Au chapitre 6 du 2e livre de Samuel, David avait le grand désire d'amener l'arche de Dieu à Jérusalem. Son désir était louable ; mais il ne l'a pas exécuté selon la manière que Dieu avait dit dans Sa Loi. Le résultat fut une calamité : un des hommes fidèles à David mourut. Une fois, lorsque les Philistins avaient capturé l'arche, Dieu leur avait envoyé une maladie et ils ont décidé de rendre l'arche à Israël. Ils l'avaient renvoyée sur un char à bœufs. David avaient entendu parler de l'incident. Il savait que le loi de Moïse stipulait très clairement que l'arche devait être transporté uniquement pas les Kehaths, les fils de Lévi. Mais David pensait que c'était que pour de petites distances. Mais puisqu'il s'agissait ici un long trajet, il a décidé que la méthode des Philistins était meilleure et plus logique. Il a mis l'arche sur un char à bœufs. Les bœufs ont trébuché sur la route caillouteuse et l'arche commençait à vaciller. Uzza avança la main et retient l'arche pour qu'elle ne tombe pas. Dieu l'a immédiatement frappé pour son manque de vénération et il mourut.
Son intention était valable ; mais il a quand même violé la loi de Dieu. Même si nos motivations sont bonnes, si nous allons contre la Parole de Dieu, nous en souffrirons. Faire une bonne chose avec une mauvaise motivation est inacceptable de Dieu. Mais Il ne peut non plus accepter une mauvaise chose mue par une bonne motivation. La fin ne peut jamais justifier les moyens. Ici nous voyons que le but d'Uzza était valable : empêcher l'arche de tomber. Mais Uzza connaissait aussi la loi de Moïse qui disait que personne ne devait toucher l'arche. Même les Kehaths devaient recouvrir l'arche du voile du tabernacle avant de la transporter ; ils ne la touchaient pas directement (Nb 4:15). Dieu avait clairement dit que la punition en serait la mort.
Nous devons considérer cette question quand nous décidons de faire de l'évangélisation. Comment ferons-nous : à la manière de Dieu ou à la nôtre? Devons-nous imiter les méthodes des compagnies multinationales pour l'œuvre de Dieu?
Beaucoup de chrétiens disent aujourd'hui qu'ils ont besoin d'argent pour évangéliser. Dépendez-vous de l'argent ou du Saint Esprit ? Vous devriez dire : « Nous avons besoin de la puissance du Saint Esprit pour évangéliser. » Si vous avez la puissance du Saint Esprit, que vous ayez de l'argent ou non, l'œuvre de Dieu se fera. Seuls les corporations et les organisations du monde ont besoin d'argent pour survivre. Quand les églises arrivent aussi au point de dire : « Nous ne poursuivons que si nous avons l'argent », nous devons en conclure qu'elles sont, elles aussi, descendues au niveau de ces organisations du monde. Dans les Actes des apôtres il n'y aucune mention d'argent du tout en relation avec l'évangélisation ou l'œuvre de Dieu. A l'occasion ils collectaient de l'argent pour les croyants pauvres mais jamais pour payer les apôtres ! Ils ne priaient jamais Dieu pour plus et encore plus d'argent comme le font tant de personnes aujourd'hui. Ils priaient pour la puissance du Saint Esprit. Les méthodes du monde (les chars à bœufs) ont remplacé les méthodes de Dieu aujourd'hui. C'est pourquoi il y a une mort spirituelle. Il nous faut comprendre ce que Dieu essaie de nous dire ici.
Plus tard David à amener l'arche à Jérusalem, comme il le fallait : sur les épaules des Lévites. Cette fois-là il était si joyeux qu'il a dansé devant le Seigneur de toutes sa force (6:14). C'est ainsi qu'on exprimait son adoration et sa louange à Dieu. Ils avaient des instruments de musique, ils frappaient des mains, s'exclamaient et dansaient. David était un adorateur. Mais en entrant dans la ville, sa femme Mical (la fille de Saül) le vit danser et fut très choquée (v 16 ). Elle le méprisa dans son cœur. Elle a méprisé un serviteur oint de Dieu qui louait d'une manière qu'elle m'appréciait pas. Il peut y avoir des personnes qui louent Dieu d'une manière que vous n'appréciez pas. Vous n'êtes pas obligés de faire comme eux mais vous n'avez pas à les mépriser non plus. Mical n'était pas obligée de se mettre à danser comme David mais elle n'avait pas à mépriser son mari. N'allons pas penser que la seule façon de louer Dieu est la notre.
Presque tous les groupes chrétiens pensent que leur façon de louer est la seule bonne ; et ils demandent à ce que tout le monde fasse pareil. Dans les célébrations du dimanche de certains groupes, chacun reste assis tranquillement comme pour des funérailles. Cela ne m'attire pas parce qu'un culte de louange ne doit pas ressembler à des funérailles. C'est un temps de réjouissances parce que l'on célèbre le fait que la croix est vide, que Jésus a vaincu le tombeau et est ressuscité d'entre les morts. Mais ces personnes se comportent comme si Jésus est encore mort ! Mais il y aussi des chrétiens qui sont à l'extrême opposé. Ils pensent que le Saint Esprit n'est présent que lorsque le bruit atteint un certain niveau : alors ils continuent à élever la voix et stimuler les émotions pour « amener l'Esprit au milieu d'eux ». C'est aussi une erreur. Le Saint Esprit ne vient pas quand le volume est amplifié sur les haut-parleurs. J'aimerais bien que ce soit ainsi, mais ce n'est pas le cas. Il faut avoir une conscience tranquille.
Je ne veux mépriser aucun de ces groupes. Mais je ne veux pas les imiter non plus. Je suis libre de louer Dieu comme je l'entends. Ne méprisez pas la façon dont une autre personne loue Dieu et ne vous imaginez pas que votre façon est la seule bonne. Laissez leur la liberté. Dieu regarde le cœur et non l'expression extérieure.