L’enseignement de Balaam a prospéré dans l’Église de Pergame parce que l’ancien y était devenu esclave des hommes (Apocalypse 2:14).
Un serviteur de Dieu doit toujours rester libre. « Vous avez été rachetés à un grand prix. Ne devenez pas esclaves des hommes » (1 Corinthiens 7:23).
L’enseignement de Balaam comporte deux parties. Pierre en parle toutes les deux dans 2 Pierre 2:14,15 — la convoitise et l’adultère.
Jésus a dit que celui qui aime l’argent HAIT DIEU, et celui qui s’attache à l’argent MÉPRISE DIEU (lisez attentivement Luc 16:13).
Si nous ne l’enseignons pas clairement, l’enseignement de Balaam prospérera dans notre Église, et les frères et sœurs aimeront l’argent.
Mais si nous devons enseigner ce que Jésus a enseigné, nous devons d’abord être délivrés de l’attachement à l’argent nous-mêmes. Il est plus facile d’être libéré de la colère et du désir des yeux que de l’être de l’amour de l’argent. Ce n’est que par une lutte constante que nous pouvons vaincre ce mal.
Avons-nous vu l’amour de l’argent comme « la racine de tous les maux » (1 Timothée 6:10) ? Tandis que la colère et le désir des yeux sont reconnus comme des maux, l’amour de l’argent ne l’est pas. Ainsi, beaucoup sont esclaves de l’argent, sans se rendre compte qu’ils haïssent et méprisent ainsi Dieu.
La grande majorité de ceux qu’on appelle des « ouvriers à plein temps » sont esclaves de l’amour de l’argent, comme Balaam. Ils visitent les foyers de croyants riches, car ils savent qu’ils recevront des dons. Et ainsi, ils gardent le silence lorsque ces riches et influents doivent être réprimandés pour leurs péchés. Ils se déplacent pour prêcher dans des Églises où ils savent qu’ils recevront de généreuses offrandes. Comment de tels prédicateurs pourraient-ils jamais servir Dieu ? C’est impossible.
Ils servent Mammon. Jésus a dit que personne ne peut servir deux maîtres.
Il y a trois conditions essentielles pour quiconque veut être serviteur de Dieu, selon la nouvelle alliance :
Il doit être libéré du péché dans sa vie personnelle. (Romains 6:22)Il ne doit pas chercher à plaire aux hommes. (Galates 1:10)
Il doit haïr et mépriser l’argent. (Luc 16:13)
Nous devons constamment vérifier nos vies dans ces trois domaines pour discerner si nous sommes réellement qualifiés pour être serviteurs de la nouvelle alliance ou non.
L’argent et les biens matériels ne doivent avoir AUCUN pouvoir sur notre vie si nous voulons être efficaces pour Dieu.
Nous devons aussi avoir en horreur le désir de recevoir des cadeaux, car Jésus a dit : « Il y a plus de bonheur à DONNER qu’à RECEVOIR » (Actes 20:35).
Si nous ne nous libérons pas de l’emprise de l’argent dans notre vie, nous ne pourrons jamais aimer Dieu ni Le servir comme il le faut. Nous ne pourrons pas non plus amener les autres à aimer Dieu ni les délivrer de l’enseignement de Balaam.
Le second aspect de l’enseignement de Balaam est l’immoralité. Cet enseignement encourage une promiscuité sans retenue entre frères et sœurs. Nous lisons dans Apocalypse 2:14 que c’est Balaam qui encouragea les filles de Moab à se mêler librement aux jeunes Israélites. Cela conduisit à une telle immoralité parmi les Israélites que Dieu fit périr 24 000 personnes en un seul jour (Nombres 25:1-9).
Ce n’est que lorsque Phinées leva sa lance et mit fin à cette situation que la colère de Dieu contre Israël cessa. Lorsque Dieu vit l’action de Phinées, il fut tellement satisfait qu'il lui accorda l'alliance d'un sacerdoce éternel (Nombres 25:11-13). Dieu honore toujours ceux qui prennent position de manière radicale contre toute familiarité déplacée entre frères et sœurs dans l’Église.
Ici encore, en tant qu’anciens, nous devons être des exemples par notre conduite personnelle. Nous devons être sérieux dans notre comportement avec les sœurs, éviter toute conversation frivole et inutile avec elles. Nous devons être particulièrement vigilants envers les sœurs qui cherchent toujours à nous parler. Si nous aimons parler avec les sœurs, nous ne sommes pas aptes à diriger l’Église de Dieu. Nous NE DEVONS JAMAIS parler seuls avec une femme dans une pièce fermée. Il est toujours préférable de conseiller les sœurs en présence de sa propre femme ou d’un autre frère ancien.
Lorsque les disciples virent Jésus parler à une femme au puits en Samarie, il est écrit : « et ils s’étonnaient qu’il parlât avec une femme » (Jean 4:27) — parce que Jésus ne parlait habituellement jamais seul avec une femme. Il prenait garde à ne rien faire qui ait même l’apparence du mal. Voici l’exemple que nous devons tous suivre.