Avant d'étudier la parole de Dieu, nous devons comprendre pourquoi Dieu nous l'a donnée. Il est possible d'étudier la Bible pour de mauvaises raisons - et je pense que beaucoup de chrétiens font précisément cela. Nous devons étudier la Bible pour le même but que celui pour lequel Dieu nous l'a donnée.
Quand j'envisageais cette étude complète de la Bible, en essayant de regarder au cœur de Dieu, le verset qui m'est venu à l'esprit était : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » (Jean 3 : 16). Le premier but pour lequel Dieu nous a donné les écritures était que tout le monde puisse savoir qu'il l'aime si intensément qu'il a envoyé Son Fils pour le sauver de l'emprise du péché et l'emmener dans une communion avec lui. Dans le cœur de Dieu, il y a un grand désir que personne ne soit défait par le péché et ne périsse.
Ayons cela à l'esprit puisque nous étudions la parole de Dieu. Même s'il y a des sujets dans la parole que nous ne pouvons pas comprendre complètement, prions : « Seigneur, nous voulons comprendre ton cœur, même si nous ne comprenons pas la signification de tout ce qui est dans ta parole. »
Nous devons prier en étudiant les écritures que nous puissions comprendre ce qui est dans le cœur de Dieu. Nous pouvons être tellement occupés par les petits détails quand nous étudions, si bien que nous manquons de voir le cœur de Dieu. Dieu révèle Son cœur dans Sa parole.
Mais l'objectif de Dieu ne s'arrête pas là - de la même façon que la construction d'un immeuble ne s'arrête pas à la mise en place de la fondation. Nous lisons dans 2 Timothée 3 : 16,17 « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre. »
Dieu a soufflé dans ce livre, exactement comme il a soufflé sur Adam. Si Dieu n'avait pas soufflé sur Adam, Adam n'aurait été qu'un tas de poussière ; et tout livre sur lequel Dieu n'a pas soufflé est également un tas de poussière.
La parole de Dieu nous a été donnée :
1. Pour nous enseigner, pour nous montrer le bon chemin
2. Pour nous réprimander. Nous avons besoin d'être réprimandés fermement pour être préservés dans le chemin de la piété.
3. Pour nous corriger quand nous nous perdons, pour nous diriger vers le bon chemin
4. Pour nous former dans la justice. C'est un manuel de formation.
Nous voyons donc que la parole de Dieu nous a été donnée pour que notre caractère soit changé, pour que nous devenions des hommes et des femmes pieux.
L'objectif final c'est que « l'homme de Dieu soit acceptable », - parfait et complet. Comme un verre d'eau rempli jusqu'au bord, notre caractère doit être arrondi, équilibré et complet. Nous devons être oints et équipés pour servir Dieu, pour pouvoir faire toute bonne œuvre que Dieu a prévue pour nous. C'est cela l'objet des écritures.
Donc si vous étudiez la Bible, cela doit être pour ces raisons. Seul le Saint-Esprit peut nous enseigner la parole de Dieu. Le même Saint-Esprit qui a enseigné les apôtres au 1er siècle, cherche à nous enseigner également au 21e siècle. C'est de cette façon que j'ai étudié les écritures depuis ma nouvelle naissance en juillet 1959. Je n'ai jamais été dans une école théologique. Le Saint-Esprit m'a enseigné la parole de Dieu, pendant que je passais plusieurs heures à l'étudier. Quand Jésus marcha avec deux disciples vers Emmaüs, il « leur a expliqué les écritures ». C'est ce qu'il veut faire pour nous aujourd'hui, pendant que nous marchons avec lui. Ces disciples ont constaté que leur « cœur brûlait au-dedans d'eux, lorsqu'il leur expliquait les Écritures » (Luc 24 : 32). C'est ce qui va arriver à nos cœurs également, quand le Saint-Esprit nous expliquera les écritures aujourd'hui.
Les vérités que Dieu révèle dans sa Parole ne peuvent jamais être ennuyeuses, parce que Jésus n'est jamais ennuyeux. Si nous marchons avec notre Seigneur et l'écoutons, notre cœur va brûler au-dedans de nous - parce que nous verrons la gloire du Christ dans la parole.
Dans l'ancienne alliance, on méditait sur la parole écrite de Dieu. Mais maintenant nous méditons sur la parole faite chair, notre Seigneur Jésus-Christ (Jean 1 : 14). Maintenant, nous voyons la gloire de. Jésus en méditant sur les écritures (voir 2 Corinthiens 3 : 18). Un homme qui regarde constamment cette gloire sera comme un arbre planté près d'une rivière, et portera toujours des fruits. Même dans sa vieillesse, il portera des fruits (Psaume 1 : 3 ; 92 : 14). C'est la volonté de Dieu pour chacun d'entre nous.
Proverbes 25 : 2 dit « La gloire de Dieu, c'est de cacher les choses; La gloire des rois, c'est de sonder les choses. ». L'or et les diamants sont trouvés dans les profondeurs, plusieurs milliers de mètres sous la terre. Il en est de même des écritures : les richesses des écritures sont cachées profondément à l'intérieur. Nous sommes rois en Christ et notre gloire, c'est de trouver ces trésors cachés dans la parole de Dieu.
Jésus a dit une fois, « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. » (Matthieu 11 : 25). Nous n'avons pas besoin d'être sages pour comprendre les écritures, mais nous devons avoir un cœur pur, humble, faisant confiance comme des enfants. C'est la condition de notre cœur et non pas notre intelligence qui détermine si nous comprenons la parole de Dieu ou non.
La parole de Dieu nous donne des promesses auxquelles nous devons croire et des commandements auxquels nous devons obéir. Elle a des paroles pour nous réprimander, et des paroles pour nous réconforter également.
À moins de donner à la Bible l'autorité finale dans tous les sujets relatifs à notre foi, nous allons être ballotés ici et là, jusqu'à ce que notre foi, elle-même soit perdue
Le psalmiste nous dit que Dieu a magnifié sa Parole au-dessus de son nom (Psaume 138 : 2, version Martin ou Darby). La rejeter ou l'ignorer ou la prendre à la légère, c'est terminer avec une perte non mesurable. Mais la révérer, c'est découvrir une porte de richesses innombrables.
Avec ces paroles d'introduction, commençons notre étude de la Parole de Dieu.
Bangalore
Novembre 2015 Zac Poonen
JESUS-CHRIST - LE MESSIE PROMIS
Nous arrivons maintenant au Nouveau Testament. La toute première chose que nous lisons ici est la généalogie du Christ. Elle ne remonte pas jusqu'à Adam (comme dans Luc 3 : 23-38), mais s'arrête sur Abraham. Jésus est appelé le fils de David et le fils d'Abraham - ce qui montre que Matthieu écrivait son évangile premièrement pour le peuple juif de son époque. Il cherchait à les convaincre que Jésus était le messie promis. C'est pourquoi il y a plus de 40 citations de l'Ancien Testament dans cet évangile pour le prouver. Il y a en tout autour de 53 citations de l'Ancien Testament dans Matthieu.
1. LE ROYAUME DES CIEUX ET L'EGLISE 2. LA NAISSANCE DE JESUS 3. LES TROIS TENTATIONS 4. LE SERMON SUR LA MONTAGNE 5. LES APPRECIATIONS ET LES ENCOURAGEMENTS 6. DES BREBIS AU MILIEU DES LOUPS 7. JEAN-BAPTISTE EN PRISON 8. REVELATION ET REPOS 9. SEPT PARABOLES DU ROYAUME 10. L'EGLISE QUE JESUS BÂTIT 11. D'AVANTAGE DE PARABOLES 12. LA SECONDE VENUE DU CHRIST 13. LA GRANDE COMMISSION
1. LE ROYAUME DES CIEUX ET L'EGLISE
Nous voyons une expression dans cet évangile qui n’apparaît nulle part ailleurs – « le royaume des cieux. » Cette expression apparaît 31 fois dans cet évangile. Puisque c’est le Saint-Esprit qui a inspiré ce livre, il doit y avoir une raison pour laquelle Il a utilisé cette expression si souvent ici. Jean-Baptiste est venu prêcher, disant, « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (3 : 2). Après son temps, Jésus a prêché exactement le même message dans 4 : 17. Quand il a commencé le sermon sur la montagne, les toutes premières paroles qu’il a prononcées étaient, « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux! » (5 : 3).Donc, nous voyons un accent mis sur « les cieux » dès le début du Nouveau Testament. « Le ciel » est mentionné 17 fois rien que dans le sermon sur la montagne.
L’ancienne alliance que Dieu a établie avec Israël était liée à un royaume sur cette terre. La terre de Canaan avait été donnée à Israël ainsi que la promesse de la prospérité matérielle, la guérison physique et d’autres avantages terrestres. Plus tard, ils ont eu un roi terrestre, des richesses terrestres et d’autres bénédictions terrestres. Jésus est venu élever l’homme à tout autre royaume – le ciel. Donc, quand nous lisons le Nouveau Testament, nous devons nous rappeler que la bonne nouvelle ici concerne principalement le ciel et non pas cette terre. Si nous le comprenons, cela nous sauvera d'une grande partie de la confusion que l’on constate dans la chrétienté aujourd'hui.
Nous disons que nous sommes « sauvés ». C’est une expression très courante parmi les croyants, mais de quoi sommes-nous « sauvés » ? Avons-nous été sauvés de nos voies terrestres ou avons-nous seulement reçu le pardon de nos péchés ? Avons-nous été sauvés d’un intérêt dans les choses terrestres ? D’une façon terrestre de voir les gens et les circonstances ? Et d’une façon terrestre de se comporter ?
La nouvelle alliance est l’évangile du royaume des cieux.
Beaucoup de personnes dans le monde désirent ardemment devenir citoyens des États-Unis d’Amérique, parce que c’est très attirant d’y vivre. Mais personne n’est intéressé par devenir citoyen d’un pays peu avancé en Afrique. Comment se fait-il que si peu dans ce monde soient intéressés par devenir citoyen de la place la plus attractive de toutes – les cieux ? Parce qu’ils n’ont pas vu la véritable gloire de la citoyenneté céleste. Et c’est parce que l’évangile n’a pas été prêché correctement. En conséquence, nous trouvons une multitude de « soi-disant croyants » assis à l’église qui ne sont pas intéressés par le royaume des cieux. Ils veulent aller au ciel après leur mort, mais ils ne veulent pas du royaume des cieux maintenant. Le mot « royaume » n’est pas un mot que nous comprenons clairement aujourd’hui, parce que nous n’avons que peu de rois qui dirigent un royaume de nos jours contrairement au premier siècle. Le mot équivalent que nous utilisons aujourd’hui est le mot « gouvernement ». Nous parlons du « gouvernement de l’Inde » et non du « royaume de l’Inde ».
C’est ce que le royaume des cieux signifie – le gouvernement des cieux. Cela signifie que Dieu gouverne votre vie. Quand vous vivez en Inde, vous devez vivre selon les lois du gouvernement de l’Inde. Si vous venez dans le gouvernement des cieux, vous devez vivre selon les lois du gouvernement des cieux. Avez-vous changé votre citoyenneté de la terre pour celle des cieux ?
Le salut signifie être sauvé du royaume de la terre pour le royaume des cieux. Mais le salut de beaucoup de croyants n’est pas allé aussi loin. Ils veulent aller au ciel à leur mort. Mais ils ne veulent pas du règne des cieux dans leur vie maintenant. Ils veulent vivre comme citoyens de cette terre à part entière maintenant. C’est pourquoi leur vie chrétienne est si superficielle.
Il y a encore un autre mot utilisé dans Matthieu que l’on ne trouve dans aucun autre évangile. C’est le mot « église ». Il apparaît trois fois – une fois en 16 : 18 et deux fois en 18 : 17. Mettez ce mot à côté de l’expression que nous considérions jusqu’à présent, et nous verrons que l’église signifie le royaume des cieux sur la terre. Dans le ciel, tout le monde vit sous le gouvernement des cieux, le règne de Dieu. Mais ici sur terre, c’est différent. Chacun dirige sa propre vie. Au milieu de telles personnes, Dieu a un groupe de personnes qui ne dirigent pas leur propre vie. Ce groupe est sous le gouvernement des cieux. C’est cela l’église.
Est-ce que les églises qui sont dans le monde vivent sous l’autorité absolue du gouvernement des cieux ? Non. Cela afflige mon cœur depuis de nombreuses années. J’espère que cela afflige également votre cœur. Je ne blâme pas les autres. Je ne dis pas, ils sont comme cela ». Je dis, nous sommes comme cela ». Nous sommes l’église et nous avons échoué à montrer au monde la bénédiction qu’il y a à vivre sous le règne des cieux. Et donc je prie, « Seigneur pardonne nous pour notre échec. Aide nous à montrer au monde ce que signifie de vivre sous le règne de Dieu ».
Matthieu nous montre dans son évangile, comment le dirigeant de ce royaume des cieux a vécu sur terre et ce qu’il a enseigné. Matthieu met l’accent sur ce qu’il a enseigné plutôt que ce qu’il a fait.
Il y a plus de paraboles de Jésus dans cet évangile que dans les autres. Le chapitre 13 est plein de paraboles sur le royaume des cieux. Le chapitre 23 traite entièrement des religieux hypocrites – les pharisiens. Le ministère de Jésus l’a constamment amené en confrontation avec les pharisiens. Il y a plus de confrontations avec les pharisiens dans Matthieu que les autres évangiles. Les chapitres 24 et 25 traitent de l’établissement du royaume des cieux sur la terre au retour du Christ. Les chapitres 5, 6 et 7 traitent des principes du royaume des cieux et nous enseignent comment les membres de ce royaume doivent vivre sur terre.
Ce livre peut être divisé en trois parties : les chapitres 1 et 2
concernent la naissance de Jésus. Les chapitres 3 à 18 concernent son
ministère en Galilée. Et les chapitres 19 à 28 concernent son ministère en
Judée.
2. LA NAISSANCE DE JESUS
Le chapitre 1 donne la généalogie de Jésus-Christ. Les Juifs ne mentionnaient que les noms des hommes dans leurs généalogies. Cependant, nous voyons que quatre femmes sont aussi mentionnées ici - cela nous enseigne que Jésus est venu pour élever le niveau des femmes de la basse position que les Juifs et la société païenne leur avaient donnée. De plus, ces quatre femmes ont eu une histoire pécheresse, ce qui nous enseigne que Jésus est venu pour sauver les pires des pécheurs.
La première femme mentionnée est Tamar (1 : 3). Tamar était la belle-fille de Juda avec qui Juda a eu un fils Pérets, qui est un ancêtre de Marie, la mère de Jésus. Jésus qui était au ciel quand cet inceste a eu lieu (Genèse 38 : 12-29), décida que cette lignée de péché serait sa lignée familiale terrestre. Combien parmi nous choisiraient une telle lignée familiale de péché pour avoir une relation incestueuse mentionnée dans la toute première page de notre biographie ?
La seconde femme mentionnée ici est Rahab (1 : 5), qui était une prostituée bien connue dans le « quartier chaud » de Jéricho (Josué 2 : 1). Un Juif nommé Salmon a épousé cette non juive. Jésus a vu ce mariage d'un Juif avec une prostituée non juive du ciel - et a décidé de venir à partir de cette ligne.
La troisième femme est Ruth (1 : 5). Ruth était moabite. Son ancêtre est Moab qui est né de l'adultère de Loth avec sa fille (Genèse 19 : 30-37). Une fois de plus, Jésus a vu cet inceste du ciel, et Ruth venant de cet inceste et a décidé de choisir cette ligne.
La quatrième femme est Bath-Schéba - la femme d'Urie (1 : 6). C'était la femme avec qui David a commis l'adultère et qu'il a marié ensuite. Une fois de plus, nous avons une femme dont l'histoire est une histoire de péché. Bath-Schéba n'est pas une ancêtre de Marie comme les trois premières. Elle est une ancêtre de Joseph (on peut le voir en comparant cette généalogie avec celle de Marie dans Luc 3). Joseph venait de la lignée royale de David et Matthieu voulait prouver par cette généalogie que Jésus était légitimement le vrai roi d'Israël.
Pourquoi Jésus a-t-il choisi une telle ligne familiale de péché ? Pour montrer son identification avec la race des hommes pécheurs et pour montrer de façon évidente qu'il est venu non pour appeler les justes, mais pour appeler les pécheurs à la repentance.
Donc, nous voyons que personne ne doit avoir honte de sa ligne familiale. En Inde, les gens se vantent à cause de leur arbre généalogique. Quand un chrétien fait cela, il montre par là qu'il n'a pas compris l'Esprit du Christ du tout.
Quand Joseph a appris que Marie était enceinte, et ne sachant pas que c'était une oeuvre surnaturelle de Dieu dans son ventre, il est dit que puisque c'était un homme juste, il ne voulait pas la déshonorer mais voulait couvrir ce qu'il pensait être son péché (1 : 19).
Il y a quelque chose que nous pouvons tous apprendre sur la justice ici. Le message de l'évangile est essentiellement comment un homme injuste peut devenir juste. La première personne à être appelée juste dans le Nouveau Testament est Joseph. Et sa justice est mentionnée en liaison avec le fait de couvrir le péché d'une autre personne et non pas couvrir de honte cette personne. Cela c'est l'esprit d'un homme réellement juste.
Quand vous entendez qu'une personne a péché, quelle est votre réaction immédiate ? Si vous êtes un homme juste, vous voudriez couvrir cela. Si vous êtes un homme injuste, vous en parlerez aux autres. Nous voyons ici que Joseph qui n'avait pas le Saint-Esprit et qui n'était pas sous la nouvelle alliance, était beaucoup plus juste que des millions de croyants qui déclarent être nés de nouveau. Avec les critères de l'ancienne alliance, Joseph a décidé de
couvrir ce qu'il pensait être un péché. Dieu merci, il n'a jamais scandalisé Marie. Parce que s'il l'avait fait, pouvez-vous imaginer le regret et le remord qu'il aurait eu lorsqu'il aurait découvert la vérité - c'est-à-dire qu'elle était 100% pure et innocente ! Ces choses sont écrites pour notre instruction.
Comment pouvez-vous reprendre les histoires que vous avez fait circuler sur les autres si vous découvrez plus tard qu'elles sont fausses ? Puisque celui à qui est à vous avez dit l'a peut-être dit à dix autres personnes qui à leur tour l'ont répandu même davantage. Donc, nous avons ici un exemple et un avertissement pour nous dès le tout premier chapitre du Nouveau Testament. Couvrir les péchés des autres. Apprenons de l'exemple de Joseph. L'amour couvre une multitude de péchés.
Dans 1 : 21, nous lisons la toute première promesse du Nouveau Testament : « c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés ». C'est la signification du nom « Jésus ». Il ne s'agit pas d'une promesse disant que Jésus pardonnera nos péchés, mais qu'il nous sauvera de nos péchés. Le pardon, c'est simplement la suppression de la culpabilité des péchés commis dans le passé. Être sauvé du péché, c'est être sauvé de la colère, la convoitise des yeux, la convoitise, l'amertume, la jalousie, etc. cela signifie qu'il nous sauvera de l'esclavage du péché.
La seconde promesse du Nouveau Testament est trouvée dans 3 : 11 : « il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu ».
Ce sont les deux premières promesses du Nouveau Testament - et dans ces deux promesses, se trouvent résumé le message de l'évangile. Nous avons besoin d'expérimenter l'accomplissement de ces deux promesses. Nous avons besoin d'être sauvés de nos péchés et nous avons besoin d'être baptisés dans le Saint-Esprit et le feu.
Dans le chapitre 2, il est question des mages qui sont venus voir le nouveau-né Jésus. Nous y lisons une des choses insensées que ces hommes sages ont faites - et c'est un avertissement pour nous tous. Même les hommes sages font des sottises parfois ! Ils avaient suivi l'étoile pendant plusieurs centaines de kilomètres de l'orient jusqu'à Jérusalem. Cette étoile est une image de la parole de Dieu qui nous conduit toujours à Jésus. Mais une fois à Jérusalem, là où se trouvait le palais du roi, ils sont devenus insensés. Ils ont pensé que le roi des Juifs devait naturellement naître dans le palais - et ils ont arrêté de suivre l'étoile. Ils sont donc allés au palais du roi Hérode pour voir le roi nouveau-né. Mais personne au palais ne savait quoi que ce soit à propos du roi nouveau-né. Donc, ces mages ont dû sortir du palais et suivre l'étoile de nouveau (2 : 10).
L'étoile les a finalement conduits, non pas dans un palais, mais dans une petite cabane - et c'est là qu'était le roi. Si vous suivez la parole de Dieu, cela vous conduira toujours à Jésus. Même aujourd'hui, Dieu peut vous conduire dans une église où se trouve Jésus. Il ne sera pas trouvé dans les palais des hauts et des puissants, mais dans les simples demeures de ceux qui l'aiment et veulent le suivre.
Nous voyons le grand mal que ces mages ont fait à des centaines de personnes avec leur unique faute. Parce qu'ils ont parlé à Hérode de la naissance d'un roi, il a envoyé des soldats à Bethléem qui ont massacré les bébés garçons de moins de deux ans. Quand nous n'obéissons pas à la parole de Dieu, une seule bêtise de notre part peut causer beaucoup de mal à plusieurs.
Un ange a ensuite parlé aux mages dans un rêve et leur a dit de ne pas revoir Hérode, mais de rentrer chez eux par un autre chemin. Dieu merci, ils ont obéi à l'ange cette fois-ci. Joseph a également été dirigé par un rêve à aller en Égypte, et plus tard par un autre rêve à rentrer en Israël. La direction par les rêves apparaît un certain nombre de fois dans les deux premiers chapitres du Nouveau Testament. Dieu guide ainsi, occasionnellement aujourd'hui également.
Dans le chapitre 3, nous arrivons au ministère de Jean Baptiste. Le mot 'baptism' ('baptême') est un mot qui a été introduit dans la langue anglaise par les traducteurs de la version King James de la Bible (KJV) en 1611. L'histoire nous dit que quand le roi James d'Angleterre a commandé cette traduction, il a donné certaines règles aux traducteurs, l'une d'elles était qu'ils ne devaient pas déranger les traditions des églises existantes. Dans l'Église anglicane de l'époque, ils avaient l'habitude d'asperger d'eau les nouveau-nés et les dédicacer. Quand les traducteurs sont arrivés au mot grec 'baptizo (ou 'bapto') du chapitre 3, ils ont fait face à un dilemme. Le mot signifie 'immerger' en grec et c'est comme cela qu'ils auraient dû le traduire. S'ils avaient été honnêtes et s'ils l'avaient fait, nous n'aurions jamais entendu parler de baptême ou baptiste ! Mais ils ont réalisé que s'ils traduisaient justement, cela aurait dérangé les traditions de dédicaces des enfants des églises existantes et ils ne voulaient pas être décapités par le roi James ! En même temps, ils ne pouvaient pas en toute honnêteté traduire le mot comme 'dédicace' ('christen') ou 'asperger' ('sprinkle'). Ils ont donc très habilement introduit un nouveau mot dans la langue anglaise - 'baptism' ('baptême'). (C'est un peu comme les mots indiens tels que 'dhoti' et 'sahib' qui ont été introduits dans la langue anglaise). Quand les gens ordinaires de cette époque ont lu cette nouvelle traduction et ont lu le mot 'baptism', ils ne savaient pas ce que cela signifiait puisque c'était un nouveau mot. Ils ont donc présumé que c'était ce que les prêtes faisaient aux nouveau-nés à l'église anglicane. C'est ainsi que le mot 'christening' (cérémonie de dédicace avec aspersion) a été connu comme 'baptism' ('baptême').
La traduction correcte pour 'Jean, le Baptiste' ('John the Baptist') est 'Jean, l'Immerseur' ('John the Immerser'). Mais je n'ai jamais trouvé une traduction de la Bible qui ait le courage de traduire correctement ce mot grec, parce que s'ils le faisaient, les millions de « chrétiens » qui pratiquent le baptême d'enfants ne l'achèteraient pas. Donc, nous voyons que même les meilleures traductions de la Bible aujourd'hui sont déterminées par les facteurs économiques et non par la vérité uniquement.
Quand Jésus est venu se faire baptiser par Jean-Baptiste, Jean, a dit, « je ne peux pas te baptiser. C'est toi qui dois me baptiser ». Jésus n'avait pas besoin d'être baptisé - parce que le baptême de Jean était pour ceux qui s'étaient repentis de leurs péchés, et Jésus n'avait jamais péché, consciemment ou inconsciemment. Il était né saint et n'avait pas une nature pécheresse comme nous. Pourquoi, donc, s'est-il aligné avec ceux qui devaient se baptiser ? Il était comme tout autre charpentier juif et personne en dehors de Jean-Baptiste ne savait qui il était.
Plusieurs raisonnements auraient pu se faire dans les pensées de Jésus à ce moment, comme, par exemple : « les gens ne te comprendront pas si tu te baptises. Ils penseront que tu as commis certains péchés dont tu te repens maintenant. Ton témoignage sera affecté, etc. ». Mais il n'a pas écouté de tels raisonnements. Il avait entendu son père lui dire de s'identifier aux pécheurs qui se faisaient baptiser - bien qu'il n'ait jamais péché. Et il a obéi à son père.
Nous n'aimons pas être identifiés comme pécheurs ! Nous méprisons ceux que nous pensons être plus grands pécheurs que nous. Et c'est pourquoi notre ministère est si limité et si superficiel. Jésus s'est totalement identifié aux pécheurs, bien qu'il n'y ait pas une tache de péché en lui. Humilions-nous et suivons son exemple. Nous ne sommes pas meilleurs que quiconque et notre groupe n'est pas meilleur qu'un autre. Que Dieu ait miséricorde de nous si nous pensons autrement.
Jésus a dit à Jean, « tu dois me baptiser parce que c'est la seule façon pour moi d'accomplir toute la justice ». La justice, pour Jésus, signifiait faire la volonté de son père, quelle qu'elle soit.
3. LES TROIS TENTATIONS
Nous lisons les tentations auxquelles Jésus a fait face dans Matthieu 4 : 1-11. La Bible dit dans Hébreux 4 : 15 que Jésus « a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché ». Certains chrétiens « intelligents » cherchent à analyser ceci et posent la question. « Jésus pouvait-il pécher ou était-il impossible qu'il pèche ? ». Certains disent, il était incapable de pécher », pendant que d'autres disent, « il était capable de ne pas pécher ». Mais nous ne prenons pas du tout part à ces discussions. Nous trouvons difficile d'analyser la psychologie d'un homme ordinaire. Comment donc pouvons-nous analyser la psychologie de Jésus ? Cela nous suffit de savoir qu'il a été tenté comme nous le sommes et n'a pas péché. En cela, il est un exemple pour nous. Nous savons qu'il était Dieu et nous savons aussi qu'il n'a pas utilisé ses capacités divines quand il est venu sur la terre comme homme. Dieu ne peut pas être tenté, mais Jésus l'a été. Je crois exactement ce que la Bible dit : qu'il a été tenté exactement comme nous le sommes, et n'a pas péché. C'est ce qui me donne la foi que moi également je peux vaincre comme il a vaincu (Apocalypse 3 : 21).
Jésus a été tenté par le diable pendant 40 jours (Luc 4 : 2). Il a résisté au diable pendant ces 40 jours. Ce que nous lisons ici, ce sont uniquement les trois dernières tentations. Jésus a vaincu chacune des tentations avec l'épée de l'Esprit - « Il est écrit ». Quand le diable a vu que Jésus a cité la parole, lui aussi a cité une écriture et a dit, « jette-toi en bas; car il est écrit: Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet » (4 : 6). À cela, Jésus a répondu, « il est aussi écrit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu » (4 : 7). Toute la vérité n'est pas trouvée dans une seule écriture mais dans l'ensemble des écritures - un verset est équilibré par un autre verset. Si Satan a pu citer une écriture pour essayer de conduire Jésus dans le péché, vous pouvez être certains qu'il citera les écritures pour vous conduire dans l'erreur également. Et si vous ne connaissez pas bien les écritures, il vous induira en erreur. Jésus avait une parole des écritures pour résister à chacune des tentations que Satan lui a amenées.
Il est bon de voir ce qui était intrinsèque dans les tentations auxquelles Jésus a fait face, puisque Satan nous tente également de la même manière.
1. L'égoïsme (4 : 1-4). Change ces pierres en pain pour satisfaire ta faim.
a. Placer tes besoins physiques au-dessus de tes besoins spirituels. Jésus a répondu que l'homme doit vivre de toute parole qui sort de la bouche de Dieu et pas de pain uniquement.
b. Utiliser la puissance que Dieu t'a donnée pour ton gain personnel. Jésus a refusé de faire ainsi. Il a utilisé cette puissance pour multiplier le pain pour 5 000 hommes plus tard, mais jamais pour lui-même. Beaucoup de prédicateurs se sont fait avoir par cette tentation : utiliser la puissance et les dons que Dieu leur a donnés pour se faire de l'argent.
2. La présomption (4 : 5-7). Saute du toit du temple et revendique la promesse de Dieu pour ta protection.
a. Faire un pas que Dieu ne t'a pas demandé - et revendiquer les promesses de Dieu. Jésus a répondu que nous ne devons pas tenter Dieu en faisant des choses risquées. Certains chrétiens insensés lorsqu'ils sont malades, ne prennent pas de médicaments, mais s'attendent à ce que Dieu les guérisse de façon surnaturelle. Ce n'est pas la foi mais la présomption. C'est le suicide ! Les médicaments sont fabriqués à partir des créations de Dieu et nous devons les utiliser. S'il y a des escaliers qui descendent du toit du temple, nous devons les utiliser et non pas sauter du toit ! Dieu ne nous protégera pas si nous sautons. Si par contre, nous sommes dans la jungle où les médicaments ne sont pas
disponibles, alors, nous pouvons demander à Dieu de nous guérir sans prendre de médicaments, et il nous guérira - mais pas quand il a fourni des médicaments.
b. Faire quelque chose de spectaculaire pour montrer aux autres que vous êtes un homme de Dieu. Une tentation pour chercher l'honneur des hommes. Jésus a refusé de faire des choses spectaculaires et des miracles, pour avoir l'honneur des hommes.
3. Le compromis (4 : 8-10). Avoir les royaumes du monde et leur gloire en se prosternant devant Satan.
a. Avoir une bonne chose d'une mauvaise façon - par un raccourci injuste ! Une action injuste équivaut à se prosterner devant Satan. Jésus a choisi le long et ardu chemin de la croix et a refusé tous les raccourcis.
b. Rechercher après la gloire que ce monde offre - l'argent et l'honneur, les positions et le pouvoir (dans le monde ou même dans l'église). Jésus a dit que seul Dieu devait être adoré, pas Satan ou l'argent ou toute autre chose qu'il offre. Plusieurs prédicateurs recherchent un plus grand ministère en se taisant sur certaines choses (sur lesquelles Dieu veut qu'ils prêchent) et plaisant donc ainsi à tout le monde. Ils obtiennent effectivement un plus grand ministère - mais c'est en se mettant à genoux devant Satan.
Satan vient vers nous de toutes ces façons, exactement comme il est venu vers Jésus. Jésus l'a éloigné avec une parole de Dieu, et nous pouvons l'éloigner avec une parole de Dieu également.
4. LE SERMON SUR LA MONTAGNE
Nous lisons le sermon sur la montagne dans les chapitres 5, 6 et 7. Jésus a commencé le sermon en disant : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux! » (5 : 3). L'exigence principale pour entrer dans le royaume des cieux est la pauvreté en esprit. C'est la clé maîtresse qui ouvre toutes les portes dans le palais appelé « le royaume des cieux ». Toutes les richesses des cieux peuvent être les nôtres si nous avons cette clé maîtresse.
Qu'est-ce que signifie être pauvre en esprit ? Pour illustrer, considérons ce que signifie être pauvre matériellement. Pensez à un mendiant qui vient à votre porte un jour - et vous lui donnez quelques rupees (monnaie indienne). Il viendra de nouveau le jour suivant, et le jour suivant, et le jour suivant - pour toujours. Pourquoi ? Parce qu'il est perpétuellement dans le besoin. Il est toujours conscient de son besoin, et il est suffisamment humble pour continuer à venir à votre porte sans honte, quémander encore de l'argent - parce qu'il sait que vous êtes généreux.
C'est ce que signifie être pauvre en esprit également. Nous allons vers Dieu et nous disons : « Seigneur, je suis une personne dans le besoin spirituellement. Si tu ne me donnes pas ce dont j'ai besoin, je ne comprendrai rien dans ta parole et je serai vaincu par le péché aujourd'hui ». Le jour suivant, nous sommes de nouveau à la porte du Seigneur quémandant davantage. Et le jour suivant, et le jour suivant - perpétuellement. Parce que, nous sommes constamment conscients de notre besoin. Jésus a dit que de telles personnes posséderont l'ensemble du royaume des cieux. Si vous désirez posséder le royaume des cieux, gardez cette attitude toute votre vie.
Si Dieu t'utilise puissamment pour amener plusieurs à Christ et pour bâtir plusieurs églises, n'oublie pas de demeurer pauvre en esprit. Continue de retourner vers Dieu encore et
encore en disant : « Seigneur, je suis pauvre. Donne-moi la puissance. Enseigne-moi. Donne-moi la plénitude de ton esprit. Donne-moi l'amour pour les gens. Donne-moi la pureté… ». Ce sont de tels « mendiants spirituellement » qui deviennent saints et que Dieu utilise puissamment. Ce sont de tels « mendiants » qui deviennent riches spirituellement et qui obtiennent le meilleur de Dieu. Mendier auprès des hommes peut être humiliant mais mendier auprès de Dieu est la chose la plus spirituelle que tu puisses faire. Dieu a déjà fait de moi quelqu'un de riche spirituellement. Mais je sais qu'il a d'avantage à me donner, et je veux tout ce qu'il a. Laisse-moi t'encourager à être ce type de « mendiant » pour toujours.
« Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu! » (5 : 8). Un coeur pur est différent d'une conscience tranquille. Une conscience tranquille signifie uniquement un coeur qui est libre de tout péché connu - où tout péché a été confessé et purifié. Un coeur pur par contre, est un coeur qui est libre de toutes choses et n'a de place que pour Dieu. Un homme peut avoir une bonne conscience et avoir néanmoins beaucoup de choses permises dans son coeur en dehors de Dieu. Il pourrait avoir beaucoup d'ambitions du monde bien que sa conscience soit claire. Mais un homme avec un coeur pur n'a qu'une ambition - plaire à Dieu. Son coeur entier appartient à Dieu.
Quand votre coeur est pur, vous voyez Dieu - partout. Vous voyez Dieu dans vos circonstances, quand les gens vous aident et quand les gens vous maudissent et vous font du mal (comme David a vu Dieu quand Chiméi l'a maudit). Quand votre coeur n'est pas pur, par contre, vous voyez uniquement les gens qui vous causent des soucis, peut-être votre femme ou votre mari ou votre voisin qui sont difficiles. Une personne avec un coeur impur a beaucoup de problèmes. Jésus a dit que celui avec un coeur pur sera béni, parce qu'il voit uniquement Dieu partout et dans toute chose !
Le seigneur met l'accent particulièrement sur la vie intérieure dans les versets 5 : 20 à 6 : 18. La justice des pharisiens était extérieure et notre justice doit la dépasser (5 : 20). La véritable sainteté commence à l'intérieur. C'est la qualité que le Seigneur recherche dans notre justice et non la quantité. La qualité de notre justice doit être fondamentalement différente de celle des pharisiens. Ils avaient une justice terrestre qui était extérieure et qui leur procurait l'honneur des hommes. Mais dans le royaume des cieux, la chose importante c'est la vie intérieure. Tout dans notre vie doit couler de l'intérieur de nous. Notre absence de meurtre ou d'adultère doit être à l'intérieur (5 : 21-30), puisque le royaume des cieux est en nous.
Dans les versets 6 : 1-18, Jésus parle du fait de pratiquer nos dons, nos prières et nos jeûnes devant Dieu seul. Considérons tout d'abord la question du jeûne. La plupart des chrétiens que j'ai rencontrés en Inde qui jeûnent, en parlent inévitablement. Jésus n'a donné qu'un commandement sur le jeûne - « Quand vous jeûnez, n'en parlez à personne » - et c'est à ce commandement qu'ils désobéissent. Dieu a donné un seul commandement à Adam - il a désobéi à ce commandement. Dieu a donné un seul commandement aux enfants - « Obéissez à vos parents » - et ils désobéissent à ce commandement. Nous trouvons la même désobéissance parmi ceux qui jeûnent. Élevons maintenant une nouvelle génération de chrétiens qui jeûneront, prieront et donneront - mais qui ne diront ces actions à personne. Il y a une grande convoitise en nous d'avoir l'honneur quand nous faisons ces choses et c'est pourquoi nous en parlons. Mais le Seigneur dit qu'en le faisant, nous perdons notre récompense au ciel. Nous perdrons notre onction sur terre également.
En même temps que Jésus nous avertit dans le chapitre 7 de ne pas juger les autres, il nous avertit également de discerner « les prophètes qui viennent à nous en vêtements de brebis » (7 : 15). Les vêtements de brebis correspondent à une doctrine évangélique correcte. Un faux prophète pourrait avoir une doctrine correcte, mais il est un loup à l'intérieur. Les loups sont uniquement intéressés par le fait de dévorer les brebis. Les faux prophètes sont dehors pour exploiter des croyants simples pour leur propre gain. Si vous suivez uniquement
leur doctrine, vous pourrez penser qu'il s'agit d'une brebis ou même d'un berger ! Mais il cherche à vous exploiter financièrement ou à vous contrôler d'une certaine manière, c'est un loup. Un tel homme est uniquement dehors pour gagner quelque chose pour lui-même dans le nom du Christ - votre argent ou votre soumission.
Malheureusement, la compréhension de beaucoup aujourd'hui c'est qu'un faux prophète, c'est quelqu'un qui a une fausse doctrine. Jésus a pourtant dit que la façon de détecter un faux prophète n'est ni pas par sa doctrine, ni par le résultat de son ministère, mais par le manque de fruits de l'esprit dans son caractère (7 : 16). Nous ne devons pas être trompés par les dons d'un prédicateur - même pas par les dons surnaturels. Posez-vous les questions suivantes : « A-t-il l'esprit du Christ ? Est-il un frère humble ? Est-il libre de l'amour de l'argent ? Demande-t-il de l'argent aux gens ? Est-ce qu'il met l'accent sur la sainteté dans sa prédication ? Est-il pur dans ses relations avec les femmes ? Est-ce que ses enfants et ses proches collaborateurs sont pieux ? C'est en me posant ces questions que Dieu m'a protégé d'être trompé par les faux prophètes. Beaucoup dans la chrétienté sont trompés parce qu'ils évaluent les prédicateurs uniquement par leur doctrine.
Après avoir parlé des fruits de l'esprit tout au long du sermon sur la montagne, Jésus a finalement parlé des dons de l'esprit. Il a dit qu'au jour du jugement, plusieurs viendront vers lui et diront : « Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? N'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? Et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? » (7 : 22). Et le seigneur leur dira : « retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité ». Ils ont prêché aux autres, chassé les démons et ont même fait des miracles par le nom de Jésus, mais vont néanmoins en enfer !
Quand vous regardez une croisade de guérison moderne conduite sous la lumière des projecteurs, avec des centaines de milliers de personnes dans le public, avec une doctrine prêchée correcte, combien d'entre vous pensent à l'avertissement de Jésus et considèrent la possibilité que le prédicateur aille finalement en enfer ? Ma supposition est que 99,9% de croyants ne considéreront jamais cela comme une possibilité. Malgré l'avertissement clair de Jésus, la plupart des chrétiens continuent d'évaluer un prédicateur par ses dons et non par son caractère. Nous ne devons jamais nous laisser impressionner par les dons prophétiques de qui que ce soit ni par le fait qu'il chasse les démons ou qu'il fasse des miracles.
Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent. J'ai prêché cette vérité pendant plusieurs années, mais je trouve toujours très peu de croyants qui croient ce que Jésus a dit. C'est parce que notre orgueil nous fait faire confiance à notre propre jugement plutôt que les avertissements de Jésus. « Que Dieu soit vrai et tout homme menteur » (Romains 3 : 4).
Considérons maintenant le scénario inverse de ce que Jésus a dit. Supposons que le jour du jugement un croyant dise : « Seigneur, par ta grâce mes péchés ont été pardonnés. Et par ta grâce, j'ai vécu une vie victorieuse. Mais je n'ai jamais prophétisé, guéri de malades ou chassé de démons ». Est-ce que le Seigneur lui dira « Éloigne-toi de moi, toi qui n'as jamais fait de miracles et n'as jamais chassé de démons ? ». Non, cela est impossible.
Si vous avez des dons sans fruit, vous pouvez finir en enfer. Mais si vous avez les fruits sans les dons, vous entrerez de façon certaine au royaume de Dieu. Nous vivons une période de grande tromperie, et donc nous devrions discerner tous les prédicateurs.
5. LES APPRECIATIONS ET LES ENCOURAGEMENTS
Dans le chapitre 8, nous lisons certains des miracles que Jésus a faits. Il n'a pas seulement prêché, mais il a également pris soin des gens. Il a touché des lépreux que personne d'autre n'aurait touchés. Ce faisant, il ne les a pas seulement guéris, mais leur a aussi donné de la
valeur. Nous lisons ici l'histoire d'un centenier romain qui était un homme tellement humble et si plein de foi que, lorsque Jésus a dit qu'il viendrait dans sa maison pour guérir son serviteur, a dit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit; mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri ». La foi et l'humilité vont toujours ensemble. Jésus a immédiatement dit : « même en Israël, je n'ai pas trouvé une aussi grande foi » (8 : 10).
Jésus était un maître pour apprécier et encourager les gens. Il a publiquement loué Pierre une fois en disant : « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux » (Mathieu 16 : 17). Il a loué Nathanaël en disant : « Voici vraiment un israélite, dans lequel il n'y a point de fraude » (Jean 1 : 47). Jésus était généreux dans ses appréciations des gens, bien qu'aucun d'eux ne fût parfait. Le centenier romain, Pierre et Nathanaël étaient tous des personnes imparfaites. Cependant, Jésus a trouvé quelque chose à apprécier en chacun d'eux. Il n'a pas hésité à louer le bien qu'il a vu même chez cet inconverti, adorateur d'idoles, capitaine militaire, qui ne connaissait rien de la Bible ou du Dieu véritable. Pensez-vous que ce centenier romain ait oublié cette parole que Jésus a dite le reste de sa vie ? Non. Il a dû être si encouragé par ces mots qu'il est plus que probable qu'il soit devenu un disciple de Jésus entier de coeur.
Nous pouvons apprendre quelque chose de ceci sur la véritable sainteté et sur le royaume des cieux. Les enfants d'Adam sont avares lorsqu'il s'agit d'apprécier les gens et maîtres lorsqu'il s'agit de critiquer. Nous sommes hésitants à apprécier publiquement les gens, de crainte qu'ils deviennent imbus d'eux-mêmes. Nous ne pouvons même pas apprécier des personnes authentiquement pieuses. La plupart des croyants n'ont pas appris cette habitude du Christ. Nous ne devons certainement pas flatter qui que ce soit, car la flatterie est satanique. L'appréciation authentique par contre est une caractéristique divine. Si un homme pieux donne une parole d'appréciation à un autre frère, cette simple parole pourrait l'encourager à suivre Jésus d'un coeur entier.
Dans 9 : 27, nous lisons que deux aveugles sont venus à Jésus. Avant de les guérir, Jésus leur a posé une question. « Croyez-vous que je puisse faire cela ? ». Ils ont répondu : « Oui, Seigneur ». Ensuite, Jésus leur a dit : « Qu'il vous soit fait selon votre foi » (9 : 29). C'est un principe divin : nous recevons selon la mesure de notre foi - pas plus et pas moins. Ces aveugles avaient-ils besoin d'un miracle ? Oui. Jésus voulait-il faire un miracle pour eux ? Oui. Mais le miracle n'aurait pas eu lieu s'ils n'avaient pas eu la foi.
Maintenant, appliquez cela à vous-mêmes. Avez-vous besoin d'un miracle de Dieu ? Oui. Dieu veut-il faire un miracle pour vous ? Oui. Vous pourriez néanmoins ne pas l'avoir si vous n'avez pas la foi.
Supposons qu'un des aveugles ait dit : « Bien, Seigneur, je suis sûr que tu peux m'ouvrir au moins un oeil. Vraiment, cela serait plus que suffisant pour moi. Le Seigneur aurait dit exactement les mêmes mots : « Qu'il vous soit fait selon votre foi » - et il aurait eu un seul oeil ouvert ! Si le second aveugle avait dit « Seigneur, je crois que tu peux ouvrir mes deux yeux », il aurait reçu selon sa foi - et aurait eu ses deux yeux ouverts.
Le borgne aurait ensuite commencé la dénomination « borgne », disant que Jésus ne peut ouvrir qu'un seul oeil. L'autre homme aurait commencé la dénomination « deux yeux », disant que Jésus peut ouvrir les deux yeux. Et donc ainsi aujourd'hui, certains proclament un demi-évangile disant que Jésus ne peut que pardonner nos péchés. Mais peu proclament l'évangile complet disant : « Jésus ne peut pas seulement pardonner nos péchés. Il peut aussi nous donner la victoire sur le péché ». Le premier appellera le second hérétique en disant : « Non, cela n'est pas possible parce que Jésus a ouvert juste un oeil dans mon cas ». Mais en fait c'était parce qu'il n'avait la foi que pour la guérison d'un oeil. Le second a eu la foi pour la guérison des deux yeux. Il a fait confiance au Seigneur non seulement pour le pardon mais également pour la victoire.
À laquelle de ces deux dénominations appartiens-tu ? Si tu crois que Jésus peut uniquement pardonner tes péchés, alors c'est uniquement cela que tu obtiendras de lui. Tu resteras donc vaincu par ta colère, ta convoitise, ton orgueil, ta jalousie, etc... Un autre croyant dira « mais Romains 6 : 14 dit par ailleurs que le péché ne peut plus régner sur moi parce que je suis sous la grâce de Dieu. Donc, je vais faire confiance au Seigneur pour accomplir cela dans ma vie ». Il aura ses deux yeux ouverts ! Ne l'appelle pas hérétique. Il a obtenu plus que toi, non parce qu'il était meilleur que toi, mais parce qu'il a fait confiance à Christ davantage.
6. DES BREBIS AU MILIEU DES LOUPS
Dans le chapitre 10, nous lisons comment Jésus a choisi 12 apôtres et leur a donné l'autorité pour leur ministère. Il leur a dit qu'ils n'auraient pas uniquement son autorité mais également la persécution.
« Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes » (10 : 16). Dieu nous envoie comme des brebis au milieu des loups dans le monde. Nous ne devons pas devenir comme les loups qui nous entourent. Cela signifie que nous ne devons jamais prendre notre revanche ou faire du mal aux autres de quelque manière que ce soit. Nous devons faire confiance à Dieu pour nous protéger des loups. Mais en même temps nous devons être prudents comme des serpents. Nous ne devons pas être insensés. Nous ne devons pas dire des choses qui provoqueront inutilement les non chrétiens qui nous entourent. Nous devons être sages dans la façon dont nous présentons l'évangile. Être entier de coeur ne signifie pas par exemple, aller partout dénoncer l'idolâtrie que nous voyons dans notre pays. Notre message est positif. Nous devons élever Jésus-Christ sans dénoncer la religion ou la culture de qui que ce soit (voir l'exemple de Paul dans Actes 19 : 37, où le secrétaire de mairie à Éphèse témoigne que Paul n'a pas parlé contre la déesse qu'ils adorent). Nous devons proclamer que tous les hommes (nous y compris) sont pécheurs et que Jésus est le sauveur de tous les hommes. Les gens ne peuvent abandonner leurs péchés et leurs idoles que, lorsqu'ils se donnent à Christ, pas avant. Nous devons aussi être sages comme les serpents dans la façon dont nous gérons l'argent - particulièrement l'argent de Dieu. Nous devons aussi être sages en ne révélant pas l'information aux gens qui n'ont pas besoin de le savoir. Nous ne devons pas nous faire des ennemis inutilement.
Jésus a continué en disant que nos ennemis seront les membres de notre propre famille (10 : 36). Quand nous suivons le Seigneur, nous pouvons nous attendre à être incompris par nos proches. Un prophète n'est généralement pas accepté par les membres de sa famille. Et si nous aimons nos parents terrestres plus que le Seigneur, alors nous ne sommes pas dignes de lui (10 : 37). Mais si le fait d'être rejeté par les hommes ne nous dérange pas et si nous sommes prêts à perdre notre vie à cause de Jésus, alors nous allons trouver la vie (10 : 39). Et si nous donnons ne serait-ce qu'un verre d'eau à un disciple de Jésus, il nous donnera une récompense (10 : 42).
La pensée des israélites qui ont vécu dans l'ancienne alliance était sur les bénédictions physiques et matérielles dans le territoire de Canaan - sur les propriétés, la guérison et la prospérité. Tout croyant dont la pensée est sur ces choses terrestres vit sous l'ancienne alliance . L'évangile de Mathieu a été écrit pour de telles personnes. Vous direz peut-être : « nous ne sommes pas israélites ». Mais vous pouvez néanmoins vivre sous l'ancienne alliance. Nous pouvons nous appeler « chrétiens ». Cela ne signifie pas que nous vivons sous la nouvelle alliance. Cela dépend d'où sont nos pensées. La conversion à Christ devrait amener des changements dans notre façon de penser. Le mot « repentance » signifie « un changement de pensée ». Que signifient nos pensées ? Colossiens 3 : 2 dit :
« Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre », car « les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4 : 18).
Mathieu est le premier livre dans le Nouveau Testament et il cherche à nous introduire immédiatement à cette vie céleste de la nouvelle alliance. C'est pourquoi ça commence par le sermon sur la montagne (Mathieu 5 à 7) qui décrit une vie céleste sur la terre, dans laquelle nous gardons les commandements de Dieu non pas extérieurement mais intérieurement en devenant participants de sa nature par le Saint-Esprit. Un chrétien qui vit par les 10 commandements - en évitant les péchés extérieurs comme le meurtre, l'adultère et le vol - et qui prie et jeûne pour impressionner les autres vit vraiment sous l'ancienne alliance comme les israélites. Nous ne pouvons entrer dans la nouvelle alliance que lorsque nous comprenons la vie intérieure du royaume des cieux.
7. JEAN-BAPTISTE EN PRISON
Dans 11 : 2,3, nous lisons que quand Jean-Baptiste était en prison, il a commencé à douter que Jésus soit le messie. Jean-Baptiste avait pourtant vu les cieux ouverts, le Saint-Esprit descendre sur Jésus et avait entendu une voix venant des cieux dire : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection » (Mathieu 3 : 16,17). Nous pourrions imaginer que si nous avons vu et entendu quelque chose comme cela, nous n'aurions plus jamais de doutes. Mais nous voyons ici que la meilleure personne sous l'ancienne alliance (Jean-Baptiste) a commencé à douter.
Comment le doute est-il venu dans le coeur de celui que Jésus appelle le plus grand de ceux qui sont nés de femmes ? Parce que, quand Jean a entendu parler des choses merveilleuses que faisaient Jésus (guérison des aveugles, guérison des malades…) il a commencé à se demander : « s'il peut faire tout cela, pourquoi il ne tue pas Hérode pour me libérer de cette prison ? Dans la mentalité de l'Ancien Testament, il n'y avait pas de raison de se retrouver en prison. Remarquons que sous la nouvelle alliance, quand Paul et Silas se sont retrouvés en prison, ils n'ont pas douté de Dieu, mais l'ont plutôt loué - et cela même à minuit. C'est la différence qui est faite lorsque l'on est rempli du Saint-Esprit et que l'on est entré dans la nouvelle alliance. Quand un chrétien se retrouve dans des difficultés, s'il commence à penser : « Pourquoi Dieu ne tue pas cette personne difficile qui me dérange et pourquoi ne me délivre-t-il pas de ceci ? » - il pense exactement comme une personne de l'ancienne alliance.
La grande majorité des croyants vivent sous l'ancienne alliance. Quand ils commettent l'adultère, ils disent : « Bien, David a aussi commis l'adultère - c'était un homme selon le coeur de Dieu et Dieu l'a pardonné ». Quand ils sont déprimés, ils disent : « Bien, Élie a été déprimé - et c'était un puissant prophète ». Quand ils se mettent en colère et cassent quelque chose dans leur maison, ils pourraient dire : « Bien, Moïse était un grand leader du peuple de Dieu et il s'est aussi mis en colère et a même brisé les tablettes de pierre que lui avait données Dieu ». Ils trouvent une justification pour tous leurs péchés dans la vie de certaines personnes de l'ancienne alliance. Mais Jésus s'est-il mis en colère et a brisé quoi que ce soit ? Jésus a-t-il été déprimé au point de s'asseoir sous un arbre ? Jésus a-t-il commis l'adultère ? Non.
Les chrétiens de l'ancienne alliance font leur course en regardant à Moïse, David et Élie, leurs exemples. Les chrétiens de la nouvelle alliance font leur course en regardant à Jésus. Les chrétiens de l'ancienne alliance ne suivent cependant pas l'exemple de Moïse et son altruisme dans la prière pour les autres ou l'exemple d'Élie abandonnant tout et vivant d'un coeur entier devant la face de Dieu, etc. Ils regardent à ces hommes uniquement pour chercher des excuses à leurs péchés.
La Bible a été écrite pour nous délivrer du péché. Mais si vous la lisez pour trouver une excuse à vos péchés, alors Dieu permettra que vous soyez trompés. N'allez jamais à la Bible pour trouver une excuse pour votre colère, votre adultère ou votre dépression. Le Nouveau Testament nous a été donné pour nous montrer la vie de Jésus à laquelle nous devons prendre part - et il n'était jamais déprimé, en colère ou impur. Je veux vous encourager tous à regarder au Nouveau Testament de cette façon à partir de maintenant (lire 2 Corinthiens 3 : 18).
Jean-Baptiste a douté de Dieu lorsqu'il était emprisonné mais qu'a fait Jésus lorsqu'il a été arrêté par les soldats romains ? Il a dit qu'il aurait pu appeler 72 000 anges à cet instant précis pour le délivrer. Mais il ne l'a pas fait. Jésus a donc envoyé ce message à Jean-Baptiste : « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres » (11 : 4,5). L'évangile de la nouvelle alliance est la bonne nouvelle de la délivrance du péché (pas la délivrance de la prison en tuant Hérode, César ou les pharisiens) - en acceptant tout ce que Dieu permet comme étant le meilleur pour nous.
Cependant, aucun d'entre nous ne peut blâmer Jean-Baptiste pour ses doutes, puisqu'il n'avait pas le Saint-Esprit vivant en lui comme nous pouvons aujourd'hui sous la nouvelle alliance. Il n'était pas sous la grâce, mais sous la loi. Que dirions-nous des chrétiens d'aujourd'hui qui déclarent être remplis du Saint-Esprit, mais vivent défaits par le péché et le doute ?
Nous voyons également ici un bel exemple de Jésus appréciant publiquement les gens. Il a dit : « Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste » (11 : 11). D'après Jésus, quel est l'homme le plus grand qui ait vécu avant lui ? C'était Jean-Baptiste - pas Marie, la mère de Jésus, comme certains chrétiens l'imaginent ! Ceux qui adorent Marie devraient adorer Jean-Baptiste davantage !
Ensuite, Jésus a dit : « Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui » (11 : 11). Cela signifie que la moindre personne dans la nouvelle alliance ne posera pas les questions posées par Jean-Baptiste : « Seigneur, pourquoi ne me libères-tu pas ? ». Elle saura que Dieu fait concourir toute chose pour son bien. Qui est notre exemple aujourd'hui ? Nous trouvons beaucoup de bonnes qualités que nous pouvons suivre en Abraham, Moïse, Élie et Jean-Baptiste. Mais nous ne devons pas les suivre dans leurs échecs. Notre exemple aujourd'hui c'est Jésus seul.
Dans 11 : 12, Jésus a dit : « le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent ». Que signifie être un homme violent ? Extérieurement, un chrétien doit toujours être un homme de paix. Mais intérieurement, il doit faire violence à tout ce qui fait obstacle dans sa marche vers le Seigneur - il doit se tenir fermement contre les convoitises de sa chair, contre le péché et contre Satan. Seules de telles personnes peuvent posséder le royaume et entrer dans la nouvelle alliance.
Si vous êtes d'un coeur partagé, vous ne serez jamais un disciple de Jésus et vous ne posséderez pas non plus le royaume des cieux. Si vous ne faites pas violence à tout attachement qui vous empêche d'aimer Dieu de tout votre coeur - que cet attachement soit envers vos parents, envers votre travail, envers votre argent, envers une fille, ou envers tout autre chose - vous demeurerez un chrétien médiocre de troisième rang et vraiment pas meilleur que les israélites de l'ancienne alliance - parce que votre pensée est également sur les choses terrestres. Le Seigneur cherche à nous élever dans la nouvelle alliance - que nos pensées soient célestes.
8. REVELATION ET REPOS
Ensuite, Jésus a dit : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants » (11 : 25). Les grandes vérités de la nouvelle alliance ont été cachées par Dieu. Vous ne pouvez pas les découvrir en étudiant. Vous pouvez lire tous les commentaires dans le monde, mais vous ne les découvrirez pas parce qu'elles sont cachées aux sages et aux intelligents. Vous avez besoin de la révélation et Dieu la donne uniquement à ceux qui sont comme des enfants, ceux qui ont un coeur pur. Le fait qu'ils soient intelligents ou non ne compte pas. L'intelligence ne nous donne aucun avantage dans quoi que ce soit dans le royaume de Dieu. C'est un coeur pur qui obtient les révélations de Dieu.
Les enfants sont aussi enseignables. Un petit enfant est ignorant et accepte volontiers son ignorance. Il demandera par exemple à son papa : « Papa, pourquoi des lignes sont dessinées sur la route ? ». Nous, les adultes, nous savons que ces lignes sont dessinées pour diviser la route pour le trafic. Mais un enfant ne sait même pas une chose aussi simple que celle-là. Très peu de chrétiens vont vers le Saint-Esprit de cette façon en disant : « Seigneur, tu as écrit ce livre. Qu'est-ce que ceci signifie ? Je suis bête concernant les choses spirituelles. S'il te plaît, explique-le-moi ». Dans la nouvelle alliance, nous avons le privilège d'être remplis du Saint-Esprit et de l'avoir lui-même comme enseignant des écritures qu'il a écrites.
Christ a désigné des enseignants dans l'église. Mais en écoutant ces enseignants, si vous vous arrêtez à ce que vous recevez d'eux, vous ne connaîtrez jamais Dieu. Ce qu'ils vous enseignent peut être vrai, mais vous l'obtenez de seconde main d'eux. Vous devez apporter ces enseignements de seconde main devant le Seigneur et dire : « Seigneur, fais de cela une connaissance de première main pour moi. Fais de cela ma propre expérience ». C'est alors que ces vérités seront les vôtres pour toujours. Si vous ne faites pas cela, alors même les vérités reçues du ciel ne seront plus fraîches - comme la manne reçue du ciel devint infecte et portait des vers au bout de 24 heures. Mais la manne qui était conservée dans la présence de Dieu dans le lieu très saint restait fraîche à tout moment.
Dans 11 : 28, Jésus a dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos ». Cela est l'accomplissement du sabbat de l'Ancien Testament. Le sabbat de la nouvelle alliance n'est pas un jour de repos physique, mais un repos intérieur que Jésus nous donne. Il le donne avant tout à ceux qui viennent à lui reconnaissant qu'ils sont épuisés et accablés. J'ai vu des personnes venir à moi en disant : « frère Zac, je veux rejoindre ton église ». Je leur demande pourquoi ils veulent rejoindre notre église et ils répondent : « Parce que j'en ai marre de mon église actuelle ». Je leur dis alors : « Si, vous en avez marre de votre église actuelle, après un petit moment, vous en aurez marre de nous également. Donc ne nous rejoignez pas. Nous sommes en réalité un groupe de personnes qui a marre de lui-même et non pas marre des autres. Si vous avez marre de vous-mêmes, alors vous êtes les bienvenus parmi nous et nous aurons une merveilleuse communion fraternelle ensemble ».
Beaucoup de pasteurs cherchent constamment à ce que leurs églises grandissent en nombre. Mais Jésus invitait uniquement ceux qui en avaient marre de leur vie de défaite à venir à lui. En avez-vous marre de votre vie dépressive et maussade ? Et des échecs dans votre vie familiale ? En avez-vous marre du manque de fraîcheur et d'onction dans votre ministère ? Si c'est le cas, alors le Seigneur vous invite en disant : « Venez à moi et je vous donnerai du repos ».
Ce n'est pas la volonté de Dieu que nous soyons agités ou contrariés pas même une fois. Il veut que nous soyons dans le repos 24 heures par jour, 7 jours dans la semaine et 52
semaines par an, et cela quelque soit ce qui se passe autour de nous. Mais nous ne pouvons vivre une telle vie que si nous reconnaissons d'abord notre état d'échec, venons au Seigneur et disons : « Seigneur, donne-moi ce repos du sabbat quel qu'en soit le coût. ».
Dans 11 : 29, Jésus a dit : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur ». Un disciple est un étudiant qui vient à Jésus pour apprendre de lui comme un enfant enseignable. Qu'est-ce que le Seigneur veut que l'on apprenne de lui premièrement ? Beaucoup veulent apprendre comment prêcher, comment guérir les malades, comment prophétiser, etc. Mais le Seigneur veut que nous apprenions la douceur et l'humilité de lui premièrement. En réalité, ce n'est que ces deux choses qu'il a demandées à quiconque d'apprendre de lui. Mais il n'y a pas beaucoup de chrétiens qui sont désireux d'apprendre ces deux vertus. Et c'est la raison pour laquelle ils n'expérimentent pas ce repos du sabbat.
Quand vous voyez un homme pieux avec un ministère oint et efficace, vous pouvez désirer avoir un ministère comme le sien. Mais c'est la mauvaise chose à rechercher. Ce que vous devez imiter premièrement, c'est sa vie pieuse.
Le Seigneur pourrait nous appeler à être pêcheurs d'hommes ou des enseignants dans son église. Mais il veut que nous vivions dans le repos premièrement. Si nous ne sommes pas dans le repos dans nos propres coeurs, nous aurons beaucoup de problèmes nous-mêmes et causerons des problèmes aux autres également.
De manière significative, immédiatement après que Jésus eut parlé du repos, il a commencé à détruire la fausse compréhension juive du sabbat (12 : 1-13). Premièrement, quand les disciples ramassaient des graines le jour du sabbat et que les pharisiens l'ont questionné là-dessus, Jésus a immédiatement défendu ses disciples en citant l'exemple de David et des sacrificateurs lévitiques (12 : 1-8). Ensuite, il a guéri un homme à la synagogue le jour du sabbat et a arrêté la critique des pharisiens en disant, « lequel d'entre vous, s'il n'a qu'une brebis et qu'elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira pas pour l'en retirer ? Combien un homme ne vaut-il pas plus qu'une brebis! » (12 : 9-13). Les personnes légalistes sont étroites d'esprit et égoïstes. Elles prennent bien soin d'elles-mêmes, mais sont indifférentes quand il s'agit des besoins ou des souffrances des autres.
Dans 12 : 24, 31, 32 nous lisons que les pharisiens ont dit que Jésus chassait les démons par Béelzébul, le prince des démons. Jésus a répondu, « quiconque parlera contre le Fils de l'homme, il lui sera pardonné ». Quand Myriam a critiqué Moïse en disant : « Pourquoi as-tu marié cette femme ? », elle a eu la lèpre (comme jugement de Dieu). Mais quand les pharisiens ont critiqué Jésus en disant qu'il était en collaboration avec Satan, ils ont reçu le pardon ! C'est cela la différence entre l'ancienne alliance et la nouvelle alliance. Le sang d'Abel crie justice. Le sang de Jésus crie miséricorde (Hébreux 12 : 24). Si vous voulez que Dieu juge ceux qui vous ont blessés, alors vous êtes toujours sous l'ancienne alliance. Mais si vous voulez que Dieu les pardonne, alors vous êtes un disciple de Jésus-Christ.
Dans 12 : 36, 37, Jésus a parlé de l'importance de nos paroles : « au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée ». Après avoir observé les croyants dans beaucoup d'endroits dans le monde pendant plus de 50 ans, je suis convaincu que 95% des croyants ne croient pas à cette parole de Jésus. Ils ne croient pas qu'ils devront rendre compte à Dieu pour toute parole vaine qu'ils ont prononcée. C'est pourquoi ils continuent à dire du mal des autres, à faire le commérage, à calomnier, à faire des blagues grossières, etc. Ils blessent les autres même avec leurs blagues. L'humour est une bonne chose. Mais l'humour qui blesse les autres n'est pas pieux. Vous pouvez obtenir une réputation pour votre humour de
cette façon, mais ce sont des paroles irréfléchies pour lesquelles vous aurez à rendre compte le jour du jugement.
La plupart des gens ne croient pas que Dieu enregistre toutes les paroles que nous disons. C'est enregistré dans nos mémoires. Il y a une cassette vidéo qui fonctionne dans notre mémoire depuis que nous sommes nés. Comme une mémoire d'ordinateur, elle a enregistré toute pensée, toute parole et toutes nos actions. Le jour du jugement, Dieu montrera tout cela pour que tout le monde puisse voir. Si vous croyez en la parole de Dieu, vous ferez attention à vos paroles.
Nous croyons tous à la justification par la foi. C'est scripturaire. Mais si vous êtes un chrétien équilibré, vous croyez aussi à la justification par les oeuvres - parce que c'est aussi scripturaire. Romains 4 parle de la justification par la foi. Mais la foi sans les oeuvres est morte. Donc, Jacques 2 parle de la justification par les oeuvres - les oeuvres de la foi. Ici dans Mathieu 12 : 37, Jésus a dit que nous serons justifiés ou condamnés le dernier jour, par les paroles que nous avons prononcées. Le jour du jugement, quand les paroles que vous avez prononcées seront écoutées de votre mémoire, serez-vous justifiés ou condamnés ? C'est la question que nous devons tous considérer maintenant - avant qu'il ne soit trop tard.
Dans la nouvelle alliance, nous devons avoir une langue de feu. Le jour de la pentecôte, une langue de feu est venue se poser sur la tête des gens, symbolisant une langue sous le contrôle permanent du Saint-Esprit. Beaucoup de chrétiens se méprennent sur ce point et pensent qu'il s'agit du fait de parler dans des langues inconnues. C'est plus que cela. C'est une langue sous le contrôle du Saint-Esprit à tout moment. Beaucoup parlent dans des langues inconnues comme dirigés par l'Esprit et ensuite parlent dans leur langue maternelle dirigés par le diable. Je suis reconnaissant que le Saint-Esprit m'ait donné, non seulement le don du parler en langues inconnues mais surtout la capacité de contrôler mes paroles dans les langues que je connais. Dans l'ancienne alliance, ils ne pouvaient pas contrôler leur langue parce que le Saint-Esprit n'habitait pas en eux. Mais aujourd'hui nous pouvons vivre à un niveau plus élevé.
Dans 12 : 40, Jésus fait allusion à Jonas qui a passé trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson. Ensuite, il dit : « de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre ». Quand Jésus est mort, il est allé immédiatement au paradis (qui était localisé au centre de la terre à ce moment-là). Il y a été rejoint peu de temps après par le brigand converti. Seul le corps de Jésus était dans la tombe (quand Jésus est monté au ciel, il a pris le paradis avec lui et l'a amené au troisième ciel). Jésus est mort à 15h l'après-midi de Pâques - cette Pâques était un jeudi cette année-là et non un vendredi (comme l'on croit habituellement). Le vendredi qui suivait était le jour de la fête des pains sans levain - et c'était un « sabbat particulier » (voir Jean 19 : 31). Le samedi était le jour du sabbat hebdomadaire. Il y avait donc deux sabbats consécutifs qui suivaient la crucifixion de Jésus. C'est pourquoi les femmes ne pouvaient venir à la tombe pour l'oindre que le dimanche matin. Jésus était vivant pendant trois jours et trois nuits dans le coeur de la terre exactement comme Jonas qui était vivant dans le ventre du monstre marin. Ensuite, il est revenu dans son corps et est « ressuscité de la mort ».
9. SEPT PARABOLES DU ROYAUME
Dans 13 : 1-52, nous lisons sept des paraboles que Jésus a racontées. Ces paraboles sont appelées « paraboles du royaume des cieux ». La première est la parabole du semeur. Remarquez que Jésus parle tout au long de ce chapitre du royaume des cieux dans son expression extérieure - c'est-à-dire de la façon dont les gens de ce monde voient « l'église ».
C'est pourquoi il a dit que dans le royaume des cieux, il y avait des personnes ayant une bonne terre et d'autres ayant une mauvaise terre dans leurs coeurs. Il a aussi dit que le royaume des cieux était comme un champ dans lequel le blé etl'ivraie étaient trouvés. Il a expliqué après que le champ était le monde et non l'église (13 : 38). Certains chrétiens déforment cette parabole et disent : « Puisque Jésus a dit que l'on doit autoriser le blé et l'ivraie à grandir ensemble dans l'église, nous ne devons pas les séparer. Donc, nous devons permettre aux convertis et aux inconvertis d'être dans l'église. Ils disent cela parce qu'ils n'ont pas lu les écritures correctement. Le champ, c'est le monde - et c'est là que Dieu permet aux croyants et aux incroyants de grandir ensemble - pas dans l'église. Dans l'église locale, nous devons nous assurer (autant que cela est discernable humainement) que seuls ceux qui se sont repentis de leurs péchés et qui sont nés de nouveau par la foi en Christ sont autorisés à être membres. Les autres sont les bienvenus pour assister et écouter les messages. Mais on doit leur faire savoir clairement qu'ils ne peuvent pas faire partie de l'église locale - le corps du Christ - avant qu'ils ne naissent de nouveau.
13 : 31-32 est une parabole sur la graine de moutarde qui grandit d'habitude pour devenir une petite plante. Mais dans ce cas, elle a grandi de façon surnaturelle et est devenue un énorme arbre. C'est une parabole sur comment Dieu n'envisage pas la croissance d'une église locale. Dieu souhaite que chaque église locale soit un petit groupe de frères et soeurs (comme la petite plante de moutarde) qui se connaissent, s'aiment et manifestent la vie du Seigneur aux autres dans leur localité. Mais les prédicateurs qui ont des dons ont bâti des mégas églises (comme le grand arbre), contrairement au plan de Dieu - où les gens viennent seulement pour écouter les sermons, tout juste comme ils vont voir des matchs de football ou des films. Jésus a dit que seuls peu trouveront le chemin qui mène à la vie (Mathieu 7 : 13,14). Mais les prédicateurs intelligents peuvent facilement rassembler de grandes foules, en abaissant les standards de sainteté, en évitant toute prédication sur la repentance, sur le renoncement à soi-même, et sur le fait de porter sa croix. De cette façon, on peut avoir une foule de personnes qui ne sont pas du tout intéressées par devenir un disciple du Christ, mais seulement par écouter de bons sermons les dimanches. Quand vous augmentez la taille de l'église de cette façon, ce qui arrive ensuite, c'est ce que Jésus a dit dans cette parabole : les oiseaux du ciel (Jésus a dit que ces oiseaux représentent les agents du malin dans une parabole précédente - 13 : 4,19) viennent et s'asseyent sur les branches de l'arbre. Si par contre, vous aviez cherché à ne faire que des disciples, votre église aurait été de plus petite taille, mais plus pure et sans les influences sataniques et les problèmes que de telles influences apportent !
Dans 13 : 33, Jésus a parlé du fait que le royaume des cieux est comme le levain. C'est une prophétie sur la façon dont la corruption va se répandre dans l'église locale. Plusieurs fois, Jésus nous avertit sur les dangers que rencontrera l'église - la mauvaise terre, l'ivraie, les démons assis dans l'église, le levain. Si les leaders chrétiens faisaient attention à ces paraboles, ils auraient pu sauver leurs églises de la mort spirituelle - et ils auraient mis l'accent sur la formation des disciples.
Ensuite, Jésus a raconté deux paraboles dans lesquelles il a expliqué ce que signifie être un disciple. Dans 13 : 44, il a dit que le royaume des cieux était comme un homme qui a trouvé un champ dans lequel était caché un trésor. L'homme a vendu tout ce qu'il avait pour acheter ce champ. C'est une image d'une personne qui est prête à abandonner tout ce qui lui est précieux, pour être un disciple de Jésus - et donc posséder le royaume des cieux. La seconde parabole, sur un homme qui a acheté une perle très coûteuse après avoir vendu tout ce qu'il avait accentue la même vérité. Remarquez dans les deux cas, l'expression « tout ce qu'il avait ». Jésus a dit « quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple » (Luc 14 : 33). C'est la seule façon d'être un disciple et posséder le royaume de Dieu.
Dans 13 : 47-50, Jésus a parlé de l'expression extérieure du royaume de Dieu sur terre en disant qu'il avait deux types de poisson - le bon et le mauvais. Mais à la fin des temps, les anges viendront séparer les justes des méchants (verset 49).
Dans 13 : 52, nous avons une bonne parole pour les étudiants de la Bible. Un scribe est une personne qui étudie attentivement la Bible. Mais il est écrit ici qu'un scribe doit devenir un disciple. Alors, lorsqu'il prêche, il peut produire de son trésor, de nouvelles vérités ainsi que des anciennes avec fraîcheur. Si vous demeurez un scribe, votre ministère sera mort.
Dans 14 : 25-31, nous voyons Jésus marcher sur l'eau. Mais le plus grand miracle ici c'est que Pierre marche également sur l'eau. C'est une image de la vie victorieuse. Qu'est-ce qui nous empêche de marcher sur l'eau ? C'est la loi de la gravité qui nous tire vers le bas. La loi de la gravité tirait Jésus vers le bas également. Mais par la puissance de Dieu, il a vaincu cette loi et a marché sur l'eau. La loi de la gravité n'était pas annulée ou détruite mais vaincue. Tant que Pierre regardait Jésus et lui faisait confiance, il était également en mesure de vaincre la loi de la gravité. Sinon, la loi de gravité devait le vaincre comme cela a été le cas quelques moments plus tard.
La loi du péché est comme la loi de gravité. La tentation cherche à nous tirer également. Jésus a été tenté comme nous (Hébreux 4 : 15). Mais il a surmonté la traction vers le bas qu'exerce la tentation par la puissance de Dieu - et n'a donc jamais péché (Mathieu 4 : 1-10). Si nous nous attendons à lui pour la même puissance, nous pouvons également vaincre comme lui - mais seulement tant que nous continuons à regarder à lui (Apocalypse 3 : 21 ; Hébreux 12 : 1,2). Si par contre, nous regardons au niveau dans lequel les autres chrétiens vivent qui est en dessous du standard, ou même si nous regardons aux exemples de Moïse ou de Jérémie dans l'ancienne alliance, nous ne vaincrons pas.
Avoir la « foi », c'est regarder à Jésus et la « grâce » est la puissance surnaturelle de Dieu. Quand nous sommes « sous cette grâce, le péché ne peut pas régner sur nous » (Romains 6 : 14). Dès que Pierre n'a plus regardé au Seigneur, il s'est enfoncé - de même pour nous. Si nous nous enfonçons, que devons-nous faire ? Faire ce que Pierre a fait. Il a crié en disant : « Seigneur, sauve-moi ». Il n'a pas attendu d'être au fond de la mer. Non. Il a crié dès qu'il a commencé à se noyer. C'est la même chose que nous devons faire. Au moment où vous trouvez que la traction de la tentation est très forte, criez au Seigneur pour qu'il vous sauve. Dites : « Seigneur, je suis sur le point de tomber dans la convoitise (ou la colère, ou toute autre chose). S'il te plaît, sauve-moi ». Il vous donnera la grâce à ce moment précis et vous fera tenir. « Celui qui peut vous préserver de toute chute » (Jude 24) - car il est le même hier, aujourd'hui et pour toujours (Hébreux 13 : 8).
Dans 15 : 13, Jésus a dit : « Toute plante que n'a pas plantée mon Père céleste sera déracinée ». La question ici n'est pas est-ce une bonne plante ou est-ce une grande plante ou est-ce une plante que les autres apprécient ? La question est « qui l'a plantée - vous ou Dieu ? ». Nous pouvons avoir nos propres idées brillantes pour faire l'oeuvre de Dieu et produire ainsi quelque chose qui apparaît très impressionnant à la vue des hommes. Mais le dernier jour, le Seigneur, verra si cette idée vient de Dieu ou de votre propre cerveau. Écoutez cette phrase très attentivement : Dieu est le seul initiateur légitime de toute chose dans cet univers . Toutes les choses entreprises par vous ou par moi sont condamnées à être détruites un jour. Les premiers mots dans la Bible sont : « Au commencement, Dieu… ». C'est comme cela que cela doit être dans tous les domaines de notre vie. C'est pourquoi nous devons prier, nous attendre à Dieu et rechercher sa direction à chaque étape de notre vie - si, nous voulons vivre une vie qui a de la valeur selon les normes de l'éternité.
Vous pouvez avoir un bon désir d'aller quelque part pour servir le Seigneur. Mais d'où vient cette idée ? Quelqu'un vous a-t-il poussé à y aller ? Ou peut-être que vous-mêmes souhaitiez y aller ? Mais avez-vous attendu le Seigneur et cherché sa volonté ? A-t-il mis un fardeau dans votre coeur pour cette oeuvre ? S'il s'agit de son fardeau, alors il y aura des fruits éternels - pas autrement. Essayez-vous de bâtir une église quelque part ? Comme vous avez vu quelqu'un d'autre faire ? Ce ne sera pas l'église de Jésus-Christ. Ce sera votre église.
Dans un pays comme l'Inde, il est très facile de rassembler des personnes n'importe où, parce qu'il y a tellement de personnes pauvres qui veulent des avantages matériels. De telles personnes ne viennent pas à vous pour devenir disciples de Jésus-Christ ou pour renoncer à eux-mêmes, détester le péché et devenir vainqueurs. Non. Ils viennent pour un gain terrestre. J'ai vécu toute ma vie en Inde - et je connais la réalité de la plupart des soi-disant « oeuvres chrétiennes » ici. Avez-vous attendu le Seigneur et avez-vous cherché à connaître son appel pour votre vie avant de sortir le servir ? Cherchez-vous l'argent (ou peut-être votre propre honneur) en faisant l'oeuvre de Dieu ? Voici les questions importantes que vous devez vous poser. Vous pourriez ne pas prendre garde à ces paroles maintenant, mais le jour du jugement, vous le regretterez. C'est mieux de vous humilier maintenant et dire : « Seigneur, je ne veux pas de quoi que ce soit dans ma vie qui ne provienne pas de toi ».
Nous ne devons donc jamais, nous précipiter pour faire des choses pour Dieu - que cela vienne des inspirations de notre propre raison ou de celle des autres. « Celui qui croira ne se hâtera point » (Ésaïe 28 : 16 - versions Martin ou King James). « Voyez-vous un homme qui est précipité dans ses affaires ? Il y a plus d'espoir pour un insensé que pour lui » (Proverbes 29 : 20 - marges de la version NASB). Attendez le Seigneur et permettez-lui de mettre ses pensées dans votre esprit. Ses pensées sont meilleures, plus élevées et plus productives que les vôtres, tout comme le ciel est au-dessus de la terre (Ésaïe 55 : 8,9). Assurez-vous que vous ne cherchez pas votre propre gloire et que vous ne dépendez pas de vos propres ressources pour faire l'oeuvre du Seigneur. Faites les choses selon sa direction - et toutes vos plantes resteront éternellement.
10. L'EGLISE QUE JESUS BÂTIT
Dans 16 : 15, nous voyons Jésus demander à Simon : « qui dites-vous que je suis? ». Simon a répondu, « tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Jésus l'a alors immédiatement loué publiquement en disant, « tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux ». Remarquez le mot 'révélé' ici. C'est un mot de la nouvelle alliance. Sous l'ancienne alliance, les gens étudiaient la loi et méditaient dessus. L'homme heureux était celui qui méditait sur la loi du Seigneur jour et nuit (Psaume 1 : 2). Mais sous la nouvelle alliance, l'homme heureux est celui qui reçoit la révélation, comme Pierre. La prière de Paul pour les Chrétiens d'Éphèse était qu'ils reçoivent un « esprit de révélation » (Éphésiens 1 : 17). Le Saint-Esprit a ouvert le coeur de Pierre pour qu'il voie quelque chose qu'il n'aurait jamais découvert, quelle que soit son intelligence humaine. Il y avait des personnes plus intelligentes que lui à ce moment-là en Israël, qui avaient étudié la Bible plus que lui. Mais ces personnes ont pensé que Jésus était le prince des démons. Dieu révèle les écritures à ceux qui viennent à lui dans l'humilité comme de petits enfants (Mathieu 11 : 25).
Dans 16 : 18, Jésus a dit à Simon, « tu es Pierre (petros - grec), et sur cette pierre (petra - grec) je bâtirai mon Église ». Il a appelé Simon « petros » (« une petite pierre ») et a dit que l'église sera bâtie sur le « petra » (« un grand rocher ») que Simon venait de confesser par révélation - Christ, le Fils du Dieu vivant. Simon Pierre n'était pas le rocher de base. Jésus
a utilisé deux mots complètement différents ici, comme nous venons de voir (en grec) ce qui n'apparaît pas si clairement quand c'est traduit en anglais ou en français.
Dans 16 : 18,19, Jésus a dit : « sur cette pierre, je bâtirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux ». C'était la première fois que Jésus a parlé de l'église - et il a parlé de l'église en combat contre les forces de la mort spirituelle - « les portes du séjour des morts ». Quand j'ai lu cela la première fois, j'ai imaginé l'église qui était attaquée par Satan des quatre côtés, l'église réussissant à tenir et à survivre jusqu'au retour du Seigneur. Mais ce n'est pas ce que Jésus a dit. Il n'a pas dit que les portes du séjour des morts attaqueraient l'église, mais que l'église attaquerait les portes du séjour des morts et vaincront ces portes. Ces jours-là, une ville était entourée par des murs et on ne pouvait y entrer que par ses portes. Si vous passiez par les portes, alors vous aviez vaincu la ville. Donc Jésus a parlé d'une église attaquante qui sera engagée dans le combat spirituel et qui vaincra les forces du mal - liant les activités de Satan et déliant les personnes qui étaient tenues captives par Satan.
Ce n'est pas un combat défensif, mais un combat d'attaque. Nous allons contre les forteresses de Satan dans le monde et enregistrons la victoire de la croix un endroit après l'autre. Nous ne sommes pas assis dans un coin pour dire: "Seigneur, aide-nous à tenir jusqu'à ce que tu viennes".
Il y a un cantique chrétien bien connu que je n'ai jamais aimé chanter. Ce cantique dit : « Tenez le fort, car je viens », dit le Seigneur. Cela représente une image d'une église en difficulté dans un fort, le diable l'attaquant de tous les côtés et l'église cherchant à tenir jusqu'à ce que le Christ vienne. Mais ce n'est pas comme cela. C'est le diable qui est dans un fort et nous l'attaquons à ses portes. L'image que nous devons toujours garder dans nos pensées est celle d'une Église triomphante à la suite d'un capitaine triomphant et attaquant le diable. Si nous sommes totalement soumis à Dieu et résistons à Satan, il fuira loin de nous (Jacques 4 : 7). Il ne marchera pas seulement, il courra.
Nous devons marcher comme Jésus a marché sur cette terre. Partout où Jésus allait, les démons tremblaient et Satan était effrayé. Nous devons marcher sur terre de la même façon. « Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne » (Josué 1 : 3). Nous ne vivons donc pas dans la peur de Satan ou de ce qu'il peut nous faire. Non. C'est lui qui doit avoir peur de nous. Nous ne serons jamais capables de bâtir l'église de Jésus-Christ si nous ne prenons pas cette attitude vis-à-vis de Satan. Notre Seigneur Jésus a déjà lié l'homme fort. Nous pouvons maintenant entrer et prendre les biens de l'homme fort ! Alléluia !
Dans 18 : 3, Jésus a dit : « si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux ». Jésus parlait de l'humilité ici. « Quiconque se rendra humble comme ce petit enfant… » (18 : 4). En d'autres termes, Jésus disait ici que l'humilité est la première et la plus importante exigence pour entrer dans le royaume des cieux.
J'ai souvent dit aux gens qu'il y a trois secrets pour vivre une vie chrétienne pieuse. Premièrement, l'humilité. Deuxièmement, l'humilité. Troisièmement, l'humilité. C'est tout. Humilie-toi, et reconnais que tu es insensé et ignorant lorsqu'il s'agit de choses spirituelles, même si tu es intelligent lorsqu'il s'agit des choses du monde.
En tant qu'êtres humains, nous sommes si pleins de confiance en nous, à cause de notre orgueil. Les petits bébés n'ont pas confiance en eux. Un bébé de 6 mois va crier lorsque tu le prends des bras de sa maman. Il se sent en insécurité lorsqu'il n'est pas dans les bras de sa maman, parce qu'il est tellement incapable. De même que le Seigneur veut que nous soyons braves quand nous affrontons Satan, il veut que nous reconnaissions notre incapacité
et que nous dépendions totalement de lui. C'est une double image du chrétien : un guerrier courageux en face de Satan et ses forces du mal, mais un petit enfant devant le Dieu tout-puissant. Gardez toujours cette double attitude. Pour les choses spirituelles, nous sommes ignorants et insensés et ne connaissons même pas notre A, B, C. C'est pourquoi nous nous cramponnons toujours au Seigneur - et donc nous serons en parfaite sécurité et nous serons protégés du fait de dire et de faire beaucoup de choses insensées.
Dans 18 : 18-20, c'est la deuxième fois que Jésus a parlé de l'église. Il parle ici de l'autorité de l'église pour lier Satan, et délier les croyants des mains de Satan. Mais cette autorité ne peut être exercée que par un minimum de deux croyants unis. Quand deux croyants font un en esprit, le Seigneur vient à leur rencontre (18 : 20). C'est alors qu'ils peuvent lier les activités de Satan. Nous ne pouvons pas lier Satan lui-même. Le Seigneur le fera un jour dans le futur (Apocalypse 20). Mais nous pouvons lier ses activités - si nous sommes deux unis en esprit. Un mari et une femme peuvent tenir Satan hors de leur maison pour toujours s'ils sont unis. Deux anciens peuvent tenir Satan hors de leur église pour toujours s'ils sont unis. Satan le sait et c'est pourquoi il recherche toujours à séparer mari et femme et à séparer les anciens dans l'église.
Dans 18 : 21-35, Jésus a parlé de la parabole du serviteur impitoyable qui n'a pas pardonné à son compagnon. Il nous enseignait ici que même si nos péchés ont été pardonnés par Dieu, ils peuvent être « non pardonnés », si nous ne pardonnons pas même une seule personne ! Ce roi a pardonné à l'esclave une énorme dette. Mais quand cet esclave n'a pas pardonné à son compagnon esclave, son propre pardon a été annulé. Ensuite, Jésus a dit : « C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son coeur » (verset 35). Tous les péchés que Dieu t'a pardonnés seront remis sur ton compte si tu ne pardonnes pas quelqu'un d'autre, et tu iras directement en enfer. Pas seulement cela, Jésus, a aussi dit que cet esclave a été livré aux bourreaux. Cela signifie que Dieu retirera sa protection des croyants qui ne pardonnent pas les autres, afin que les démons puissent les tourmenter. C'est une raison de certaines maladies parmi les croyants.
11. DAVANTAGE DE PARABOLES
Dans 20 : 1-16, Jésus a parlé des ouvriers qui sont venus travailler pour leur maître à différentes heures de la journée. Dans cette parabole, il y a cinq groupes de travailleurs. Les quatre premiers groupes - qui ont travaillé pour 12 heures, 9 heures, 6 heures et 3 heures - ont tous travaillé sur la base d'un contrat pour la rémunération. Seul le dernier groupe - qui n'a travaillé qu'une heure - travaillait sans contrat, sans aucune garantie de rémunération. À la fin de la journée, ce dernier groupe a eu le même salaire que le premier groupe. En d'autres termes, ils ont reçu douze fois le salaire horaire du premier groupe. Ce que le Seigneur enseignait par là, c'est que ceux qui le servent pour une récompense, auront leur récompense en dernier, même s'ils ont travaillé pour lui pendant beaucoup, beaucoup d'années. Mais ceux qui servent le Seigneur par gratitude et par joie, sans attendre une quelconque récompense obtiendront la plus grande récompense au ciel, même s'ils ont travaillé seulement pendant une très courte période. C'est la qualité de notre travail qui compte pour Dieu et non pas la quantité. C'est le motif avec lequel nous servons le Seigneur qui compte le plus. « Pourquoi » nous avons fait ce que nous avons fait, comptera beaucoup plus le dernier jour que « qu'est-ce que » nous avons fait. Il est bon de prendre conscience de cela maintenant.
Dans le chapitre 22, nous voyons trois importantes vérités : (a) Nous ne pouvons entrer dans le royaume de Dieu que si nous recevons gratuitement la robe de justice du Christ (verset 1-14). (b) Nous devons rembourser nos dettes aux hommes d'abord (« César » représente aujourd'hui, le gouvernement et tous les êtres humains), avant de donner de
l'argent à Dieu (verset 21). (c) Le message de l'ensemble de la Bible peut être résumé en deux phrases : aime Dieu de tout ton coeur, et aime ton prochain comme toi-même (versets 37-40). Ce sont de grandes vérités qui valent la peine que l'on y médite - car beaucoup s'égarent dans ces domaines, en suivant les enseignements des hommes et non ceux du Seigneur.
Dans le chapitre 23, Jésus expose l'hypocrisie et la religion contrefaite des pharisiens, et il les condamne sévèrement. Ils jeûnaient, priaient, payaient la dîme, leurs doctrines étaient toutes correctes, et ils avaient même un programme missionnaire (23 : 15). Ils démissionnaient de leur travail et voyageaient dans des pays éloignés pour faire des convertis. Mais Jésus a dit que leurs convertis étaient doublement des enfants de l'enfer. C'est ce que tout légaliste est - et quand il convertit une autre personne dans sa version légaliste de la chrétienté, il fait de cette personne un enfant double de l'enfer. Donc n'imaginez pas que toute activité missionnaire est de Dieu. C'est uniquement lorsque l'on fait des disciples et que l'on les enseigne à aimer Jésus de façon suprême, et à aimer les autres comme Christ nous a aimés, que nous les délivrons de l'enfer.
Si, par contre nous faisons des convertis qui ne « semblent chrétiens » qu'extérieurement et suivons nous-mêmes toutes les règles que nous leur donnons, alors nous les avons trompés et nous allons uniquement remplir l'enfer de cette façon. C'est facile de faire changer les gens extérieurement et leur faire suivre une forme. J'ai visité un village une fois où des missionnaires avaient « converti » certaines personnes à leur version de la « christianité » plusieurs années plus tôt. Mais il n'y avait aucune sainteté dans la vie d'aucun d'eux. La seule différence était qu'ils chantaient maintenant des chants à Christ et non plus à d'autres dieux. Certains d'entre eux ont peut-être changé leurs noms en noms chrétiens. Ils avaient juste été faits doublements enfants de l'enfer par ces missionnaires.
Jésus a dénoncé les pharisiens avec des mots très durs, il les a appelés « vipères » (23 : 33). Il avait le droit de le faire, parce qu'il allait mourir pour les péchés qu'il dénonçait en eux. Il avait cherché pendant des années à les « rassembler, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes » (23 : 37). Nous avons également le droit de dénoncer le péché dans la vie des autres à condition de vouloir donner notre vie, si nécessaire pour les sauver de leurs péchés. Si nous dénonçons le péché, sans aimer les gens de cette façon, nous sommes uniquement des « prophètes autoproclamés » - et des hypocrites.
12. LA SECONDE VENUE DU CHRIST
Dans le chapitre 24, Jésus a parlé de son retour final sur la terre. Le premier signe des derniers jours (dont il a parlé à plusieurs reprises) était qu'il y aurait beaucoup de séductions (versets 4, 11, 24). Ensuite, il a parlé du figuier (une image de la nation d'Israël) qu'il avait maudit parce qu'il n'avait que des feuilles (la religion) sans aucun fruit (la spiritualité) (Marc 11 : 13-21), mettant en avant ses feuilles (la religion sans la spiritualité) une fois de plus (Matthieu 24 : 32,33). La nation d'Israël avait été dispersée 40 ans après la crucifixion du Christ, mais ils sont revenus dans leur terre et ont pris possession de Jérusalem pour la première fois seulement à notre époque - en 1967. Nous savons donc que le retour du Christ est près proche. Jésus a également dit ici qu'il reviendrait pour enlever ses enfants afin qu'ils soient avec lui, APRES la fin de la grande tribulation (verset 29). Il a dit que quand il viendra, tout le monde pourra le voir (verset 27). Il nous a aussi dit de ne pas croire ceux qui enseignent qu'il viendra secrètement (verset 26). Il a dit ici qu'il viendrait dans les nuées du ciel avec les anges et avec une trompette retentissante et rassemblera ses enfants de tous les coins du monde. L'enlèvement des saints est décrit par Jésus de la même façon que Paul l'a mentionné plus tard dans 1 Thessaloniciens 4 : 16,17. Jésus a rendu très clair ici le fait que l'enlèvement
aurait lieu uniquement après la fin de la grande tribulation (verset 29). Nous ne devons pas croire les traditions des hommes sur ce sujet mais plutôt les enseignements de notre Seigneur qui sont clairs.
Dans le chapitre 25, Jésus a détaillé ses enseignements (ceux des derniers versets du chapitre 24), en disant que nous devons être prêts pour sa venue, avec trois paraboles. La façon d'être prêt pour la venue de Christ n'est pas en comprenant le planning de sa venue ou en étudiant les cartes prophétiques, mais en étant spirituellement prêt. Notre coeur est plus important que notre intelligence. La première parabole est sur la pureté du coeur. Les dix vierges représentent les chrétiens qui sont purs extérieurement. Les cinq vierges sages qui avaient « de l'huile supplémentaire dans leurs vases » représentent ceux dont le coeur est rempli d'amour pour Christ par le Saint-Esprit (versets 1-13). Si l'amour pour Christ n'est pas le motif de tout ce que nous faisons pour le Seigneur, alors même si nous sommes purs extérieurement, nous sommes insensés. L'église d'Éphèse est devenue comme ces vierges folles, après avoir perdu son « premier amour » (Apocalypse 2 : 4). La seconde parabole est liée au fait d'être fidèle dans l'utilisation des dons que Dieu nous a donnés, pour son royaume (versets 14-30). Dieu nous a donné différents degrés de capacités et d'opportunités pour le servir. Et il attend de nous que nous produisions du fruit uniquement selon la mesure de ce qu'il nous a donné - pas davantage. C'est pourquoi la personne qui a produit cinq talents a reçu la même récompense et la même louange que la personne qui n'a produit que deux talents (verset 21,23). La troisième parabole (de la brebis et des boucs) nous montre que nous serons récompensés par Dieu en fonction de la façon dont nous traitons nos camarades dans la foi qui sont dans le besoin (versets 31-36). C'est la preuve que notre foi est vivante et authentique (Jacques 2 : 14-17).
Dans 27 : 3, nous voyons comment même la « repentance » peut être superficielle et pas sincère. Judas a eu une espèce de repentance (ayant des regrets pour son péché), mais au lieu d'aller vers le Seigneur et lui confesser son péché, il est allé vers les prêtres (comme beaucoup aujourd'hui). Donc, il est allé en enfer. Seul le Seigneur peut nous pardonner nos péchés - personne d'autre.
Dans les tout premiers versets du chapitre 28, nous lisons la résurrection du Christ. Sans sa résurrection, sa mort aurait été vaine, car il n'y aurait aucune preuve qu'il était celui qu'il déclarait être - le fils de Dieu. Le christianisme repose sur cette double base inébranlable - la mort du Christ pour nos péchés et sa résurrection. C'est ce qui la fait différence avec toutes les autres religions. Remarquez que Christ avait quitté la tombe avant que l'ange n'ait roulé la pierre (verset 2). L'ange a roulé la pierre, non pas pour que le Seigneur quitte la tombe, mais pour que ses disciples puissent entrer et voir qu'il était ressuscité.
13. LA GRANDE COMMISSION
Dans 28 : 18-20, nous lisons la grande commission que Jésus a donnée à ses disciples et à nous. Le fondement de la grande commission est que tout pouvoir dans les cieux et sur la terre a été donné à notre Seigneur. Nous ne devons pas sortir pour faire des disciples si nous ne sommes pas convaincus que notre Seigneur règne dans les cieux et sur la terre avec le pouvoir absolu. Nous n'allons pas faire des disciples parce qu'il y a un besoin quelque part ou parce que quelqu'un nous pousse à y aller, mais parce que Jésus-Christ a tout pouvoir dans les cieux et sur la terre et qu'il nous ordonne d'y aller.
Que devons-nous aller et faire dans toutes les nations ? Nous devons faire des disciples - pas de simples convertis. Nous ne devons pas juste les faire « accepter Christ dans leurs coeurs ». Un disciple est une personne qui apprend et suit le Seigneur Jésus. C'est ce que
nous devons faire des peuples de toutes les nations. Seuls ceux qui veulent devenir disciples devraient être baptisés.
Le baptême au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit n'est pas optionnel. C'est essentiel. Nous ne devons pas être comme les groupes interdénominationnels qui disent : « Nous ne prêcheront pas sur le baptême parce que cela va perturber notre unité ». Nous devons prêcher tout ce que le Seigneur nous a prescrit. Ensuite, nous devons édifier tous ces disciples dans des églises locales, dans lesquelles nous les enseignons à faire tout ce que Jésus a commandé.
La grande commission est très claire. Premièrement, Allez. Ensuite, faites des disciples. Ensuite, baptisez-les. Ensuite, passez le reste du temps à les enseigner à obéir tout ce que Jésus a prescrit. Cette grande commission est entourée des deux côtés par une déclaration et une promesse. Premièrement, « tout pouvoir a été donné dans le ciel et sur la terre au Seigneur Jésus ». Et à la fin, « je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde ».
Plusieurs aiment revendiquer cette promesse du Seigneur : « Je suis avec vous tous les jours ». Mais à qui a-t-elle été donnée ? Elle a été donnée uniquement à ceux qui vont faire des disciples, et ensuite les enseignent à obéir tout ce que Jésus a prescrit (28 : 19,20) - et non pas aux croyants qui vont ici et là pour se faire de l'argent. De tels croyants ne peuvent pas revendiquer cette promesse. Mais si vous cherchez à faire des disciples partout où vous allez, alors vous pouvez revendiquer la promesse selon laquelle le Seigneur est toujours avec vous.
JESUS-CHRIST - LE FILS DE DIEU
Il doit y avoir beaucoup de bonnes raisons pour lesquelles Dieu a permis que quatre biographies de Jésus-Christ soient écrites par quatre personnes différentes au lieu d'une biographie consolidée par une personne.
Matthieu a commencé son évangile en appelant Jésus « le fils de David, fils d'Abraham », et a cité plusieurs écritures, pour montrer aux Juifs que Jésus était leur messie promis. Marc, cependant, commence en disant : « Commencement de l'Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu ». Il veut mettre l'accent sur la divinité de Jésus. Dans l'évangile de Marc, il y a une plus grande description des miracles que Jésus a faits ; mais pas autant d'enseignements ou autant de paraboles que dans l'évangile de Matthieu. Matthieu établissait l'enseignement du royaume des cieux sur terre. Marc démontrait que Jésus était le fils de Dieu sur terre.
1. APPRENANT ET SUIVANT
2. FAISANT LA VOLONTE DE SON PERE
3. JESUS AIMAIT LES GENS
4 . DENONÇANT LES TRADITIONS DES HOMMES
5. TROIS TYPES DE CHRETIENS
6. LE ROYAUME DE DIEU VENANT AVEC PUISSANCE
7. LA GRAVITÉ DU PÉCHÉ
8. LA FOI
1. APPRENANT ET SUIVANT
« Comme il passait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André, frère de Simon, qui jetaient un filet dans la mer; car ils étaient pêcheurs. Jésus leur dit: Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes » (1 : 16,17). Il y avait des centaines de pêcheurs le long des côtes de Galilée. Il ne les a pas tous appelés. Il n'en a appelé que quatre - Pierre, André, Jacques et Jean. Nous sommes tous appelés à être des témoins de Christ. Mais il faut être spécifiquement appelé par Dieu pour enter dans un ministère à plein temps. Vous ne pouvez pas dire : « Je veux être un évangéliste ou un enseignant ». Dieu doit vous appeler pour ce ministère et vous équiper pour cela. Dieu appelle souverainement ses serviteurs même aujourd'hui. Tout ministère dans le corps du Christ est important, de même que tout membre du corps humain. Certains membres comme la face peuvent être vus, alors que d'autres comme les reins et le foie sont invisibles. Dans le corps du Christ également, certains ministères sont plus visibles que d'autres.
Dans Matthieu 11 : 29, Jésus a dit : « apprenez de moi » (ou « recevez mes instructions »). Ici il a dit, « suivez-moi ». Ce sont deux choses qu'un disciple doit faire. Un disciple est un apprenant et un suiveur (pas au sens péjoratif du dictionnaire). Toute sa vie, il doit apprendre de Jésus et le suivre. Dans l'armée, ils marchent en disant, « gauche, droite, gauche, droite ». Nous devons dire, « apprends, suis, apprends, suis » - jusqu'à ce que Christ revienne.
Si vous apprenez seulement, mais ne suivez pas, vous serez comme un homme qui essaie de marcher uniquement avec son pied gauche, marchant selon l'ordre, « gauche, gauche, gauche, gauche » ! Mais le véritable disciple de Jésus apprend et ensuite met en pratique ce qu'il a appris. Si vous ne mettez pas en pratique ce que vous avez appris, vous produirez uniquement des personnes comme vous - des personnes qui marchent sur un pied. On ne peut jamais dire que l'on a assez appris. Jusqu'à la fin de notre vie, nous devons apprendre de Jésus.
La seconde partie de ce verset est une promesse. « Si vous me suivez, je vous ferai… ». Pensez à cette expression, «je vous ferai ». C'est comme un potier faisant un vase. Les potiers ne font pas des vases ayant tous la même forme. Dieu nous fait également de différentes formes. Ne demandez jamais à Dieu de donner à votre ministère la forme de celui d'autres frères. Dieu ne fera jamais cela parce qu'il fait chaque vase dans une forme unique. Si vous cherchez à avoir le ministère d'une autre personne, vous allez faire entrave à la forme que Dieu essaie de vous donner.
J'ai dit à plusieurs reprises aux personnes dans mon église, « n'essayez jamais d'imiter mon ministère - parce que Dieu veut que tu sois unique. Il veut que tu sois toi ». Dieu veut une seule personne comme moi dans son église - et il veut une personne comme toi.
Si vous suivez le Seigneur, il fera de vous ce que vous êtes censé être. C'est la responsabilité du Seigneur. Dans le cas de ces hommes, ils devaient être modelés en tant que pêcheurs d'hommes. Dans votre cas, cela pourrait être quelque chose d'autre - peut-être une aide dans l'église. Certains sont appelés à être apôtres, certains prophètes, et certains évangélistes. Les évangélistes sont les pêcheurs d'hommes. Certains comme Paul, sont tout : apôtre, prophète, enseignant, berger et évangéliste. Mais Dieu donne rarement tous ces dons à une seule personne. La plupart d'entre nous ont habituellement un seul don. Les premiers jours, les apôtres, devaient avoir autant de dons, parce qu'il y avait très peu de personnes ayant des dons dans l'église. Mais avec l'expansion de l'église, Dieu a distribué les dons plus largement. Mais quel que soit votre don, le principe est toujours, je vous ferai ». Nous devons permettre au Seigneur de faire de nous ce qu'il veut que nous soyons. Nous ne pouvons pas nous faire nous-mêmes.
N'essayez jamais de faire de vous un évangéliste ou un enseignant ou un apôtre - car vous seriez un échec total. N'essayer jamais de faire un ministère que Dieu ne vous a jamais appelé à faire. Humiliez-vous, attendez le Seigneur, et laissez-lui vous montrer ce à quoi il vous a appelé. J'ai vu de nombreuses personnes dans ce pays qui ont essayé de faire un ministère pour eux-mêmes. Ils obtiennent de l'argent des Amériques et commencent un ministère. Mais un jour Dieu tirera tout cela et le détruira. Rappelez-vous que vous n'avez qu'une vie. Ne la gâchez pas en essayant d'impressionner les gens, en faisant croire que vous avez un grand ministère. Accomplissez la tâche que Dieu vous a appelé à accomplir dans le corps du Christ. « Prends garde au ministère que tu as reçu dans le Seigneur, afin de le bien remplir » (Colossiens 4 : 17). Attendez le seigneur et il fera de vous le vase qu'il désire. Il n'appelle pas tout le monde pour la même chose. Tous ces pêcheurs le long de la mer de Galilée pouvaient devenir des disciples de Jésus. Mais ils ne pouvaient pas devenir apôtres. Les apôtres doivent être appelés spécifiquement. Nous devons faire la différence entre l'appel pour notre vie et l'appel pour notre ministère. Donc n'essayez pas de forcer les gens à avoir votre ministère. C'est insensé.
Quand Jésus traitait avec les personnes possédées par des démons, certains des démons criaient, « tu es le Fils de Dieu » (Luc 4 : 41). Cela ne vous ferait-il pas frissonner de joie si d'autres entendaient qu'un démon vous a identifié en tant qu'homme d'un Dieu ? Mais Jésus a dit aux démons de se taire, parce qu'il ne voulait pas un témoignage venant des démons. Les démons sont menteurs dans tous les cas. Alors que vaut leur témoignage ? Rien du tout. Nous devons faire ce que Jésus a dit. Certaines personnes entretiennent une conversation avec les démons, avant de les chasser. C'est toujours insensé. Jésus n'a jamais permis aux démons de parler. Il les a juste chassés.
2. FAISANT LA VOLONTE DE SON PERE
Dans 1 : 35, nous lisons une habitude que Jésus avait, qui est également bonne pour chacun d'entre nous - se lever tôt et écouter Dieu (voir aussi Ésaïe 50 : 4). Bien qu'il ait rendu ministère jusqu'à tard la nuit précédente, il s'est néanmoins levé avant le lever du soleil pour se retrouver seul avec son père. Dans quel domaine voulez-vous suivre Jésus premièrement ? Dans la guérison des malades ? Pourquoi ne pas commencer par ce qui est écrit ici ? Il vivait chaque jour écoutant son père du matin au soir. Quelqu'un a dit de même que les touristes se renseignent sur les sites à voir chaque fois qu'ils arrivent dans un nouveau lieu, Jésus regardait toujours autour pour voir où il y avait des endroits isolés où il pouvait être seul avec son père. Certains chrétiens n'aiment pas être seuls. Ils veulent toujours être avec les autres. Et c'est pourquoi leur vie est si superficielle. Jésus voulait passer du temps à parler avec son père quotidiennement, parce que c'est de là qu'il obtenait sa force et sa sagesse.
Quand les gens vinrent et poussèrent Jésus à rester là-bas pour plus de temps, parce qu'un réveil s'était déclenché, il dit qu'il ne pouvait pas, parce qu'il avait déjà écouté son père lui dire ce matin-là, d'aller ailleurs. La raison humaine suggérerait que l'on reste dans un endroit où le réveil s'est déclenché. Mais Jésus n'était pas touché par les besoins des gens premièrement, mais par la voix de son père. Si Jésus s'était levé tard et n'avait pas écouté son père ce matin-là, il aurait écouté sa raison, serait resté au même endroit et aurait manqué la volonté de Dieu ce jour-là. Nous pourrions dire, « en quoi cela gêne si nous manquons la volonté de Dieu juste un jour ? ». Pour Jésus, chaque jour était important pour accomplir la tâche que son père lui avait confiée. Il faisait autant attention avec son temps que nous le faisons avec notre argent.
Nous devons avoir cette attitude : « Seigneur, je ne veux pas perdre ne serait-ce qu'une journée de ma vie. Arrange mes circonstances de telle façon que je sois toujours dans le lieu où tu veux que je sois - tous les jours de ma vie ». C'est une bonne prière à faire. Même si nous n'entendons pas une voix du ciel pour nous diriger, Dieu peut toujours arranger nos circonstances de telle façon que nous soyons là où Dieu veut tous les jours de notre vie. N'allez pas à un endroit parce que c'est un endroit confortable. Demandez-vous si Dieu veut vous là-bas. Alors, vous ne manquerez pas la volonté de Dieu. Et quand vous arriverez à la fin de votre vie, vous n'aurez pas de regrets sur la façon dont vous avez vécu.
3. JÉSUS AIMAIT LES GENS
Dans 2 : 3, nous lisons l'histoire d'un homme paralysé qui a été emmené dans la maison de Jésus. Quatre personnes l'ont emmené là et lorsqu'ils ont vu qu'ils ne pouvaient pas entrer à cause de la foule, ils ont décidé de faire une ouverture sur la toiture. Comment ont-ils osé penser à une telle chose ? Parce que la maison appartenait à Jésus (comparez le verset 1 avec Matthieu 4 : 13) et ils savaient que Jésus aimait tellement les gens que cela ne le dérangerait pas que sa maison soit endommagée si cela permettait que quelqu'un soit guéri !
Jésus a vu la foi de ceux qui portaient le malade (verset 5) et l'a guérit (verset 11). Généralement, nous recevons de Dieu « selon notre propre foi ». Jésus a toujours travaillé sur la base de la foi. Mais ici nous voyons, la foi de quelqu'un d'autre apporter la bénédiction de Dieu au malade. Cet homme n'avait peut-être aucune foi du tout. Mais la foi de ses amis a néanmoins entraîné sa guérison.
La foi d'un père avait entraîné la délivrance de son enfant possédé par des démons (Marc 9 : 24) ; la foi d'une mère cananéenne a entraîné la délivrance de sa fille (Matthieu 15 : 28) ; et la foi d'un centenier a entraîné la guérison de son serviteur (Matthieu 8 : 13). Donc aujourd'hui nous pouvons aussi amener à Jésus dans la prière des personnes paralysées et tourmentées par le découragement et la peur, et le voir les délivrer par notre foi. Nous pouvons apporter la bénédiction de Dieu sur les autres.
Nous apprenons aussi de cet incident notre inter dépendance dans le corps du Christ. Nous ne devons pas vivre la vie chrétienne tout seuls, mais avec d'autres. C'est certainement plus pratique de travailler tout seul, parce que nous pouvons faire ce que nous voulons, quand nous voulons et nous n'avons des comptes à rendre à personne. Mais ceux qui travaillent comme cela finiront par se détruire. Recherchez la communion fraternelle - et ce sera pour votre salut. Recherchez un frère pieux, tout particulièrement lorsque vous êtes jeunes, et soyez soumis à son autorité. Quand vous êtes faibles, sa foi vous portera.
Dans 2 : 18-22, nous lisons que l'on a demandé à Jésus, pourquoi ses disciples ne jeûnaient pas alors que plusieurs autres groupes religieux jeûnaient. Le Seigneur nous a demandé de jeûner secrètement et donc, rigoureusement parlant, ce n'est pas notre affaire de savoir si quelqu'un d'autre jeûne ou pas. Jésus leur a néanmoins dit que ses disciples jeûneraient une fois qu'il (leur fiancé) les aurait quittés et qu'il serait retourné au ciel. Jésus ne nous a jamais donné l'ordre de jeûner. Mais la fiancée de Jésus jeûnera et priera - en secret - volontairement.
Ensuite, Jésus a expliqué que dans la nouvelle alliance, toutes les choses (y compris le jeûne) étaient différentes de ce qu'elles étaient dans l'ancienne alliance. Il n'y a plus de règles maintenant. Tout est fait volontairement. Il a illustré cela en disant que si l'on veut réparer un vieux vêtement, en y cousant un petit morceau d'un vêtement neuf, le vieux
vêtement se déchirerait au lavage. L'application de ceci est que vous ne pouvez pas prendre un tout petit peu de vérités de la nouvelle alliance et attacher cela à un système de l'ancienne alliance. Vous ne pouvez pas diriger une église à 75% selon les principes de l'ancienne alliance et ajouter un patch de la nouvelle alliance pour 25%. Une église doit être dirigée à 100% selon les principes de la nouvelle alliance. Sinon, elle aura de sérieux problèmes.
Il a ensuite illustré la même vérité en disant qu'il fallait des outres neuves pour le nouveau vin (2 : 22). En ce temps, le vin était stocké dans la peau d'animaux. Quand le vin à l'intérieur commençait à fermenter et que son volume augmentait, la peau s'étendait également. Mais la peau ne pouvait pas s'étendre au-delà d'une certaine limite. Donc si vous mettiez du vin nouveau non fermenté dans une vieille outre déjà étendue, le vin nouveau ferait éclater la vieille outre à la fermentation. Le vieux vin, c'est la vie sous la loi et la vieille outre c'est le système de l'ancienne alliance. Le nouveau vin, c'est la vie de Jésus et la nouvelle outre, c'est l'église de la nouvelle alliance. Si nous prenons la vie de Jésus, pour la mettre dans un système de l'ancienne alliance avec des prêtres, les dîmes, les rituels et les règles, la vie de Jésus sortira de là. Si vous voulez conserver le système de l'ancienne alliance avec les lois et les règles, alors vous devez également choisir de vivre sous la loi de Moïse. Vous ne pouvez pas mélanger l'ancienne et la nouvelle alliance. La vie de Jésus doit avoir une église de la nouvelle alliance pour s'exprimer. Vous devez vous débarrasser totalement des règles de l'ancienne alliance dans votre église. La grande majorité des chrétiens vit toutefois dans des systèmes d'églises qui suivent l'ancienne alliance. Ils essaient de mettre le nouveau vin dans leurs vieilles outres et voient que ça éclate ici et là exactement comme Jésus a dit que ça allait arriver.
Dans 3 : 1-6, nous lisons que Jésus est allé dans une synagogue un jour de sabbat. Il y avait un homme paralysé de la main là et les pharisiens regardaient pour voir si Jésus allait le guérir. C'est une place dans les écritures où l'on voit que « Jésus était en colère ». Je suis certain qu'il était aussi en colère quand il a fait un fouet dans le temple et qu'il a chassé ceux qui se faisaient de l'argent avec le nom de Dieu. Jésus les a regardés avec colère ici, parce qu'il était affligé de voir la dureté de leurs coeurs. Il a guéri le malade sans faire attention à ce que les pharisiens pensaient de lui. La méchante nature des pharisiens est devenue manifeste ici parce que au lieu de se réjouir de la guérison de cet homme, ils ont commencé à planifier la « destruction de Jésus ».
Pourquoi voulaient-ils détruire Jésus ? Cet homme à la main paralysée était assis dans leur synagogue pendant tellement d'années et ces pharisiens n'avaient pas pu le guérir. Mais ici un charpentier illettré vient de la ville méprisée de Nazareth et guérit l'homme immédiatement. Ils sont devenus jaloux de Jésus et ont réalisé que les gens sauront que ce prédicateur pourrait les aider davantage que les pharisiens - et qu'ils pourraient donc suivre Jésus. Ils ont donc planifié de le détruire ainsi que son ministère. Ils l'appelleraient faux prophète, hérétique. Il y a des chrétiens pharisiens aujourd'hui qui peuvent devenir jaloux de voir Dieu t'utiliser et qui peuvent essayer de détruire ton ministère et même ta vie. Ils pourraient essayer de détruire ton ministère en te scandalisant ou en t'appelant faux prophète. Ils sont jaloux parce qu'ils ne peuvent pas faire ce que Dieu fait par toi. Faites attention à ne pas être jaloux du ministère d'une autre personne.
Laissez-moi dire quelque chose sur la colère ici. Éphésiens 4 : 26 dit, « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ». Il y a une colère qui est un péché et il y a une colère qui n'est pas un péché. On peut observer une colère sans péché dans la vie de Jésus. Quand était-il en colère et quand n'était-il pas en colère ? Il était en colère quand les gens avaient un coeur dur envers d'autres personnes pauvres comme nous voyons ici. Il était aussi en colère quand il a vu des gens exploiter les pauvres et se faire de l'argent dans le temple au nom de Dieu. Mais il ne s'est jamais mis en colère quand les gens l'ont appelé diable, quand on a craché sur sa face ou quand on l'a crucifié. Donc, la colère est un péché quand c'est en réaction à ce que les
autres nous ont fait ou ce qu'ils ont dit sur nous - comme, lorsque Paul a crié sur le souverain sacrificateur qui avait demandé de le gifler (Actes 23 : 3). La colère est juste quand nous voyons le nom de Dieu déshonoré dans l'église.
Pour beaucoup de chrétiens, toutefois, c'est exactement le contraire. Ils sont en colère quand les gens leur font du mal. Mais ils ne sont pas en colère quand Dieu est déshonoré. Il y a tellement de prédicateurs en Inde qui se font de l'argent des personnes pauvres dans le nom de Jésus. Est-ce que les chrétiens sont en colère contre ça ? Non. Pourquoi ? Parce qu'ils ne sont pas comme Christ. Jésus dit, « apprenez de moi et suivez-moi ».
Dans 4 : 38, nous lisons que Jésus a dormi sur le coussin dans le bateau. Un coussin signifie le confort. Cela bénit mon coeur de lire que Jésus n'a pas dormi sur le sol en bois et dur du bateau, mais sur un coussin. Ce n'était pas un ascétique qui refuserait d'utiliser un lit confortable quand c'est disponible gratuitement. Beaucoup de chrétiens pensent qu'une personne est plus spirituelle si elle dort sur un sol dur. Ce n'est pas la spiritualité - ce n'est pas suivre Jésus non plus.
Dans le chapitre 5, nous lisons qu'un homme possédé par un démon a été délivré. Les démons ont demandé la permission d'entrer dans des porcs et Jésus le leur a permis. Cet homme devait avoir au moins 2000 démons en lui parce qu'ils sont entrés dans 2000 porcs. Quand les gens de ce quartier ont vu cet homme totalement délivré et sain, au lieu d'être contents et de dire, « Seigneur, c'est merveilleux. Viens rendre ministère dans notre territoire, ils ont demandé à Jésus de quitter immédiatement (verset 17). Cela nous apprend quelque chose sur leur sens de valeurs : ils considéraient les porcs plus que l'être humain. Alors que Jésus a enseigné qu'une âme valait plus le monde entier (Marc 8 : 36). Jésus a respecté leurs voeux et s'en est allé, mais a demandé à l'homme sauvé d'être son témoin dans ce territoire (verset 19).
Dans 6 : 3, nous lisons que Jésus a eu quatre frères - Jacques, Joses, Jude et Simon. Il avait également des soeurs - ce qui signifie qu'il en avait au moins deux. Donc Marie a eu au moins sept enfants. Puisque nous n'entendons pas parler de Joseph, il est plus que probable qu'il était déjà mort à ce moment-là. Donc pendant plusieurs années de sa vie, Jésus a dû travailler comme charpentier et supporter une famille de huit membres. Dieu a permis à son de vivre cette expérience afin que Jésus soit un exemple pour les parents qui doivent se battent ou traversent des circonstances difficiles pour élever une grande famille. Il peut compatir à leurs luttes (Hébreux 4 : 15).
Dans 6 : 4, Jésus a dit, « un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison ». C'était vrai au 1er siècle - et c'est également vrai au 21 siècle. Un prophète est méprisé par ses proches et n'est généralement pas apprécié dans sa ville natale. Il est considéré par les quelques personnes pieuses qui le connaissent et dans d'autres villes plus que dans sa ville natale. La familiarité entraîne le mépris. Et c'est pourquoi il ne put faire beaucoup de miracles dans sa ville natale (6 : 5). Si vous ne considérez pas un homme de Dieu, son ministère ne vous bénira pas autant qu'il bénit ceux qui le considèrent. À cause de l'incrédulité des gens dans sa propre ville, Jésus n'a pas pu faire tout ce qu'il souhaitait faire pour eux. Nous attachons les mains de Jésus quand nous ne croyons pas. Alors, il ne peut faire pour nous tout ce qu'il veut faire.
4. DENONÇANT LES TRADITIONS DES HOMMES
Dans le chapitre 7, Jésus a dénoncé les pharisiens parce qu'ils considéraient leurs traditions plus que la parole de Dieu. C'est vrai de la plupart des chrétiens religieux aujourd'hui également. C'était le grand conflit que Jésus a eu avec les personnes de son temps : Jésus se
tenait pour la parole de Dieu alors que les pharisiens se tenaient pour la tradition des anciens. Et c'est le grand conflit que l'on trouve dans la christianité également. La plupart des chrétiens considèrent ce que leurs ancêtres ont cru et ont pratiqué pendant de nombreuses années et ne se dérangent pas pour vérifier si la parole de Dieu l'enseigne ou non. Jésus nous avertit ici sur trois marches vers le bas si nous nous tenons aux traditions religieuses qui ne sont pas dans la parole de Dieu : premièrement, cela nous amènera à négliger les commandements de Dieu (verset 8). Ensuite, nous mettrons de côté les commandements de Dieu (verset 9). Pour finir, nous annulerons la parole de Dieu tout simplement (verset 13). C'est le danger. Vérifier donc toute tradition religieuse à laquelle vous êtes attachée avec la parole de Dieu. Si ce n'est pas en accord avec la parole de Dieu, mettez-la de côté, peu importe le nombre de personnes qui vous demandent de la conserver. Ce sont les traditions religieuses qui produisent les légalistes et les pharisiens même aujourd'hui.
Considérons notre attitude lorsqu'il s'agit des choses terrestres. Quand nous sommes malades, nous n'allons pas à l'hôpital où notre grand-père allait - parce qu'il y a de meilleurs hôpitaux et des hôpitaux plus modernes aujourd'hui. Quand il s'agit de l'éducation, nous n'envoyons pas nos enfants dans l'école où allait notre grand-père - parce qu'il y a de meilleures écoles aujourd'hui. Mais quand il s'agit des choses spirituelles, beaucoup de soi-disant « croyants » choisissent l'église dans laquelle leurs ancêtres allaient ! Pourquoi ne regardent-ils pas à côté pour choisir la meilleure dans les choses spirituelles aussi ? Parce que bien qu'ils s'appellent eux-mêmes « croyants nés de nouveau », leurs pensées sont toujours sur la terre et ils ne sont pas spirituels. Ils veulent le meilleur sur toutes les choses terrestres mais pas spirituellement. S'ils étaient autant intéressés par leur vie spirituelle que par la santé et l'éducation, ils auraient regardé autour l'église la plus spirituelle et l'auraient rejoint - même si ce n'était pas celle dans laquelle leurs parents sont allés. Mais combien de croyants ont le courage de faire cela ? Peut-être un sur cent. Tous les autres suivent les traditions de leurs aînés et leurs ancêtres, tout comme les pharisiens firent au temps de Jésus. Et c'est pourquoi ils stagnent et ratent la volonté de Dieu pour leur vie. Je voudrais défier ne serait-ce que les jeunes gens de cette génération à être audacieux et à briser toutes les traditions humaines qui sont contraires à la parole de Dieu. C'est alors seulement que vous serez capables de suivre Jésus jusqu'au bout. Je ne suis pas là pour vous dire quelle église vous devez rejoindre. Je vous demande seulement de rejoindre le meilleur groupe de disciples que vous trouvez dans votre ville quel que soit son nom ou son groupe.
C'est ce que je ferais. Ma loyauté est envers Jésus-Christ, et même pas envers le groupe d'églises que le Seigneur a planté par nous et dont il m'a donné la responsabilité. Je ne crois pas aux dénominations, mais dans des églises locales individuelles comme nous lisons dans Apocalypse 1 à 3. Je dis à ceux qui sont dans notre église que s'ils changent de ville et trouvent une église plus spirituelle là-bas que l'église qui est en communion avec nous, ils doivent rejoindre cette église-là et non pas celle qui nous est liée. Dans chaque ville, la qualité d'une église dépend de la qualité de son leadership.
Dans 7 : 10,11, Jésus a parlé de l'importance d'aider nos parents quand ils sont âgés. Certaines personnes en ce temps-là (et même maintenant) pensent que la chose spirituelle à faire, c'est de dire à leurs parents, « je suis désolé. Je sers le Seigneur. Je ne peux vous aider du tout ». Jésus a dit que cela équivalait à annuler la parole de Dieu (verset 13). Nous devons aider nos parents âgés. Vous ne pouvez leur dire, « j'ai donné mon argent à Dieu et je n'ai plus rien pour t'aider ». Votre service pour Dieu doit inclure l'aide pour vos parents. Vous n'avez plus à obéir à vos parents une fois que vous avez quitté leur maison et vous ne devez pas leur permettre de vous empêcher de servir le Seigneur. Mais vous devez les aider financièrement et dans les autres domaines où ils ont un besoin. Vous devez prendre soin d'eux.
5. TROIS TYPES DE CHRÉTIENS
Jésus a averti ses disciples contre trois types de levain. Dans Matthieu 16 : 11, il les a avertis contre le levain des pharisiens et le levain des sadducéens. Il les avertit ici contre le levain d'Hérode également. Quels sont ces trois levains ?
Les pharisiens étaient les évangéliques du temps de Jésus, qui avaient une doctrine totalement correcte (Jésus lui-même leur a donné ce diplôme dans Matthieu 23 : 3). Les sadducéens étaient les libéraux du temps de Jésus, qui ne croyaient pas aux miracles, aux anges, à la résurrection, etc. Les hérodiens étaient ceux qui suivaient Hérode et étaient grandement mondains. Hérode était capable d'écouter un puissant message de Jean-Baptiste et également de prendre plaisir à une danse sensuelle d'une Salomé légèrement vêtue (Marc 6 : 20,22). Il était comme les chrétiens qui peuvent prendre plaisir à écouter un bon sermon ou un temps de louange et également prendre plaisir à des scènes sensuelles dans un film d'un coeur tout autant entier !
Ces trois types de chrétiens existent aujourd'hui également. Les évangéliques, les libéraux et les chrétiens mondains. Remarquez cependant que ceux qui se sont le plus opposés à Jésus n'étaient pas les hérodiens ou les sadducéens, mais les pharisiens. Les évangéliques de son temps étaient les plus hypocrites, et c'est vrai aujourd'hui aussi. Les plus hypocrites aujourd'hui ne sont pas trouvés parmi les chrétiens mondains ou libéraux, mais parmi les chrétiens évangéliques fondamentaux. Plusieurs fondamentalistes qui sont fiers d'avoir toutes leurs doctrines correctes ne réalisent pas combien ils sont légalistes et hypocrites. Ils ne répondent pas à l'interpellation du Saint-Esprit, et ne deviennent donc jamais libres de leur légalisme. Le Seigneur est en conflit avec de telles personnes même aujourd'hui - tout comme il l'était quand il a marché sur la terre, il y a 2000 ans.
Dans 8 : 23-26, nous voyons un enseignement très important sur la guérison. On y voit Jésus priant pour un aveugle et cet homme n'était pas totalement guéri. Jésus lui a demandé, « vois-tu quelque chose ? ». Il a dit « non, je vois les hommes comme des arbres qui marchent ». Si Jésus était comme certains prédicateurs aujourd'hui, il lui aurait dit, « Non. Tu dois confesser positivement. Crois que tu es totalement guéri et ignore les symptômes. Confesse que tu es guéri et c'est alors que tu guériras ». Mais. Jésus ne lui a pas dit de dire cela, parce que Jésus ne veut pas que quiconque mente. Ce que Jésus a fait c'était prier pour lui de nouveau et achever la guérison. Pourquoi est-ce que Jésus l'a guéri de cette façon ? Dans tous les autres cas, il a guéri les gens avec une seule touche ou une seule parole. Pourquoi y avait-il besoin d'une seconde touche ici ? Le Seigneur l'a fait parce qu'il savait qu'au 20ième siècle, « les guérisseurs » iraient partout pour enseigner aux gens que même s'ils ne sont pas guéris, ils doivent confesser qu'ils sont guéris. Jésus ne nous a pas enseigné à mentir sous le prétexte d'une confession positive. Nous ne devons pas dire que nous voyons clairement alors que nous voyons toujours les hommes comme des arbres. Ne soyez pas confus par les faux enseignements sur la foi que nous trouvons dans la chrétienté aujourd'hui. La foi n'est pas la confession positive. C'est confesser ce que Dieu m'a spécifiquement promis. Si nous ne sommes guéris, soyons honnêtes et disons non - et recherchons Dieu pour la guérison.
Dans 8 : 33, nous voyons Jésus reprendre Pierre avec les mots les plus durs qu'il n'ait jamais prononcé à quiconque : « Arrière de moi, Satan ». Pourquoi a-t-il dit cela ? Est-ce que Jésus pourrait dire à quiconque parmi nous « Arrière de moi, Satan ? ». Nous ne sommes pas meilleurs que Pierre, le sommes-nous ? Pierre avait tout abandonné pour suivre Jésus. Il a néanmoins été trompé par Satan. Quel est
celui qui est trompé par Satan ? Si nous connaissons la réponse à cette question, nous pouvons être protégés de sa ruse. Quelle est la marque d'un homme qui est influencé par Satan ?
Voici la réponse - dans le même verset. « Tu ne conçois pas les choses de Dieu, tu n'as que des pensées humaines ».
L'ouvrier chrétien qui sera trompé par Satan est celui dont les pensées sont sur ses propres intérêts et non ceux de Dieu. Vous pouvez être nés de nouveau et baptisés dans le Saint-Esprit. Mais si vos pensées sont sur vos propres intérêts et votre propre gain, Satan vous trompera grandement. Sa tromperie te fera imaginer que tu sers Dieu alors que tu ne le sers pas mais que tu ne sers que toi-même. Il y a beaucoup gens comme cela dans les lettres de Paul qui recherchaient leur intérêt. Timothée cependant était l'un de ceux qui ne cherchaient pas ses intérêts (Philippiens 2 : 19-21). Donc, la façon d'échapper à la tromperie, c'est de s'assurer que notre pensée n'est pas sur notre intérêt, notre gain ou notre profit - mais uniquement les intérêts de Dieu - tout le temps.
6. LE ROYAUME DE DIEU VENANT AVEC PUISSANCE
Dans 9 : 1, Jésus a dit, « je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point, qu'ils n'aient vu le royaume de Dieu venir avec puissance ». Cela a eu lieu le jour de la pentecôte - et certains de ceux qui étaient là lorsque Jésus a dit ces mots, l'ont expérimenté. La puissance de Dieu est venue dans 120 coeurs le jour de la pentecôte (Actes 1 : 8) quand le Saint-Esprit a amené le royaume de Dieu sur terre (Romains 14 : 17). Jésus définit le jour de la pentecôte ici comme le royaume de Dieu ou le gouvernement de Dieu venant sur terre avec puissance. C'est ce que l'église est censée être - une petite poche du royaume de Dieu manifestant la puissance de Dieu, au milieu du royaume du diable.
Dans le chapitre 9, nous voyons trois disciples avec Jésus sur la montagne sur laquelle Jésus a été transfiguré. Quand Pierre a vu Moïse et Élie, il était tellement content et a dit « dressons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie » (verset 5). Immédiatement une nuée les a tous couverts et Dieu a parlé des cieux disant, « Ne met pas mon fils au même niveau que Moïse et Élie. C'est mon fils. Écoute-le ». Quel est le message que nous pouvons en tirer ? Quelle que soit la façon dont nous sommes bénis par un homme de Dieu, nous ne devons jamais lui permettre de se mettre entre le Seigneur et nous. Notre vision de Jésus doit toujours être claire. Dès qu'un homme vient entre le Seigneur et nous, une nuée viendra dans notre relation avec Christ. Pourquoi est-ce que la vision de tellement de croyants est si nuageuse aujourd'hui ? Parce qu'ils regardent à un homme de Dieu et non à Jésus. Ils écoutent un homme et non Jésus. Nous devons certainement respecter les hommes de Dieu, mais nous devons courir notre course « regardant à Jésus seul » (verset 8).
Dans 9 : 20-29, nous voyons la foi d'un père apporter la délivrance à son enfant qui était possédé par un démon. Les disciples ont demandé à Jésus pourquoi ils n'ont pas pu chasser le démon. Jésus a répondu et a dit, « parce que vous n'avez pas eu la foi ; et vous n'avez pas eu la foi parce que vous n'avez pas jeûné et prié » (Matthieu 17 : 20,21). Il y a différents degrés de force dans les démons et certains démons ne peuvent être chassés que si nous sommes suffisamment dans la foi au travers du jeûne et de la prière. Je ne peux pas
l'expliquer. Je n'ai jamais été capable d'expliquer la logique de la prière ou du jeûne. Mais je sais que ça marche. Je crois simplement à ce que Jésus a dit et je lui obéis.
7. LA GRAVITÉ DU PÉCHÉ
Dans 9 : 43-48, Jésus a dit, « Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d'avoir les deux mains et d'aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint point. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le; mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie, que d'avoir les deux pieds et d'être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint point. Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu n'ayant qu'un oeil, que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans la géhenne ». Jésus a parlé de l'enfer plus que quiconque, parce qu'il est le seul à avoir vu la réalité de l'enfer. Il a dit que l'enfer était un endroit où les vers ne meurent point, et où le feu ne s'éteint point. Si quelqu'un demande « comment les vers ne meurent pas dans un feu ? » ma réponse est, « je ne veux pas comprendre. Ceux qui vont en enfer peuvent chercher pour eux-mêmes ». Jésus a averti ceux qui pêchent avec leurs mains et leurs yeux qu'ils pouvaient aller en enfer s'ils n'arrêtent pas de pêcher. Il connaissait les dangers auxquels les pêcheurs font face plus que toute autre personne. Tout vrai serviteur de Dieu prêchera sur l'enfer, parce que Jésus l'a fait. Nous n'avons pas besoin de tout comprendre sur l'enfer. C'est une réalité et donc nous devons avertir les gens contre cela.
Dans 9 : 49, Jésus a dit, « tout homme sera salé de feu ». Je comprends que ce verset signifie que chacun doit avoir un des deux feux - soit le feu des cieux soit le feu de l'enfer. Vous pouvez choisir. J'ai choisi le feu des cieux. Jean-Baptiste a dit quelque chose de similaire quand il a prophétisé que Jésus baptiserait les gens avec le feu et brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point (Matthieu 3 : 11,12).
Dans 10 : 17, nous lisons l'histoire d'un jeune homme riche qui voulait suivre Jésus. Jésus a diagnostiqué qu'il avait un grand amour pour l'argent et lui a dit, « tu dois d'abord donner tout ton argent aux pauvres ». Jésus n'a pas dit de tels mots à tout le monde. Zachée n'avait donné que la moitié de son argent aux pauvres et Jésus l'a accepté (Luc 19). Marie et Marthe avaient une maison et Jésus ne leur a jamais demandé de vendre leur maison (Jean 12). Pourquoi cette différence ? Parce que l'amour de l'argent est comme un cancer. Chez certains, le cancer s'est tellement répandu qu'un organe entier doit être enlevé. Chez d'autres, la chimiothérapie peut enlever le cancer. Chez Zachée, le cancer ne s'était pas répandu autant que chez ce riche dirigeant. Et chez Marie et Marthe, le cancer était minimal. Le Seigneur ne demande pas à tout le monde de donner tout son argent - c'est uniquement là où il voit que le cancer est profondément enraciné. Ensuite, Jésus a dit à ses disciples, « il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu » (10 : 25). Le royaume des cieux et le royaume de la terre sont deux pôles opposés. Nous ne pouvons pas choisir les deux. Nous devons en choisir un. Jésus a continué en disant que seul Dieu peut sauver un homme de l'amour de l'argent (10 : 27).
8. LA FOI
Dans 11 : 22-24, Jésus a enseigné sur la foi. Quand nous voyons une montagne sur notre chemin, ce n'est pas nécessairement une indication que nous devons faire un retour en arrière. Cela peut être un défi pour notre foi. Dieu pourrait vouloir que nous enlevions cette montagne et que nous avancions pour faire sa volonté (verset 23).
Il y a deux déclarations surprenantes dans l'évangile de Marc. Quand on les met ensemble, la vérité est stupéfiante :
« Tout est possible à Dieu » (Marc 10 : 27)
« Tout est possible à celui qui croit » (Marc 9 : 23)
Tous les croyants croient à la première de ces deux déclarations. Mais c'est la foi dans la seconde déclaration qui amène la puissance de Dieu dans notre vie et notre ministère. Nous devons tous confesser que nous manquons beaucoup de foi. C'est la foi que nous devons rechercher, parce que « sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu » (Hébreux 11 : 6). La foi peut faire toute la différence dans notre vie et notre ministère.
Jésus a ensuite mentionné un des grands obstacles à la foi - un esprit de manque de pardon (11 : 25,26). S'il y a ne serait-ce qu'un homme où que ce soit sur la terre que nous n'avons pas pardonné, cela nous volera la foi et même le salut.
Dans 12 : 17, Jésus a enseigné que nous devons rembourser nos dettes aux hommes avant de donner quoique ce soit à Dieu : « (Premièrement) Rendez à César ce qui est à César, et (ensuite) à Dieu ce qui est à Dieu ». Dieu ne veut pas que nous lui donnions l'argent de César ou celui de quiconque. Nous devons d'abord rembourser nos dettes aux hommes.
Dans 12 : 42-44, nous lisons l'histoire d'une veuve qui a mis deux pièces dans la boîte à offrande. Jésus était assis près du tronc, regardant comment les gens donnaient l'argent (11 : 41). Il ne regardait pas combien ils mettaient dans la boîte, mais comment ils mettaient. Dans l'ancienne alliance la question importante était combien. Dix pour cent. Dans la nouvelle alliance, toutefois, c'est, comment nous donnons qui compte. Donnons-nous avec joie et avec sacrifice comme cette veuve l'a fait ? C'est ce que le Seigneur recherche.
Dans 14 : 34-36, Jésus a dit à Pierre, Jacques et Jean à Gethsémané, « Mon âme est triste jusqu'à la mort ». Il est ensuite tombé par terre et a prié en disant, « Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ». Quelle était la coupe pour laquelle Jésus voulait se dérober ? Ce n'était pas la mort physique, car il était plus brave que tout martyr chrétien. Ce que Jésus craignait, c'était l'interruption de communion avec son père qui devait avoir lieu au moment où il prendrait la punition pour nos péchés sur la croix. Il avait toujours eu une communion ininterrompue avec son père de toute éternité. Mais maintenant pendant trois heures cette communion allait être interrompue sur la croix. Dans sa faiblesse humaine, il a demandé à son père s'il n'y avait pas un autre moyen. Il a prié pour peut-être trois heures, suant de grosses gouttes de sang, car son agonie était si grande. De Gethsémané, il aurait pu rentrer au ciel puisqu'il n'avait jamais péché. Mais son amour pour vous et moi l'a empêché de faire cela. Et donc il est allé à la croix.
Nous lisons ensuite dans 15 : 33,34 qu'il a subi la colère de Dieu pour nos péchés - étant abandonné par son père et endurant les douleurs d'un enfer éternel concentré en trois heures. C'était l'unique fois qu'il a appelé son père Dieu - parce qu'il était maintenant suspendu devant le juge de l'univers. Ensuite, le travail fut achevé - et son dernier cri était de se remettre de nouveau à son père avec qui la communion avait été restaurée (15 : 37). Et le voile du temple se déchira indiquant que le chemin était maintenant ouvert pour que nous entrions, nous aussi, dans la présence de son père (15 : 38). Alléluia pour un tel sauveur.
Dans 16 : 7, nous voyons l'ange envoyer un message du Seigneur à « ses disciples et Pierre… ». Pourquoi dit-il « et Pierre » ? Pierre n'était-il pas un des disciples de Jésus ? Cela est très précieux. Pierre n'aurait jamais cru qu'un message envoyé aux disciples de Jésus puisse l'inclure, parce qu'il était certain qu'ayant renié le Seigneur, il était permanemment disqualifié comme apôtre. C'est pourquoi très tendrement le Seigneur a inclus cette phrase « et Pierre… » - pour l'assurer que l'invitation à rencontrer le Seigneur était également pour lui.
Et c'est comme cela que le Seigneur parle aujourd'hui à ceux qui ont échoué. Il vous appelle spécifiquement à venir à lui. L'invitation est également pour vous.
Dans 16 : 14 nous voyons Jésus reprochant de nouveau à ses disciples « leur incrédulité et la dureté de leur coeur». Sept fois dans l'évangile, on voit Jésus reprocher à ses disciples leur incrédulité. Il leur a reproché leur incrédulité plus que toute autre chose. Ce qu'il désirait voir en eux, c'était la foi. Et c'est ce qu'il désire voir en nous également.
Dans 16 : 15-18, nous voyons le Seigneur commandant à ses disciples d'aller dans le monde entier prêcher l'évangile à tous les êtres humains. Nous avons déjà vu la commission qu'il leur a donnée dans Matthieu 28 qui était de faire de toutes les nations des disciples. Ces deux commissions sont comme deux faces d'une même pièce. Ici, l'accent est mis sur l'évangélisation et le Seigneur promet de confirmer la parole de l'évangéliste avec des miracles surnaturels. Et il le fait aussi aujourd'hui là où l'évangile est prêché pour la première fois (comme dans Actes). Dans Matthieu 28, l'accent était sur le fait de faire des disciples et leur enseigner à garder tous ses commandements. C'était en référence à la construction de son église comme corps du Christ. La grande tragédie aujourd'hui c'est que les chrétiens ont séparés ce que Dieu a joint - ces deux commissions. L'évangélisation sans faire de disciples, c'est un côté de la pièce - et donc c'est une pièce contrefaite.
Dieu veut que les évangélistes amènent leurs convertis dans des Églises locales où il en sera fait des disciples. C'est pourquoi l'évangéliste doit travailler avec l'apôtre, le prophète, l'enseignant et le berger pour bâtir le corps du Christ (Éphésiens 4 : 11). C'est comme cela qu'ils ont travaillé ensemble au premier siècle. Mais, malheureusement, c'est rare de voir ce type de coopération dans la chrétienté d'aujourd'hui. Et c'est pourquoi l'Église chrétienne a autant de convertis superficiels aujourd'hui.
L'évangéliste est comme une personne qui va à la carrière, coupe des pierres et les amène au site de construction. Les quatre autres ministères doivent alors bâtir avec ces pierres un temple saint dans lequel le Seigneur peut demeurer. Lequel de ces ministères est le plus important ? Tous les cinq sont nécessaires. Personne ne peut faire l'ensemble seul. Le ministère de l'évangéliste est difficile et dangereux - et donc vous ne devez pas entrer dans ce ministère à moins que Dieu vous y ait appelé. Mais vous ne devez pas critiquer les maçons qui construisent un immeuble avec ces pierres, en imaginant qu'ils ont un travail plus facile que vous. S'ils vous rejoignent à la carrière, le temple de Dieu ne sera jamais construit. Chacun d'entre nous doit accomplir la tâche que Dieu lui a confiée. Si tout l'accent est mis sur l'évangélisation, nous aurons des piles de pierres partout sans temple, sans expression vivante du corps du Christ. Donc, demandons au Seigneur de nous aider à accomplir notre appel spécifique par rapport à ces deux grandes commissions. Amen.
JESUS-CHRIST - L'HOMME REMPLI D'ESPRIT
Le fardeau de Luc est de nous donner, autant que possible, un compte-rendu fidèle de tout depuis le moment où Marie était enceinte de Jésus jusqu'à la résurrection de celui-ci, et dans une certaine mesure ce qui a suivi la résurrection (1 : 3).
Luc est le seul auteur du Nouveau Testament à n'être pas juif. Il a écrit l'évangile de Luc et les Actes des apôtres. Les 25 autres livres du Nouveau Testament ont tous été écrits par des Juifs (dans l'Ancien Testament, à l'exception de Job, tous les autres 38 livres ont été écrits par des Juifs). Luc était un grec qui a écrit ces deux livres à Théophile qui est également grec. C'était donc un homme grec écrivant à un autre homme grec, essayant de montrer comment Jésus est venu sur terre comme un homme, comment il a vécu et a accompli les buts de Dieu.
1. LE MINISTÈRE DU SAINT-ESPRIT
2. LE RESTE AU PREMIER SIECLE
3. LA NAISSANCE ET LE BAPTEME DE JESUS
4. MIRACLES ET ENSEIGNEMENT
5. LES FEMMES QUI ONT ETE BENIES
6. DES COEURS ELARGIS POUR BENIR LES AUTRES
7. LES PARABOLES AYANT UN MESSAGE
8. DISCIPLES ET RETROGRADES
9. ENSEIGNEMENT SUR L'ARGENT
10. LA SECONDE VENUE DE CHRIST
11. LE DERNIER SOUPER ET LA CRUCIFIXION
1. LE MINISTÈRE DU SAINT-ESPRIT
Luc parle beaucoup du ministère du Saint-Esprit dans les deux livres qu’il a écrit. En fait, c’est l’un de ses points majeurs. Regardez ces exemples dans cet évangile : Jean-Baptiste sera rempli de l'Esprit-Saint dès le sein de sa mère (1 : 15). Le Saint-Esprit viendra sur Marie (1 : 35). Elizabeth et Zacharie étaient remplis du Saint-Esprit (1 : 41,67). Le Saint-Esprit vint sur Simon, il eut la révélation du Saint-Esprit et fut conduit par l’Esprit au temple (2 : 25-27). Jésus baptise dans le Saint-Esprit (3 : 16). Jésus priait quand le Saint-Esprit vint sur lui immédiatement (3 : 21,22). Jésus, rempli du Saint-Esprit, fut conduit par l’Esprit dans le désert et en est revenu revêtu de la puissance de l'Esprit (4 : 1,14). Jésus a déclaré que le Saint-Esprit était sur lui (4 : 18). Le Saint-Esprit est donné à ceux qui le demandent (11 : 13). Jésus a demandé à ses disciples d’attendre la puissance du Saint-Esprit (24 : 49).
Dans Actes des apôtres, Luc mentionne le Saint-Esprit plus de 50 fois. Luc était indiscutablement un homme rempli d’Esprit et était excité de cette vie de la nouvelle alliance qui a été rendue possible par le don du Saint-Esprit. Je me demande combien de chrétiens sont excités comme il l’était.
Le baptême du Saint-Esprit est mentionné au début de chacun des cinq premiers livres du Nouveau Testament. Cela nous enseigne l’énorme importance du ministère du Saint-Esprit dans cette ère de la nouvelle alliance. S’il y a donc une chose que le diable cherchera à contrefaire, c’est le baptême du Saint-Esprit ; et nous voyons beaucoup de ces contrefaçons aujourd’hui.
Comment le diable s’assure-t-il que les croyants n’auront jamais le baptême du Saint-Esprit ?
Premièrement, en donnant à certains d’entre eux une expérience physique ou émotionnelle. Ils manquent de puissance pour vaincre le péché et servir le Seigneur. Mais Satan les assure qu’ils ont été baptisés dans le Saint-Esprit. De tels croyants ne chercheront jamais de nouveau le baptême du Saint-Esprit, parce qu’ils sont convaincus qu’ils l’ont déjà reçu. Il y a des millions de chrétiens comme cela partout. Ils sont vaincus par le péché, ils aiment l’argent et ils vivent pour le monde. Mais ils parlent du charabia qu’ils appellent « langues » et prétendent avoir des expériences physiques et visuelles inhabituelles.
Deuxièmement, Satan amène d’autres croyants (le pôle opposé doctrinalement sur le baptême du Saint-Esprit au premier groupe) à réagir contre ces contrefaçons évidentes et à rester loin du baptême de l'esprit totalement. De cette façon, il réussit à s’assurer que les deux groupes de croyants (et cela constitue la grande majorité des croyants) ne reçoivent jamais la puissance de Dieu authentique et le baptême du Saint-Esprit.
Faites attention et évitez ces deux groupes.
Comment Jean a-t-il été rempli du Saint-Esprit dès le ventre de sa mère ? A-t-il attendu l’Esprit dans le ventre de sa mère alors qu’il n’était qu’un fœtus ? Quelqu’un l’a-t-il exhorté à prier dans le ventre ? Non. Dieu l’a rempli. C’est l’œuvre de Dieu de vous remplir du Saint-Esprit. Si nous nous soumettons à lui, il nous remplira. Voici quelque chose qui stimulera votre foi : Si Dieu peut remplir du Saint-Esprit un fœtus impuissant dans le ventre d’une mère, pourquoi ne peut-il pas vous remplir ?
Ne soyez pas satisfaits d’une contrefaçon bon marché. J’ai dit au Seigneur quand j’étais un jeune homme que je ne serai jamais satisfait d’une contrefaçon et que j’étais prêt à attendre dix ans si nécessaire pour avoir l’expérience authentique. Cela valait la peine d’attendre. Quand vous êtes réellement baptisé du Saint-Esprit, cela change toute votre façon de vivre.
Quand Jean a été rempli du Saint-Esprit, il est devenu grand aux yeux du Seigneur (1 : 15). C’est ce que l’Esprit veut faire de nous – être grand aux yeux du Seigneur, et non pas à ceux des hommes.
Dans 1:34,35, nous lisons que lorsque Gabriel est venu vers Marie, elle lui a demandé tout naturellement, “Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme?”. L'ange lui répondit: “Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre”. Le Saint-Esprit nous apporte toujours la puissance de Dieu (voir Actes 1:8 et 10:38).
De même que l’Esprit de Dieu est venu sur Marie pour produire Jésus en elle, l’Esprit vient sur nous principalement pour produire Christ en nous. C’est la ligne directrice la plus claire que vous pouvez avoir pour comprendre le ministère du Saint-Esprit dans notre vie et dans notre service pour le Seigneur. De la même façon que ce corps a mis du temps pour grandir dans le ventre de Marie, cela prendra du temps pour que Christ devienne manifeste dans nos vies.
Dans 1:37, nous voyons une belle promesse, “Rien n'est impossible à Dieu” (“Aucune des paroles dites par Dieu ne sera sans puissance”). Si Dieu a prononcé une parole, vous pouvez être sûr qu’il y a une puissance dans cela. Quand Dieu a dit, “Que la lumière soit”, quelque chose s’est passé. Nous voyons cela tout au long de Genèse 1. Aucune parole de Dieu n’est sans puissance. C’est pourquoi il est important que nous étudiions la Parole de Dieu et que nous revendiquions ses promesses. Voici une promesse puissante: “Le péché n'aura point de pouvoir sur vous” (Romains 6:14). Cela deviendra vrai dans votre vie, si vous y croyez, puisque aucune parole de Dieu n’est sans puissance.
Dieu veut que nous croyions que tout lui est possible. C’est pourquoi il l’a affirmé au début à la fois de l’Ancien et du Nouveau Testament. (Voir Genèse 18:14 et Luc 1:37). Lorsque nous commençons notre vie chrétienne, notre foi dans la Bible en tant que Parole de Dieu peut être une foi aveugle. Mais elle ne doit pas demeurer une foi aveugle. Si nous revendiquons les promesses de l'Écriture, nous pouvons prouver dans notre vie que rien n’est impossible avec Dieu. Alors, notre foi que la Bible est la Parole de Dieu deviendra une foi prouvée, car nous aurons goûté et expérimenté qu’aucune parole de Dieu n’est sans puissance.
Jésus n’a jamais remis en question l’Ancien Testament. Il n’était pas dérangé par ce que tous les critiques et les théologiens disaient. Il y a cru et a fait l'expérience de sa puissance. Aujourd’hui, le diable égare tellement de personnes en les éloignant d'une foi aussi simple. Au lieu de croire à la parole de Dieu et donc de faire l'expérience de la puissance, ils utilisent leur intelligence, essayent d’analyser les écritures et gâchent leur vie entière sans jamais faire l'expérience de la puissance de Dieu. Comment voulez-vous vivre ? Voulez-vous vivre en analysant les écritures ou en faisant l'expérience de la puissance de Dieu à travers elles ? Le choix vous appartient.
Marie s’est soumise à la parole de Dieu et a dit : "Qu'il me soit fait selon ta parole" (1:38). Je suis un grand admirateur de Marie (même si je ne suis pas catholique romain) parce qu’elle était une jeune femme si pieuse. Dieu a cherché partout en Israël pour trouver une jeune femme qui était vraiment pieuse; et il a trouvé Marie, qui n’avait probablement que 18 ans à l’époque. Lisez Luc 1:46-55 et voyez, comment elle est mature et comment son chant est imprégné de l'Écriture. Il est étonnant de voir à quel point on peut devenir mature même à l’âge de 18 ans, si l’on craint Dieu. Dieu ne fait aucune erreur lorsqu’il choisit des personnes. Marie savait que tous les habitants de Nazareth répandraient des histoires scandaleuses à son sujet lorsqu'ils sauraient qu'elle était enceinte. Personne ne croirait que c’était l’œuvre du Saint-Esprit. Et elle était prête à subir cet opprobre – pour produire le corps de Jésus.
Maintenant, appliquez cela à votre vie. Voulez-vous bâtir le corps de Christ dans votre ville ? Voulez-vous l’honneur pour cela ou êtes-vous prêt à subir "l’opprobre de Christ". Dieu ne soutient pas ceux qui cherchent l’honneur dans son œuvre. De telles personnes ne bâtiront qu’une congrégation, pas le corps de Christ. Bâtir le corps de Christ entraînera toujours l’opprobre, des malentendus, des langues de bois et des commérages – comme ce fut le cas pour Marie à Nazareth. Mais tout cela ne la dérangeait pas. Elle a néanmoins produit le corps de Christ. Et il en est de même aujourd’hui. Le corps de Christ sera produit là où les gens sont prêts à "aller à l’extérieur du camp religieux de la Chrétienté dénominationnelle et à porter Son opprobre".
2. LE RESTE AU PREMIER SIÈCLE
Remarquez ici que Zacharie et Marie ont demandé presque la même question à l'ange : « comment cela se fera-t-il » (1 : 18,34). Pourquoi a-t-il donc été frappé d'aveuglement comme punition et pas Marie ? À cause de deux raisons. Premièrement, Zacharie avait un exemple devant lui d'un couple âgé qui a eu un enfant - Abraham et Sarah. Il n'avait donc aucune excuse pour son incrédulité. Marie, toutefois, n'avait aucun exemple devant elle d'une vierge qui a conçu et donné naissance à un enfant. Deuxièmement, Zacharie était un leader qui avait étudié les écritures pendant de nombreuses années. Marie était une jeune fille. On exigera plus de ceux à qui plus a été donné. Si vous êtes une personne âgée et un leader, Dieu attendra plus de vous que d'une jeune personne. Si vous avez ne serait-ce qu'un exemple devant vous et que vous ne l'avez pas suivi, vous serez plus coupable qu'une autre personne qui n'avait aucun exemple à suivre. Les personnes sous la loi n'avaient aucun exemple à suivre. Mais aujourd'hui nous avons un exemple en Jésus. Donc davantage sera exigé de nous.
Dans 1 : 74, nous lisons une prophétie de Zacharie disant, « de nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte ». Ces ennemis sont nos péchés qui nous rendent esclaves. Maintenant, Jésus est venu pour nous délivrer de tous nos péchés. Le Saint-Esprit est venu pour nous délivrer de tous nos ennemis et nous permettre de servir Dieu sans crainte. Tout au long des 1500 ans de l'Ancien Testament, Israël a servi Dieu par crainte - la crainte d'être punis par Dieu de maladie, de folie, de pauvreté, etc. (Deutéronome 28 : 15-68) s'ils ne lui obéissaient pas. Zacharie a prophétisé qu'une nouvelle ère arrivait dans laquelle les gens serviraient Dieu par amour et non par crainte. Êtes-vous entré dans cette vie ? Servez-vous Dieu uniquement par amour ?
Dieu a annoncé la naissance de son fils seulement à quatre groupes de personnes qui sont venus voir le bébé Jésus - certains étaient bergers, certains étaient des hommes sages venant de Perse, un homme âgé rempli d'Esprit (Siméon) et une femme de prière âgée (Anne). C'était de différents types de personnes, d'âges différents, de différents pays - mais ils étaient tous humbles, craignant. Dieu. Et ils sont une image du reste que Dieu prépare dans le monde entier pour la seconde venue de son fils. Les grands savants de la Bible et les prédicateurs orgueilleux d'aujourd'hui demeurent ignorants des temps dans lesquels nous vivons, tout comme Hanne (ou Anne, le beau-père de Caïphe), Caïphe, les scribes et les pharisiens, il y a 2000 ans.
Il est intéressant de noter que de ces quatre groupes de personnes, trois parmi eux sont significatifs pour leur activité la nuit. Les bergers surveillaient leur troupeau la nuit. Ces hommes sages voyageaient la nuit, regardant les étoiles (ils ne pouvaient pas voyager la journée, parce que les étoiles ne sont visibles que la nuit). Anne jeûnait et priait la nuit. Ceux qui font partie du reste aujourd'hui sont également des personnes qui cherchent Dieu dans la nuit. Quand les autres dorment, ils cherchent Dieu. Dieu leur révèle des choses qu'il ne révèle jamais aux chrétiens paresseux qui ne recherchent qu'une vie confortable sur terre.
Si vous voulez faire partie du puissant reste de Dieu qui a la compréhension des temps dans lesquels il vit, qui reçoit la révélation des cieux, alors, recherchez Dieu de tout votre coeur, étudiez sa parole, et arrêtez avec les traditions humaines. Le Seigneur vous montrera alors (comme il a montré à Siméon) les choses que les autres ne voient jamais. Peut-être êtes-vous non croyant. Dieu vous donnera aussi la révélation tout comme il l'a donnée à ces hommes sages. Jésus s'est révélé à Sadhu Sundar Singh dans une vision, parce qu'il a cherché Dieu sérieusement étant un jeune garçon de 14 ans. Il était comme un de ces hommes sages d'orient qui n'avaient aucune connaissance du Christ ni des écritures, mais qui ont cherché Dieu et l'ont trouvé. Dieu est le rémunérateur de ceux qui le cherchent même aujourd'hui.
3. LA NAISSANCE ET LE BAPTEME DE JESUS
Nous lisons dans 2 : 7 que Jésus est né à Bethléem. Cela a été prophétisé dans l'Ancien Testament. Et donc quand le temps de sa naissance est arrivé, Dieu a fait en sorte que César à Rome passe une ordonnance demandant que tout le monde en Israël aille dans sa ville natale pour un recensement. Joseph et Marie sont donc allés à Bethléem. C'était sans aucun doute incommode pour eux, car ils devaient voyager sur 100 kilomètres de Nazareth à Bethléem sur un âne. Quand ils sont arrivés à Bethléem, il n'y avait plus de chambres libres dans les auberges là-bas.
Est-ce qu'il aurait été difficile pour le Dieu tout-puissant (qui avait toute l'éternité pour planifier la naissance de Jésus) de garder une chambre libre pour eux à leur arrivée à Bethléem ? Pas du tout. Celui qui dirige l'univers aurait pu facilement arranger cela. Mais il voulait que son fils naisse dans une étable et que le bébé soit posé dans une mangeoire (petite pièce dans laquelle les vaches mangent). Dieu les a probablement retardés pendant le voyage pour qu'au moment de leur arrivée à Bethléem, toutes les chambres dans les hôtels, soient occupées. Les retards de Dieu font tous partie de son plan - Jésus devait naître dans une étable.
Pensez à la honte de naître dans une étable. Je n'ai jamais rencontré un être humain qui est né dans une étable. Mais Jésus devait servir toute l'humanité. Et donc il devait aller en dessous de tous les hommes - pour que personne ne puisse jamais ressentir qu'il est trop bas pour que Jésus puisse l'élever.
Nous devons comprendre un principe ici - parce que c'est comme cela que nous devons également servir le Seigneur. Celui qui va servir les autres dans le nom de Jésus doit aller en dessous d'eux s'il doit effectivement les servir.
Mais beaucoup de prédicateurs célèbres aujourd'hui en sont assez différents. Ils cherchent à vivre dans un standard plus élevé que les autres et collectent de l'argent des gens pour faire cela. Pour les rencontrer, on doit d'abord passer leurs secrétaires. Jésus avait-il une secrétaire par qui il fallait passer, pour le rencontrer ? Non. Jésus était un serviteur de tous les hommes - et les serviteurs n'ont pas de secrétaires. Ce sont les rois qui ont des secrétaires.
Jésus était accessible à tous les hommes à tout temps. On pouvait aller vers lui directement au moment où on voulait. Nicodème a pu aller le voir la nuit.
Si vous voulez servir Dieu, faites de Dieu, votre exemple - et ne suivez pas les exemples des prédicateurs d'aujourd'hui. Allez en dessous de tout le monde et demeurez là. Jésus a commencé là à la naissance et c'est là qu'il était à la fin de sa vie également - lavant les pieds de ses disciples, comme un serviteur. Il est né dans une étable sale et est mort sur une croix honteuse. Que le Seigneur nous aide à suivre le chemin que notre Seigneur a pris, toute notre vie. Peu importe comment le Seigneur vous utilise, demeurez un serviteur, toujours prêt à laver les pieds des autres, jusqu'à la fin de votre vie.
Je suis certain que Marie ne s'est pas plainte à propos des circonstances difficiles dans lesquelles elle s'est retrouvée, dans cette étable. Imaginez si Marie avait été comme certaines adolescentes gâtées d'aujourd'hui. Elle aurait hurlé sur Joseph en disant, « je t'avais dit, nous aurions dû commencer notre voyage deux jours plus tôt. Nous voici maintenant sans chambres disponibles. Je n'ai aucune intimité du tout - et je dois accoucher mon bébé dans cette étable avec toute cette saleté autour de moi. Quel mari irresponsable tu es, etc. ». Pouvez-vous imaginer Jésus naître dans une atmosphère de plainte et de grogne comme celle-là ? Dieu n'aurait pas permis cela. Donc, il avait besoin d'une fille qui n'allait pas se plaindre. C'est pourquoi il a choisi Marie comme mère de Jésus - une qui avait appris dans sa jeunesse à se contenter de la pauvreté et des circonstances difficiles. Et c'était pourquoi Dieu ne pouvait pas choisir une autre fille en Israël.
Dans 2 : 34,35, nous lisons la prophétie de Siméon : « cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction, et à toi-même une épée te transpercera l'âme, afin que les pensées de beaucoup de coeurs soient dévoilées ». Il révélait le type de ministère que Jésus aurait. C'est important que nous le voyions aussi, parce que l'église doit avoir un ministère similaire. L'église est appelée le corps du Christ, parce qu'elle doit continuer le ministère que Jésus a commencé pendant ses jours terrestres. Tout comme il était un serviteur de tous les hommes, nous sommes également appelés à être serviteurs de tous. Les leaders d'églises doivent être les plus grands exemples de serviteurs sur terre. Siméon a dit que Jésus sera un signe qui provoquera la contradiction. Si vous êtes un leader dans le corps du Christ aujourd'hui, vous serez également un signe qui provoquera la contradiction comme l'était Jésus. Et ce sont les personnes religieuses comme les pharisiens qui s'opposeront à vous. Mais en s'opposant à vous, les pensées de leurs coeurs seront révélées (verset 35). En voyant le ministère de Jésus, ces pharisiens découvrirent qu'il y avait beaucoup de jalousie en eux. Quand Dieu bénit le ministère d'un homme aujourd'hui, beaucoup d'autres voient qu'il y a beaucoup de jalousie dans leurs coeurs.
Dans 2 : 47-52, nous lisons qu'une fois Jésus est allé à Jérusalem. Joseph et Marie l'ont laissé au temple. À l'âge de 12 ans, Jésus connaissait les écritures mieux que tous les savants en Israël. Ils étaient surpris en écoutant ses explications des écritures. Jésus n'avait pas de bible à la maison. Il n'y avait aucune bible écrite ces jours-là et cela coûtait très cher d'avoir des rouleaux de l'Ancien Testament. Personne n'en avait à la maison. Comment a-t-il donc pu connaître les écritures à l'âge de 12 ans ? Il écoutait attentivement quand c'était lu à la synagogue et à l'école.
Aujourd'hui, nous avons des bibles imprimées dans nos maisons - et plusieurs d'entre nous ont plusieurs versions. Pourtant, la majorité des chrétiens aujourd'hui connaissent si peu la Bible. Vous ne pouvez pas bâtir le corps du Christ si vous n'étudiez pas la parole de Dieu. Même Jésus devait étudier les écritures depuis son enfance pour pouvoir servir son père.
Si vous êtes trop paresseux pour étudier les écritures, je suis sûr que Dieu ne vous utilisera jamais. Mais si vous êtes diligent pour étudier les écritures et recherchez à être remplis d'Esprit, Dieu vous utilisera puissamment. Donc, dès les premiers jours après votre conversion, prenez l'habitude de méditer la parole de Dieu. Ainsi, vous connaîtrez la pensée et les voies de Dieu. Les gens étudient si diligemment pour réussir les examens terrestres ! Ils travaillent aussi diligemment pour promouvoir leurs affaires ! Si les chrétiens avaient ne serait-ce que 5% de cette diligence pour étudier la parole de Dieu, leurs vies auraient été si efficaces pour Dieu. N'étudiez pas la parole de Dieu comme un cahier de texte d'une manière académique. Cherchez à connaître Dieu à travers sa parole.
Dans 2 : 49, nous voyons quelque chose d'autre en Jésus qui est un exemple pour nous. Il avait un grand fardeau et une grande passion pour « les affaires de son papa » (version King James). Beaucoup de prédicateurs étudient la parole de Dieu pour gagner l'honneur en tant que prédicateurs, et non pas pour faire les affaires de papa. Nous devons connaître Dieu à travers sa parole et nous devons avoir une passion pour son travail. Sinon, nous allons gâcher notre vie sur terre. Nous avons été envoyés sur terre pour faire un travail pour Dieu. Peu importe si nous vivons dans une cabane ou un palais. Peu importe si nous sommes martyrisés à cause du Christ ou si nous mourrons de mort naturelle. Nous devons accomplir les affaires de notre père avant de quitter cette terre.
Dans 3 : 1,2, nous lisons le ministère de Jean-Baptiste. C'est intéressant de lire ce qui est écrit ici ; Tibère César était l'homme le plus grand au monde à ce moment-là. Ponce Pilate était l'homme le plus grand en Judée. Hérode était l'homme le plus grand en Galilée. Philippe était l'homme le plus grand de l'Iturée et de la Trachonite. Lysanias était l'homme le plus grand en Abilène. Anne et Caïphe étaient les hommes les plus grands en Israël. Mais la parole de Dieu les a tous contournés et est venue à un homme inconnu vivant dans le désert, Jean-Baptiste.
C'est la même chose aujourd'hui. La parole de Dieu contournera tous les grands hommes du monde et tous les grands théologiens dans la chrétienté et viendra à vous, si vous êtes comme Jean-Baptiste - désireux de décroître pour que Christ puisse croître (Jean 3 : 30), désireux d'être une voix inconnue dans le désert (3 : 4). Jean-Baptiste n'était pas pressé de prêcher. Il a attendu jusqu'à ce que le temps de Dieu arrive. « Il fut dans les déserts jusqu'au jour qu'il devait être manifesté à Israël » (Luc 1 : 80). Un jour, Dieu a dit, « OK, Jean. Je t'ai assez enseigné. Va et prêche maintenant ». Et il est allé de l'avant et a prêché. Il n'a jamais fait le moindre miracle (Jean 10 : 41). Cependant, toute la Judée venait au désert pour l'écouter, parce que Dieu était avec lui (Matthieu 3 : 5). Les gens viendront de partout pour écouter un homme qui connaît Dieu et qui dit ses pensées.
Dans 3 : 8-13, nous voyons que le ministère de Jean-Baptiste était fougueux et très pratique. Il ne baptisait pas tous ceux qui venaient à lui. Il avait le discernement, et quand il discernait que certains comme les pharisiens ne s'étaient pas réellement repentis, il refusait de les baptiser. Il gardait des standards élevés dans ses prédications, parce qu'il n'était pas intéressé par le nombre, mais par la qualité. Il n'était pas esclave d'une quelconque direction de mission à laquelle il devait envoyer des rapports. Il donnait des conseils pratiques terre à terre à tous ceux qui le lui demandaient - que ce soient les collecteurs d'impôts ou les soldats. « N'exploitez pas les gens », leur disait-il. Sa prédication n'était pas théorique, analysant les versets de l'Ancien Testament. C'était pratique. L'enseignement de Jésus et des apôtres également était toujours pratique. Plusieurs prédicateurs ont été enseignés dans des écoles bibliques que la meilleure prédication est sous forme d'exposé - expliquer toute la Bible verset par verset. Mais nous ne voyons jamais Jésus ni aucun des apôtres, prophètes ou enseignants dans la Bible faire cela. Ils prêchent toujours topiquement avec occasionnellement des explications de certains versets de l'Ancien Testament. Laissez-moi
vous encourager à suivre l'exemple de Jésus et des apôtres dans vos enseignements - et non pas les opinions des savants de la Bible d'aujourd'hui.
Dans 3 : 21,22, nous lisons le baptême de Jésus et comment le Saint-Esprit est venu sur lui. Si Jean-Baptiste était rempli d'Esprit depuis le ventre de sa mère, Jésus l'était aussi. Il a vaincu les tentations pendant 30 ans par la puissance de l'Esprit. Nous lisons néanmoins ici que le Saint-Esprit est venu sur lui quand il avait 30 ans et l'a oint pour son ministère (voir Actes 10 : 38). Plusieurs argumentent, en disant que puisque nous sommes nés de l'Esprit, il n'y a plus aucun besoin d'une seconde expérience de l'Esprit. Mais Jésus était également né de l'Esprit dans le ventre de Maire. Il avait le Saint-Esprit en lui pendant 30 ans. Cependant, il avait besoin d'être oint du Saint-Esprit avant de commencer son ministère.
Le Saint-Esprit est Dieu, et donc nous ne pouvons pas expliquer pleinement son oeuvre en nous en utilisant des termes théologiques. Essayer d'expliquer pleinement le ministère du Saint-Esprit serait aussi insensé qu'un chien essayant d'expliquer le comportement des êtres humains à un autre chien ! Tout ce qu'un chien serait capable de dire à un autre, c'est ceci : « je ne connais rien de la psychologie des hommes. Mais je sais que mon maître est très bon envers moi. Il prend bien soin de moi - et je suis très content ». Le chien peut expérimenter la bonté de son maître, mais il ne peut pas expliquer la psychologie de son maître. Il en est de même avec le Saint-Esprit et nous. Nous ne pouvons pas expliquer son activité pleinement. Mais nous pouvons expérimenter son amour, sa bonté et sa puissance - et c'est suffisant. La distance entre Dieu (le créateur) et l'homme est plus grande que la distance entre deux créatures - l'homme et le chien. Donc, il nous est impossible d'expliquer toutes les oeuvres de l'Esprit.
Nous lisons que Jésus priait quand il a été baptisé (3 : 21). Pourquoi priait-il ? De façon évidente, pour être oint du Saint-Esprit. Nous le savons, parce que toutes ses prières étaient exaucées immédiatement - et nous voyons le Saint-Esprit venir sur lui dès sa sortie de l'eau. Donc, nous voyons que même Jésus n'a reçu l'onction qu'en réponse à la prière. C'est le chemin pour nous également. Si nous reconnaissons que nous n'avons pas la puissance de Dieu (Actes 1 : 8) et que les rivières d'eau vive ne coulent pas de nous (Jean 7 : 38) et recherchons Dieu dans la prière, il nous remplira aussi de son Esprit (Luc 11 : 13) - et alors nous serons également capables d'accomplir un ministère puissant pour Dieu sur terre.
Dans 3 : 28-33, nous avons la généalogie de Marie. Dans le verset 23, il est dit que Jésus était « le fils de Joseph, le fils d'Eli ». Le mot « fils » en italique indique qu'il ne s'agit pas du mot originel en grec. Nous savons de Matthieu 1 : 7,16 que le père de Joseph s'appelait Jacob, pas Eli. Eli était de façon évidente son beau-père - le père de Marie. Une preuve supplémentaire de ceci est vue dans le fait que la généalogie de Luc donne la ligne de Nathan, le fils de David (3 : 31) et non pas la ligne de son fils Salomon (voir Matthieu 1 : 7). La généalogie de Luc va jusqu'à Adam parce que Luc écrivait aux non juifs.
Dans 4 : 14, nous lisons qu'après avoir été tenté, Jésus est retourné avec la puissance de l'Esprit pour prêcher. Vaincre la tentation nous rend toujours capables de rendre ministère de la parole de Dieu avec puissance. Dans la synagogue à Nazareth, Jésus a lu Esaïe 61 et a dit que la prophétie est maintenant accomplie.
L'Esprit de Dieu l'a oint pour bénir les autres - pour prêcher l'évangile aux autres, pour libérer d'autres de la prison, pour ouvrir les yeux aux autres, et pour rendre libres d'autres. Tout le bénéfice de l'onction était pour les autres.
Le fruit de l'Esprit est pour nous - l'amour, la joie, la paix, la patience, la douceur, la bonté, la fidélité, et le contrôle de soi. Mais les dons de l'Esprit sont tous pour les autres. Si Dieu vous donne le don de prédication ou de guérison, c'est pour bénir les autres - et non pas pour que vous vous fassiez de l'argent ni pour avoir l'honneur pour vous-mêmes. Même le don du parler en langues a pour but de vous permettre d'être constamment frais de manière à
pouvoir bénir les autres. Si vous utilisez un don de l'Esprit pour vous-mêmes, vous ne bâtirez que Babylone avec cela. Rappelez-vous toujours cela.
4. MIRACLES ET ENSEIGNEMENT
Dans 5 : 1-11 nous lisons une pêche miraculeuse. Jésus a dit à Simon d'entrer dans la mer et d'attacher ses filets pour la pêche. Simon avait déjà essayé toute la nuit précédente sans attraper le moindre poisson. Mais il décida - sans particulièrement de foi - d'obéir au Seigneur. Et il attrapa le plus grand nombre de poissons de toute sa vie. Quand le Seigneur nous demande de faire quelque chose, nous pourrions dire, « Seigneur, j'ai déjà essayé cela tellement de fois. Mais cela n'a pas marché ». Mais le Seigneur dit, « fais-le maintenant parce que je te le demande ». Vous serez surpris des résultats que vous verrez. C'est mieux d'aller aux endroits que le Seigneur vous demande et pas ailleurs. Si vous allez où vous aimez, vous ne verrez pas les fruits éternels. Mais si vous allez, conduits par le Seigneur, vous verrez des fruits qui demeurent éternellement. Donc, laissez Dieu vous dire où aller - et quand.
Dans 5 : 15,16, nous lisons qu'une grande foule est venue écouter Jésus et être guérie de leurs maladies (en étudiant les écritures, il est bon parfois de nous placer dans la situation et considérer ce que nous aurions fait). Si vous aviez de tels résultats dans votre ministère, quel serait le danger pour vous ? L'orgueil. Jésus était tenté comme nous. Qu'a-t-il fait ? « Il se retirait dans les déserts, et priait » (5 : 16). Pendant que d'autres étaient assis là et causaient, il s'éclipsait pour être seul avec son père et pour prier. Développez cette habitude dans votre vie. Soyez seul avec Dieu. C'est bon d'être avec les gens. Mais vous devez avoir beaucoup de temps seul avec Dieu. Plus votre ministère s'étend, plus vous avez besoin de temps seul avec Dieu. C'est quelque chose qu'il faisait souvent, pas une fois de temps en temps.
Dans 6 : 12,13, nous voyons comment Jésus a choisi ses disciples. Il a prié toute la nuit parce qu'il voulait être certain dans son esprit sur qui choisir. Même une personne sans péché comme Jésus avait besoin de prier pour connaître la volonté du père. Laissez-moi aussi dire que Judas Iscariot n'était pas un escroc quand Jésus l'a choisi. Il est dit dans 6 : 16 que Judas Iscariot « devint traître ». Ce n'était pas un traître lorsqu'il a été choisi. Il est devenu un traître plus tard. Quand il a été sélectionné, il était entier de coeur et sincère comme Pierre, Jacques et Jean. Jésus a choisi un homme sincère et de coeur entier qui est devenu plus tard escroc et qui est allé en enfer.
Dans 6 : 20-49, nous avons le sermon sur la montagne dans une forme condensée. Ceux qui servent le Seigneur dans des situations difficiles : étant persécutés, incompris, critiqués, tourmentés, humiliés, insultés et agressés physiquement peuvent se souvenir de ces mots de notre Seigneur, et être réconfortés : « heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsque l'on vous chassera, vous outragera, et que l'on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l'homme! Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez d'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans le ciel; car c'est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes » (6 : 22,23). Croyez-vous cela ? Que vous êtes heureux quand les hommes vous haïssent et n'ont rien à faire avec vous ? Lorsqu'ils méprisent votre nom ? Cela pourrait être vos proches, d'autres chrétiens, des non chrétiens, vos voisins ou n'importe qui. S'ils vous rejettent parce que vous êtes un disciple de Jésus et que vous proclamez toute la parole de Dieu, vous êtes si heureux que Jésus a dit que vous devriez sauter de joie. C'est le moment de « danser dans l'Esprit ». Pourquoi alors beaucoup de chrétiens cherchent la popularité et l'honneur ? Jésus, votre fiancé était haï, insulté et ostracisé. Pourquoi est-ce que sa fiancée ne veut pas se tenir pour son fiancé ?
Si, au contraire tout le monde vous loue et dit de bonnes choses sur vous, cela prouve probablement que vous êtes un faux prophète - parce que tous les faux prophètes étaient toujours honorés et loués dans l'Ancien Testament. Les faux prophètes sont toujours loués et honorés, et les vrais prophètes sont toujours critiqués et rejetés - dans tous les siècles.
Comment devons-nous traiter ces personnes ? 6 : 27 dit, « aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent ». Je prie pour ceux qui me persécutent comme ceci : « Seigneur, s'il te plaît, pourrais-tu me donner une opportunité de les servir et de leur faire du bien, pour qu'ils sachent que malgré pour tout le mal qu'ils m'ont fait, je les aime en retour avec l'amour de Dieu. Je suis même prêt à les aider financièrement s'ils sont dans le besoin. Je veux leur montrer que mon royaume n'est pas de ce monde ». Nous appartenons à un royaume qui est plein d'amour. Il n'y a pas un atome de haine là-bas et donc nous pouvons bénir tous ceux qui nous maudissent (6 : 28).
Vous ne pouvez pas vivre cette vie si vous n'êtes pas remplis du Saint-Esprit. Quand les gens vous maltraitent, ce n'est pas suffisant de les pardonner. C'est bien. Mais vous devez aussi prier pour eux. Nous refusons de nous battre avec celui qui nous gifle. S'ils prennent notre manteau, nous disons qu'ils peuvent également avoir notre chemise. C'est un mode de vie complètement différent de ce monde où chacun cherche à pousser les autres vers le bas pour monter. Si vous voulez bâtir le corps du Christ, vous devez enseigner ces paroles aux personnes dans votre église.
Jésus a continué en disant que si nous ne faisons le bien qu'à ceux qui nous ont fait du bien, nous n'aurons aucun point pour cela (verset 33). Si nous donnons des cadeaux à quelqu'un qui nous a donné des cadeaux, nous obtenons 0% de Dieu pour cela. Mais si nous faisons du bien à quelqu'un qui nous a fait du mal, alors nous obtenons 100% de Dieu.
Dans 6 : 31, Jésus a dit que nous devons traiter les autres de la manière dont nous souhaitons être traités nous-mêmes. Voulez-vous que les autres disent du mal de vous dans votre dos ? Non. Alors ne dites pas du mal des autres dans leur dos. Voulez-vous que les gens vous pardonnent quand vous avez fait une gaffe ? Oui. Alors, pardonnez les autres quand ils commettent des gaffes. C'est aussi simple que cela.
Dans 6 : 36, Jésus a dit qu'il y a un domaine dans lequel nous devons être aussi parfaits que l'est notre père céleste - il s'agit de la miséricorde. Comparez ceci avec Matthieu 5 : 48 « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait ». Nous ne pouvons pas être aussi saints, aussi aimants, aussi sages ou aussi puissants que Dieu. Mais nous pouvons, tous être aussi parfaits qu'il l'est dans le pardon envers les autres. Cela signifie que si nous avons dix ennemis, nous pardonnons tous les dix. « Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux ».
Ne jugez pas les autres (6 : 38). Laissez à Dieu le soin de le faire. Il n'a pas besoin de votre aide pour faire cela.
Ne soyez pas égoïstes, mais donnez généreusement à ceux qui sont dans le besoin (6 : 38) et Dieu vous donnera aussi généreusement. Un riche homme d'affaires qui apparemment donnait 90% de ses revenus au Seigneur, a dit, « je pellette de l'argent et Dieu pellette en retour vers moi - mais Dieu a une plus grande pelle ».
Dans 6 : 40, Jésus nous assure que si nous lui permettons (notre enseignant) de nous enseigner totalement, nous serons comme lui un jour. Louange à Dieu pour une telle merveilleuse promesse. Permettons-lui donc de nous former à travers les difficultés et les épreuves qu'il nous fait traverser.
5. LES FEMMES QUI ONT ETE BENIES
Dans 7 : 13, nous voyons de nouveau comment Jésus fut pris de compassion en voyant les humains souffrir. Quand le Seigneur a vu cette veuve à Nain qui venait de perdre son fils unique, il fut pris de compassion envers elle. Nous lisons dans les évangiles que c'est la compassion qui a poussé Jésus à guérir les malades, à nourrir les multitudes et même à enseigner les écritures. Tout ministère dans l'église doit couler de la compassion avec laquelle Jésus remplit nos coeurs. Pensez davantage aux personnes autour de vous qui souffrent, qui sont trompées et égarées par le diable. Permettez à Dieu de toucher votre coeur de compassion pour eux et ensuite, avec cette compassion, allez et servez, prêchez, enseignez et priez pour eux.
Dans 7 : 36, nous lisons qu'un pharisien a invité Jésus pour un repas. Jésus n'était pas si orgueilleux au point de ne pas aller dans la maison des pharisiens. Il allait partout où il pouvait bénir des gens. Il n'allait pas seulement dans les maisons des pécheurs. Il allait aussi dans les maisons des pharisiens. Une prostituée convertie est venue là-bas et a oint ses pieds avec un flacon de parfum coûteux en signe de reconnaissance pour ses péchés pardonnés et son salut. Elle avait sans doute acheté ce parfum de ses gains en tant que prostituée. Il y avait un commandement énoncé dans Deutéronome 23 : 18 disant que les salaires d'une prostituée ne devaient jamais être offerts à Dieu. Jésus ne connaissait-il pas cette écriture ? Il la connaissait certainement. Mais il n'était pas un légaliste comme son hôte. Son hôte, Simon le pharisien a pensé, « si cet homme était un prophète, il saurait qui le touche ». Jésus lui a alors raconté la parabole d'un homme qui avait pardonné à deux personnes - un pour 500 deniers et un autre pour 50 deniers. Aucun des deux ne pouvant rembourser, il a annulé la dette des deux. Qui l'aimera davantage ? Simon a répondu, « naturellement celui qui a été pardonné davantage ». Jésus a indiqué que c'est parce que Simon pensait ne pas avoir de péchés qu'il n'aimait pas le Seigneur autant que cette prostituée convertie qui savait qu'elle était une grande pécheresse qui avait été beaucoup pardonnée. Notre amour pour le Seigneur dépend de comment nous nous rendons compte du pardon que nous avons reçu.
Beaucoup de chrétiens ont une fausse humilité qui leur fait dire, « je suis le plus grand des pécheurs ». Si vous croyez vraiment cela de vous, alors vous devrez aimer Jésus plus que toute autre personne. Celui à qui on a pardonné beaucoup, devrait aimer beaucoup. Mais plusieurs qui déclarent être le chef des pécheurs sont souvent à la recherche de plus d'argent et ne vivent pas pour le Seigneur. Ils utilisent alors simplement un langage pieux pour avoir une réputation d'humilité ! Ne dites jamais que vous êtes le « chef des pécheurs » à moins d'être prêt à tout abandonner pour Christ comme Paul. Si vous avez été beaucoup pardonné, vous aimerez beaucoup. Si vous n'avez abandonné que peu de choses pour le Seigneur, cela prouve que vous croyez n'avoir été pardonné que très peu.
Dans 8 : 1-3, nous lisons que certaines femmes riches étaient le support financier principal de l'équipe de Jésus et son ministère. Jésus n'était pas contre les personnes riches. Il était uniquement contre les orgueilleux. Les riches et les pauvres, s'ils étaient humbles, pouvaient être ses disciples et le soutenir financièrement. Jusqu'à l'âge de 30 ans, Jésus était charpentier prenant soin de lui-même. Ensuite comme ouvrier à plein temps, il était soutenu par le don volontaire de certains de ses disciples. Il n'a jamais fait connaître ses besoins à qui que ce soit et n'a jamais demandé quoi que ce soit à personne. Et il n'a jamais promis un salaire à ses disciples. Son père a pourvu à tous leurs besoins en touchant les gens à donner. Nous voyons ici que les riches peuvent également avoir un ministère - en soutenant financièrement l'oeuvre de Dieu.
Le Seigneur a parlé d'être une lumière dans 8 : 16-18. Quand vous mettez une lampe dans votre chambre, vous ne la couvrez pas avec un seau, vous ne la mettez pas sous le lit. Vous la mettez toujours là où tout le monde peut la voir. C'est comme cela que nous devons
laisser notre lumière briller pour le Seigneur. J'ai vu dans des banques, et des bureaux publics en Inde, comment les non-chrétiens accrochent des photos de leurs dieux près de leurs tables. Mais je n'ai presque jamais vu un fonctionnaire chrétien accrocher un verset biblique. La plupart des chrétiens ont honte. Certains craignent que cela ne gêne leur promotion - et donc ils cachent leur lumière. Quelle tragédie ! Jésus n'a pas eu honte d'être pendu publiquement sur une croix pour nous. N'ayons jamais honte de le confesser avec assurance. Quand je travaillais à la marine, je ne pouvais pas évangéliser ouvertement. Mais je gardais une bible sur ma table et des tracts. Ceux qui voulaient un tract pouvaient en prendre. Il y a plusieurs manières de faire briller notre lumière. Il est plus important de confesser Christ à l'extérieur du bâtiment de l'église qu'à l'intérieur. Notre lumière doit briller avec éclats là où il n'y a aucune autre lumière.
Dans 8 : 43,44, nous lisons qu'une femme a touché le bas des vêtements de Jésus. Beaucoup de gens étaient massés autour de lui à ce moment, mais seule, elle a été guérie. Dans les réunions d'église également, beaucoup sont entassés autour de Jésus. Mais seuls ceux qui ont la foi - un ici et un autre là-bas - touchent le Seigneur. À chaque réunion, nous devrions chercher à être comme cette femme, étendre la main et toucher le Seigneur dans la foi.
6. DES COEURS ELARGIS POUR BENIR LES AUTRES
Dans 9 : 16, nous lisons comment les 5000 hommes ont été nourris. Dieu veut utiliser chacun d'entre nous comme bénédiction pour les autres de cette façon. La première étape consiste à abandonner tout ce que nous avons au Seigneur. Ce petit garçon avait 5 pains et deux poissons et il a tout donné au Seigneur. Il n'a rien gardé pour lui-même. Ensuite, Jésus a béni les pains et les poissons. C'est la seconde étape - Dieu doit mettre sa bénédiction dans ce que nous lui donnons. Il doit déverser son Esprit sur nous. Mais la multitude n'est toujours pas nourrie. La troisième étape est de permettre au Seigneur de nous briser. Jésus a brisé les pains. Et il nous brise aussi - par les gens et par les situations. Ensuite, il a nourri la multitude. J'ai vu plusieurs croyants remplis de l'Esprit qui n'ont pas accompli le plan de Dieu pour leur vie - parce qu'ils n'ont pas permis au Seigneur de leur faire traverser cette dernière étape qui consiste à être brisé. Ils ont tout abandonné au Seigneur et ont été oints par l'Esprit. Mais ils ont confiance en eux et ne sont pas brisés. Ils pourraient avoir de grandes foules dans leur ministère. Mais la qualité de leur oeuvre est pauvre. Même les sectes ont beaucoup d'adeptes. Donc ne vous glorifiez pas quand beaucoup de personnes sont ajoutées à votre église. Quelle est la qualité de ces personnes ? Sont-ils disciples ou de simples convertis ?
Voici une parabole : une lapine s'est vantée une fois devant une lionne d'avoir eu 20 nouveau-nés cette année-là et a demandé à la lionne combien d'enfants elle, avait eu. La lionne a répondu, « je n'ai eu qu'un enfant, mais c'était un lion ». Il vaut mieux avoir un disciple que vingt convertis.
9 : 23 est l'un des versets les plus importants dans l'évangile de Luc : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive ». Vous ne pouvez pas suivre Jésus à moins de vouloir renoncer à vous-mêmes et mourir à vous-mêmes quotidiennement. Renoncer à soi signifie dire « non » à tout ce que ta propre vie veut. Que signifie « porter sa croix ? ». Nous pouvons le représenter comme ceci : la croix arrive quand ta volonté croise celle de Dieu. Ta volonté est comme le bras horizontal de la croix et la volonté de Dieu comme le bras vertical. Porter sa croix signifie mourir à ta propre volonté et faire la volonté de Dieu. Cela signifie abandonner tes choix, tes ambitions,
ta réputation, tes performances et la façon dont tu aimerais réagir face aux gens, etc. Cela signifie se considérer comme mort avec Christ tous les jours.
Dans 9 : 49,50, Jésus nous enseigne ce que nous devons faire quand nous trouvons une personne qui a un ministère totalement différent du nôtre. Quelqu'un chassait les démons, mais il n'avait pas rejoint les disciples. Jean a demandé à Jésus de l'en empêcher. Mais Jésus a dit à Jean de le laisser seul continuer ce ministère-là. Restez sur votre appel et laissez-les accomplir le leur. Beaucoup de chrétiens sont tellement préoccupés par l'importance de leur propre ministère qu'ils pensent que c'est ce que tout le monde devrait faire. « Si tout le corps était oeil, où serait l'ouïe ? S'il était tout ouïe, où serait l'odorat ? » (1 Corinthiens 12 : 17). Un chrétien mature réalise que Dieu donne des ministères différents à différentes personnes. Si l'un veut faire l'évangélisation, et un autre veut faire les oeuvres sociales, que chacun accomplisse son propre ministère. Un aspect du Christ peut être manifesté à travers les deux ministères. Mais ne nous critiquons pas les uns les autres. Il y a la variété dans la création. Dieu n'a pas fait toutes les fleurs de la même couleur, la même forme ou la même taille. L'arc-en-ciel a tellement de couleurs. Il en est de même du corps du Christ. Certaines personnes pensent que personne ne devrait aller dans une Ecole biblique parce qu'ils n'y sont pas allés. D'autres pensent que tout le monde devrait aller dans une Ecole biblique, parce qu'ils y sont allés. Les deux se trompent. Dieu peut utiliser les deux méthodes, en fonction de l'appel de chacun. Les personnes étroites d'esprit ne voient jamais toutefois autre chose que leur propre ministère. Voici un mot de telles personnes : « dites merci Dieu pour tout ministère, et restez attaché au vôtre ».
Dans 9 : 52, nous voyons Jésus venir en Samarie. C'était la ville où un an plus tôt il y avait un grand réveil. Par le biais d'une femme pécheresse qui avait été convertie, toute la ville avait été attirée vers Jésus (Jean 4). Jésus a donc envoyé des messagers devant lui pour préparer leur arrivée. Mais cette fois-ci, ils ne l'ont pas reçu (verset 53). Peut-être que beaucoup de convertis en Samarie avaient décidé d'abandonner leurs préjugés contre les Juifs, d'abandonner leurs systèmes religieux morts pour suivre le Seigneur. Cela a dû déranger leurs leaders religieux ; qui ont donc décidé de ne plus faire entrer Jésus de nouveau dans la ville. Jacques et Jean voulaient donc appeler le feu sur les Samaritains. Jésus les a repris en disant qu'il n'était pas venu pour détruire les vies, mais pour les sauver (verset 55). Si certaines églises vous expulsent, humiliez-vous simplement et allez ailleurs. C'est ce que j'ai fait plus d'une fois.
Dans les deux exemples précédents, Jésus essayait d'élargir les coeurs des disciples. Dans plusieurs groupes chrétiens, j'ai vu que le leader a souvent un coeur large, mais ceux qui le suivent ont un coeur étroit, parce qu'ils ne connaissent pas Dieu comme leur leader. John Wesley et George Whitefield étaient deux grands prédicateurs en Angleterre au 18ème siècle. John Wesley et ceux qui le suivaient croyaient et prêchaient que l'on pouvait perdre la foi après avoir été sauvé. George Whitefield et ceux qui le suivaient prêchaient qu'une fois qu'un homme était sauvé, il était sauvé pour toujours. Mais Wesley et Whitefield étaient de bons amis et quand Whitefield mourut, c'est Wesley qui conduisit ses funérailles. Une des personnes qui suivait Wesley lui demanda : « verras-tu George Whitefield au ciel ? ». John Wesley répondit, « je ne le crois pas, parce qu'il sera si près du trône et je serai si loin derrière que je pourrais ne pas être en mesure de le voir là-bas ». Ceux qui suivaient Wesley avaient un coeur étroit. Mais Wesley lui-même était un homme humble, avec un coeur large et estimait Whitefield au-dessus de lui-même.
Dans 10 : 5, Jésus a dit à ses disciples « dans quelque maison que vous entriez, dites d'abord : que la paix soit sur cette maison ! ». Nos foyers doivent être des îles de paix dans la mer agitée de ce monde. L'homme en tant que chef devrait particulièrement être un homme de paix - même si la femme n'est pas une femme de paix. L'homme doit être quelqu'un qui ne se querellera jamais, qui ne se battra jamais, qui ne se disputera jamais, qui ne perdra
jamais son sang-froid, qui n'entrera jamais dans des controverses. Chaque foyer chrétien doit avoir un homme comme cela pour le diriger.
Dans 10 : 19, nous lisons que Jésus a donné à ses disciples l'autorité sur la puissance de Satan, et leur a promis que rien ne leur fera du mal. Il y a une différence entre autorité et puissance. Un camion pourrait avoir beaucoup de puissance, mais quand un petit policier élève sa main et demande au camion de s'arrêter, il s'arrête - parce que le policier a l'autorité. C'est une image de l'autorité que nous avons sur TOUTE, la puissance de Satan. La Bible dit, « soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous » (Jacques 4 : 7). Satan fuira loin de nous à la vitesse de la lumière - 300 000 kilomètres par seconde - car c'est la vitesse à laquelle Jésus a vu Satan tomber (10 : 18). Mais nous ne nous réjouissons pas du fait que Satan nous est soumis, mais du fait que nous sommes enfants de Dieu. Nous ne nous réjouissonspas de ce que nous avons faits pour Dieu, mais de ce que Dieu a fait pour nous - il a écrit nos noms dans le livre de vie.
7. LES PARABOLES AYANT UN MESSAGE
Dans 10 : 30-37, nous lisons la parabole du bon Samaritain. Le lévite et le sacrificateur appartenaient à une dénomination respectée qui avait des doctrines correctes. Mais ils n'ont rien fait pour cet homme dans le besoin ici. Nous pouvons pécher même sans rien faire ! Le Samaritain en revanche appartenait à une dénomination méprisée (qui avait des doctrines erronées dans beaucoup de domaines). Mais c'est lui qui a aidé l'homme dans le besoin. Jésus enseignait que souvent, ce sont ceux dont les doctrines ne sont pas correctes, qui font davantage pour les pauvres et ceux qui sont dans le besoin que les évangéliques. Le lévite et le sacrificateur étaient plus intéressés à aller à leurs réunions à Jérusalem qu'à aider une personne dans le besoin sur le chemin. Le bon Samaritain a raté la réunion, mais il a aidé cet homme. Nous pourrions découvrir au siège de jugement du Christ que beaucoup dont les doctrines étaient erronées dans certains domaines mineurs obtiennent une plus grande récompense que ceux qui sont parmi nous qui avons toutes nos doctrines correctes. Donc ne méprisons pas ceux d'autres dénominations qui font peut-être les choses différemment de nous. Dieu considère ceux qui servent les pauvres avec compassion dans le nom du Christ. Il leur dira, « j'avais faim et vous m'avez nourri, j'étais malade et vous êtes venus me visiter, j'avais soif et vous m'avez donné quelque chose à boire. Pendant que mon peuple (ceux dont les doctrines étaient correctes) était présent aux réunions, vous (qui aviez certaines doctrines erronées) êtes venus m'aider ».
Certains qui écoutent cette parabole, peuvent maintenant imaginer que la chose la plus importante dans la vie, c'est de servir le Seigneur en aidant les pauvres. Et donc le Saint-Esprit nous donne un équilibre ici en décrivant un autre incident immédiatement après. Dans 10 : 38-42, Jésus, nous dit, quelle est la chose la plus importante dans la vie - ce n'est pas servir les pauvres, mais l'écouter et faire ce qu'il nous demande de faire ! Nous voyons ici Marthe servant le Seigneur avec ferveur, et Marie l'écoutant attentivement. L'activité de Marie semble être la paresse et l'inactivité, mais Jésus a repris Marthe qui le servait et lui a dit que ce que Marie faisait était « la seule chose nécessaire ». (Verset 42). Nous ne sommes pas appelés à passer notre vie « à faire une chose ou l'autre pour Dieu », mais « à faire la volonté de Dieu ». « La chose la plus importante sur un serviteur, c'est qu'il fait uniquement ce que son maître lui dit de faire » (1 Corinthiens 4 : 2 - Living version).
Dans 11 : 1-13, nous lisons que Jésus priait quelque part et ses disciples l'ont entendu. Et ils étaient étonnés, parce qu'ils n'avaient jamais entendu quiconque prier comme cela. Ils ont entendu Jésus parler intimement à un père d'amour et ne donnant pas un
impressionnant discours à Dieu (à l'opposé des pharisiens qu'ils entendaient prier dans les synagogues). Ils ont donc demandé à Jésus de leur enseigner comment prier comme il le faisait. Jésus leur a enseigné à parler à Dieu comme à leur père. C'était révolutionnaire, parce que personne dans l'histoire d'Israël n'avait appelé Dieu « père » (c'est la réelle signification du mot hébreu « Abba »). Nous ne devons pas prier à Dieu ou lui chanter des louanges en l'appelant Jéhovah aujourd'hui, mais « papa ». Ensuite, Jésus leur a raconté une parabole pour compléter la réponse à leur question sur la prière. Un homme avait eu un visiteur dans sa maison à minuit et il n'avait rien à lui servir. Il est donc allé chez son voisin et a frappé sans arrêt jusqu'à avoir de quoi servir son visiteur. Jésus a dit que c'est comme cela que nous devons chercher la puissance du Saint-Esprit (11 : 13). Le point ici est que vous devez premièrement, avoir une compassion et un fardeau pour les personnes que vous rencontrez et qui sont dans le besoin. Ensuite, vous devez reconnaître que Dieu seul peut vous donner ce qui est nécessaire pour faire face à leurs besoins. Vous devez donc chercher Dieu pour la puissance de son Esprit. Si votre appel est de prêcher la parole de Dieu, alors demandez à Dieu premièrement de vous donner de l'amour et de la compassion pour ceux à qui vous allez prêcher. Ensuite, continuer à demander l'onction et la révélation de l'Esprit pour une parole spécifique pour répondre à leurs besoins spécifiques. Nous pouvons demander à Dieu de la même façon, si nous devons prier pour la guérison de quelqu'un ou si nous devons chasser un démon de quelqu'un. Nous ne sommes pas appelés à servir toute personne dans le monde, mais seulement ceux que Dieu nous envoie. Cet homme ne voulait pas le pain pour toutes les personnes qui avaient faim dans la campagne, mais uniquement pour la personne qui est venue à lui. Cette personne dans le besoin peut être ton fils ou ta fille. Jésus a dit que toute personne qui demande et frappe (comme cet homme a fait) obtiendra ce qu'il demande (verset 9,10). Mais ceux qui frappent seulement deux ou trois fois et abandonnent ne recevront rien. Dieu est un meilleur père que tout père terrestre. Donc, il ne nous refusera pas quoique ce soit de bon pour nous (verset 11). Donc « Recherchons la charité. Aspirons aussi aux dons spirituels » (1 Corinthiens 14 : 1).
Dans 12 : 1, Jésus a dit à ses disciples de « faire attention au levain des pharisiens qui est l'hypocrisie ». Le mot hypocrisie n'est pas un mot anglais mais plutôt un mot grec. - « hupokrisis ». Si les traducteurs l'avaient traduit (comme ils ont traduit le reste du Nouveau Testament) et ne l'avaient pas translittéré, la traduction aurait donné « interpréter » ou « jouer un rôle ». Dans le grec ancien, un « hypocrite » était un acteur. Jésus était donc en train de nous avertir contre ceux qui se comportent comme des personnes saintes. Un acteur d'Hollywood pourrait jouer le rôle de Jean-Baptiste (un homme saint) dans un film. Mais après la séance de tournage, il retourne dans sa vie normale de buveur, d'adultère et de divorce. C'est cela sa vie réelle. Ensuite, la semaine suivante, quand la séance de tournage recommence, il devient de nouveau « un homme saint ».
Beaucoup de chrétiens sont exactement comme cela. Quand ils viennent au culte le dimanche, ils sont « des personnes saintes », parlant de choses spirituelles et louant Dieu en langues. Mais quand ils rentrent à la maison, ils sont de retour dans leur « langue maternelle », se mettant en colère contre leur femme et disent des mensonges. Ils sont aussi de retour à la poursuite de l'argent toute la semaine. Ensuite, quand dimanche arrive, ils retournent à leur « rôle » d'hommes saints. Les acteurs d'Hollywood sont en fait plus honnêtes, en ce qu'ils ne prétendent pas que leur « rôle » est réel ou qu'ils sont vraiment des hommes saints tout le temps. Ces chrétiens toutefois prétendent qu'ils sont réellement saints tout le temps. C'est contre cela que Jésus avertissait les disciples. Nous devons être les mêmes le dimanche que tous les autres jours de la semaine. C'est pourquoi nous devons haïr l'hypocrisie.
Dans 12 : 3-12, Jésus, nous dit de ne pas craindre la persécution, parce que les cheveux sur notre tête sont comptés par notre père. Il connaît l'état de tous les moineaux dans
le monde, et nous valons plus pour lui que beaucoup de moineaux. Dieu peut permettre aux gens de nous traîner devant les tribunaux ou même de nous tuer. Mais nous ne devons jamais avoir peur des hommes. Nous ne devons même pas penser à ce que nous répondrons quand nous serons questionnés. Le Saint-Esprit nous enseignera à ce moment, ce que nous devrons dire (verset 12). Ce n'est pas une promesse que nous pouvons revendiquer quand nous prêchons, mais plutôt quand nous sommes devant les tribunaux et que nous sommes persécutés à cause de notre foi. N'essayez pas de revendiquer cette promesse en prêchant parce que cela ne marchera pas. Vous devez vous préparer en avance pour prêcher un sermon. Prêcher, c'est comme servir un repas à des invités que l'on veut honorer. Une femme au foyer indienne passe plusieurs heures dans sa cuisine pour préparer un seul repas. Nous devons aussi prendre la peine pour préparer un message pour le peuple de Dieu.
Dans 12 : 13, nous lisons qu'un homme est venu au Seigneur et a dit : « maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage ». Bien que sa demande fût sincère et juste, Jésus a refusé de prendre part à un tel conflit. Jésus est venu ici uniquement pour aider ceux qui voulaient avoir des biens au ciel - pas sur la terre !
« Cherchez plutôt le royaume de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (12 : 31). Chaque chrétien doit vivre sa vie sur terre d'une telle manière qu'il est une preuve vivante que ceux qui cherchent le royaume de Dieu premièrement verront que tous leurs besoins terrestres leur seront ajoutés.
Dans 12 : 35, nous sommes poussés à être prêts pour la venue du Christ. Si le Seigneur vous a donné la charge d'autres croyants, soyez fidèles non pas pour les battre, mais pour leur donner leur nourriture dans la saison appropriée (12 : 45). Il y a certains prédicateurs qui au lieu de nourrir les brebis les fouettent. Quand ils prêchent, ils ne donnent pas au peuple la nourriture pour grandir spirituellement. Ils les frappent avec un verset biblique puis avec un autre. Le Seigneur dit qu'il viendra un jour et punira tous ceux qui fouettent ses enfants.
Dans 13 : 34, nous voyons l'énorme compassion que Jésus avait pour Jérusalem si bien qu'il a pleuré sur elle.
Dans 14 : 13,14 nous trouvons un des commandements du Seigneur que peu de croyants obéissent. Il a dit que quand vous faites un déjeuner ou un dîner, vous devez inviter ceux qui ne peuvent pas le faire en retour. Un vrai disciple de Jésus prendra davantage soin des pauvres dans l'église. Si vous êtes un prédicateur, n'allez pas principalement vers les riches (car beaucoup vont vers eux), mais allez vers les pauvres qui ne peuvent pas vous récompenser. Et le Seigneur lui-même vous récompensera un jour. Répandez le festin de la parole de Dieu pour ceux qui ne peuvent pas vous donner d'offrandes.
8. DISCIPLES ET RETROGRADES
Dans 14 : 25-34, le Seigneur a établi les trois conditions essentielles du disciple.
1. Vous devez aimer Jésus plus que toute autre personne (verset 26)
2. Vous devez porter votre croix tous les jours et suivre Jésus (verset 27)
3. Vous ne devez rien posséder sur terre (verset 33)
Vous pouvez avoir beaucoup de choses, mais vous ne devez posséder aucune d'elles. Quelle est la différence entre avoir et posséder ? Vous pouvez avoir une maison, mais vous devez la traiter comme une maison qui appartient à Dieu, dans laquelle il vous a permis de vivre gratuitement. Et de même pour tous vos biens. Vous devez reconnaître que tout ce que vous avez appartient à Dieu. Seuls les disciples sont le sel qui n'a pas perdu son goût
(verset 34). Aujourd'hui, nous avons beaucoup de sel qui n'a pas de goût, parce que les évangélistes ont prêché le pardon des péchés sans avoir fait de ces personnes des disciples.
Dans les trois paraboles du chapitre 15, nous voyons des représentations de quatre types de rétrogrades - une brebis perdue, un fils cadet perdu, un fils aîné perdu et une pièce perdue - et également une représentation du Dieu trinitaire. La brebis perdue est une image d'un croyant qui s'est égaré accidentellement ou par négligence. Le berger est une image de Jésus, le fils de Dieu. Le fils prodigue est une image d'un croyant qui s'est éloigné par rébellion contre Dieu et l'église. Le père est une image de Dieu le père. Il ne va pas chercher une telle personne contrairement au premier cas. Il attend jusqu'à ce que le fils atteigne le niveau des porcs et revienne de lui-même. Le fils aîné est une image de ceux qui sont perdus dans le légalisme, la droiture et l'orgueil. La femme qui cherche la pièce perdue est une image d'une église remplie du Saint-Esprit. Elle allume une lampe, nettoie la maison (15 : 8) et cherche attentivement jusqu'à trouver la pièce. Quand elle a perdu la pièce, elle était une église négligente ce qui est la cause de la rétrogradation de certains (la pièce perdue). Ensuite, elle a allumé une lampe (elle était remplie du Saint-Esprit), a commencé à chercher et elle a trouvé les rétrogrades perdus, et les a emmenés dans la bergerie. Il y a beaucoup de croyants qui n'ont aucun fardeau du tout pour les perdus et les rétrogrades. Ils n'ont d'intérêts que pour eux-mêmes. De tels croyants sont absolument sans contact avec Dieu le père, Dieu le fils et Dieu le Saint-Esprit. Une prière que j'ai faite pendant plusieurs années est la suivante (et j'ai encouragé tous les anciens dans nos églises à faire cette prière également), « Seigneur, s'il y a une personne dans cette région qui cherche une vie pieuse, s'il te plaît met la en contact avec nous, ou met nous en contact avec elle. Et si tu ne fais ni l'un ni l'autre, dis-nous ce qui ne va pas avec nous, afin que nous mettions les choses en ordre, pour que nous soyons en phase avec toi et que trouvions les perdus. Je vous encourage à faire cette prière.
Le type de bergerie dans lequel nous emmenons une brebis perdue est également très important. Si la bergerie contient 99 brebis qui sont pleines de maladies et qui se battent et se déchirent l'une l'autre, alors cette brebis perdue serait mieux dans le désert que dans une telle bergerie. Donc, nous n'avons pas seulement besoin d'un ministère qui va chercher les brebis perdues, mais aussi d'un ministère qui garde les 99 autres brebis en santé et dans la paix. Jésus a dit : « il y aura de même plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent (c'est la brebis perdue), que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance » (verset 7). Quelle merveilleuse église (la bergerie), cette église qui a 99 justes qui n'ont pas besoin de se repentir de quoi que ce soit ! Comment est-ce possible ? C'est parce qu'ils se jugent eux-mêmes et se repentent tous les jours. C'est ma propre habitude depuis de nombreuses années. Le résultat, j'ai découvert des choses qui ne sont pas semblables à Christ dans ma vie pratiquement tous les jours dans les dernières années - je m'en suis repenti et m'en suis purifié. Si vous êtes comme cela, vous n'aurez pas de temps d'accuser les autres - parce que vous serez tellement occupé à vous purifier vous-mêmes. Ensuite, vous pourrez bâtir une église de personnes « qui n'ont pas besoin de repentance », une église dans laquelle la brebis perdue peut venir et être guérie. Et donc dans nos églises, nous devons prêcher constamment la repentance. Graduellement, après un certain temps, nous aurons une église dans laquelle les gens ont appris à se juger, et non pas à juger les autres.
Quand le berger perd une brebis, la perte est pour le berger. Quand la femme a perdu une pièce, la perte était pour la femme. Et dans le cas du fils perdu, la perte était pour le père. Dans toutes ces paraboles, Jésus enseigne que c'est Dieu qui perd quelque chose quand l'homme pèche. Notre travail dans l'église, c'est de ramener à Dieu ce qu'il a perdu.
Une chose que le fils perdu savait, c'était que son père l'aime. C'est pour cette raison qu'il a décidé de rentrer à la maison. Comment le père a su que son fils rentrait à la maison ce jour-là ? Parce qu'il regardait à la fenêtre tous les jours pour voir si son fils revenait. Et un jour, il l'a vu - et il a couru pour lui souhaiter la bienvenue. Le fils aîné
toutefois, ne partageait pas la passion du coeur de son papa. Il travaillait dur pour son père et lui obéissait toujours (verset 28,29). Mais il n'avait aucune passion pour les perdus. Il n'avait aucune communion avec le coeur de son père. Pas même une seule fois il n'a dit à son père, « Laisse-moi aller, chercher mon jeune frère et le trouver ».
Il y a deux types de chrétiens : les ouvriers et les anciens. L'un est comme le père dans cette histoire, plein d'amour et de compassion. L'autre est comme le frère aîné, dur, rigide et professionnel. Chacun d'entre nous peut faire un choix d'être l'un de ces deux types. Dans cette histoire, au début le fils aîné est dans la maison et le fils cadet est dehors. Mais à la fin de l'histoire, le fils cadet est dans la maison et l'aîné est à l'extérieur. Plusieurs de ceux qui sont premiers maintenant seront derniers dans le royaume de Dieu. Beaucoup de chrétiens seront à l'extérieur du royaume, parce qu'ils n'avaient aucune communion avec le coeur du père. Chaque frère et chaque soeur dans l'église doit être un serviteur du Seigneur et doit partager la communion avec le coeur du père pour ceux qui sont perdus.
J'avais un grand désir quand j'étais jeune d'être évangéliste et passer ma vie au nord de l'Inde. J'ai dit au Seigneur que j'étais prêt à aller où il m'envoyait - et je le suis toujours. Mais il ne m'a jamais dit d'aller au nord de l'Inde - et je ne serais jamais allé où le Seigneur ne m'a pas envoyé. Dieu m'a ensuite donné le don d'enseignement et pas celui de l'évangélisation. Mais j'ai toujours un très vif intérêt pour l'oeuvre du Seigneur dans le nord de l'Inde. Donc, je lis les magazines missionnaires pour savoir ce qui se passe dans le nord de l'Inde. Même si vous n'êtes pas missionnaires, j'espère que vous avez un certain désir de savoir ce que les autres font pour le Seigneur dans les endroits difficiles au monde.
9. ENSEIGNEMENT SUR L'ARGENT
Les chapitres 16 à 21 traitent de l'argent. Jésus a beaucoup parlé de l'argent. Dans les évangiles, vous trouverez que 16% de ses enseignements se réfèrent à l'argent - un tous les six versets. C'est l'importance que Jésus donne à ce sujet. Tandis que Jésus a parlé d'être libre de l'amour de l'argent, la plupart des prédicateurs poussent seulement les gens à payer leurs dîmes - ce qu'il n'a jamais demandé à ses disciples de pratiquer (il a seulement dit aux pharisiens qui étaient sous l'ancienne Alliance de le faire - Matthieu 23 : 23).
La première parabole que Jésus a racontée ici concernait un intendant injuste. Le fond de cette histoire est qu'il planifiait son futur. Sachant qu'il était en train de perdre son travail, il a donc fait certaines tricheries, pour qu'une fois son emploi perdu, il ait des amis qui lui donneraient un nouveau travail. Ensuite, Jésus a dit, « faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu'ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand elles viendront à vous manquer ». Le futur de cet intendant était uniquement sur cette terre. Notre futur est dans l'éternité. Il a préparé son futur en utilisant le pouvoir qu'il avait sur l'argent. Nous devons aussi nous faire des amis pour l'éternité en utilisant notre argent pour répandre l'évangile et gagner des âmes. Ainsi, un jour des gens vous rencontreront au ciel et diront, « parce que tu as donné ton argent pour répandre l'évangile, j'ai été sauvé et je suis ici » (16 : 9).
Et alors, Jésus a dit ces mots très durs, « si donc vous n'avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ? » (16 : 11). Les véritables richesses sont la nature divine, l'onction du Saint-Esprit et la révélation sur la parole de Dieu. Pourquoi est-ce que la plupart des croyants ne deviennent pas plus semblables à Christ dans leurs discours ou n'obtiennent pas de révélations fraîches de l'Esprit sur la parole de Dieu ? Parce qu'ils ne sont pas fidèles avec l'argent.
Jésus a ensuite dit qu'aucun serviteur ne peut servir deux maîtres. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'argent (16 : 13). Vous devrez choisir. Les pharisiens avaient des programmes missionnaires, mais ils aimaient aussi beaucoup l'argent (16 : 14). Jésus leur a dit, « vous vous justifiez devant les hommes (vous essayez d'apparaître très spirituels devant les hommes). Mais Dieu connaît vos coeurs. Ce que l'homme considère est une abomination aux yeux de Dieu (16 : 15). J'ai toujours gardé ce verset devant moi et j'ai cherché à m'en souvenir toute ma vie. Faites une liste de toutes les choses que l'homme estime grandement et reconnaissez que Dieu considère tout cela comme détestable. Ne vous glorifiez jamais en quoi que ce soit que l'homme considère grandement. Vous pourriez avoir certaines de ces choses, mais donnez-leur la valeur que Dieu leur donne - zéro. Ne méditez pas sur ces choses et ne jubilez pas à cause de ces faits. Êtes-vous belle (beau) ou intelligent ou riche ou hautement qualifié ? Il n'y a rien de mal avec chacune de ces qualités. Mais n'imaginez pas que Dieu place une quelconque valeur sur cela - parce que la plupart des personnes les plus pieuses dans le monde n'étaient pas belles, intelligentes, riches ou qualifiées académiquement. Ce que Dieu considère, c'est l'humilité et la révérence envers lui, ce que le monde ne considère pas. Si vous considérez les choses que Dieu considère, votre service pour lui sera de loin plus efficace.
Ensuite, Jésus a raconté l'histoire vraie d'un certain homme riche et d'un mendiant nommé Lazare (16 : 19). Cela n'est pas une parabole, car Jésus n'a jamais utilisé de noms (comme Lazare ou Abraham) dans les paraboles. C'est l'histoire vraie d'un homme à qui Dieu a confié beaucoup d'argent, mais qui a tout utilisé égoïstement pour lui-même et n'a pas utilisé une partie pour bénir ses frères dans le besoin. Il n'a pas pris soin du pauvre mendiant, Lazare qui était assis à sa porte. Lazare était son propre frère - car ils étaient tous les deux enfants d'Abraham, Isaac et Jacob. Mais cet homme riche n'a pas pris soin de Lazare. Cela prouve qu'il n'avait aucune foi vivante en Dieu. Jacques dit, « Mes frères, que sert-il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les oeuvres ? La foi peut-elle le sauver ? Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l'un d'entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ? Il en est ainsi de la foi : si elle n'a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même » (Jacques 2 : 14-17). Le salut est par la foi - et cet homme riche est allé en enfer parce qu'il n'avait aucune foi vivante. Quand Lazare est mort, rien n'est dit sur son enterrement (16 : 22). Peut-être que son corps a été jeté dans la voirie. Mais quelle importance pour Lazare, puisque lui-même était au paradis. L'homme riche, toutefois, a eu un grand enterrement. Le sacrificateur en chef (équivalent d'un archbishop) a dû être présent (parce que les leaders religieux sont généralement présents aux funérailles des riches), et il a dû dire beaucoup de bonnes choses sur cet homme riche. Mais l'homme était en enfer pendant que ses funérailles se déroulaient ! (certaines personnes demeurent dans des dénominations mortes uniquement parce qu'elles veulent un enterrement décent - ou un grand mariage dans une cathédrale !). L'homme riche a pu voir que Lazare qu'il méprisait était au ciel. Malgré tout son argent et sa religion, l'homme riche n'a pas pu arriver au ciel. « Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches en la foi » (Jacques 2 : 5). Si Dieu t'a donné de l'argent, il attend de toi que tu l'utilises pour bénir les autres. Il y avait une raison supplémentaire pour laquelle l'homme riche est allé en enfer. Il l'a découverte quand il est arrivé en enfer - il ne s'était pas repenti (16 : 30). Et il a découvert que si Lazare était au paradis, c'était parce que Lazare s'était repenti et avait cru.
Dans 17 : 3,4 Jésus a parlé de l'importance de pardonner les autres même lorsqu'ils pêchent contre nous sept fois dans la même journée.
Dans 17 : 10, il a dit que même après avoir obéi à l'ensemble des commandements du Seigneur, nous devons toujours nous considérer seulement comme « serviteurs inutiles », parce que nous n'avons fait que ce que nous devions faire. Dans un monde où, même les
chrétiens courent après les diplômes théologiques, voici un bon certificat à avoir : « S.I. - Serviteur Inutile » ! Combien sont intéressés à ce que ce certificat soit placé après leur nom ? Mais quand pouvons-nous avoir ce certificat qui est pourtant si bas ? Seulement après avoir obéi à tous les commandements du Seigneur ! Certains d'entre nous imaginent que nous sommes des serviteurs très utiles du Seigneur. Nous n'avons pas pris suffisamment au sérieux les paroles de notre Seigneur. Juste parce que le Seigneur nous bénit un tout petit peu ici ou là-bas, nous commençons à penser que nous sommes très importants et utiles à Dieu ! Combien il est facile de nous tromper. Même à notre meilleur, nous serons toujours serviteurs inutiles. Nous sommes ce que nous sommes uniquement par la grâce du Seigneur (1 Corinthiens 15 : 10). Ayez une estimation sobre de vous-mêmes à tout moment - et vous continuerez à recevoir la grâce de Dieu pour des choses de plus en plus grandes dans votre vie.
Dans 17 : 12-19, nous lisons l'histoire des 10 lépreux qui ont demandé ont au Seigneur de les guérir à haute voix. Ils ont été tous guéris. Mais seul l'un d'eux est revenu vers le Seigneur et à haute voix a remercié. Et parce qu'il a rendu grâce, il a reçu davantage. « Ta foi t'a sauvé » (verset 19). Les neuf autres n'ont reçu que la guérison physique. Cet homme était un Samaritain méprisé, mais il a obtenu ce que les neuf autres juifs respectables n'ont pas eu - le salut. Vous obtenez davantage du Seigneur quand vous lui rendez grâces pour ses bénédictions.
10. LA SECONDE VENUE DE CHRIST
Ensuite, Jésus a parlé de sa seconde venue. Ce que nous avons lu dans Matthieu 24 est répété par le Saint-Esprit ici, parce qu'il ne veut pas que nous soyons trompés. Ne croyez pas ceux qui disent, « regardez, il est venu ici ou là (secrètement) ». Sa venue sera vue par tout le monde, tout comme l'éclair dont l'éclat est visible d'un coin à l'autre du ciel. Jésus a fait savoir clairement encore et encore qu' il ne viendra pas secrètement. Il n'y aura qu'une seconde venue. Tous les croyants seront sur terre pendant la grande tribulation qui précède son retour - parce que le Seigneur n'enlèvera pas ses meilleurs soldats de la terre au moment où il a le plus besoin de leur témoignage. Beaucoup sans aucun doute perdront la foi. Mais certains demeureront fidèles au Seigneur et le glorifieront. Donc quand les gens prêchent, « il viendra secrètement ici ou là » (verset 23), le Seigneur nous a dit de ne pas les croire. Donc, je ne les crois pas. Aucun des apôtres n'a cru ou n'a enseigné cette doctrine étrange. Et personne ne l'a prêchée pendant plus de 18 siècles après le jour de la pentecôte. La doctrine de l'enlèvement secret est apparue pour la première fois en Angleterre au milieu des années 1800 - et ses échos sont maintenant entendus partout dans le monde. Je ne suis pas surpris que cette doctrine ait été inventée par des chrétiens aimant le confort dans un pays (Angleterre) qui n'a pas connu la persécution depuis plusieurs siècles.
Et quand le Seigneur viendra finalement, quelque-uns seront enlevés pour le rencontrer dans les airs et pour lui souhaiter la bienvenue sur terre. Beaucoup seront laissés derrière. Deux seront dans un lit (mari et femme de toute évidence) ; un sera pris et l'autre sera laissé derrière (17 : 34). Deux seront en train de travailler ensemble au même endroit ; un sera pris, l'autre sera laissé derrière (verset 35). Donc, le Seigneur nous a dit d'être perpétuellement prêts. Par exemple, si vous êtes sur le toit de votre maison, vous ne devrez pas descendre pour aller dans votre maison. Si vous êtes à l'extérieur dans les champs, vous ne devrez pas rentrer. Ces jours-là les gens travaillaient dans les champs. Aujourd'hui, nous travaillons dans des bureaux. Laissez-moi vous expliquer ce que le Seigneur voulait dire : Si, vous êtes à votre
bureau quand le Seigneur viendra, vous ne devrez pas avoir à dire, « Seigneur, s'il te plaît attend. Je me suis querellé avec ma femme ce matin et je dois aller à la maison et lui demander pardon ». Être perpétuellement prêt signifie que vous réglez tous les sujets à tout moment. Si vous êtes sur le toit de la maison, vous devez être prêt à être enlevé de là. Vous ne devez pas avoir le moindre attachement aux choses matérielles qui sont dans votre maison. La façon d'être prêt pour la venue du Seigneur, c'est de garder une conscience absolument sans reproche et en étant complètement détaché de toute chose de la terre à tout moment.
Dans 18 : 1-7, Jésus a de nouveau parlé de la persistance dans la prière. Les deux seules paraboles que Jésus a racontées sur la prière mettent l'accent sur la persistance. Dans le chapitre 11, le besoin était d'avoir la puissance pour servir les autres. Le besoin ici c'est la délivrance personnelle de l'oppression de Satan. La veuve est une image d'un croyant. Le Seigneur représente toujours les croyants comme une veuve ou une brebis faible et impuissante. C'était pour que nous recherchions l'aide de Dieu et que nous ne dépendions pas de nos propres capacités. Quand nous sommes craintifs ou vaincus par le péché, nous sommes tourmentés par Satan. Nous devons rechercher Dieu jusqu'à ce que nous soyons libérés de son oppression. La veuve a persisté à demander au juge jusqu'à obtenir la libération du harcèlement de l'ennemi. Nous devons faire la même chose. Jésus a conclu cette parabole, toutefois, en disant que quand il reviendra sur terre, il ne trouvera que peu de personnes ayant la foi pour une telle vie de victoire perpétuelle (18 : 8). Nous vivons ces jours-là maintenant. Beaucoup de chrétiens passent leur temps uniquement dans les discussions théologiques se demandant si la victoire est possible ou non. Jésus, toutefois, a dit que seuls ceux qui pleurent (pour leurs péchés) seront réconfortés. Plus nous reconnaissons notre impuissance, plus nous irons vers Dieu dans la prière et pleurerons sur nos oreillers dans la nuit pour avoir la victoire. Et alors nous l'obtiendrons.
La parabole suivante que Jésus a racontée (18 : 9-14) était pour exposer l'orgueil des personnes qui s'autodéclarent justes - la parabole du pharisien et du collecteur d'impôts. Ici, le pharisien n'était même pas en train de prier à Dieu. Il priait à lui-même (verset 11). Il était lui-même son dieu ! Un homme orgueilleux s'adore lui-même, et se vante de sa prière, son jeûne, sa dîme, ses oeuvres missionnaires etc. Le pauvre collecteur d'impôts, a prié en disant, « soit miséricordieux envers moi, le pécheur ». Il s'appelle lui-même « le pécheur » comme s'il était l'unique pécheur sur terre. C'est pourquoi il est rentré à la maison justifié. Les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers.
Ensuite arrivent deux incidents supplémentaires relatifs à l'argent. Dans le premier, un jeune dirigeant riche n'était pas prêt à payer le prix pour suivre Jésus et s'est éloigné de lui (18 : 18-27).
Le second incident concerne Zachée, un collecteur d'impôts riche qui avait escroqué beaucoup de personnes dans sa vie (19 : 1-10). Mais Zachée désireux de rencontrer le Seigneur est monté sur un arbre pour le voir. Pendant que Jésus marchait sur cette route, le Saint-Esprit l'a poussé à s'arrêter et à regarder sur cet arbre. Le Seigneur a alors dit à Zachée qu'il aimerait visiter sa maison. Zachée était content. Mais quand le Seigneur est arrivé devant la maison, « Zachée s'est arrêté » (verset 8) et a dit (comme c'était le cas), « Seigneur, tu es saint. Tu ne peux pas venir dans ma maison parce que je l'ai construite avec de l'argent injuste que j'ai obtenu en escroquant beaucoup de personnes. Mais Seigneur, je vais donner la moitié de mon argent aux pauvres et je vais rendre quatre fois l'argent que j'ai escroqué à toutes les personnes en question ». Comment Zachée a-t-il changé ? Jésus n'avait jamais prêché un sermon sur la justice là-bas. C'est la lumière sortant de Jésus qui a convaincu Zachée.
La loi de l'Ancien Testament disait que quand on fait une restitution, on doit ajouter 20% au montant (Nombres 5 : 7). Mais ici Zachée ajoutait 300%, parce qu'il avait escroqué les gens depuis plusieurs années et il voulait rembourser cet argent avec des intérêts. Dès que
Jésus a entendu cela, il a dit, « le salut est venu dans cette maison » (19 : 9). Quand un homme est prêt à faire ce que Zachée a fait, c'est certain qu'il est sauvé.
Dans 19 : 11-20, nous lisons pourtant une autre parabole relative à l'argent. Un homme noble qui partait pour un long voyage a appelé ses dix esclaves et leur a donné à chacun une mine en leur demandant de le faire fructifier. Un esclave a été si fidèle dans ses investissements, qu'il a produit dix mines avec la mine reçue. Un autre homme a produit cinq mines, pendant qu'un autre a emballé la mine dans un mouchoir, l'a enterrée et l'a rendu au maître à son retour. Il n'a commis aucun péché. Il a juste gâché sa seule vie. Dans la parabole de Matthieu 25, les montants donnés étaient différents. Il s'agissait d'une parabole sur les dons. L'un peut être un apôtre et un autre une mère. Un apôtre a plus d'opportunités de voyager et servir qu'une mère. Donc Dieu attend plus d'un apôtre. Mais dans cette parabole, le montant donné à chaque personne est identique. Cela se réfère à deux choses. Premièrement, notre temps. Nous avons tous la même durée de temps chaque jour - 24 heures. Mais ce que nous faisons de notre temps diffère. Certains utilisent leur temps de manière profitable pour étudier la parole alors que d'autres le gaspillent dans les commérages. Deuxièmement, cela se réfère à notre corps. Nous avons tous le même corps et sommes tentés exactement de la même façon par notre convoitise. Mais notre réaction à ces convoitises diffère. Certains luttent contre cela et vainquent la tentation, pendant que d'autres cèdent à leur convoitise et pèchent. Donc, un frère qui utilise son temps et son corps pour la gloire de Dieu acquiert dix mines, pendant qu'un autre n'en produit que cinq.
Dans 19 : 30, nous lisons que Jésus est entré à Jérusalem sur un âne. Les rois montent sur des chevaux, mais Jésus a choisi un âne. Il l'a fait pour montrer que tout ce qui est grand aux yeux du monde est méprisable devant Dieu. Dans l'Ancien Testament, Dieu a même parlé une fois par un âne - à Balaam. C'est un grand encouragement de savoir que même si nous sommes aussi stupides que des ânes, le Seigneur a besoin de nous et veut nous utiliser pour ses projets. Cet âne a eu beaucoup d'honneur ce jour-là - et vous pourriez également en avoir, quand le Seigneur vous utilise. Mais si cet âne a imaginé que les gens l'appréciaient, alors il se trompait malheureusement. C'était le Seigneur que les gens honoraient. Au moment où Jésus est descendu, l'âne est redevenu le même vieil âne qu'il était auparavant - et personne ne l'honorait plus. C'est une bonne leçon que nous devons garder en mémoire. Quand les gens nous apprécient, c'est Christ en nous qu'ils apprécient.
Dans 20 : 25, le Seigneur a parlé de nouveau à propos de l'argent : « Rendez à César, ce qui est à César et à Dieu, ce qui est à Dieu ». Donnez à chacun ce qui lui est dû.
Dans le chapitre 21, nous lisons concernant la seconde venue du Seigneur. Il y aura des persécutions et même nos proches pourraient nous trahir. Mais nous ne devons jamais craindre, parce que personne ne peut toucher même ne serait-ce qu'un cheveu sur notre tête sans la permission du Seigneur (verset 18).
11. LE DERNIER SOUPER ET LA CRUCIFIXION
Dans 22 : 24, nous voyons que même après avoir écouté le Seigneur pendant toutes ces années, les disciples continuaient à discuter sur qui était le plus grand parmi eux. Le Seigneur n'a pas sélectionné des personnes parfaites pour être ses disciples - et il était très doux lorsqu'il les a corrigés. Il savait que, lorsqu'ils seraient remplis du Saint-Esprit, ils seraient tous changés - et ce fut le cas. Une fois remplis, ils ne se battaient plus l'un contre l'autre pour les positions ou l'honneur.
Dans 22 : 31, nous lisons que Jésus a averti Simon Pierre que Satan a demandé la permission à Dieu pour le cribler comme le blé - et Dieu a donné à Satan cette permission. Cela nous rappelle l'histoire de Job, où Satan a également obtenu la permission de Dieu avant de pouvoir tourmenter Job. Dieu ne permettra jamais à Satan de nous tenter au-delà de ce que nous pouvons supporter (1 Corinthiens 10 : 13). Satan doit demander la permission à Dieu à chaque fois qu'il veut nous déranger, nous tenter, nous attaquer ou nous persécuter. Ce fait doit nous réconforter immensément. Et Jésus a dit à Pierre que quand Satan le tentera, il tombera - pas une fois seulement mais trois fois. Cependant, Jésus n'a jamais prié que Pierre ne tombe pas. Il a uniquement prié que Pierre ne perde pas la foi. Pourquoi Jésus n'a pas prié que Pierre ne tombe pas ? Parce que Pierre était si orgueilleux que rien de moins qu'une chute ne pouvait le rendre humble. C'est uniquement quand nous tombons - plusieurs fois - que nous reconnaissons que rien de bon n'est dans notre chair et que nous ne pouvons jamais vaincre le péché par nous-mêmes. Et quand nous avons gâché notre vie et touché le fond - quand nous sommes arrivés à ce point zéro, à une fin de confiance en nos propres capacités - alors nous ne devons pas perdre la foi. Dieu nous aime toujours et il fera de nous des vainqueurs. L'échec joue un rôle dans la réalisation des plans de Dieu.
L'échec de Pierre et ses pleurs amers à cause de cet échec faisaient partie de la préparation pour la Pentecôte. S'il n'était pas tombé si profondément dans le péché cette nuit-là, il se serait tenu le jour de la pentecôte comme un homme orgueilleux méprisant tous les pécheurs présents. Mais en tant qu'homme brisé, il les regardait comme des pécheurs tout comme lui. Il ressentait qu'il était le plus grand pécheur de tous. C'est le type de personne que Dieu choisit, remplit de son Saint-Esprit, et utilise pour son service. Et quand Dieu l'a utilisé puissamment, cela ne pouvait plus monter à la tête de Pierre, car il savait quel échec il avait été. Quel merveilleux but il y avait dans l'échec de Pierre.
Dans 23 : 40-42, il y a deux leçons que nous pouvons apprendre du voleur qui a été sauvé sur la croix.
Premièrement, il a reconnu que Jésus n'avait rien de fait de mal. Comment a-t-il su cela ? Parce qu'il a vu la façon dont Jésus s'est conduit lorsqu'il était accusé. Ce voleur avait vu tellement de personnes qui, lorsqu'elles devaient être crucifiées, juraient et maudissaient. Mais il voyait là quelqu'un dire, « père, pardonne leur car, ils ne savent pas ce qu'ils font ». Cela a ouvert ses yeux. C'est ce qui a également ouvert les yeux du centenier romain - qui a reconnu, « Assurément, cet homme était Fils de Dieu». C'est lorsque les autres voient une nature de pardon en nous, qu'ils seront aussi convaincus de leurs péchés.
La seconde chose que nous voyons est que pendant que les autres voleurs voulaient être descendus de la croix (pensant qu'ils ne méritaient pas de mourir), celui-ci a admis qu'il méritait d'être crucifié. Adam a accusé sa femme pour son propre péché et a été expulsé du paradis. Ce voleur a reconnu son péché et a été admis au paradis immédiatement (23 : 43). Le paradis a été préparé pour ceux qui sont suffisamment honnêtes pour reconnaître qu'ils ont péché et méritent l'enfer.
Dans 24 : 13-33, nous lisons que deux disciples marchaient vers Emmaüs et Jésus ressuscité les a rejoints. C'était un voyage de 11 kilomètres qui aurait pu prendre deux ou trois heures en marchant lentement. Et pendant tout ce temps, ils avaient une étude biblique de genèse à Malachie. Jésus leur montrait « Christ » dans toutes ces écritures (24 : 27). Et leurs coeurs brûlaient en eux pendant qu'il parlait (24 : 32). C'est comme cela que c'est lorsque Jésus parle. Ceux qui prêchent la parole doivent désirer prêcher comme cela - de façon que les yeux des gens soient ouverts et que leurs coeurs brûlent en eux pendant qu'ils écoutent la parole.
Finalement, après être apparu à ses onze disciples, Jésus leur a dit d'attendre à Jérusalem jusqu'à ce qu'ils soient « revêtus de la puissance d'en haut » (24 : 49). Ils lui ont obéi et ont passé les dix jours suivants à louer Dieu (24 : 53). C'était dans cette atmosphère de louange que le Saint-Esprit est descendu sur chacun d'eux dans la chambre haute. L'Esprit descend sur les gens même aujourd'hui dans une atmosphère similaire. Alléluia !
JESUS-CHRIST - LE DIEU ÉTERNEL
Jean 1 : 1 retourne au réel « commencement », avant le « commencement » mentionné dans Genèse 1 : 1. La « parole » se réfère à Jésus-Christ et il est appelé « Dieu » ici. Jean met l'accent sur la déité du Christ. Jésus était Dieu de toute éternité. Un jour, « la parole s'est faite chair » (1 : 14). Il était Dieu lorsqu'il a marché sur cette terre dans notre chair, et il est Dieu aujourd'hui. C'est pourquoi nous l'adorons et nous le prions. Jésus lui-même a dit que « seul Dieu peut être adoré » (Matthieu 4 : 10) - et quand les gens l'ont adoré sur terre, il a accepté leur adoration.
Pourquoi est-il appelé « la parole » ? Il n'y a rien de philosophique ou compliqué sur la signification. La Bible est un livre simple dont la compréhension est malheureusement devenue compliquée à cause des savants. On n'a pas besoin d'être intelligent pour la comprendre, mais d'avoir un coeur pur comme un « enfant » (Matthieu 11 : 25). Jean, qui a écrit cet évangile, n'était pas un philosophe lettré mais un pêcheur illettré. Aujourd'hui, les gens vont dans des séminaires bibliques, écrivent de longues thèses sur ce que ce pêcheur a écrit et obtiennent un doctorat en théologie - un doctorat que Jean lui-même n'aurait jamais été capable d'obtenir.
Une « parole » parlé ou écrite est une expression audible (ou visible) d'une pensée inaudible (ou invisible). Ce n'est que, lorsqu'on met nos pensées en paroles que les autres peuvent nous comprendre. Si Dieu était resté au ciel ou s'il n'était venu sur terre qu'en esprit, nous n'aurions jamais été capables de le comprendre. Mais il est venu sous la forme de Jésus - nous pouvons donc le comprendre. C'est pourquoi Jésus est appelé la parole. Il est l'expression visible et audible du Dieu invisible. Personne d'autre ne peut avoir ce titre.
« En lui (Jésus) était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (1 : 4). La lumière chasse toujours les ténèbres. Et c'est ce que la vie de Jésus fait partout. Quand la vie de Jésus vient en nous, elle chasse toutes les ténèbres si nous le permettons. Quand on vit dans une chambre avec toutes les fenêtres et les portes fermées, même si la lumière du Soleil brille à l'extérieur, il y a l'obscurité à l'intérieur. Mais si l'on ouvre même juste un petit peu pour l'aération, la lumière rentre immédiatement. Même s'il n'y a qu'une petite fissure dans la fenêtre, la lumière entrera. La lumière a le désir d'entrer même à travers la plus petite fissure. C'est comme cela qu'est la vie de Jésus - elle attend impatiemment d'entrer dans votre coeur
et l'inonder. Mais il se tient à la porte et frappe. La mesure de l'ouverture que vous faites dans votre coeur sera la mesure avec laquelle il va inonder votre coeur de sa vie.
Jésus a dit à ses disciples (et à nous également) : « Vous êtes la lumière du monde » (Matthieu 5 : 14). Dans l'Ancien Testament, la parole écrite de Dieu était la lumière. « Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119 : 105). La loi de Dieu était la seule lumière qu'ils avaient en ce temps. Mais aujourd'hui la lumière de Dieu n'est pas premièrement la Bible. C'est la parole faite chair. Jésus est la lumière. Il n'a pas dit, « mon enseignement est la lumière ». Il a dit, « je suis la lumière ». Et il n'a pas dit, « votre enseignement est la lumière ». Il a dit, « vous êtes la lumière ». Donc, la lumière, c'est notre vie, et non pas les choses merveilleuses que nous enseignons. Si votre vie n'est pas une lumière, alors si vous dites des vérités fantastiques, vous êtes un hypocrite - et ce levain vous détruira. Tout ce que nous enseignons doit être soutenu par notre vie. La vie de Jésus doit influencer nos pensées, nos opérations financières, notre vie à la maison, la façon dont nous parlons à nos femmes, la façon dont nous élevons nos enfants, la façon dont nous agissons avec les autres personnes dans notre lieu de travail, et la façon dont nous agissons avec nos co-ouvriers et les plus jeunes frères dans notre église. La vie de Jésus est la lumière. C'est le grand manque dans notre pays aujourd'hui.
« À tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (1 : 12). Nous devenons enfants de Dieu quand nous le recevons comme notre Seigneur. Il y a une différence entre enfants et fils. Un fils est une personne grande et mature. Un enfant est juste un bébé. Quand vous recevez Jésus comme votre sauveur, vous ne devenez pas un fils mature, vous devenez un bébé. Vous devez grandir pour devenir un fils mature.
1. GRACE ET VERITE
2. VENEZ, REGARDEZ ET SUIVEZ
3. LE PREMIER SIGNE
4. AUCUNE CONDAMNATION
5. FAISANT LA VOLONTE DE DIEU
6. AMELIORANT LA QUALITE ET DIMINUANT LA QUANTITE
7. LA VERITE VOUS AFFRANCHIRA
8. MORT AU MONDE ET VIVANT POUR DIEU
9. DE PLUS GRANDES OEUVRES
10. LA VENUE DU SAINT-ESPRIT
11. DIEU NOUS AIME COMME IL AIME JÉSUS
1. GRACE ET VERITE
Quand Jésus est venu comme parole sur terre, les disciples ont vu la gloire de Dieu en lui « pleine de grâce et de vérité » (1 : 14). Il y avait un équilibre dans la gloire que Christ a révélée - il y avait la grâce et il y avait aussi la vérité. La vérité signifie la réalité comme la vérité proclamée dans la parole de Dieu. Jésus a dit « Ta parole est la vérité » (Jean 17 : 17). Les mots « vérité », « vraie » et « en vérité » apparaissent plus de 70 fois dans cet évangile. C'est l'un des thèmes majeurs de Jean.
Mais cette vérité, (qui consiste en commandements, en lois et en principes) doit être recouverte de grâce, pour être attirante pour les gens. Dans notre corps, nous avons des os (une image de la vérité) et une chair physique (une image de la grâce) pour couvrir les os. Si nous n'étions que des os, serions-nous attirants ? Si vous voyez un squelette osseux s'avançant vers vous une nuit, vous fuirez. C'est pourquoi les gens fuyaient les pharisiens. Ils avaient un peu de vérité, mais ils n'avaient pas de grâce. Certains chrétiens sont si légalistes, mettant l'accent sur la vérité, les règlements et les commandements à tout temps, si bien que les gens sont repoussés. Jésus également avait des os - mais les os étaient couverts par la chair. La vérité était couverte de grâce en lui, et donc même les pires des pécheurs étaient attirés à lui. Plusieurs d'entre nous ont éloigné du Seigneur, nos proches inconvertis, à cause de notre accent sur la vérité. Ils nous voient comme des squelettes et fuient le « faux évangile » que nous présentons.
D'un autre côté, il y a des personnes qui insistent trop sur la grâce. Comment serions-nous si nous n'avions aucun os dans nos corps ? Nous ne serions pas capables de tenir debout, parce que nous serions comme les méduses qui n'ont pas d'os. Il y a toutefois des avantages à n'avoir pas d'os. On peut se faufiler et passer toute ouverture - quelle que soit la forme ! Certains chrétiens sont comme cela. Ils n'ont aucune conviction sur aucune doctrine. Ils peuvent se compromettre et entrer dans n'importe quel groupe, parce qu'ils sont « poissons évangéliques » ! Comme les caméléons, ils peuvent changer leur couleur pour s'adapter à l'environnement.
Donc, nous voyons que la vérité et la grâce sont toutes deux nécessaires si nous voulons présenter Christ adéquatement au monde.
Aucun d'entre nous ne peut être parfaitement équilibré dans ce domaine. Et c'est pourquoi Dieu nous a donné le corps du Christ. Si nous sommes forts en « vérité », Dieu nous donnera des frères avec qui travailler, qui sont forts en grâce. Ils ne peuvent pas manifester la gloire de Dieu sans nous et nous ne pouvons pas manifester la gloire de Dieu sans eux. Mais ensemble nous pouvons montrer pleinement Christ. Jusqu'à la fin de nos vies, nous devons reconnaître que nous sommes déséquilibrés - d'un côté ou de l'autre - et que notre salut ne peut être trouvé qu'en travaillant ensemble avec d'autres membres du corps du Christ. Seul Jésus était parfaitement équilibré, parce qu'il était le corps entier du Christ lui-même. Nous ne sommes toutefois qu'une partie de son corps. C'est pourquoi nous devons accepter ceux qui ont un accent différent du nôtre, dans le corps du Christ.
« La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (1 : 17). Ce verset nous enseigne qu'il n'y avait aucune grâce dans le monde avant l'arrivée de Jésus. La loi est venue par Moïse. C'était l'ancienne alliance. Il n'y avait pas de grâce sous l'ancienne alliance. Le mot « grâce » est absent de l'Ancien Testament. On ne le trouve que dans le Nouveau Testament. Le mot « grâce » trouvé dans la version King James dans Genèse 6 : 8 est une erreur de traduction. La version NASB l'a traduit correctement avec le mot
« faveur ». Quelle est la signification de la grâce ? La définition la plus communément acceptée du mot « grâce » comme étant « la faveur non méritée » reçue de Dieu est incorrecte. Tous les êtres humains ont reçu la faveur non méritée de Dieu - et c'est la miséricorde, pas la grâce. Ils avaient la miséricorde sous l'ancienne alliance. Par la miséricorde de Dieu, ils recevaient le pardon des péchés (psaume 103 : 3). Mais avec la grâce, nous pouvons obtenir la victoire sur le péché. La miséricorde concerne notre passé, la culpabilité de notre péché. La grâce concerne notre futur, en nous donnant la victoire sur le péché. Quand le Seigneur dit, « ma grâce te suffit », cela signifie que la grâce peut répondre à tous tes besoins futurs.
Comme dans tous les autres évangiles, Jean commence aussi avec la promesse selon laquelle Jésus baptisera (immersion) les gens dans le Saint-Esprit (1 : 33). Il y a deux façons d'être immergé - l'une c'est d'être immergé dans une rivière ou un bassin et l'autre c'est de se tenir sous une chute d'eau. Le baptême d'eau est fait dans un récipient ou une rivière. Être baptisé du Saint-Esprit, c'est être immergé par cette chute d'eau de la rivière de Dieu qui coule depuis son trône jusqu'à la terre depuis le jour de la pentecôte. La chute d'eau tombe dans un endroit appelé « l'humilité ». Si nous demeurons dans l'humilité tous les jours de notre vie, cette rivière continuera de tomber sur nous, nous immergera et coulera à travers nous vers les autres.
2. VENEZ, REGARDEZ ET SUIVEZ
Quand deux disciples de Jean-Baptiste ont demandé à Jésus, « où demeures-tu? ». Il a dit, « venez, et voyez » (1 : 39). Les serviteurs de Dieu dans l'Ancienne Alliance auraient dit, « venez écouter ». Mais les serviteurs de Dieu dans la Nouvelle Alliance disent, « venez voir ». Dans l'ancienne alliance, l'invitation était, « Moïse est descendu de la montagne avec un message de Dieu. Venez écouter ». Mais dans la Nouvelle Alliance, le message est, « Jésus est venu du ciel. Venez voir, comment il vit ». Sous l'Ancienne Alliance, l'accent était mis sur le message. Sous la Nouvelle Alliance, l'accent n'est pas sur le message, mais sur le messager. Nous sommes le message. Donc, nous disons « venez, voir, comment je vis avec ma femme, comment je me comporte avec mes co-ouvriers dans mon église, comment je traite les plus jeunes frères dans mon église, comment je tiens mes comptes, comment j'élève mes enfants. Venez regarder tous les domaines de ma vie. Vous pouvez me suivre comme moi-même, je suis Christ » (1 Corinthiens 11 : 1).
De nos jours nous avons tellement de prédicateurs qui viennent en Inde des Amériques. Mais si nous ne savons pas comment cet homme vit avec sa femme à la maison, s'il est un homme divorcé, comment il a élevé ses enfants, et quel type d'église, il a bâti là-bas, alors je ne lui demanderai pas de parler dans mon église. Je ne vais pas me laisser impressionner une prédication puissante. Le seul homme que je respecterai, c'est l'homme qui peut dire, « viens voir, comment je vis ». Si par contre, vous pouvez seulement dire, « viens et écoute, comment je peux bien prêcher (ou guérir les malades) », alors je ne suis pas intéressé. Un tel homme est un serviteur de l'Ancienne Alliance - et il bâtira uniquement une église de l'Ancienne Alliance. Babylone est bâtie par ceux qui ne peuvent dire que « venez, écouter ». Ils peuvent mettre l'accent sur des doctrines correctes ou même se battre pour cela. Mais ils ne montrent pas la vérité par la façon dont ils vivent. Si leur doctrine est réellement la réalité, elle devrait produire la vérité (la réalité) dans leur vie également. Si leur doctrine ne produit pas une vie sainte, alors leur doctrine doit être fausse. Jésus avait la vie et cette vie était la lumière des hommes. Le thème de Jean c'est la vie, tout au long de son évangile et de ses épîtres. Pendant des milliers d'années, cette vie était cachée. Les hommes pouvaient seulement obtenir des paroles venant de Dieu. Mais, ensuite la parole s'est faite chair, et maintenant nous pouvons expérimenter cette vie éternelle. C'est cela le vrai évangile. C'est
pourquoi Paul a dit, « soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » (1 Corinthiens 11 : 1). Tout serviteur de Dieu aujourd'hui devrait être capable de dire cela également.
Certains prédicateurs disent, « ne me suivez pas. Suivez Christ ». Cela semble humble, mais ce n'est pas scripturaire. Pourquoi dit-il cela ? Parce qu'il sait que sa vie est un mauvais exemple. Dans ce cas, il ne devrait pas être prédicateur du tout. Il devrait aller à la maison et redresser d'abord sa vie. Quand nous demandons aux autres de nous suivre comme nous suivons Christ, nous NE déclarons pas être devenus comme Christ. Non. Nous n'avons pas encore atteint le sommet de cette montagne. Cela arrivera lorsque Christ reviendra. Mais nous ne sommes pas assis en bas de la montagne non plus. Nous disons que l'évangile a commencé à changer notre façon de vivre, nos modèles de pensées, la façon dont nous parlons, la façon dont nous gérons l'argent et la façon dont nous nous comportons en général. Et nous demandons aux autres de monter sur cette montagne de transformation totale pour être à l'image de Christ, avec nous.
J'ai entendu parler d'un frère venant de l'Occident qui visitait l'Inde et qui avait pris un billet de train de première classe et était monté dans le train. Il a vu qu'une personne était assise à sa place, et cette personne semblait réticente à se lever. Au lieu de se disputer avec lui, il a étendu du papier-journal par terre près des toilettes et s'y est assis. Quand le contrôleur est passé, il a demandé à ce frère, pourquoi il était assis par terre. Il a répondu, « parce que quelqu'un d'autre est assis à ma place ». Le contrôleur était surpris qu'un étranger fasse cela et lui demanda pourquoi il avait fait cela. Le frère a répondu, « parce que je suis chrétien, je ne me dispute pas avec les gens ». Le contrôleur s'est converti ! Est-ce que cet homme s'était converti en écoutant un sermon puissant ? Non. Il a VU, un sermon puissant dans la conduite de ce frère. C'est cela que signifie être la lumière du monde. C'est quand nous voyageons en train et en bus que nous voyons souvent l'égoïsme du comportement humain à son extrême. C'est là que nous devons manifester la beauté, l'humilité et la patience de Christ à un monde impie.
Dans 1 : 47, nous voyons Jésus dire sur Nathanaël, « voici vraiment un israélite, dans lequel il n'y a point de fraude ». Quel merveilleux témoignage reçu du Seigneur. Il n'a pas dit que Nathanaël était sans péché ou parfait - parce que Nathanaël n'était ni sans péché ni parfait, et le Seigneur ne dit pas de mensonges. Jésus a seulement dit que cet homme était honnête et transparent comme un verre clair ! Plusieurs chrétiens sont comme des verres dépolis - ils ne sont pas transparents. Il y a beaucoup de choses qu'ils cachent de l'autre côté du verre opaque. Du côté extérieur, ils semblent très saints. Mais derrière le verre dépoli, ils vivent une autre vie. Être sans fraude, c'est être comme un verre clair dans lequel nous n'avons rien dans notre vie intérieure ou privée que nous voulons cacher. On peut néanmoins être défait par la colère, etc…, mais on est honnête sur cela. Nous ne faisons pas semblant. Dans Apocalypse 21, il est dit que la nouvelle Jérusalem (l'église de Jésus-Christ) est comme un verre clair. C'est comme cela que notre vie doit être si nous voulons être dans cette église.
3. LE PREMIER SIGNE
Dans le chapitre 2, nous lisons que Jésus et ses disciples ont assisté à un mariage à Cana. Dans 2 : 11, nous lisons que « tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles (signes, dans la version anglaise) que fit Jésus ». Jean appelle les miracles de Jésus des signes. Cela signifie que chaque miracle était également une parabole. Le miracle avait également un message spirituel. Quel est le message ici ? Premièrement : votre propre vin de joie dans les choses terrestres manquera un jour. Jésus peut vous donner le vin céleste - une vie de « justice, paix et joie dans le Saint-Esprit » (Romains 14 : 17). Quand votre vin terrestre s'assèche, soyez
honnêtes dessus et allez dire au Seigneur - tout comme Marie a fait. C'est la seule chose que vous devez faire. Vous n'avez pas à aller à la vigne, cueillir les raisins, les écraser et fabriquer le vin. Non. Allez simplement vers Jésus et dites, « Seigneur, je n'ai aucune joie ou paix ou victoire dans ma vie. Je suis incapable de me 'réjouir toujours dans le Seigneur', comme tu nous l'as demandé ». Le Seigneur vous donnera son nouveau vin - sa vie.
Jésus aurait pu créer le vin de rien du tout dans ces jarres vides. Mais il n'a pas fait cela. Il a appelé les serviteurs dans la maison pour qu'ils viennent travailler avec lui. Le Seigneur utilise les personnes simples même aujourd'hui comme ses co-ouvriers. Ayez l'esprit d'un serviteur et le Seigneur fera des miracles par vous. Les serviteurs ont rempli les jarres d'eau. Jésus a transformé l'eau en vin. Nous n'avons qu'à faire la partie facile et le Seigneur fera la partie difficile. Le Seigneur veut que tu sois son partenaire dans son oeuvre. Quand les serviteurs ont servi le vin, les gens étaient étonnés, car ils n'avaient jamais goûté un tel bon vin de leur vie.
Dans mon propre ministère, j'ai souvent amené de l'eau sans goût (mes propres pensées) au Seigneur et il l'a converti en vin et m'a demandé de prêcher cela. Et comme à Cana, les gens se sont demandés où j'ai trouvé un tel bon vin ! Cela venait du Seigneur. À travers ce début de ses signes, le Seigneur nous enseigne, comment le servir. Il n'y a pas de place pour la paresse ici. Nous devons travailler dur et étudier les écritures premièrement. C'était un travail difficile de remplir ces 600 litres d'eau (2 : 6). Dieu ne fait jamais son travail avec des personnes paresseuses.
Dans 2 : 14-17, nous lisons que Jésus a chassé du temple ceux qui amenaient l'esprit de la place du marché dans la maison de prière. Il a d'abord fabriqué un fouet. Pouvez-vous imaginer dans votre esprit, Jésus assis dans un coin et collectant des cordes, les enroulant pour, en faire un fouet. Cela a dû prendre un certain temps et ses disciples ont dû se demander ce qu'il faisait.
Dans ces deux incidents du chapitre 2, nous voyons la grâce et la vérité. Jésus a servi du vin de première qualité à un mariage. Et ensuite, il a fabriqué un fouet et a chassé du temple ceux qui faisaient de l'argent avec le nom de Dieu. Notre ministère doit avoir à la fois du vin et le fouet - 'le vin' pour ceux qui sont dans le besoin et un 'fouet' pour les chrétiens raquetteurs.
Quand nous nous tenons sur le pupitre, nous devons nous tenir là-bas en tant qu'homme de Dieu, comme représentant de Dieu sur terre. Dans ma propre église, j'ai dit aux gens : « La meilleure chose pour vous c'est de craindre Dieu. Mais si vous ne craignez pas Dieu, vous ferez mieux de me craindre, parce que je ne permettrai pas de non-sens dans cette église. Je ne vous permettrai pas de venir ici pour vous faire du profit ou faire du commérage ou pour attirer les personnes vers vous ou pour essayer de vous faire un nom. Si vous venez ici et vous ne voulez pas être serviteurs, si vous ne voulez pas vous humilier, si vous ne souhaitez pas nettoyer les toilettes dans cet immeuble, alors il n'y a pas de place pour vous dans cette église. Ici nous sommes tous égaux - personne n'est senior ou junior. Nous nettoyons tous le sol et nous nettoyons tous les toilettes. Nous sommes tous frères. Personne n'est plus grand qu'un autre. Si vous recherchez l'honneur, alors vous devez aller et chercher une autre église, pas celle-ci ». C'est comme cela que nous avons chassé les « vendeurs de brebis et de colombes » parmi nous. Si nous ne sommes pas fermes, nous ne produirons que des églises sans consistance, comme plusieurs centaines d'églises qui ont amené le déshonneur au nom de Dieu en Inde.
Dans 2 : 24, nous lisons que « Jésus ne se fiait point à eux ». Beaucoup de personnes ont cru en lui, mais il ne croyait pas en chacun d'eux - parce qu'il savait ce qui était dans le coeur de chaque homme. Ce n'est que, lorsque nous sommes totalement engagés envers le seigneur qu'il sera totalement engagé envers nous.
Dans le chapitre 3, nous lisons que Nicodème est venu vers Jésus, la nuit. Jésus était la personne la plus importante qui ait marché sur terre. Cependant, Nicodème pouvait venir dans sa maison, même tard la nuit, sans prendre de rendez-vous. Je ne sais pas si c'était minuit, mais Jésus a pris le temps de parler avec lui. Il y a eu des moments où Jésus n'a pas eu le temps de manger (Marc 3 : 20) ou dormir (Luc 6 : 12). Si vous servez le Seigneur, vous devez être prêts à être dérangé. Si vous êtes plus intéressé par la nourriture et le sommeil, c'est mieux de faire des affaires que de servir le Seigneur.
Jésus a parlé ici d'être né d'eau et d'esprit (3 : 5). L'eau est un symbole du Saint-Esprit. Le feu est en un autre. Dans l'évangile de Jean, nous voyons une description de comment nous grandissons dans la vie dans le Saint-Esprit. Quand nous sommes nés de nouveau (nés d'eau), nous avons une coupe d'eau (« la coupe du salut » - psaume 116 : 13). Cette coupe d'eau doit ensuite devenir un « puits d'eau » (Jean 4 : 14), et finalement, « des rivières d'eau » (Jean 7 : 38).
Quand nous sommes nés d'eau, le Saint-Esprit vient et produit une nouvelle vie en nous. Ensuite, le Seigneur nous conduit pour avoir un puits d'eau. Si vous avez un puits dans votre maison, vous ne dépendrez d'aucune source extérieure pour votre eau - notre joie, notre paix et notre victoire ne dépendra pas des circonstances ou de comment les gens nous traitent. Ensuite, le Seigneur nous conduit à un troisième niveau, où cette eau coule comme une rivière dans plusieurs directions pour bénir beaucoup de personnes. Nous ne devons pas être satisfaits avant d'avoir atteint le troisième niveau.
4. AUCUNE CONDAMNATION
Dans 3 : 17, nous lisons, « Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui », nous pouvons apprendre trois choses de ce verset. Premièrement, toute voix de condamnation que nous entendons dans nos coeurs vient toujours de Satan. Le Saint-Esprit nous convainc de péchés spécifiques, mais il ne nous condamne jamais en disant que nous ne servons à rien ou qu'il n'y a aucun espoir pour nous, etc. Deuxièmement, nous ne devons jamais prêcher la parole de Dieu de telle manière que les gens se sentent condamnés après nous avoir écoutés. Ils doivent toujours se sentir encouragés et croire qu'il y a de l'espoir même pour le pire d'entre eux. Troisièmement, quand nous témoignons aux non-chrétiens, cela doit être non pas pour les condamner, mais pour les sauver. Dans ma jeunesse, j'avais l'habitude de donner beaucoup de tracts dans les rues, les trains et les bus. Je faisais cela pour laver mes mains de leur sang. Mon but n'était pas de les sauver, et je ne voulais certainement pas mourir pour eux comme Jésus l'a fait. Chaque fois que je donnais un tract, je me disais (silencieusement), « maintenant je t'ai donné un tract. Ton sang n'est plus sur mes mains ». Je leur donnais des tracts pour soulager ma conscience, pour qu'ils ne puissent pas se retourner vers moi et dire que je ne leur ai pas donné l'évangile. Je ne voulais pas qu'ils me disent le dernier jour, « tu ne m'as jamais parlé de Jésus ». Mais j'ai découvert que ce n'est pas la façon dont on doit évangéliser. Dieu a envoyé son fils pour sauver les gens, pas pour les condamner. Maintenant, je préfère donner un tract et sauver une personne plutôt que donner 1000 tracts et ne sauver personne.
Dans 3 : 30, nous lisons l'élément moteur de la vie de Jean-Baptiste : « Christ doit croître, mais moi je dois décroître ». C'est une bonne chose de faire de cela notre moteur de vie également.
Dans le chapitre 4, nous lisons la visite de Jésus en Samarie. Jésus et ses disciples marchaient et sont arrivés en Samarie et ils avaient tous faim. Si nous sommes envoyés en tant
qu'équipe d'évangélisation dans une ville et que nous avons faim, que ferions-nous ? Nous irions tous ensemble dans un restaurant. Mais ici nous voyons que Jésus a ressenti que le Saint-Esprit le poussait à rester là au bord du chemin et à ne pas aller au restaurant. Il a donc dit à ses disciples, « allez manger et ramenez-moi quelque chose à manger ». Pendant qu'il attendait là, une femme est venue, et par elle toute la ville a entendu parler de Jésus. Jésus écoutait les invites du Saint-Esprit. Les apôtres également. Il a été dit à Philippe de quitter le réveil en Samarie et d'aller au désert. Quand il a obéi, il a rencontré un eunuque éthiopien qui s'est converti. Il y a des chrétiens en Éthiopie depuis 2000 ans, parce que Philippe a écouté la voix du Saint-Esprit ce jour-là. Et parce que Philippe a fidèlement marché pendant plusieurs heures dans le désert, Dieu lui a donné un voyage retour chez lui gratuit, en l'élevant et le transportant (Actes 8). Pierre a été poussé pendant qu'il priait à aller à la maison de Corneille (il n'avait aucun projet d'y aller) (Actes 10).
Jésus a demandé à la femme samaritaine d'appeler son mari (4 : 16). La femme a dit qu'elle n'en avait pas. Jésus a répondu, « tu as eu raison de dire: je n'ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela, tu as dit vrai » (4 : 17,18). Elle était maintenant vraiment embarrassée et a immédiatement changé de sujet et a commencé à poser des questions à Jésus sur l'adoration (verset 20). Et nous voyons ici la grâce de Jésus. Il a senti son embarras et a changé de sujet lui-même. Il était plein de grâce et de vérité. Si vous permettez au Saint-Esprit de vous montrer la gloire de Jésus ici, il vous changera à sa ressemblance.
C'est surprenant que Jésus ait parlé des vérités élémentaires du salut à un bishop (Jean 3) et des vérités les plus profondes sur l'adoration à une femme pécheresse 5 fois divorcée (chapitre 4). De façon évidente, Jésus a vu plus de faim en elle pour la vérité qu'en le bishop. Le père dans les cieux cherche dans le monde entier de vrais adorateurs « qui l'adoreront en esprit et en vérité (réalité) ». Sous l'Ancienne Alliance, les gens ne pouvaient adorer qu'avec leur corps et leur âme - avec les applaudissements et les émotions, etc. Beaucoup n'adorent Dieu que de cette façon même aujourd'hui. Mais Jésus a dit que le temps arrivait où les vrais adorateurs adoreraient également en esprit. Ce temps est déjà arrivé après la mort de Jésus quand le voile devant le lieu très saint a été déchiré et l'homme pouvait aller directement dans la présence de Dieu et offrir son corps comme sacrifice vivant ce qui correspond à « l'adoration en esprit » (Romains 12 : 1, version NASB).
5. FAISANT LA VOLONTÉ DE DIEU
Jésus a ensuite dit à ses disciples deux choses. Premièrement : « ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son oeuvre» (4 : 34). Sa nourriture n'était pas de courir autour et de faire « quelque chose pour Dieu », mais de faire exactement ce que son père voulait qu'il fasse. Deuxièmement, il a dit à ses disciples d'élever leurs yeux et regarder la récolte qui était prête pour la cueillette (verset 35).
Certains sont appelés à semer et d'autres à cueillir (4 : 36). Mon ministère a été principalement la cueillette. Jésus a dit, « je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail » (4 : 38). William Carey est venu en Inde, il y a 200 ans, a beaucoup souffert et beaucoup semé. D'autres missionnaires pieux sont venus depuis lors, ont travaillé dur, ont semé et semé et n'ont vu que peu de fruits. Mais aujourd'hui, quand je vais dans des villages éloignés de la région de Tamil Nadu, je cueille une récolte de ce que ces missionnaires ont semé. Ils obtiendront de loin une plus grande récompense que je ne pourrais avoir, parce qu'ils ont travaillé pendant des années et n'ont vu que très peu ou aucun fruit. L'évangéliste sort et amène des personnes à Christ. Il doit ensuite passer la main à un enseignant et un berger pour les édifier dans un corps. Il n'y a
pas de compétition ici. Certains pasteurs disent, « tu voles mes brebis ». Ce sont les brebis du Seigneur, pas les vôtres ni les miennes. Si ce sont tes brebis, elles iront toutes en enfer. Seules les brebis du Seigneur vont au ciel. Je me rappelle avoir entendu l'histoire d'un évangéliste qui a rencontré un soûlard dans une rue. Le soûlard a dit, « me reconnais-tu ? Je suis une des personnes que tu as converties ». L'évangéliste a dit, « tu dois certainement être une des personnes converties par moi et pas par le Seigneur, si tu es dans cet état d'ivresse ! ». Personne n'a jamais volé mes brebis parce que je n'en ai aucune. Elles sont toutes les brebis du Seigneur. Et si elles peuvent trouver un meilleur pâturage dans une autre église, je ne les empêcherai pas d'y aller. Vous ne devriez pas non plus. Ne soyez jamais possessifs envers les brebis du Seigneur comme si elles étaient votre propriété personnelle.
Dans 4 : 46-54, nous lisons l'histoire d'un officier royal de Capernaum dont le fils était malade. Il est venu à Cana rencontrer Jésus. Jésus lui a dit, « prends ton chemin, ton fils vit ». Quand il est arrivé à la maison et a demandé aux serviteurs quand l'état de l'enfant s'est amélioré, ils ont répondu, « hier, à 1h de l'après-midi ». Donc, cet officier est en fait, rentré chez lui seulement le lendemain. Étant un officier royal, il était certainement venu à Cana en chariot. Puisque la distance entre Cana et Capernaum n'était que de 25 kilomètres, il aurait pu facilement rejoindre son domicile en 2 ou 3 heures au plus. Mais il n'est pas rentré le même jour. Il a passé la nuit à Cana et est rentré à la maison le lendemain matin ! Qui ferait cela quand un enfant est sérieusement malade à la maison ? Nous voyons là sa foi dans la parole que Jésus a dite, que son enfant avait été guéri. Il n'avait donc pas besoin de courir à la maison. Avons-nous une telle foi ? Lorsque Jésus dit « ton fils va bien », nous le croyons et ne courons pas à la maison pour le confirmer ?
Dans le chapitre 5, nous lisons : « sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques » (5 : 3). C'est la description de beaucoup d'églises aujourd'hui : parmi eux, il y a une grande multitude de croyants spirituellement aveugles, malades, boiteux et paralysés. Jésus est venu et les a guéris. Un homme était couché là depuis 38 ans. Cette période de 38 ans était la durée pendant laquelle Dieu a puni les israélites en les faisant errer pour ne pas entrer à Canaan. « Le temps que durèrent nos marches de Kadès-Barnéa au passage du torrent de Zéred fut de trente-huit ans, jusqu'à ce que toute la génération des hommes de guerre eût disparu du milieu du camp, comme l'Éternel le leur avait juré » (Deutéronome 2 : 14). Cet homme handicapé symbolise des croyants qui sont défaits et incapables de marcher dans la victoire sur le péché. Il avait essayé pendant 38 ans d'entrer dans la piscine dès que l'ange remuait l'eau. Mais il avait échoué chaque année et avait finalement abandonné. C'est l'image d'une vie sous la loi. Vous essayez et essayez d'avoir la victoire et échouez toujours et, finalement, vous abandonnez. Ensuite, Jésus vient et vous entrez dans la victoire à ce moment. Ce miracle est un signe et une parabole. Dans le désert, pendant ces 38 ans, tous les hommes de guerre sont morts. Les efforts et l'énergie des hommes doivent mourir. Le Seigneur attend jusqu'à ce que nous atteignions un point zéro, avant de venir. Dans 5 : 14, Jésus a averti cet homme de ne plus pécher afin de ne pas avoir une plus grande maladie. Donc, la maladie de cet homme était causée par le péché. Certaines maladies sont causées par le péché et ne peuvent pas être guéries à moins que le péché ne soit confessé, que les choses soient mises en ordre et purifiées.
Quand les Juifs ont demandé à Jésus, pourquoi il guérissait les gens le jour du Sabbat, il a répondu, « mon Père travaille jusqu'à maintenant, et je travaille aussi » (5 : 17). Dieu le père n'a pas de congés Sabbat aujourd'hui. Le seul Sabbat que Dieu ait jamais eu est celui mentionné dans Genèse 2 : 2, avant que l'homme ne tombe dans le péché. Depuis lors, Dieu travaille, parce que l'homme est tombé. Et donc Jésus a dit, « je n'ai pas de Sabbat non plus. Mon père travaille et je travaille ». Jésus est un travailleur à plein temps - Il travaille 24 heures par jour, 7 jours par semaine. Satan travaille « jour et nuit » également - accusant les
saints (Apocalypse 12 : 11). Dieu veut que chacun de ses enfants soit d'un coeur entier et disponible pour lui de la même façon - même s'ils ont un emploi séculier.
Dans 5 : 30, Jésus a dit, « je ne puis rien faire de moi-même ». Cela signifie qu'il attend toujours de son père pour savoir quoi faire. Il faisait des choses quand son père le lui demandait. C'est pourquoi il n'a jamais changé les pierres en pains, bien qu'il eût une grande faim - son père ne lui avait pas demandé de faire cela. C'est comme cela que nous devons vivre également. Cela ne signifie pas que nous attendons un commandement vocal venant du ciel tout le temps. Le Saint-Esprit en nous nous parle en nous poussant dans notre esprit à faire quelque chose et également en nous retenant dans notre esprit de faire quelque chose d'autre.
Dans 5 : 34,41, Jésus a dit, « ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage… Je ne tire pas ma gloire des hommes ». Jésus était satisfait du témoignage que son père donnait de lui. Il ne voulait pas du témoignage des autres. Dans le verset 44, il a dit que c'est le désir de recevoir la gloire des hommes qui nous empêche d'avoir une foi vivante. Voulez-vous être un homme ou une femme de foi ? Alors, décidez une fois pour toutes que vous ne chercherez plus l'honneur des hommes. Ne recherchez pas les diplômes théologiques pour impressionner les gens. Satan ne craint pas ceux qui ont des diplômes théologiques. Dans le monde séculier, vous avez besoin de ces diplômes parce que ce n'est qu'ainsi que vous pouvez obtenir un travail. Mais pour l'oeuvre du Seigneur, cela ne remplit aucun but du tout. C'est de la foi que vous avez besoin pour l'oeuvre du Seigneur.
Dans 6 : 37, Jésus a dit, « tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ». Deux phrases dans ce verset m'ont grandement aidé - l'une dans ma vie et l'autre dans mon ministère. La deuxième moitié de ce verset m'a donné l'assurance parfaite de mon salut en juillet 1959. J'étais balancé, incertain de mon salut, pendant les 6 années précédentes. Mais ce jour-là, j'ai cru à cette parole du Seigneur et c'était comme déposer une ancre. Je n'ai plus jamais douté de mon salut après cela.
La première partie de ce verset m'a aidé dans mon ministère. J'ai réalisé que tous ceux que Dieu m'a appelé à servir viendront à moi. Donc, je n'ai pas à aller autour arracher des personnes ici et là. Dieu a plusieurs serviteurs sur terre et il détermine qui chaque serviteur doit servir. Je ne dois pas arracher une personne que Dieu avait confiée à quelqu'un d'autre. Ce serait voler. Si Dieu a déterminé qu'un frère doit être « guidé » par un autre leader, alors si je suis en communion avec Dieu, je devrais être d'accord avec cela et l'encourager à aller dans cette église, et non pas dans la mienne. Cela m'a donné un grand repos.
Dans 6 : 38, nous avons la description la plus claire (en une seule phrase) de la raison pour laquelle Jésus est venu sur terre : « je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté (cela signifie renoncer à sa propre volonté), mais la volonté de celui qui m'a envoyé ». Cela nous montre qu'en tant qu'être humain, il avait une volonté propre qui devait être reniée. Porter sa croix signifie renier sa propre volonté. Au ciel, il pouvait toujours faire sa propre volonté parce que c'était la même que celle de son père. Mais sa venue dans notre chair signifie essentiellement que de ce fait, il a eu une volonté humaine qui était différente de celle de son père - et cette volonté humaine devait donc être reniée tout le temps. Cela devient très clair à Gethsémané. Là-bas, la volonté humaine de Jésus n'était pas de boire la coupe. Mais la volonté du père était qu'il boive la coupe. Il a donc renié sa propre volonté pour faire celle de son père. C'est ce qu'il a fait toute sa vie avant ce moment. Il n'est pas venu sur terre simplement pour mourir pour nos péchés. Il est venu pour renoncer à sa propre volonté (en tant qu'homme) et faire la volonté de son père. Une partie de la volonté du père était de mourir pour nos péchés. Une autre partie était d'être un exemple que nous puissions suivre
pendant les 331/2 ans de sa vie. Il a dit « non » à sa volonté humaine et « oui » à la volonté de son père à tout moment de sa vie terrestre. C'est pourquoi il n'a jamais péché.
Toutes les tentations consistent essentiellement à vous faire faire votre propre volonté. Si vous dites « non » à votre propre volonté, vous renoncez à vous-mêmes et mourez à votre propre vie (vous portez votre croix). Alors, vous vainquez la tentation et obtenez la victoire. Et donc vous ferez la volonté du père. C'est là que nous avons tous besoin de la puissance du Saint-Esprit - pour mettre notre propre volonté à mort. « Crucifier la chair » (Galates 5 : 24) signifie uniquement ceci : « mettre notre propre volonté à mort ». Vous ne pouvez pas faire cela avec votre propre force, mais vous pouvez le faire à tout moment avec la puissance du Saint-Esprit. David n'aurait pas pu tuer Goliath sans la puissance de Dieu et Samson n'aurait pas pu tuer le lion sans la puissance de Dieu. Et vous ne pouvez pas mettre votre chair à mort sans la puissance de Dieu non plus. Mais avec la puissance de Dieu, vous le pouvez. Et c'est pourquoi vous avez besoin d'être remplis du Saint-Esprit.
6. AMELIORANT LA QUALITE ET DIMINUANT LA QUANTITE
Le chapitre 6 commence avec une grande multitude (verset 2), et se termine avec 11 personnes (verset 70). Si vous voulez améliorer la qualité de votre église et réduire sa taille, vous pouvez apprendre de Jésus dans ce chapitre. Bien entendu, la plupart des prédicateurs et pasteurs ne seront pas intéressés par cela, parce qu'ils sont toujours intéressés à faire croître le nombre. Jésus était un grand maître pour améliorer la qualité et diminuer la quantité. Dieu a réduit l'armée de Gédéon de 99% de 33 000 à 300, avant que Gédéon puisse avoir avec lui la présence de Dieu qui lui a donné la victoire. Dieu a toujours accompli ses buts avec peu de personnes choisies. Nous voyons ici comment Jésus l'a fait. Il a prêché sur le fait d'être crucifié avec lui (« mange ma chair et boit mon sang» - verset 56). Cela a offensé la plupart des personnes dans cette grande multitude et la plupart de ses disciples l'ont laissé en disant, « c'est une phrase difficile » (verset 60, 66). Et Jésus ne leur a jamais demandé de rester. Il s'est même tourné vers les 12 qui restaient et leur a demandé s'ils voulaient aussi partir. L'attitude de Jésus était, « si quiconque est offensé par le message de Christ et veut me quitter, il peut partir. Je ne l'en empêcherai pas. Mais je ne vais pas baisser les qualifications du disciple pour que cela convienne au goût de qui que ce soit ». Quelles églises puissantes nous aurions eus sur terre si chaque prédicateur avait cette attitude !
Aujourd'hui, les prédicateurs invitent les gens à venir à Jésus pour être bénis financièrement et être guéris physiquement. Qui ne voudrait pas venir à un « Jésus » qui vous offre de telles choses ? Mais c'est un « autre Jésus ». Beaucoup de croyants qui ne prêchent pas la prospérité croient néanmoins que c'est la marque de la bénédiction de Dieu sur eux. C'est une tromperie. Regardez la multitude des hommes d'affaires escrocs de chaque religion qui se font de l'argent et imaginent que Dieu les a bénis ! Il y a une seule marque de la bénédiction de Dieu - c'est que l'on devient de plus en plus comme Christ. Le véritable Jésus nous invite à « venir et mourir ». Peu sont attirés par un tel message. Ce n'est pas surprenant, parce que Jésus a dit que peu trouveront le chemin de la vie (Matthieu 7 : 14). Mais ce peu bâtiront l'église. Ils pourraient avoir beaucoup de souffrances, d'incompréhension et de tribulations sur terre, comme Jésus l'a dit (Jean 16 : 33). Mais, ils feront également une oeuvre pour Dieu sur terre qui durera éternellement.
Dans 7 : 1, nous voyons, comment nous devons utiliser notre bon sens. Puisque les gens voulaient tuer Jésus en Judée, il n'y est pas allé. Nous ne devons pas aller inutilement à certains endroits où il y a un risque pour notre vie. Cependant, quelques versets plus tard, nous lisons que Jésus est allé en Judée, parce qu'il a senti que le père voulait qu'il y aille.
Nous devons être volontaires pour aller n'importe où, si Dieu nous y conduit. Ensuite, nous pouvons lui faire confiance pour nous protéger.
Dans 7 : 5 nous lisons que les propres frères de Jésus ne croyaient pas en lui. Ils le méprisaient. Mais après sa résurrection des morts, Jacques et Jude ont cru en lui et ont même écrit deux épîtres. Ici, nous lisons que les frères de Jésus lui ont demandé s'il allait aller à Jérusalem pour la fête. Il a répondu qu'il ne pouvait pas comme eux, aller n'importe où quand il en avait envie. Il devait attendre que son père l'y envoie. Puisque son père ne l'y avait pas encore envoyé, il n'y allait pas. Jésus leur a aussi dit que le monde le haïssait parce qu'il parlait contre son péché, pendant que ceux qui ne parlaient pas contre le péché étaient populaires et appréciés du monde. C'est une parole pour tous les prédicateurs. Vous pouvez être un prédicateur populaire si vous ne prêchez pas contre le péché. Jésus était impopulaire parce qu'il parlait contre l'orgueil, l'hypocrisie, l'amour de l'argent, l'immoralité, les pensées impures, la gourmandise, la colère et la jalousie. Le monde haïra ceux qui prêchent contre ces péchés aujourd'hui également.
Après que ses frères furent partis, il a soudainement décidé d'aller à la fête lui-même. Leur a-t-il dit un mensonge quand il a dit plus tôt qu'il n'y allait pas ? Non. Jésus attendait l'ordre de son père et il n'a eu cet ordre que quelques minutes après que ses frères avaient quitté Jérusalem. Ensuite, il y est allé - et il n'était pas dérangé par le fait que ses frères puissent penser qu'il était un menteur ! Ils ne pouvaient pas comprendre qu'il vivait sous la conduite du ciel un instant après l'autre. Il vivait sa vie comme les policiers qui ont un téléphone radio avec eux - avec lequel ils sont constamment connectés à leur salle centrale de contrôle. Ce téléphone est toujours allumé. Et ils peuvent aller partout à condition d'avoir reçu l'ordre des quartiers généraux. Le père ne voulait pas que Jésus aille avec ses frères à Jérusalem, et perde son temps dans un commérage ou des conversations inutiles pendant le trajet. Parfois, le Seigneur pourrait te demander de ne pas aller avec un frère, parce qu'il perdra ton temps avec une discussion non profitable. Dans ce cas, il vaut mieux voyager seul.
Dans 7 : 24, nous voyons un équilibre là où Jésus a dit, « ne jugez pas,… mais jugez ». Nous ne devons pas juger les gens par leur apparence extérieure. Mais nous devons juger avec justice. Nous ne sommes autorisés à ne juger que ceux sur lesquels le Seigneur nous a donné l'autorité - par exemple, un parent a l'autorité sur ses enfants, un superviseur sur ses ouvriers, un ancien sur les membres de son église. Si vous sortez de ces barrières pour juger les autres, alors c'est un jugement injuste. Nous ne devons pas aussi juger simplement par ce que nos yeux voient ou ce que nos oreilles entendent (Ésaïe 11 : 3). Nous devons faire une investigation attentive avant de faire un jugement (Deutéronome 13 : 14 ; 19 : 18). Jésus nous a aussi enseigné à juger les fruits d'une personne (sa conduite extérieure) pour voir s'il s'agit d'un faux ou d'un vrai prophète (Matthieu 7 : 15,16). Donc, nous voyons que le Seigneur n'a pas placé une interdiction absolue sur tout jugement. S'il avait fait cela, nous serions trompés par les faux prophètes et nous ne serions jamais capables de discipliner qui que ce soit dans les églises.
Dans 8 : 1-12, nous lisons la belle histoire d'une femme attrapée en délit d'adultère que les pharisiens voulaient lapider. Il y a beaucoup de pharisiens aujourd'hui dont les poches sont toujours pleines de pierres prêtes à être lancées sur les autres. Beaucoup de prédicateurs lancent des pierres sur les gens quand ils prêchent. Jésus n'a jamais eu de pierres à lancer sur quiconque. Il a toujours eu la compassion envers les pécheurs. On ne voit jamais Jésus dans les évangiles critiquer les meurtriers, les voleurs ou les adultères. Mais on le voit condamner en enfer les pharisiens et les religieux hypocrites qui étaient dans les synagogues. Mais à la femme attrapée en adultère, il a dit, « je ne te condamne pas. Ne pèche plus » (8 : 11). Nous avons l'ensemble de l'évangile dans ces deux phrases - la justification et la sanctification. Jésus avait dit aux pharisiens, « que celui qui est sans péché lui jette la première pierre » (8 :
7). Donc, quand vous serez à nouveau tenté de jeter une pierre sur quelqu'un, rappelez-vous deux choses :
1. Le trou duquel Dieu vous a fait sortir et
2. Le péché qui demeure toujours en vous aujourd'hui
Alors, vous viderez vos poches de toutes vos pierres. Vous ne serez jamais capables de lancer une pierre sur quelqu'un ensuite.
Vous pourriez demander, « qu'en est-il de ceux qui trompent les pauvres et les escroquent leur argent. Ne devons-nous pas exposer de tels prédicateurs ou est-ce que c'est également lancer des pierres ? La Bible dit « ne dites du mal de personne » (Tite 3 : 2). Donc, nous ne devons dire du mal de personne. Mais nous pouvons certainement dire que des enseignements et des pratiques ne sont pas scripturaires et que Jésus ne ferait jamais de telles choses. Nous pouvons montrer les erreurs sérieuses dans ces doctrines ou ce ministère sans jamais dire du mal de l'homme lui-même. Si vous voulez vous préserver et garder votre bouche sainte pour que le Seigneur l'utilise, faites attention à ne pas dire du mal de qui que ce soit. En même temps, discernez le ministère de chacun.
7. LA VÉRITÉ VOUS AFFRANCHIRA
Dans 8 : 32, le Seigneur nous a donné une ligne directrice pour savoir si ce que nous écoutons est la vérité : « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira ». Si ce que vous avez reçu est la vérité, cela vous affranchira. Tout ce qui vous laisse dans des liens, amène plus de liens, la peur, la culpabilité ou la condamnation dans votre vie n'est pas la vérité mais le mensonge. Ne recevez pas cela. Dans ce contexte, il s'agit d'être libre du péché (8 : 33,34). Nous devons appartenir à une église dans laquelle la parole de Dieu affranchit les gens du péché. Je veux écouter un homme dont la prédication m'affranchit du péché - dans mes pensées, mes paroles, mes actions, mes attitudes et mes motifs. C'est comme cela que je sais si un homme prêche la vérité. C'est la façon de tester la vérité, et pas seulement en vérifiant les déclarations doctrinales.
Dans 8 : 44, le Seigneur a dit aux pharisiens (dont les doctrines étaient toutes correctes) qu'ils appartenaient à leur père, le diable. Jésus a dit que le diable était un meurtrier et un menteur. Si vous dites un mensonge, Satan est le père de ce mensonge et vous êtes la mère de ce mensonge.
Jésus a dit, « il faut que je fasse, tandis qu'il est jour, les oeuvres de celui qui m'a envoyé; la nuit vient, où personne ne peut travailler » (9 : 4). C'est une parole importante pour nous qui vivons en Inde aujourd'hui. Nous devons profiter de toutes les opportunités pendant qu'il y a l'occasion de prêcher l'évangile et de faire des disciples. La nuit arrive bientôt, et nous ne pourrons pas travailler. Jésus a ensuite dit de quel travail il s'agissait. Tant qu'il était dans le monde, il était la lumière du monde (9 : 5). Mais maintenant qu'il a quitté le monde, notre travail est d'être la lumière du monde (Matthieu 5 : 14). Nous devons manifester la lumière (ce qui signifie sa vie) au monde.
Dans 10 : 9, Jésus a dit, « je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages ». Une fois qu'une personne est entrée par la porte et a été sauvée, que devrait-elle faire ? Elle devrait aller dans la présence de Dieu, et à l'extérieur dans le monde pour servir, et ensuite revenir dans la présence de Dieu et aller de nouveau à l'extérieur pour le servir. C'est l'équilibre de la vie chrétienne. Cela ne signifie pas que nous perdions même un instant la présence de Dieu. Mais nous devons prendre le temps d'être seul avec Dieu et non pas d'être occupé « à aller dehors » tout le temps. Ce serait
comme marcher sur un seul pied tout le temps. Un chrétien équilibré a deux pieds. Il adore Dieu et il sert, comme Jésus a également dit dans Matthieu 4 : 10.
Dans 10 : 28,29 nous avons le verset que ceux qui prêchent la sécurité éternelle interprètent mal. Jésus a dit, « je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père ». C'est est une belle image de la parfaite sécurité éternelle - et j'y crois de tout mon coeur. Mais, remarquez le mot « et » au début du verset 28. Ce verset est donc lié à la phrase précédente qui nous dit clairement qui sont ceux à qui Jésus promet cette sécurité éternelle. Ce n'est pas à tous ceux qui proclament être un croyant. « Mes brebis entendent ma voix,… ils me suivent… ». Je crois également ceci de tout mon coeur : que la sécurité éternelle est promise uniquement à ceux qui sont ses brebis, qui entendent sa voix (ce qui signifie qu'ils obéissent) et le suivent. Qu'en est-il de ceux qui n'écoutent pas Jésus et ne le suivent pas ? Il n'y a sûrement aucune sécurité éternelle pour eux. C'est un autre exemple de comment beaucoup de chrétiens prêchent des doctrines erronées en prenant la moitié d'une déclaration dans les écritures ou en citant un verset en dehors de son contexte. C'est vrai que personne ne peut nous enlever des mains du père. Mais nous pouvons sauter hors des mains du père nous-mêmes. Dieu ne force personne à aller au ciel ou à suivre Jésus.
8. MORT AU MONDE ET VIVANT POUR DIEU
Dans le chapitre 11, nous lisons l'histoire de Lazare de Béthanie. Quand Jésus a appris que Lazare était malade, il a attendu quelques jours et est finalement arrivé à Béthanie quatre jours après la mort de Lazare. Les voies de Dieu ne sont pas les nôtres. Jésus se déplaçait dans l'obéissance implicite de son père et donc il n'allait nulle part avant d'avoir reçu la liberté dans son esprit d'y aller. Ce miracle était également un signe. Quelle est la leçon spirituelle ici ? Dieu nous donne sa puissance seulement quand nous arrivons à un point zéro. Un homme malade peut encore faire certaines choses. Donc, le Seigneur attend jusqu'à ce que Lazare meure, et ne peut même pas lever un petit doigt. Et ensuite Jésus est venu. Certains d'entre nous sont tellement forts que le Seigneur ne vient pas nous aider. Il doit attendre. Vous pourriez lui demander de vous aider. Et il vous aidera - mais pas encore, parce que vous êtes encore très forts. Paul a dit, « quand je suis faible, alors je suis fort ». Nous devons arriver à une fin de confiance en nos propres capacités. Voulez-vous comprendre la Bible ? Reconnaissez que vous êtes stupides en ce qui concerne les choses spirituelles. Voulez-vous la puissance spirituelle ? Reconnaissez que vous êtes faibles. Ne l'acceptez pas seulement. Reconnaissez cela.
Pourquoi nous mettons-nous en colère si facilement ? Nous pensons que c'est parce que nous sommes si faibles. Mais ce n'est pas vrai. C'est parce que nous sommes trop forts. Si nous étions faibles, nous ne nous mettrions pas en colère du tout. Considérons un homme malade qui est emmené à l'hôpital. Le premier jour, il perd son sang-froid et se plaint des infirmières et des docteurs concernant la nourriture. Le jour suivant, il est un peu plus malade et sa voix est plus faible, et il ne crie plus dans la colère autant. Une semaine plus tard, avec des tubes dans les veines et le nez, il perd son sang-froid juste une fois de temps en temps. Finalement, lorsqu'il devient totalement faible, il ne perd plus son sang-froid du tout. Il criait dans la colère lorsqu'il était fort. Et il a arrêté de crier dans la colère quand il est devenu faible. C'est ce que nous pouvons apprendre de l'histoire de Lazare également.
De nouveau, nous voyons le Seigneur demander aux gens à Béthanie de faire la partie facile - rouler la pierre. Ensuite, il a fait la partie difficile - ressusciter Lazare de la mort. Après cela, il a de nouveau demandé aux gens de faire la partie facile - enlever ses
vêtements funéraires et le laisser libre. La nouvelle alliance est un partenariat avec Jésus-Christ. Nous prenons son joug sur nous et travaillons ensemble avec lui. Nous faisons la partie facile et il fait la partie difficile. C'est le secret d'un ministère efficace.
Dans 12 : 24-26, nous voyons le secret de la fécondité. Nous devons tomber dans la terre et mourir comme une graine de blé tombe dans la terre et meurt. Si elle ne meurt pas, elle sera seule. Si elle meurt, elle produira davantage de fruits. Jésus, lui-même nous a donné un exemple dans ce domaine. C'est le chemin de la croix dont on ne parle que rarement dans la chrétienté d'aujourd'hui. Nous devons porter la croix tous les jours et proclamer cette voie aux autres aussi - le chemin de la mort à notre réputation, notre honneur, et nos propres choix. Le secret de la victoire sur le péché réside également là. Les morts ne peuvent pas pécher. Si vous frappez ou insultez un homme mort, il ne répondra pas du tout. Même si vous le louez, il ne répondra pas. C'est comme cela que nous sommes appelés à vivre : « considérez-vous comme morts… » (Romains 6 : 11). C'est un endroit béni où il faut être - là où les louanges et les critiques des hommes ne nous affectent d'aucune manière, parce que nous sommes morts au monde et vivants seulement pour Dieu.
La connaissance biblique est bonne ; mais elle ne peut pas seule apporter des fruits. Même Satan connaît la Bible. Si vous êtes également remplis du Saint-Esprit, c'est même mieux. Mais cela également n'amènera pas tellement de fruits. C'est bon que la pluie tombe, mais aucune quantité de pluie ne produira des récoltes. Il faut qu'il y ait une graine morte dans la terre. C'est la phrase la plus souvent répétée de Jésus dans les évangiles. Cela est répété sept fois dans les évangiles d'une façon ou d'une autre. « Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle » (12 : 25). Si vous cherchez à sauver votre vie terrestre, votre réputation, vos ambitions, etc. alors à la fin de votre vie, vous serez un homme frustré et découragé. Mais si vous êtes prêts à tout abandonner pour le Seigneur et pour l'évangile, vous trouverez des fruits éternels vous attendant à la fin de votre vie sur terre.
Dans 12 : 42,43, nous lisons la raison pour laquelle beaucoup ne proclament pas l'ensemble du conseil de Dieu aujourd'hui et ne se tiennent pas pour lui : « ils aiment l'approbation des hommes plus que celui de Dieu ».
Dans 13 : 5, nous voyons Jésus à la fin de sa vie, aux pieds de ses disciples, les lavant. C'est un bon exemple que nous devons garder en tête et suivre, parce que nous ne voyons pratiquement pas de tels exemples aujourd'hui. La plupart des leaders chrétiens veulent s'asseoir sur la tête des gens et non pas être à leurs pieds !
Dans 13 : 7 il y a une parole qui peut nous réconforter dans les situations où nous ne pouvons pas comprendre pourquoi Dieu a nous permis de rencontrer certaines situations difficiles. Le Seigneur nous dit, « tu ne comprends pas maintenant pourquoi je fais cela. Mais tu comprendras plus tard ».
Quelle est la marque identifiant le peuple de Dieu ? Ce n'est pas le fait de porter la Bible, de parler en langues, d'avoir une croix sur le bâtiment de l'église ou toute autre chose de ce type. C'est l'amour. Jésus a dit, « à ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres » (13 : 35). Si vous ne pouvez pas aimer, vous avez désobéi l'unique et nouveau commandement que Jésus a donné. Je ne parle pas ici d'aimer les croyants qui parlent votre langue, qui sont en accord avec vous, ou qui ont le même ministère que le vôtre. C'est facile. Votre amour sera testé quand vous devrez aimer un croyant qui est né de nouveau, mais qui a une communauté différente, ou qui est en désaccord avec vous, ou qui a un ministère différent du vôtre. Nous devons apprendre à aimer les gens qui ne nous aiment pas, qui ne nous font pas de cadeaux et qui ne nous louent pas, mais qui nous critiquent. C'est alors que nous saurons si nous avons l'amour de Dieu ou non. L'amour humain
demande une réponse de l'autre personne. Mais l'amour divin est unique dans ce sens qu'il ne nécessite pas une réponse. Dieu continue d'aimer que l'homme réponde ou non. Et Dieu peut inonder mon coeur de son amour.
9. DE PLUS GRANDES OEUVRES
Dans 14 : 12, Jésus a dit, « celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais ». Est-ce que tous les croyants peuvent faire les oeuvres que Jésus a faites ? Oui - si nous comprenons ce que Jésus voulait dire. Il ne disait pas que tous les croyants allaient ressusciter les morts ou marcher sur l'eau. Il disait que tous les croyants seraient capables de faire la volonté de Dieu (peu importe ce qu'il en est de leur propre vie) - parce que toutes les oeuvres faites par Jésus dans sa vie terrestre peuvent être résumées en une phrase : « la volonté de Dieu ». (Jean 6 : 38). Quand sa mère lui demandait d'aller chercher l'eau du puits, il allait et rapportait un seau plein d'eau immédiatement. Il a travaillé dur dans sa charpenterie, a gagné de quoi vivre et a aidé les pauvres autour de lui. Il aimait ses frères qui l'ont irrité pendant plus de 20 ans dans sa maison. Nous pouvons également faire ces oeuvres. Lorsqu'il était un petit garçon, il a aidé Marie en veillant sur ses jeunes frères et soeurs. En tant que mère, vous pouvez faire les oeuvres que Jésus a faites en veillant sur vos enfants. Si Dieu vous appelle à prêcher, il vous donnera la puissance pour prêcher. Et si un jour, Dieu vous appelle à ressusciter les morts, il vous donnera la puissance pour ressusciter les morts également.
Ensuite, Jésus a dit, « il en fera de plus grandes » (14 : 12). Cela signifie-t-il que chaque croyant ressuscitera 25 personnes de la mort, alors que Jésus n'a ressuscité que 3 ? Non. Jésus n'a pas dit « plus d'oeuvres », mais « de plus grandes oeuvres ». Quelle est l'unique chose que Jésus n'a pas pu faire pendant ses 31/2 ans de ministère ? Il n'a pas pu faire de deux disciples « un ». Les douze se battaient pour être le leader au dernier souper. Cela n'était pas dû à une quelconque faute en Jésus. C'était parce qu'ils n'avaient pas le Saint-Esprit en eux. Ce n'est que, lorsque le Saint-Esprit est venu que les croyants pouvaient devenir un. C'est l'oeuvre la plus grande à laquelle se référait Jésus - bâtir l'église comme un corps. Albert Einstein était un grand scientifique. Comparés à lui, nous sommes tous biens ignorants. Mais nous pouvons faire les calculs mathématiques aujourd'hui plus rapidement qu'Albert Einstein ne le pouvait - parce que nous avons accès aux ordinateurs. Nous avons de plus grandes facilités qu'il n'en avait à son époque. De la même manière, nous ne sommes pas plus grands que Jésus. Mais avec le Saint-Esprit qui habite en nous maintenant, nous avons de plus grandes ressources que Jésus pour faire des croyants « un ». Bien sûr, c'est parce que Jésus a donné sa vie que nous avons le Saint-Esprit qui nous permet de faire cette oeuvre plus grande.
Dans 14 : 15, Jésus nous donne le bon motif pour l'obéissance sous la nouvelle alliance. Sous l'ancienne alliance, le motif pour l'obéissance était la crainte d'une punition et l'espoir d'une récompense (voir Deutéronome 28 : « Si vous obéissez à Dieu, vous serez bénis. Si vous n'obéissez pas à Dieu, vous serez maudits »). C'est de cette façon que l'on fait nos enfants nous obéir : « Si tu obéis à papa, tu auras du chocolat. Si tu n'obéis pas à papa, tu auras la chicotte ». Mais nous ne faisons pas obéir nos fils adultes avec du chocolat et la chicotte. Nous voulons qu'ils nous obéissent par amour. Dans la nouvelle alliance, le Seigneur nous traite comme des fils adultes et non comme des enfants. C'est pourquoi il dit : « si vous m'aimez, gardez mes commandements » (14 : 15). Si nous n'aimons pas le Seigneur, alors notre obéissance devient simplement des oeuvres mortes.
10. LA VENUE DU SAINT-ESPRIT
Dans les chapitres 14 à 16, Jésus parle longuement de la venue du Saint-Esprit et de son ministère. Dans 14 : 16, il appelle le Saint-Esprit une « aide » et un « ami » (traduction MSG). C'est notre plus grand besoin - une aide et un ami. Jésus a dit que quand l'Esprit viendra, nous ne serons plus orphelins (14 : 18). Dans 15 : 26,27, il a dit que le Saint-Esprit nous soutiendra lorsque nous témoignerons de lui. Cela signifie que, lorsque nous nous levons pour prêcher, le Saint-Esprit parlera au coeur des gens et dira : « écoute. Cela vient de Dieu ». Quelle différence cela peut faire dans notre ministère ! C'est le travail du Saint-Esprit de convaincre les personnes dans le monde de leurs péchés - pendant que nous prêchons (16 : 8). Ensuite dans 16 : 13, Jésus a dit que l'Esprit nous guidera dans toute la vérité - cela se réfère premièrement à la vérité concernant Dieu et Jésus qui est révélée dans les écritures ; et deuxièmement à toute la vérité nous concernant nous-mêmes - nos péchés, notre propre justice, notre égoïsme, notre orgueil, et tout domaine non conforme à Christ en nous.
Ensuite dans 16 : 33, Jésus a dit, « vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde ». Il a dit clairement que ses disciples feront face à la tribulation, la persécution et les souffrances venant du monde. Il ne nous a pas promis la prospérité et la facilité. Mais il a dit qu'il avait vaincu le monde et donc nous n'avons pas à avoir peur. Quel est ce « monde » que Jésus a vaincu ? Le monde est défini dans 1 Jean 2 : 16 comme « la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie ». C'est ce que Jésus a vaincu - parce qu'il a été tenté en tout point comme nous le sommes et n'a cependant pas péché (Hébreux 4 : 15). Maintenant, nous pouvons suivre ses pas et vaincre comme il l'a fait (voir Apocalypse 3 : 21).
Dans le chapitre 17, nous avons la plus longue prière du Nouveau Testament - et dans cette prière, nous voyons le fardeau du coeur de Jésus. Dans le verset 2, nous lisons, « tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés». C'est une bonne parole sur laquelle les leaders doivent méditer. Pourquoi Dieu nous donne-t-il l'autorité sur les autres croyants ? Ce n'est pas pour les diriger ou pour qu'ils me servent, mais pour les conduire à la vie éternelle - la vie de Dieu lui-même - pour les faire participer à la nature divine. Et ensuite au verset 3, il nous dit que nous pouvons participer à cette vie éternelle uniquement en connaissant Dieu et Jésus-Christ personnellement. Au verset 9, il dit, « je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés ». Nous voyons là que notre principal fardeau ne devrait pas être pour le monde, mais pour les enfants de Dieu. Beaucoup de personnes pensent que c'est très spirituel de prier pour le monde. Mais Jésus ne pensait pas cela. Il priait pour ses disciples parce qu'il voulait bénir le monde à travers eux.
11. DIEU NOUS AIME COMME IL AIME JESUS
Dans 17 : 10, nous voyons un bel échange - que nous pouvons également faire. Nous voyons ici la raison pour laquelle Jésus avait une telle immense autorité dans sa vie. Il a dit, « père, tout ce que j'ai est à toi ». Et le père a dit (paraphrase), « ok. Dans ce cas, tout ce que j'ai est à toi ». C'est lorsque nous donnons notre tout à Dieu qu'il nous donne également son tout.
17 : 23 est l'un des plus grands versets d'amour dans toute la Bible. « Tu les as aimés comme tu m'as aimé ». C'est la plus grande vérité dans toute la Bible et cela a révolutionné et changé ma vie quand j'étais un jeune homme. Cela m'a délivré de mon insécurité, mon complexe d'infériorité, ma jalousie, mon esprit de compétition, mes craintes, ma dépression, ma timidité et tous les autres complexes pitoyables que j'ai hérités d'Adam. Ce verset m'a enseigné que Dieu prendra soin de moi autant et avec autant d'amour qu'il a
pris soin de Jésus. Beaucoup de versets nous disent que Dieu nous aime. Mais ceci est l'unique verset qui nous dit clairement combien il nous aime.
Dans 18 : 11, nous voyons comment Jésus a considéré le fait d'être trahi et capturé à Gethsémané. Pierre l'a vu comme étant l'oeuvre de Judas et a décidé d'attaquer avec son épée. Jésus néanmoins l'a vu comme la coupe que son père lui avait envoyée. Judas Iscariot était juste le messager qui a apporté la coupe du père. C'est merveilleux de voir cette vérité : que la pire chose que quelqu'un peut te faire si tu aimes Dieu, ne sera « qu'une coupe venant du père », parce que Dieu est suffisamment puissant pour contrôler tout ce qui arrive à ses enfants (Romains 8 : 28).
Dans 18 : 36, Jésus a dit à Pilate, « mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu ». Tout croyant qui lutte pour des choses terrestres (y compris des positions dans l'église) prouve de cette façon que son royaume est de ce monde. Un homme spirituel fait des batailles spirituelles « dans les lieux célestes » avec Satan et ses esprits mauvais, et non pas avec les êtres humains (Éphésiens 6 : 12). Paul a rappelé à Timothée cette « bonne confession que Jésus a faite devant Ponce Pilate », quand il lui a demandé de fuir l'amour de l'argent (1 Timothée 6 : 6-14).
Dans 19 : 10, quand Pilate a effrayé Jésus en disant, « ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te crucifier, et que j'ai le pouvoir de te relâcher? », Jésus a répondu avec calme et dignité, « tu n'aurais sur moi aucun pouvoir, s'il ne t'avait été donné d'en haut ». C'est cela la dignité avec laquelle nous pouvons faire face à nos ennemis et nos persécuteurs sur terre aussi, car le père nous aime comme il a aimé Jésus et prend soin de nous comme il a pris soin de Jésus. Même si vous êtes faussement accusés et trainés devant les tribunaux, rappelez-vous qu'aucun magistrat ou juge sur terre ne peut écrire un verdict contre vous en tant qu'enfant de Dieu sans la permission de votre père céleste. Ce n'est que ce que ton père permet qui peut t'arriver. C'est pourquoi nous pouvons être parfaitement au repos dans nos coeurs à tout moment et nous conduire avec dignité partout.
Dans 19 : 30, Jésus a crié en disant « tout est accompli ». Toute l'oeuvre de notre salut était accomplie à ce moment-là. La colère de Dieu contre le péché était terminée parce que Jésus avait pris notre punition et avait enduré l'abandon de Dieu pendant trois heures sur la croix. Immédiatement après, il est allé au paradis pour trois jours. Il y a certains enseignants de la Bible de nos jours qui enseignent une fausse doctrine en disant que Jésus est descendu en enfer pour trois jours après sa crucifixion. C'est une hérésie. Ils font une similitude entre Hadès et l'enfer à cause d'une traduction erronée du mot dans la version King James dans Actes 2 : 31. Hadès avait deux sections - le paradis et l'enfer (Luc 16 : 22,23). Jésus est allé dans la section paradis avec le voleur converti.
Dans 19 : 31, il est dit que le lendemain de la mort de Jésus était un « sabbat particulier » et non pas le sabbat ordinaire. Jésus a été crucifié le jour de Pâques. Le jour d'après était toujours un sabbat particulier - puisque c'était le premier jour de « la fête des pains sans levain » (Lévitique 23 : 5-7). Le Sabbat ordinaire (samedi) venait le jour d'après - ce qui faisait trois sabbats d'affilée cette semaine. Donc Jésus a été crucifié un jeudi (et non pas un vendredi comme le pensent la plupart des chrétiens). C'est uniquement ainsi qu'il a pu passer trois nuits (les nuits de jeudi, vendredi et samedi) dans « le coeur de la terre » (où était localisé le paradis à ce moment), comme cela est dit (Matthieu 12 : 40).
Dans 20 : 11, nous voyons Marie-Madeleine attendant à l'extérieur de la tombe de Jésus. Elle avait eu le privilège d'être le premier être humain à voir Jésus ressuscité et le début de la nouvelle création. Marie-Madeleine avait été une pécheresse possédée par des démons, et elle avait été choisie pour qu'il soit évident pour tous que « Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ». Dans un monde qui valorise les hommes, Dieu a choisi de faire cet honneur à une femme. Loué soit le Seigneur !
Plusieurs d'entre nous pourraient souhaiter avoir vu physiquement Jésus ressuscité. Mais Jésus a dit à Thomas dans 20 : 29, « parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru! ». Je ne sais pas pourquoi il en est ainsi. Mais je crois les paroles de Jésus qui disent que je suis plus béni que Thomas et tous ces apôtres parce que contrairement à eux, j'ai cru en lui sans jamais l'avoir vu physiquement.
Dans 21 : 3, nous voyons Pierre dire, « je vais pêcher ». Pierre a pensé qu'il avait été un échec en tant qu'apôtre et disait donc qu'il retournait à son travail de pêche de façon permanente. Certains des autres apôtres se sont également joints à lui. Mais si Dieu veut que vous soyez un apôtre, alors vous serez un échec dans tous les travaux que vous entreprendrez. Donc, cette nuit-là, Pierre a échoué en tant que pêcheur également. Ils ont dû essayer d'attraper les poissons pendant 11 heures - de 18 heures à 5 heures. Ils n'ont rien attrapé. Alors Jésus est venu et a rempli miraculeusement leur bateau avec des poissons. C'est le dernier « signe » dans l'évangile de Jean. Quelle est sa signification ? Juste que nous devions arriver à la fin de nous-mêmes et finir avec toute confiance en nous-mêmes avant que le Seigneur ne vienne répondre à nos besoins - pour la victoire sur le péché ou toute autre chose. Nous devons être défaits toujours et encore, beaucoup de fois, jusqu'à être convaincus que sans « sans Jésus, nous ne pouvons rien faire » (Jean 15 : 5). C'était la leçon la plus importante que Jésus voulait enseigner à ses disciples à travers tous les signes de cet évangile. Si le Seigneur nous donnait la victoire avant que nous n'arrivions à ce point zéro,
1. Notre victoire nous rendrait orgueilleux et
2. Nous mépriserions les autres qui sont vaincus (imaginant que nous avons obtenu la victoire par notre propre capacité)
Cela ne sert à rien d'être sorti d'un trou de 100 pieds appelé « colère » par le Seigneur pour tomber dans un trou de 1000 pieds appelé « orgueil spirituel ». Ce ne serait pas une victoire du tout. Le Seigneur veut nous donner la victoire de telle façon que cela ne nous rende pas orgueilleux et que nous ne méprisions pas ceux qui sont défaits. Pour accomplir cela, il nous permet d'échouer de façon répétitive plusieurs centaines ou plusieurs milliers de fois avant de nous conduire dans la victoire et de « remplir nos bateaux de poissons ».
Dans 21 : 15-17, nous voyons le Seigneur commissionner à nouveau Pierre pour son service. Pierre avait été surpris par la pêche de 153 poissons (verset 11). Peut-être a-t-il calculé dans son esprit combien d'argent, il pouvait obtenir de tous ces poissons. Il a peut-être pensé que si le Seigneur le bénit comme cela tous les jours, il sera bientôt le pêcheur le plus riche de toute la Galilée - et bien sûr, il donnerait 10% de ses revenus pour l'oeuvre de Dieu ! Pendant qu'il songeait aux bénédictions de cet « évangile de prospérité » ! Jésus lui a demandé, « m'aimes-tu plus que ceci (poissons) ? » Cette question a percé son coeur comme une épée. Il a répondu en disant qu'il aimait le Seigneur - mais il a utilisé un mot plus faible pour « l'amour » (phileo - l'amour d'un homme pour son ami) que celui que Jésus avait utilisé (agape - l'amour suprême qu'un homme devrait avoir pour Dieu). Le Seigneur lui a posé la même question une seconde fois. Il a répondu de nouveau qu'il avait un amour phileo pour le Seigneur. La troisième fois, le Seigneur est descendu à ce niveau et lui a demandé s'il avait au moins un amour phileo pour lui. Pierre n'est plus l'homme orgueilleux, vantard qu'il était quelques jours plus tôt. Il est si brisé et incertain que tout ce qu'il peut dire en quelque sorte, c'est « Seigneur, je ne sais réellement pas si je t'aime même avec un amour phileo. Toi seul connais mon coeur. Tu connais toutes choses. Je pense que je t'aime, mais tu sais ». Pierre n'est pas sûr du tout de son amour, mais il est sincère. Et le Seigneur le commissionne pour son service ici même, lui donnant la charge de veiller et nourrir ses agneaux et ses brebis.
Le service de la Nouvelle Alliance est fondé sur l'amour pour le Seigneur. Le Seigneur ne veut que ceux qui l'aiment de tout leur coeur (plus que toute autre chose), pour le servir. Et c'est la question qu'il nous pose aujourd'hui également.
Dans 21 : 18-23, le Seigneur a dit à Pierre que quand il sera vieux, il souffrira et mourra à cause de sa foi. Dès que Pierre a entendu cela, il a regardé Jean et a demandé, « Seigneur qu'en est-il de cet homme ? Va-t-il également souffrir et mourir comme moi ou aura-t-il un temps tranquille ? ». Jésus a répondu, « ce n'est pas ton affaire. Je t'ai appelé à me suivre. Tu t'occupes de tes propres affaires ». Nous avons besoin d'écouter cette parole du Seigneur. Quand vous rencontrez des difficultés et des épreuves dans votre ministère, comparez-vous votre sort avec celui d'autres serviteurs du Seigneur ? Si oui, la parole du Seigneur, pour vous est : « Occupes-toi de tes propres affaires et ne compare pas ton sort avec celui des autres. Toi, suis-moi ».
Tout ce que nous avons à faire c'est de suivre Jésus - et nous finirons notre course avec joie. Qu'il en soit ainsi pour nous tous. Amen.
LA NAISSANCE ET L'EXPANSION DE L'ÉGLISE
Les Actes des Apôtres est une continuation de ce qui a commencé dans l'évangile de Luc. Luc est également l'auteur de ce livre. Il décrit l'évangile qu'il a écrit en ces termes, « la première partie était sur tout ce que Jésus a commencé à faire et à enseigner » (1 : 1). Le sujet de l'évangile de Luc était donc « tout ce que Jésus a commencé à faire et à enseigner ». Par implication, le sujet des Actes des Apôtres est donc « tout ce que Jésus a continué à faire et à enseigner - à travers ses disciples ». Et cela a continué depuis 2000 ans jusqu'à aujourd'hui. L'histoire des Actes est une histoire inachevée. Il n'y a pas « d'amen » à la fin des Actes. Et le dernier mot dans Actes est 'sans obstacle'. L'évangile de Jésus-Christ est allé de l'avant sans être empêché, malgré toute l'opposition de Satan et des hommes méchants, depuis 2000 ans et continuera jusqu'au retour du Christ.
Il y a un principe que nous voyons dans Actes 1 : 1 que nous devons garder à l'esprit dans tout notre ministère : Jésus a d'abord fait et c'est ensuite seulement qu'il a enseigné. Il a prêché uniquement ce qu'il avait déjà pratiqué. Il faisait premièrement et ensuite enseignait. C'est le principe de tout service de la Nouvelle Alliance.
Sous l'Ancienne Alliance, un homme pouvait prêcher ce qu'il n'avait pas vécu. Mais pas sous la Nouvelle Alliance. Même David, (qui a écrit les écritures) serait disqualifié pour le service de la Nouvelle Alliance. Sous la Nouvelle Alliance, une fois qu'un chrétien qui est ancien d'église tombe dans l'adultère comme David, bien que son péché puisse être pardonné et qu'il puisse être restauré dans sa communion avec le Seigneur et avec l'église, il ne peut pas redevenir un ancien de nouveau. Le standard requis pour être ancien dans la Nouvelle Alliance est très, très élevé. C'est donc important que nous suivions ce principe. Jésus continue à faire et à enseigner aujourd'hui à travers nous. Si nous voulons comprendre Actes, nous devons comprendre la Nouvelle Alliance que Dieu a établie.
1. LE BAPTÊME DANS LE SAINT-ESPRIT
2. LA NAISSANCE DE L'ÉGLISE
3. TRAVAILLANT DEUX À DEUX
4. LE PÉCHÉ D'ANANIAS ET SAPHIRA
5. ÉTIENNE - PEIN DE GR CE DIVINE ET DE PUISSANCE
6. LA CONVERSION DE SAUL
7. CORNEILLE - UN NON JUIF QUI CRAIGNAIT DIEU
8. LES PROPHETES DE L'ANCIENNE ET DE LA NOUVELLE ALLIANCE
9. PREMIER VOYAGE MISSIONNAIRE
10. ÉGLISES PLANTÉES ET ANCIENS DÉSIGNÉS
11. L'ÉQUILIBRE DE LA GRACE ET DE LA VÉRITÉ
12. CONDUIT PAR LE SAINT-ESPRIT
13. L'EMPRISONNEMENT DE PAUL
1. LE BAPTÊME DANS LE SAINT-ESPRIT
Nous avons une promesse dans 1 : 5, « vous serez baptisés du Saint-Esprit ». Quand Jean-Baptiste a dit, « vous serez baptisés du Saint-Esprit », ils ont immédiatement pensé à un royaume terrestre. La pensée d'une personne de l'Ancienne Alliance est toujours sur les choses terrestres. Même quand beaucoup de chrétiens disent, « Dieu m'a béni », ils veulent généralement dire qu'il les a bénis matériellement - avec l'argent, ou un bon travail ou une maison. C'est caractéristique d'une personne de l'Ancienne Alliance. Si vous trouvez que vos pensées sont ainsi, cela indique que vous êtes un chrétien de l'Ancienne Alliance. Si vous imaginez que la bénédiction terrestre est la première marque de la bénédiction de Dieu, pensez simplement aux millions de personnes athées qui ont reçu plus de bénédictions que vous - et vous verrez la folie de cette façon de penser. La marque de la bénédiction dans la Nouvelle Alliance est que l'on devient de plus en plus comme Christ.
Les apôtres avaient des pensées terrestres avant le jour de la pentecôte. Quand le Seigneur leur a dit qu'ils allaient bientôt être baptisés du Saint-Esprit, ils ont immédiatement pensé qu'ils auraient un royaume terrestre. Ils ont donc demandé, « Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d'Israël » (1 : 6). Le Seigneur a répondu, « Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité » (verset 7). Il y a beaucoup de personnes qui étudient le livre de l'Apocalypse, cherchant à découvrir les temps de plusieurs événements de la fin. Ce n'est pas à nous de savoir exactement quand Jésus viendra établir son royaume. Mais ce que nous devons savoir, c'est la puissance du Saint-Esprit.
Quelle est la marque qui identifie le fait d'être baptisé du Saint-Esprit ? Jésus a rendu clair comme l'eau de roche dans Actes 1 : 8 qu'il s'agissait de la puissance. Il n'a jamais dit un mot sur le parler en langues comme preuve d'être baptisé du Saint-Esprit. Les apôtres non plus n'ont pas dit un mot là-dessus. Cependant, beaucoup de chrétiens aujourd'hui proclament que « parler en langues (une langue non apprise) » est la « preuve initiale », bien qu'il n'y ait pas un seul verset dans la Bible qui enseigne cela.
Nous ne devons jamais utiliser les sections historiques du Nouveau Testament pour en faire une doctrine. Actes est essentiellement un livre historique. La doctrine doit être déterminée des enseignements de Jésus et des épîtres uniquement. Sinon, nous pouvons nous tromper - parce que Actes nous raconte un certain nombre de choses que les apôtres ont fait par erreur - Paul a circoncis Timothée (Actes 16 : 3), Paul a offert de l'argent pour les sacrifices et a probablement rasé sa tête également pour accomplir un rituel religieux (Actes 21 : 23-26), Paul et Barnabas ont eu un franc désaccord et se sont séparés l'un de l'autre (Actes 15 : 39). Nous lisons aussi une fois que tous les croyants vendaient tout ce qu'ils avaient et qu'ils avaient « toutes choses en commun » (Actes 2 : 44,45). Plusieurs prédicateurs pentecôtistes proclament lourdement que puisqu'ils « parlaient tous en langue » alors (Actes 2 : 4), nous devons tous parler en langues aujourd'hui. Mais ils ne prêchent pas quelque chose d'autre qui est écrit dans le même chapitre qui est : puisque « tous vendaient leurs biens et avaient tout en commun » alors (Actes 2 : 44), nous devons vendre tout ce que nous avons et avoir tout en commun aujourd'hui également. Ils choisissent dans Actes, ce qui correspond à leur propre point de vue et prouvent ce faisant qu'ils ne sont pas honnêtes dans la façon dont ils traitent les écritures. Comme vous pouvez le voir, il peut y avoir beaucoup de confusions si nous prenons nos doctrines du livre d'Actes. Nos doctrines doivent venir des enseignements de Jésus et des épîtres uniquement.
C'est certainement la volonté de Dieu que tout chrétien reçoive la puissance. Avoir la puissance ne signifie pas que tu deviens un évangéliste fougueux. Tu auras la puissance pour accomplir ton propre ministère dans le corps du Christ. Considérez le corps humain. Pour être membre de notre corps humain, le sang doit circuler à travers ce membre. Une main artificielle ne peut pas être membre d'un corps parce que le sang ne circule pas à travers elle. De la même manière, ce n'est que celui qui a été purifié par le sang du Christ qui peut faire partie du corps du Christ. Mais même si le sang coule dans un bras, ce dernier peut être paralysé - et donc être un membre inutile. Si la paralysie est guérie, et que le bras a la puissance, deviendra-t-il une langue ? Non ! Il deviendra un bras puissant. De même, si une langue paralysée reçoit la puissance, elle ne deviendra pas un bras. Elle deviendra une langue puissante. Donc, si Dieu t'a appelé à être une mère et que tu es remplie du Saint-Esprit, tu ne deviendras pas une évangéliste, tu deviendras une puissante mère remplie du Saint-Esprit.
Dans 1 : 15, nous lisons que 120 hommes et femmes se sont réunis dans la chambre haute, attendant le Saint-Esprit. Mais nous savons que plus de 500 croyants ont vu Jésus après sa résurrection (1 Corinthiens 15 : 6). Mais de ces 500, seuls 120 ont attendu ! Ce n'est pas tous les croyants qui sont intéressés par la puissance du Saint-Esprit - même à l'époque. Ils étaient tous contents de rencontrer Jésus après sa résurrection de la mort, mais ils n'étaient pas intéressés par le baptême du Saint-Esprit. Moins de 25% de ces croyants ont attendu la puissance du Saint-Esprit. Nous voyons un tel désintérêt pour la puissance de l'Esprit parmi les chrétiens aujourd'hui également.
Dans 1 : 22, les apôtres recherchent un remplaçant pour Judas Iscariot. Ils recherchaient quelqu'un qui serait « un témoin de la résurrection » de Jésus avec eux. Remarquez ceci - ils voulaient un témoin de la résurrection de Jésus et non pas de sa crucifixion. Pas une seule fois, les apôtres ont dit qu'ils étaient témoins de sa crucifixion. Ils ont toujours dit qu'ils sont « témoins de sa résurrection ». L'évangile est incomplet sans la résurrection du Christ. La plupart des évangélistes ne prêchent pas principalement la résurrection. Ils prêchent principalement la crucifixion. Mais les apôtres prêchaient principalement la résurrection. La raison pour laquelle beaucoup de chrétiens sont maussades, c'est parce que bien qu'ils croient que Jésus est ressuscité des morts, ils ne le confessent pas. Comme ses disciples sur la route d'Emmaus, ils sont maussades et ont le visage triste. Quelle différence il y a eu quand ils ont réalisé que Jésus était ressuscité de la mort !
2. LA NAISSANCE DE L'ÉGLISE
Chapitre 2 : Quand ces 120 personnes ont attendu le Saint-Esprit, elles ne savaient pas combien de temps elles devaient attendre, parce que Jésus ne le leur a pas dit. S'ils savaient que ce ne serait que 10 jours, ç'aurait été plus facile pour eux d'attendre. Quand Dieu nous fait attendre quelque chose, il ne nous dit pas habituellement combien de temps, nous devrons attendre la réponse. Dieu veut que nous vivions par la foi, parce que c'est la seule façon de grandir spirituellement - et attendre est l'une des façons par lesquelles notre foi est fortifiée. Si nous savions combien de temps, il faut attendre, il n'y aurait alors aucune foi. C'est uniquement après quand nous regardons en arrière que nous pouvons dire, « j'ai dû attendre trois jours (ou trois ans) » pour cela.
Si vous étiez allé voir ces disciples qui attendaient et que vous leur aviez demandé, « comment saurez-vous quand vous serez baptisés du Saint-Esprit ? » - ils n'auraient pas dit qu'ils parleraient en langues. Ils auraient dit que Jésus leur a dit qu'ils recevraient une puissance. Vous pourriez demander « comment je saurais que j'ai reçu
cette puissance ? Dieu peut nous en assurer de la même façon qu'il nous a assuré que nos péchés étaient pardonnés. Le Saint-Esprit qui témoigne à notre esprit que nos péchés ont été pardonnés témoignera également que nous avons été remplis de puissance. Demandez à Dieu de vous donner l'assurance pour ces deux sujets importants.
Ils attendaient donc la puissance. Mais lorsqu'ils ont obtenu la puissance, ils ont également reçu le don du 'parler en langues'. La tragédie aujourd'hui est que plusieurs qui déclarent avoir le don des langues ne semblent pas avoir une quelconque puissance. Les langues peuvent être imitées, alors que la puissance pour vaincre le péché et être un témoin audacieux de Jésus ne peut pas être imitée. Considérez cette illustration : vous allez dans une boutique pour acheter un ordinateur (puissance). Le vendeur vous dit qu'un CD gratuit (langues) est offert pour tout achat d'ordinateur. Vous n'êtes pas allé à la boutique pour acheter un CD mais un ordinateur. Mais puisque le CD est offert gratuitement, vous prenez l'ordinateur et le CD. Mais maintenant, votre ami voit le CD et va à la même boutique et paie pour l'ordinateur et ne ramène à la maison que le CD gratuit ! Quelle folie ! C'est une image de ceux qui reçoivent le don des langues sans la puissance.
Nous lisons qu'un bruit et un vent ont rempli la maison dans laquelle ils priaient et des langues de feu sont descendues sur la tête de chacun. C'étaient juste des signes externes. La réception de l'onction et la puissance étaient l'événement majeur. Les signes externes étaient différents quand Jésus a été oint. Dans son cas, il n'y avait ni vent ni feu mais une colombe et une voix. Mais la puissance et l'onction qu'il a reçues étaient la même que celle des apôtres. Nous avons tous besoins d'être « oints du Saint-Esprit et de puissance » comme Jésus l'était (Actes 10 : 38). Les expériences physiques et émotionnelles peuvent varier d'une personne à l'autre. Si quelqu'un devait vous donner un diamant coûteux comme cadeau, cela ne ferait aucune différence si cela venait emballé dans un papier marron ordinaire ou dans du papier brillant avec de jolis rubans ? C'est le cadeau à l'intérieur qui est important. Seuls les bébés sont préoccupés par l'emballage, ce qui est externe - le vent, le feu, le bruit, (les sensations de picotement), etc. Les adultes sont préoccupés par le don - l'onction et la puissance du Saint-Esprit. Quand les gens témoignent et se glorifient de l'emballage dans lequel ils ont reçu le don, vous savez qu'ils sont encore des bébés chrétiens.
Les langues de feu qui se sont posées sur la tête de chacun indiquaient que la partie la plus importante de notre corps que Dieu utilisera dans l'ère de la nouvelle alliance serait la langue - une langue mise en feu par le Saint-Esprit et sous son contrôle à tout moment. Cela fait également partie du symbolisme du don des langues. Dieu veut utiliser votre langue pour bénir les autres, pas seulement si vous êtes prédicateur, mais également dans vos conversations ordinaires avec les gens tous les jours. Mais pour cela, vous devez laisser le Saint-Esprit avoir le contrôle total de vos paroles, 24 heures par jour, sept jours par semaine.
Dans 2 : 14, nous voyons un résultat merveilleux de la présence de l'esprit dans les apôtres. Nous lisons ici, « Pierre, se présentant avec les onze » (MSG). Ce que Jésus n'avait pas pu accomplir durant toute sa vie était enfin accompli : les douze sont un seul corps maintenant. Ils n'ont pas compéti pour avoir l'honneur de prêcher. Ils ont supporté Pierre et étaient 100% derrière lui pendant qu'il parlait. C'est l'oeuvre la plus grande que Jésus avait dit qu'ils feraient après la venue de l'esprit - le Saint-Esprit les avait baptisés en un corps.
Dans 2 : 17, Pierre a dit que le don du Saint-Esprit était l'accomplissement de la prophétie de Joël. Tous les hommes et toutes les femmes pouvaient maintenant avoir l'esprit en eux et pouvaient prophétiser. C'était un privilège réservé uniquement aux rois et aux sacrificateurs sous l'ancienne alliance. Mais sous la nouvelle alliance, tous peuvent recevoir l'esprit. Nous devons reconnaître quel énorme honneur cela est.
Dans 2 : 22,23, nous voyons Pierre rempli d'esprit proclamant le Seigneur Jésus comme homme, « Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous ». Dans le tout premier sermon d'évangile jamais prêché, Jésus est déclaré homme.
Jésus a toujours été Dieu et l'est toujours. Cela ne changera jamais . Mais puisqu'il est devenu un homme, il est toujours un homme également. Il n'a jamais cessé d'être Dieu quand il est venu sur terre et il n'a jamais cessé d'être un homme quand il est retourné au ciel. Il est entièrement Dieu et entièrement homme même aujourd'hui .
Dans 1 Timothée 2 : 4,5, il nous est dit qu'il y a un médiateur entre Dieu et l'homme, l'homme Jésus-Christ ». La Bible ne l'appelle jamais le « Dieu-homme », comme certains chrétiens le font. La Bible l'appelle « l'homme Jésus-Christ ». Et Pierre, rempli de l'esprit, a été inspiré par l'esprit pour appeler Jésus « un homme » - parce que notre Seigneur s'est complètement et permanemment identifié à notre humanité. Alléluia !
Dans 2 : 23, nous lisons que la crucifixion de Jésus était « selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu ». La pire chose qui ait jamais eu lieu sur cette terre était la crucifixion du Christ - parce qu'il n'y a jamais eu un plus grand crime commis sur cette terre. Et la meilleure chose qui ait jamais eu lieu sur cette terre était la crucifixion du Christ - parce que c'est cette crucifixion qui a apporté la rédemption à l'homme. Dieu dans sa préséance a changé le pire en meilleur. Et ce Dieu est notre Dieu. Par sa toute puissance, il peut faire que les pires choses que le diable nous fait (directement ou à travers ses agents) soient transformées en les meilleures pour nous - parce que Dieu a aussi un plan prédestiné pour nous ses enfants.
Dans 2 : 38-40, quand les gens étaient convaincus de leurs péchés quand le premier sermon a été prêché, Pierre les a exhortés « à se repentir et être baptisés pour recevoir le don du Saint-Esprit… pour être sauvés de cette génération perverse ». C'était cela les quatre choses que Pierre a prêché - la repentance, le baptême d'eau (ce qui implique la foi), le baptême du Saint-Esprit et la séparation de l'esprit de ce monde. La prédication de l'évangile aujourd'hui n'inclut aucun de ces quatre sujets - et c'est pourquoi il y a tant de « chrétiens demi-convertis » assis dans les églises. La plupart des évangélistes d'aujourd'hui ne prêchent pas la repentance, parce que s'ils le faisaient, ils n'auraient pas tant de gens qui lèveraient les mains pour être sauvés ! Ils ne prêchent pas le baptême d'eau parce que cela offenserait les bishops assis derrière eux sur le podium, qui baptisent les enfants dans leurs églises. Ils ne prêchent pas le baptême dans le Saint-Esprit parce que cela sonnerait trop « pentecôtiste » ! Et ils ne prêchent pas la séparation de l'esprit du monde, parce que beaucoup d'entre eux aiment l'argent eux-mêmes ! Pierre a néanmoins prêché tout le conseil de Dieu, parce qu'il n'était intéressé qu'à plaire à Dieu. Soyez comme Pierre.
Dans 2 : 42, nous voyons le commencement des églises de maison dans lesquelles le corps du Christ a commencé à être bâti. Ceux qui étaient sauvés persévéraient dans l'enseignement des apôtres, la communion fraternelle, la fraction du pain et la prière - de façon évidente dans de petits groupes dans différentes maisons, parce qu'ils n'avaient pas de bâtiments pour s'y rencontrer. Et le Seigneur ajoutait à leur nombre chaque jour ceux qui étaient sauvés (2 : 47). C'est le Seigneur qui ajoute à l'église. Notre part est seulement de proclamer le plein évangile non dilué.
3. TRAVAILLANT DEUX À DEUX
Dans 3 : 1, nous voyons Pierre et Jean travaillant ensemble. Cela n'avait jamais eu lieu avant le jour de la pentecôte. Ils étaient diamétralement opposés l'un l'autre en personnalité et étaient en compétition l'un l'autre avant ce jour - comme nous voyons le commentaire final de Pierre sur Jean dans Jean 21 : 21. C'est cette unité que Jésus désirait voir en eux, mais n'avait jamais vue, parce que le Saint-Esprit n'habitait pas en Pierre et Jean à ce moment. Ces jours-là, Jean était toujours avec son frère Jacques. Pierre faisait aussi partie du trio intime de Jésus, mais Jean et Jacques essayaient de faire sortir Pierre de ce cercle et, demandaient à Jésus de réserver deux sièges de chacun des côtés de son trône futur pour eux uniquement ! Mais les choses avaient changé maintenant - car l'Esprit était venu. Personne ne cherchait désormais son intérêt, ou essayait de se promouvoir lui-même. Pierre et Jean qui n'avaient jamais été en communion auparavant, allaient prier ensemble maintenant. Dans cette unité, il y avait la puissance.
Dans le chapitre 3, nous lisons l'histoire de la guérison d'un homme boiteux. Il était âgé de plus de 40 ans (4 : 22), boiteux depuis la naissance, était amené à la porte Belle du temple tous les jours pour demander l'aumône. Il a dû s'asseoir là tous les jours pendant les 20 années précédentes au moins. Jésus a dû le voir fréquemment. Et Jésus a dû lui donner de l'argent chaque fois - pas la guérison. Pourquoi est-ce que Jésus ne l'a pas guéri ? Parce qu'il n'avait reçu aucune direction de son père pour le faire. Certaines personnes imaginent que Jésus allait partout guérissant tout le monde. Il ne faisait pas cela. Il est allé à la piscine de Bethesda où des multitudes de malades étaient couchées et n'a guéri qu'un homme boiteux. Il n'a jamais guéri cet homme à la porte du temple bien qu'il l'ait vu fréquemment. Si Jésus l'avait guéri, le réveil, qui a éclaté dans Actes 3 et 4 à la suite de la guérison de cet homme, n'aurait pas eu lieu. Nous pouvons gêner l'oeuvre de Dieu si nous agissons selon notre propre raison sans rechercher la volonté de Dieu dans la prière. C'est pourquoi Jésus a dit à Marthe que la chose la plus importante n'était pas de faire quelque chose pour lui, mais de l'écouter d'abord (comme Marie l'a fait) et ensuite de faire ce qu'il nous demande de faire. Le temps du père pour la guérison de cet homme était après le jour de la Pentecôte au travers de Pierre. Cela nous enseigne une leçon. Même si nous avons un don spirituel, nous devons l'exercer uniquement lorsque Dieu nous conduit à le faire - et non pas selon ce que nous pensons être le meilleur. Sinon, nous gênerons les buts de Dieu. Mais qui comprend cela de nos jours ?
La plupart des croyants ne sont pas en contact avec le Saint-Esprit. Ils vivent par des règles du type : « tout le monde peut être guéri surnaturellement », ou « personne ne peut être guéri surnaturellement » - en fonction du fait que l'on est pentecôtiste ou anti-pentecôtiste. Jésus, cependant ne vivait pas selon des règles, mais par la direction du Saint-Esprit. Ceux qui vivent par des règles sont légalistes, et ne peuvent jamais accomplir la volonté de Dieu. Jésus était en contact avec le Saint-Esprit - et le Saint-Esprit ne lui a jamais donné la liberté dans son esprit de guérir cet homme. Donc, chaque fois que Jésus passait à côté e lui, il lui donnait seulement de l'argent. C'est ainsi que Jésus a accompli la volonté de Dieu. Plus tard, quand Pierre est venu et que l'homme lui a demandé de l'argent, Pierre a dit, « je n'ai pas d'argent à te donner, mais au nom de Jésus lève-toi ». Le résultat, c'est que 5 000 personnes ont été sauvées. 5 000 personnes sont nées de nouveau, parce que Jésus a obéi au Saint-Esprit pendant 31/2 ans, et n'a pas guéri cet homme.
C'est un grand avertissement pour moi - comment je peux gêner l'oeuvre de Dieu si « je m'appuie sur ma propre compréhension » (Proverbes 3 : 5), si j'agis sans la direction du Saint-Esprit. Cela pourrait être une bonne oeuvre ce que je fais (qu'est-ce qui pourrait être mieux que guérir un homme boiteux ?), mais cela pourrait empêcher les plans de Dieu. Les
voies de Dieu ne sont pas les nôtres. L'homme intelligent, l'homme qui vit par des règles, sera un obstacle aux buts de Dieu. Beaucoup de chrétiens qui vivent par des principes et des règlements droits sont les plus grands obstacles à l'oeuvre de Dieu. L'homme qui est le plus utile à Dieu est celui qui écoute le Saint-Esprit.
Dans 4 : 8, nous voyons que Pierre a été rempli du Saint-Esprit une seconde fois. Et ensuite dans 4 : 31, nous le voyons rempli une troisième fois. Donc entre Actes 2 et Actes 4, Pierre a été rempli du Saint-Esprit trois fois. Cela nous enseigne que la plénitude du Saint-Esprit est quelque chose que nous avons besoin d'expérimenter encore et encore et encore. Nous devons être constamment remplis du Saint-Esprit. Le remplissage d'hier n'est pas suffisant pour aujourd'hui. Plusieurs qui déclarent avoir été remplis du Saint-Esprit dans le passé sont secs comme un désert aujourd'hui. Tout ce qu'ils peuvent faire maintenant, c'est citer une date plusieurs années plus tôt quand ils ont été remplis. Mais Dieu veut que des rivières d'eau vives coulent à travers nous toujours.
Dans 4 : 28, nous trouvons de nouveau une expression que nous avons vue dans 2 : 23, « ce que ta main et ton conseil avaient arrêté d'avance ». Quand ils étaient battus par les autorités religieuses, ils ont dit, « Seigneur, cela est aussi selon ton plan prédestiné ».
Dans 4 : 32, nous voyons que « La multitude de ceux qui avaient cru n'était qu'un coeur et qu'une âme ». Le secret de la puissance de l'Église primitive n'était pas uniquement la plénitude du Saint-Esprit, mais également le fait qu'ils étaient d'un seul coeur et d'une âme. Ils se soumettaient aux apôtres et ils étaient complètement unis. Ils n'étaient pas critiques sur toute chose comme beaucoup de chrétiens aujourd'hui. « Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre ». Cela ne signifie pas nécessairement qu'ils vendaient tous leurs biens. Mais ils ne disaient pas que ce qu'ils avaient ne pouvait être utilisé que par eux - c'était disponible pour les autres croyants qui en avaient besoin dans le corps. Personne n'était dans le besoin, parce que ceux qui en avaient suffisamment aidaient ceux qui avaient peu.
4. LE PÉCHÉ D'ANANIAS ET SAPHIRA
Dans une situation comme celle-là, on peut imaginer comment certaines personnes essayeraient d'en profiter. Dans le chapitre 5, nous voyons qu'Ananias et Saphira ont essayé cela. Plusieurs personnes veulent rejoindre nos églises en Inde, parce qu'ils voient beaucoup de personnes hospitalières, généreuses parmi nous. Mais si nous ne faisons pas attention et que nous n'enlevons pas de telles personnes immédiatement, rapidement toutes les personnes pauvres en Inde voudront rejoindre nos églises, et nous aurons une « croissance d'église » remarquable ! Nous aurons des convertis qui sont intéressés par l'argent et pas par la justice. Dans le passé, ils parlaient de 'chrétiens riz', ceux qui venaient vers les missionnaires principalement pour obtenir la nourriture gratuitement, l'éducation gratuitement, les traitements médicaux gratuitement et si possible un voyage gratuit vers les États-Unis également. Cette attitude est toujours là aujourd'hui. Pour beaucoup d'ouvriers chrétiens en Inde aujourd'hui, « servir le Seigneur » est une profession et non un appel. Plusieurs ont prospéré financièrement en rejoignant l'église. Si leur prospérité venait du fait que Dieu les avait honorés à cause de leur vie juste, il n'y aurait pas de problème. Mais si leur prospérité vient des contacts riches qu'ils ont eus en rejoignant l'église, alors ils ont complètement raté la volonté de Dieu - parce que la chrétienté n'est pas un moyen de se faire un profit financier. L'église est un lieu pour faire des sacrifices et donner - pas un lieu pour se faire du profit et des gains. C'est un fait triste que beaucoup « d'ouvriers chrétiens » en Inde aujourd'hui gagnent cinq à dix fois ce qu'ils auraient gagné s'ils avaient un travail séculier. Plusieurs « ouvriers chrétiens » n'ont jamais travaillé même un seul jour dans un travail séculier. Jésus
n'a jamais appelé des personnes qui n'étaient pas déjà dans un travail séculier à être ses apôtres. Le travail chrétien est devenu une source d'immense profit pour plusieurs en Inde aujourd'hui. Les non-chrétiens les regardent et disent, « cette personne est devenue ouvrière chrétienne pour gagner de l'argent ». Et ils ont raison. Comment fermerons-nous leurs bouches ? Uniquement quand les ouvriers chrétiens pourront montrer qu'ils pouvaient gagner plus d'argent dans un travail séculier que ce qu'ils gagnent dans un travail chrétien.
À un moment où tout le monde vendait ses biens et donnait le produit de la vente aux apôtres pour qu'ils distribuent aux pauvres, Ananias et Saphira ont pensé, « comment pouvons-nous apparaître spirituels en continuant à garder notre argent ? ». Donc, quand ils ont vendu leur terrain, ils n'ont pas donné tout leur argent. Leur péché n'était pas le fait qu'ils n'aient pas donné tout leur argent. Dieu aime ceux qui donnent avec joie et ne veut pas l'argent de qui que ce soit. Pierre a dit à Ananias, « s'il n'eût pas été vendu, ne te restait-il pas? Et, après qu'il a été vendu, le prix n'était-il pas à ta disposition? Comment as-tu pu mettre en ton coeur un pareil dessein? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu » (5 : 4). Le péché d'Ananias était l'hypocrisie - il prétendait être d'un coeur entier. S'il avait dit, « nous avons vendu ce terrain pour 50 000 rupees. Mais nous pensons que nous ne pouvons donner que 20% de cette somme. Nous voulons garder le reste pour nos propres besoins. Voici donc 10 000 rupees ». Pierre aurait béni Ananias - et sa femme et lui auraient eu la vie sauve. Ananias n'a rien dit. Il a dit un mensonge sans ouvrir sa bouche, juste en se tenant sur le rang avec toutes les autres personnes entières de coeur. Mais Pierre était un homme de discernement. Ananias et Saphira ont été exposés tous les deux par lui et ils sont morts à cause de leur hypocrisie.
Pourquoi est-ce que Dieu n'agit pas comme cela aujourd'hui ? Parce que très peu de personnes garderaient alors la vie dans les églises ! Ananias et Saphira étaient au milieu d'une église très pure et puissante - et c'est pourquoi ils sont morts. S'ils avaient été dans une église morte, charnelle (comme celle de Corinthe), ils auraient même pu y être anciens. C'est dangereux de rejoindre une église qui avance vers la perfection, si vous êtes orgueilleux et hypocrite. Dieu vous frappera et vous fera sortir du milieu d'eux, d'une façon ou d'une autre. Mais il n'y a pas beaucoup d'églises comme cela de nos jours. Vous survivrez donc dans la plupart des églises aujourd'hui. Si vous voulez demeurer vivant en étant orgueilleux et un hypocrite, choisissez donc une église morte et rejoignez là.
Dans 5 : 29, nous lisons ces mots audacieux que les apôtres ont dits aux leaders religieux, « il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes ». Dans 5 : 41, nous voyons que, lorsqu'ils étaient persécutés, emprisonnés et battus, « les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus ». Les persécuteurs ont battu et giflé les apôtres. Les apôtres n'ont pas fui après cela, la tête baissée. Ils ont levé leurs têtes et ont dit, « loué soit le Seigneur, nous avons été battus à cause de Jésus ». Ils ont considéré que c'était un grand honneur. C'était comme s'ils avaient reçu une récompense de bravoure du roi. Comme Jésus leur avait dit de faire, ils ont « sauté de joie ».
Ces apôtres nous ont laissé un bon exemple à suivre. Nous aurons beaucoup de persécutions en Inde dans les jours à venir . Apprêtons-nous donc pour ces jours et aidons les autres à s'apprêter également. Et quand cela arrivera, réjouissons-nous d'avoir été trouvés dignes de souffrir la honte à cause du nom de Jésus.
Dans le chapitre 6, nous voyons l'accroissement du nombre de disciples et le commencement des complaintes. C'est le problème dans toutes les églises, quand elles grandissent en taille. Quand une église commence, elle est petite et l'on peut être quasiment certain que tout le monde est un disciple. Mais quand elle devient plus large, les murmures, les grognes et les complaintes commencent très facilement, parce que beaucoup de nouveaux venus sont des proches des disciples initiaux - et ils peuvent ne pas être disciples eux-mêmes.
Mais alors quelque chose doit être fait sur ce problème pour l'empêcher de se répandre. C'est comme quelqu'un ayant une grande maladie infectieuse dans un groupe. Si cette personne n'est pas isolée, cela se répandra aux autres. La plupart des complaintes dans les églises sont liées aux choses terrestres. La complainte ici concernait la nourriture. Les veuves grecques se plaignaient que les Juifs favorisaient leurs propres veuves dans la distribution de la nourriture. C'était un problème sur les choses communes, comme dans beaucoup d'églises en Inde aujourd'hui.
Les apôtres étaient sages. Ils ont dit, « il n'est pas convenable que nous laissions la parole de Dieu pour servir aux tables... nous continuerons à nous appliquer à la prière et au ministère de la parole » (6 : 2,4). Si vous êtes appelés et que Dieu vous a donné le don pour prêcher sa Parole, ne rétrogradez jamais de cet appel pour devenir directeur d'un service social-chrétien qui vous offre un bon salaire. Demeurez un enseignant/prophète. Laissez les autres accomplir les autres ministères. Les apôtres ont donc sélectionné sept hommes remplis du Saint-Esprit et leur ont confiés cette tâche. Étienne et Philippe étaient parmi eux, mais ils sont devenus également de grands prédicateurs. Étienne est devenu le premier martyr et Philippe est allé en Samarie et a apporté un grand réveil là-bas et est devenu le canal de Dieu pour envoyer l'évangile en Éthiopie en amenant au Seigneur le ministre des Finances Éthiopien (Actes 8). Comme Élysée, qui a commencé en servant Élie et est devenu plus tard un prophète, ces deux hommes ont fidèlement servi les veuves - et plus tard Dieu leur a donné un grand ministère de prédication.
5. ÉTIENNE - PEIN DE GRÂCE DIVINE ET DE PUISSANCE
Il est écrit d'Étienne que, lorsqu'il prêchait aux leaders religieux juifs, ils ne pouvaient réfuter la sagesse et l'esprit avec lequel il parlait (6 :10). Cela peut également être notre expérience, lorsque nous parlons. Étienne a continué en leur demandant, « lequel des prophètes vos pères n'ont-ils pas persécuté? » (7 : 52). Tous les prophètes à l'époque de l'Ancien Testament étaient impopulaires et persécutés. Un prophète est différent d'un enseignant. Un enseignant peut être accepté par plusieurs, mais un prophète est habituellement rejeté et impopulaire. Un enseignant est une figure non controversée. Un véritable prophète cependant est toujours controversé. Donc, les prophètes sont toujours persécutés, mais pas les enseignants et les évangélistes. Étienne a prêché si bien qu'ils ont été convaincus. Cela les a mis tellement en colère qu'ils l'ont tué. C'était le premier martyr dans l'église chrétienne (7 : 54,55).
Dans les paroles écrites sur Étienne dans 7 : 55-60, nous voyons certaines marques d'un prophète réellement rempli de l'Esprit :
1. Ses pensées sont sans cesse fixées sur les choses célestes
2. Il voit la gloire de Dieu dans toutes les situations
3. Il n'est pas perturbé par l'opposition des hommes
4. Sa vision est fixée sur Jésus à la droite de Dieu
5. Il témoigne avec audace du Christ ressuscité
6. Il est persécuté et parfois tué
7. Il pardonne ses persécuteurs et prie pour eux
Dieu a permis qu'Étienne soit tué pour plusieurs raisons - l'une d'elles était la conversion de Saul de Tarse. Je me demande si Paul se serait converti s'il n'avait pas vu l'attitude d'Étienne pendant qu'il était tué. Quand le centenier Romain a écouté la façon dont Jésus priait pour ceux qui le crucifiaient, il a été convaincu que Jésus était le fils de Dieu. Quand
Paul a entendu la façon dont Étienne priait, sa conscience a commencé à le piquer et il a commencé à penser, « ceci ne peut pas être une fausse religion. Peut-être que je me trompe ». Plus tard, sur la route de Damas, le Seigneur lui a dit, « Il te serait dur de regimber contre les aiguillons » (Actes 26 : 14) - et il a été converti.
La façon dont vous réagissez envers les personnes qui vous font du mal pourrait déclencher une réaction en quelqu'un qui vous observe et cela pourrait résulter en son salut. Paul était juste le premier de plusieurs milliers qui ont été convertis dans les 2 000 années passées en voyant la réaction pieuse des chrétiens face à la persécution. Mais pour réagir comme cela, nous devons être remplis du Saint-Esprit.
Dans le chapitre 8, nous lisons qu'un grand réveil a eu lieu en Samarie suite à la prédication de Philippe - un homme qui avait commencé son ministère en servant de la nourriture aux veuves pauvres. Beaucoup ont été sauvés et Philippe les a baptisés. Mais il ne pouvait pas les conduire dans le baptême dans l'Esprit - tout comme beaucoup de prédicateurs aujourd'hui. Pierre et Jean sont donc venus et ont prié pour eux et ils ont reçu le Saint-Esprit (8 : 17).
Nous voyons la phrase « baptisé au nom de Jésus » apparaître quatre fois dans Actes (2 : 38 ; 8 : 16 ; 10 : 48 ; 19 : 5). Mais Jésus a commandé ses apôtres de « baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, » (Matthieu 28 : 19). Comment expliquons-nous cette différence apparente ? Plusieurs qui lisent les écritures sans soin sont perturbés par cela. Voici trois principes à garder à l'esprit lorsque l'on interprète le Nouveau Testament :
1. Lorsque deux écritures semblent être contradictoires, les deux sont vraies - la contradiction est juste apparente
2. Chaque fois que l'on doute pour identifier auquel des deux passages contradictoires il faut obéir, c'est toujours au commandement clair du Seigneur Jésus qu'il faut obéir
3. Ne jamais faire d'un passage historique du Nouveau Testament une base pour une doctrine
L'explication dans ce cas est la suivante : les religions non chrétiennes ont également une trinité - par exemple, l'hindouisme a Brahma, Vishnu et Shiva ; et les Égyptiens ont également leur trinité. Donc quand les apôtres ont baptisé, pour identifier la trinité comme étant la trinité chrétienne, ils ont baptisé « au nom du père, du fils, le Seigneur Jésus-Christ, et du Saint-Esprit ». Cela était appelé « baptême au nom de Jésus » parce que cela identifiait la seconde personne comme étant Jésus-Christ.
Quand Simon le magicien en Samarie a vu que les gens recevait le Saint-Esprit lorsque Pierre leur imposait les mains, il a offert de l'argent à Pierre pour avoir cette puissance. Nous avons ici le premier exemple dans l'ère chrétienne de quelqu'un essayant d'acheter la bénédiction de Dieu avec de l'argent. Les religions non chrétiennes ont toujours encouragé les gens à donner de l'argent à leurs dieux pour obtenir ses bénédictions. Malheureusement, de nos jours beaucoup de prédicateurs TV chrétiens et des pasteurs prêchent également que l'on peut obtenir les bénédictions de Dieu en donnant de l'argent à Dieu - en donnant cet argent à ses serviteurs ; et des millions de chrétiens sont trompés. Mais vous ne pouvez jamais obtenir les bénédictions de Dieu de cette façon. Pierre a refusé de recevoir cet argent - contrairement à la plupart des prédicateurs d'aujourd'hui. Il a dit à Simon, « que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s'acquérait à prix d'argent! Il n'y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton coeur n'est pas droit devant Dieu.» (8 : 20,21). Plusieurs personnes riches essaient de corrompre les prédicateurs aujourd'hui en leur donnant de l'argent pour leur ministère. Si nous ressentons que le coeur de cet homme n'est pas droit, nous devons refuser de recevoir son argent. Mais où sont les prédicateurs comme Pierre aujourd'hui ? La plupart
des ministères et prédicateurs aiment tellement l'argent qu'ils reçoivent l'argent de n'importe qui et de tout le monde. Certains d'entre eux vont de maison en maison avec des carnets de reçus, collectant l'argent « pour l'oeuvre de Dieu » même des chrétiens de noms, non convertis. Ni Jésus ni les apôtres n'ont fait cela (3 Jean 7).
6. LA CONVERSION DE SAUL
Dans le chapitre 9, quand Saul a rencontré le Seigneur sur la route de Damas, il a posé au Seigneur deux questions : « Qui es-tu, Seigneur?... Seigneur, que veux-tu que je fasse? » (Versets 5,6). Ce sont les deux questions qu'il ne cessait de poser au Seigneur tout au long de sa vie. À la fin de sa vie, il dit que sa passion est de « connaître Christ davantage » et « d'avancer vers les marques pour accomplir la volonté de Dieu » (Philippiens 3 : 10,13). Le Seigneur ne lui a pas montré le plan complet de sa vie initialement. Il le lui montrait étape par étape. « Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire » - était la première étape (verset 6).
Il y avait un homme nommé Ananias à Damas qui était sensible au Saint-Esprit, et qui a entendu le Seigneur lui dire d'aller là où Saul résidait et de prier pour lui. Quand le Seigneur vous demande d'aller quelque part, vous pouvez être certains qu'il a préparé des personnes à l'autre bout pour recevoir votre ministère. Si par contre, vous allez de vous-même, vous pourrez aller là où personne n'est prêt. Ananias était un frère humble, inconnu que Dieu a utilisé pour prier pour Saul afin qu'il soit rempli du Saint-Esprit et qu'il devienne l'apôtre le plus puissant du premier siècle. Tous les disciples en ce temps réalisaient que ce n'était pas assez d'être converti, mais que l'on devait être rempli du Saint-Esprit également.
Dans 9 : 25, nous lisons comment Paul a dû être descendu dans un panier à travers une fenêtre pour échapper à la mort. Dans 2 Corinthiens 11 : 32,33, Paul raconte cet incident humiliant aux Corinthiens pour montrer comment Dieu l'a rendu humble. Dans Actes 8, nous voyons comment Dieu a élevé Philippe et l'a transporté à un autre endroit. Dieu aurait très bien pu le faire pour Paul également, quand les gens essayaient de le tuer. Mais les voies de Dieu ne sont pas toujours les mêmes. À certains moments, nous devons traverser des chemins humiliants pour échapper de nos ennemis. Mais il nous sauve d'une façon ou d'une autre.
7. CORNEILLE - UN NON JUIF QUI CRAIGNAIT DIEU
Dans le chapitre 10, nous lisons que l'évangile a atteint les non-juifs pour la première fois. Le Seigneur avait dit à ses disciples qu'ils seraient ses témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie et ensuite aux extrémités de la terre. Dans le chapitre 2, ils ont commencé avec les Juifs à Jérusalem et en Judée. Ensuite, au chapitre 8, ils sont allés vers les Samaritains. Et maintenant l'évangile allait vers les non-juifs pour la première fois. Pierre avait reçu le privilège d'ouvrir les portes aux Juifs et également aux non juifs.
Corneille était un homme qui ne connaissait rien de la Bible ou de Dieu. Mais c'était un homme dévoué qui priait Dieu continuellement et aidait les pauvres généreusement (10 : 2). Un ange lui est apparu et lui a dit que ses prières et ses aumônes avaient été acceptées par Dieu (verset 4). Donc, nous voyons que Dieu écoute la prière des non-chrétiens également, s'ils craignent Dieu et sont sincères, et il les conduit à Christ qui est l'unique chemin vers le père (Jean 14 : 6). Beaucoup de chrétiens, comme Pierre, imaginent qu'ils sont supérieurs aux non chrétiens. Mais certains non chrétiens, comme Corneille, craignent Dieu plus que beaucoup de chrétiens. Pierre pensait également être plus pur que les non-juifs. Mais Dieu a
dû changer l'opinion de Pierre et élargir son coeur. Et Dieu pourrait avoir à changer nos opinions sur les non chrétiens également. Pierre était si entêté dans son opinion que Dieu a dû lui donner une vision pour qu'il change son opinion (verset 11). Dans cette vision, Pierre a vu une feuille contenant des animaux purs et des animaux impurs et il a entendu une voix lui demandant de les tuer et de les manger. Pierre a refusé de faire cela en disant qu'il n'avait jamais rien mangé d'impur - parce que certains animaux étaient impurs selon la loi de Moïse et les Juifs avaient l'interdiction de les manger (Lévitique 11). Mais Dieu lui a dit de ne pas appeler impur ce que Dieu avait purifié. Cette vision s'est répétée trois fois. Pierre était perplexe quant à la signification de cette vision lorsque des messagers envoyés par Corneille sont arrivés dans la maison dans laquelle Pierre était avec un message qu'un ange avait donné à Corneille pour qu'il soit transmis à Pierre. C'est alors que Pierre a compris que Dieu lui demandait d'aller dans la maison de cet homme non juif que les Juifs considéraient comme impurs.
L'ange qui est venu vers Corneille savait certainement les faits de l'évangile - que Christ est mort pour les péchés du monde et est ressuscité de la mort. Pourquoi n'a-t-il donc pas prêché l'évangile lui-même au lieu de demander à Corneille d'appeler Pierre dans sa maison pour qu'il lui prêche le même message ? Qu'est-ce que Pierre avait que l'ange n'avait pas ? Je suis certain que l'ange aurait pu expliquer l'évangile dix fois mieux que Pierre. Mais Pierre avait l'expérience du salut que l'ange n'avait pas. Seul un pécheur sauvé par la grâce peut parler du salut à un autre pécheur. C'est ce que nous voyons dans le tout premier verset d'Actes. Jésus a fait et a enseigné ensuite. Si vous n'avez pas une expérience, vous ne devez pas en parler. Même les anges ont respecté ce principe divin. Donc ne prêcher jamais ce que vous savez mais uniquement ce que vous avez pratiqué ou au moins cherché à pratiquer.
Quand Pierre est arrivé dans la maison de Corneille, il a dit, « en vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu'en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable » (10 : 34,35). (et pas seulement toutes les nations, mais dans toutes les dénominations également). Dieu accueille ceux qui le craignent, dans toutes les religions et les conduit à Christ afin qu'ils soient sauvés. Que se serait-il passé si Pierre avait refusé d'aller dans la maison de Corneille ? Est-ce que Corneille aurait été perdu si Pierre avait désobéi ? Ce serait très injuste de la part de Dieu de faire Corneille souffrir à cause de la désobéissance de Pierre. Si Pierre n'y était pas allé, Dieu aurait envoyé Jacques ou Jean ou quelqu'un d'autre vers Corneille. Si Ananias n'était pas allé vers Saul de Tarse, Dieu aurait envoyé quelqu'un d'autre. Si vous n'allez pas où Dieu vous demande d'aller, Dieu donnera votre ministère à quelqu'un d'autre.
Dans 10 : 38, Pierre décrit le ministère de Jésus ainsi : « Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui». Même dans la vie de Jésus, c'est la puissance qui était la preuve de l'onction du Saint-Esprit. Avec cette puissance, Jésus a fait le bien et a délivré les personnes de l'oppression de Satan. Dieu nous remplit de l'Esprit afin que nous aussi puissions faire du bien aux autres et que nous les délivrions de l'oppression de Satan. Nous sommes entourés de personnes qui sont oppressées par Satan - des personnes qui sont découragées, pas heureuses dans leur mariage, tourmentées par leur conjoint, négligées par leurs parents, et certains contemplent même le suicide. Dieu nous a placés au milieu de telles personnes afin que nous les aidions à être libres du péché et de Satan - et ainsi être heureux. Si Jésus lui-même a eu besoin d'être oint par le Saint-Esprit pour accomplir ce ministère, à plus forte raison nous ! Nous lisons que, lorsque Jésus a été oint, « Dieu était avec lui ». Et quand nous serons oints du Saint-Esprit, Dieu sera avec nous aussi. Quand nous nous
tenons sur le pupitre pour prêcher la parole de Dieu ou lorsque nous allons chasser un démon de quelqu'un, Dieu sera avec nous pour bénir les gens.
Dans 11 : 28, nous voyons un prophète Agabus prophétisant qu'il aura une famine dans le monde entier. Il n'a pas dit quand cela se passera exactement, parce que Jésus a dit que « ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité » (Actes 1 : 7). Mais cela a eu lieu peu de temps après.
8. LES PROPHETES DE L'ANCIENNE ET DE LA NOUVELLE ALLIANCE
Il y a une différence entre la prophétie de l'ancienne alliance et la prophétie de la nouvelle alliance. Sous l'ancienne alliance, les gens demandaient aux prophètes la direction pour savoir quoi faire et le prophète les dirigeait en leur disant ce que Dieu lui avait dit de leur dire. C'était parce que les gens n'avaient pas le Saint-Esprit pour les guider. Seul le prophète avait le Saint-Esprit. Mais sous la nouvelle alliance le Seigneur dit, « aucun n'enseignera plus son concitoyen, ni aucun son frère, en disant: Connais le Seigneur! Car tous me connaîtront » (Hébreux 8 : 11). Maintenant que le Saint-Esprit peut habiter en chacun, aucun enfant de Dieu n'a besoin d'un prophète qui lui donnerait une prophétie directive, lui disant ce qu'il doit faire. S'il le fait, le prophète prendra la place du Saint-Esprit et relierait les gens à lui-même et non à Christ. La Bible dit que le Saint-Esprit qui demeure en nous nous désire jalousement (Jacques 4 : 5). Pour quelle raison ? Il désire jalousement que nous ayons une liaison directe avec notre fiancé et qu'aucun homme ne vienne entre nous et Christ. Il y a beaucoup de pasteurs et de « prophètes » auto-désignés de nos jours qui disent aux gens ce qu'ils doivent faire, où ils doivent aller, qui ils doivent marier, etc. Toutes ces personnes enfreignent l'oeuvre du Saint-Esprit, car ils donnent aux gens l'impression que Dieu ne leur parlera pas directement. De tels prophètes sont (consciemment ou inconsciemment) inspirés par Satan, puisqu'ils viennent entre les gens et le Seigneur . Rappelez-vous toujours que le Saint-Esprit désire jalousement que vous soyez connecté à Christ si intimement, que personne ne puisse venir entre vous et lui.
Beaucoup de personnes m'ont demandé de rechercher la volonté de Dieu pour eux dans certains domaines. Je n'ose faire cela parce que je crains Dieu. Seul celui qui ne révérence pas Dieu oserait prendre la place du Saint-Esprit dans la vie d'un autre. Je suis toujours prêt à donner des conseils aux gens concernant les actions qu'ils envisagent. Je peux leur dire les avantages et les dangers d'une suite particulière d'actions. Mais ensuite, je leur dirai de prier et je les assure que Dieu lui-même leur dira par le Saint-Esprit, ce qu'ils doivent faire.
Donc n'essayez jamais de trouver la volonté de Dieu pour quelqu'un d'autre et donc de prendre ainsi la place de Dieu dans sa vie. Il est dit de l'antéchrist qu'il s'assiéra « dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu » (2 Thessaloniciens 2 : 4). Il y a de faux prophètes aujourd'hui qui ont cet esprit de l'antéchrist qui sont assis dans l'église (le temple de Dieu), prennent la place de Dieu - et disent aux gens quelle est la volonté de Dieu pour leur vie. Une autre preuve que ces prophètes auto-désignés sont des faux prophètes est que presque tous attendent de l'argent des gens après qu'ils aient prophétisés sur eux - exactement comme un docteur qui récolte les frais de consultation ! Ceux qui vont vers de tels prophètes ne grandissent jamais dans le Seigneur parce qu'ils perdent leur connexion directe avec le Saint-Esprit. La prochaine fois qu'ils veulent savoir la volonté de Dieu, ils devront aller de nouveau vers le prophète. Le Saint-Esprit veut vous montrer la volonté de Dieu lui-même - et non pas à travers quelqu'un d'autre.
Qu'a fait Agabus, un véritable prophète ici ? Il a dit qu'il y aurait une famine. Il n'a pas dit qu'en conséquence ils devraient prendre une offrande pour les saints pauvres et le leur envoyer. Non. Parce qu'il savait que dans la nouvelle alliance, personne n'est censé dire à un autre enfant de Dieu ce qu'il doit faire. Il savait où s'arrêter, contrairement aux faux prophètes. Un véritable prophète dira ce que le Seigneur lui a révélé sur le futur - et ensuite, s'arrêtera. Les croyants à Antioche ont ensuite recherché Dieu et le Saint-Esprit lui-même leur a dit quoi faire. Ils ont fait une collecte d'argent et l'ont envoyée aux saints pauvres. La
prophétie directive est une caractéristique de l'Ancienne Alliance parce que les gens n'avaient pas le Saint-Esprit en ce temps. On n'en trouve jamais dans le Nouveau Testament.
Toutes les collectes d'argent que nous lisons dans le Nouveau Testament - que ce soit ici, dans 1 Corinthiens 16 : 2, ou dans 2 Corinthiens 8 et 9 - étaient toujours et seulement pour les saints pauvres dans les églises. Nous ne lisons jamais que Paul ou un autre apôtre ont demandé à quiconque de faire une collecte pour eux-mêmes ou pour leur ministère. Ils ont seulement recommandé que les pauvres soient aidés. Paul a travaillé pour prendre soin de lui-même et a mis sa confiance au Seigneur pour qu'il pourvoie à ses besoins supplémentaires en poussant les gens à envoyer de l'argent pour ses besoins - et non pas en leur divulguant ses besoins lui-même ou en envoyant un rapport de son travail aux saints.
La collecte d'Antioche a été envoyée à Jérusalem par Barnabas et Saul (Actes 11 : 29,30). Il y avait un grand mur de séparation entre les Juifs et les Gentils. Mais Dieu a utilisé une famine pour rapprocher les Gentils d'Antioche aux Juifs de Jérusalem. Certaines des difficultés et des épreuves que Dieu envoie dans nos vies et dans nos églises sont conçues par lui pour nous rapprocher les uns des autres. Quand un croyant est malade à l'hôpital, les autres croyants pourraient donner de la nourriture à sa famille et prier pour ses dépenses d'hôpital. De cette façon, quand le malade quittera l'hôpital, il sera plus lié au corps du Christ. Nous pouvons donc rendre grâces même pour les maladies que Dieu permet.
Dans le chapitre 12, nous lisons que Jacques a été tué par Hérode. Hérode a ensuite emprisonné Pierre. Mais l'église a prié avec ferveur pour sa libération et il a été miraculeusement libéré (12 : 5-16). Dieu aurait pu délivrer Jacques aussi facilement qu'il a délivré Pierre. Mais lorsque le temps d'un homme sur terre est achevé dans l'agenda de Dieu, Dieu le ramène simplement à la maison au ciel. Dans l'Ancien Testament, nous lisons que les prophètes Urie et Jérémie ont déplu au roi Jehoiakim à cause de leurs prophéties. Mais Urie a été tué par le roi et Jérémie s'est échappé (Jérémie 26 : 11, 20-24). Ici Jacques a été tué mais, Pierre a échappé. Vous demandez-vous parfois pourquoi Dieu n'a pas répondu à vos prières alors qu'il l'a fait pour quelqu'un d'autre ? Quand Pierre a témoigné lors de cette réunion de prière, la maman de Jacques a dû se demander pourquoi Dieu n'a pas délivré son fils également. Si elle était une femme pieuse, elle a dû reconnaître la souveraineté de Dieu et a dû se réjouir avec les membres de la famille de Pierre à sa libération. Parfois, nous voyons un frère guéri et un autre mourir de la même maladie. Nous ne pouvons que nous humilier dans de telles situations et accepter la souveraineté de Dieu. Nous ne pouvons pas l'expliquer.
9. PREMIER VOYAGE MISSIONNAIREDans le chapitre 13, nous lisons l'histoire du premier mouvement missionnaire à l'extérieur d'Antioche. Barnabas et Saul qui étaient partis de Jérusalem avec de l'argent d'Antioche ont vu l'étonnante libération de Pierre et ont été défiés. Ils étaient partis à Jérusalem pour bénir les gens matériellement, mais ont obtenu une bénédiction spirituelle en retour, en voyant ce que la prière peut faire, « celui qui arrose sera lui-même arrosé » (Proverbes 11 : 25). Quand ils sont retournés à Antioche, ils ont enseigné aux anciens ce qu'ils avaient appris sur la prière (13 : 1,2). Et ils ont tous décidé de jeûner et d'adorer Dieu. Ils adoraient Dieu, ne demandant rien. C'est merveilleux de jeûner et de ne faire qu'adorer. Dieu leur a parlé et a dit, « mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l'oeuvre à laquelle je les ai (déjà) appelés » (13 : 2). Il n'est
pas mentionné ici comment Dieu leur a parlé. Cela a dû être par une profonde conviction dans leurs esprits que voici ce que Dieu dit.
Ce n'est pas à ce moment que Dieu a appelé Saul et Barnabas. Il les avait déjà appelés auparavant. Chaque fois que Dieu appelle quelqu'un, ce sera toujours personnellement et en privé. Cela peut être confirmé en public plus tard, comme ici. Mais ne pensez jamais que Dieu parle, quand quelqu'un dit, « ainsi parle le Seigneur, vas là-bas ! ou marrie cette personne ! », etc. Vous devez jeter de telles paroles dans la poubelle, à laquelle elles appartiennent. Si Dieu veut que vous fassiez quelque chose, il vous parlera en privé. Il pourrait le confirmer à travers d'autres anciens publiquement. Mais il s'agira toujours de faire quelque chose dont Dieu vous a déjà parlé. Saul et Barnabas avaient déjà entendu l'appel. Ils y réfléchissaient, quand, pendant une réunion de prière, les anciens ont entendu Dieu dire, « je les ai (déjà) appelés ». Saul et Barnabas avaient patiemment attendu jusqu'à ce que leurs anciens entendent aussi de Dieu - et ensuite ils sont partis, envoyés par leurs anciens. C'est comme cela qu'est le ministère sous la nouvelle alliance - contrairement à l'ancienne alliance dans laquelle les prophètes étaient envoyés de leur propre initiative, partout où ils ressentaient que Dieu les envoyait.
Le Seigneur m'a appelé à plein temps le 6 mai 1964. Je travaillais dans la marine indienne et j'étais en vacances, ayant des réunions avec une équipe évangélique. Pendant que je lisais les écritures, Dieu m'a appelé très clairement à partir d'Esaïe 49. Mais aucune personne assise près de moi n'a entendu ce que le Seigneur m'a dit. C'était un appel privé et personnel. Environ une heure plus tard, pendant que je méditais sur l'appel de Dieu et que j'envisageais démissionner de la marine, un homme de Dieu qui voyageait avec nous (et que je respectais plus que toute autre personne en Inde) est venu vers moi et m'a demandé, « quand penses-tu quitter la marine ? ». C'était une parole prophétique qui m'a étonnée. Mais c'était une confirmation extérieure de ce que Dieu m'avait déjà dit intérieurement. Si Dieu t'appelle, il t'appellera personnellement d'abord. Une confirmation viendra ensuite d'autres hommes pieux. Mais vous devez entendre l'appel vous-même d'abord. C'est la façon dont nous le voyons dans le Nouveau Testament.
Dans 13 : 36, nous lisons que « David, après avoir en son temps servi au dessein de Dieu, est mort ». Nous sommes appelés à servir notre propre génération en faisant la volonté de Dieu. Assurez-vous donc d'accomplir toute la volonté de Dieu avant de quitter cette terre. Pour faire cela, vous devez être un homme comme David, au sujet duquel Dieu a pu dire, « j'ai trouvé David, fils d'Isaï, homme selon mon coeur, qui accomplira toutes mes volontés » (verset 22).
10. ÉGLISES PLANTÉES ET ANCIENS DÉSIGNÉS
Dans le chapitre 14, nous lisons comment le Seigneur a guéri un handicapé à travers Paul. C'est intéressant de voir l'inconstance de la foule à Lystre. À un moment, ils étaient prêts à adorer Paul et Barnabas comme des dieux, mais peu de temps après, ils voulaient les tuer (versets 13 et 19). Dans la synagogue à Nazareth, Jésus a également expérimenté quelque chose de similaire. Initialement, les gens là-bas « lui rendaient témoignage; ils étaient étonnés des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche ». Mais quelques moments plus tard ils voulaient le tuer (Luc 4 : 22 et 28,29). Mais ils n'ont pas pu tuer Jésus et ils n'ont pas pu tuer Paul - parce que le temps de Dieu pour eux n'était pas arrivé.
Ils ont lapidé Paul et l'ont tiré à l'extérieur de la ville, croyant qu'il était mort. Dieu permet-il à ses plus grands serviteurs d'être traités comme cela par les autres ? Il le permet - même aujourd'hui. Il n'a pas empêché que les personnes méchantes tuent Jésus (lorsque son
temps était arrivé). Et Dieu n'a pas empêché les personnes méchantes de tuer les premiers apôtres. De ce que nous savons, seul Jean parmi tous les douze premiers apôtres est mort de mort naturelle. Judas a commis un suicide. Les dix autres étaient des martyrs. Paul a été décapité. Certains des plus grands serviteurs de Jésus-Christ dans l'histoire ont été tués - et Dieu n'a pas empêché les hommes méchants de les tuer.
Dans 2 Corinthiens 12, Paul parle d'une expérience qu'il a eue 14 ans plus tôt d'être enlevé vers le troisième ciel et d'être ramené de nouveau sur terre. Cela a dû se passer à ce moment lorsqu'il était lapidé à Lystre. Pendant que son corps était couché par terre à l'extérieur de Lystre, Dieu a dû l'amener pour un court voyage au troisième ciel ! Vous pouvez être certain que si Dieu permet que vous subissiez une souffrance intense, il vous donnera aussi certaines récompenses précieuses pour compenser cette souffrance.
Dans 14 : 21, nous lisons que Paul est retourné prêcher à Lystre. Il n'a pas eu peur de retourner dans la ville dans laquelle il avait été lapidé. Il a encouragé les disciples là-bas en leur racontant (à partir de sa propre expérience maintenant), « que c'est par beaucoup de tribulations qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu» (verset 22). Paul avait l'autorité spirituelle pour faire de telles déclarations, car il se tenait là avec les cicatrices et les blessures de la tribulation sur son corps.
Dans 14 : 23, nous voyons Paul désigner des anciens dans toutes les églises qu'il avait plantées. Vous ne voyez jamais des « pasteurs » désignés pour diriger une église dans le Nouveau Testament. Le mot « pastor » (pasteur) n'est trouvé qu'une fois dans la Bible (dans Éphésiens 4 : 11) - et c'est une mauvaise traduction. Le mot grec traduit comme « pastor » ('poimen') là-bas a été traduit comme « shepherd » (berger) dans toutes les 22 autres places où il apparaît dans le Nouveau Testament - et il aurait dû être traduit comme « shepherd » (berger) dans Éphésiens 4 : 11 aussi. Les bergers sont des dons que le Seigneur donne à l'église tout comme il donne des apôtres, des prophètes, des évangélistes et des enseignants à l'église. Mais aucun de ceux-ci n'est un poste. 'Ancien' (Elder) cependant est un poste de leadership dans l'église. Et il y avait toujours plus d'un ancien désigné dans chaque église.
Sous l'ancienne alliance, Dieu appelait une seule personne pour être le leader de son peuple - par exemple, Moïse, Josué et David. Mais une fois que Jésus est venu, il a commencé à envoyer ses disciples deux par deux. Sous la Nouvelle Alliance, le Saint-Esprit a appelé Paul avec Barnabas. La volonté de Dieu est qu'un minimum de deux frères dirigent chaque église locale. Ce n'est qu'ainsi que le corps du Christ peut s'exprimer. Jésus a parlé une fois de l'église universelle (Matthieu 16 : 18) et une seule fois de l'église locale (Matthieu 18 : 17). Et dans le contexte du leadership de l'église locale, il a dit qu'il serait présent parmi eux, quand un minimum de deux seraient présents (Matthieu 18 : 20). Un minimum de deux anciens, (qui font un l'un avec l'autre) est requis pour lier les activités de Satan dans une église locale (Matthieu 18 : 18,19). Deux anciens sont également capables de donner une direction équilibrée à une église.
Dans le chapitre 15, nous lisons une controverse au sujet de la circoncision. Les apôtres, très sagement, se sont réunis pour discuter de ce sujet. Rappelez-vous que cela a eu lieu à un moment où il n'y avait aucun Nouveau Testament écrit. De telles controverses ne sont pas nécessaires aujourd'hui parce que nous avons le Nouveau Testament. En ce temps, ils étaient dans une période de transition entre deux alliances.
11. L'ÉQUILIBRE DE LA GRACE ET DE LA VÉRITÉ
Dans 15 : 36, Paul suggère à Barnabas qu'ils visitent les nouvelles églises de nouveau et qu'ils affermissent les croyants dans ces églises. Il y a quelque chose d'utile que nous
pouvons apprendre ici. L'apôtre Paul a probablement eu un plus grand fardeau d'aborder les non convertis que tous les hommes qui ont vécu. Il cherchait toujours à prêcher l'évangile là où on n'avait pas entendu parler de Jésus. Cependant, ici, nous lisons qu'il voulait retourner voir les croyants dans les différentes églises et les affermir. Il y avait encore des milliers d'endroits où l'évangile n'avait pas été prêché. Mais Paul savait qu'il était important de bâtir les bébés en Christ ensemble dans un corps. Malheureusement, beaucoup de personnes négligent ceci de nos jours.
Barnabas a alors suggéré qu'ils prennent Jean-Marc avec eux. Jean-Marc était allé avec eux au premier voyage, mais les avait abandonnés, trouvant le travail missionnaire difficile. Paul a refusé de donner à Marc une seconde chance, mais Barnabas voulait lui donner une seconde chance. Après tout, Marc était le cousin de Barnabas (Colossiens 4 : 10) ! Le désaccord entre Paul et Barnabas sur ce sujet était si vif qu'ils se sont séparés l'un de l'autre (15 : 39). Le Saint-Esprit avait appelé Paul et Barnabas ensemble pour une tache spéciale. Paul était un homme strict, majorant sur la vérité. Barnabas était une personne douce qui majorait sur la grâce. Entre les deux, la gloire de Dieu aurait pu se manifester « pleine de grâce et de vérité » (Jean 1 : 14). Mais ils n'ont pas pu s'entendre tous les deux. Leur séparation était-elle dans la volonté de Dieu ? Non. Dieu n'appelle pas les gens à travailler ensemble juste pour une année ou deux. S'ils avaient continué à travailler ensemble, combien plus l'oeuvre du Seigneur aurait pu progresser ! À la fin de sa vie, Paul a dit de Marc : « il m'est utile pour le ministère » (2 Timothée 4 : 11).
Comment cela a-t-il affecté Jean-Marc ? Il a été béni par l'attitude de Paul et l'attitude de Barnabas. L'attitude stricte de Paul a dû lui faire prendre plus sérieusement sa vie chrétienne. En même temps, l'attitude douce de Barnabas l'a aidé à ne pas se décourager et abandonner. C'est quand la grâce et la vérité opèrent ensemble, que les gens sont réellement bénis.
Nous voyons que les apôtres ont également fait des erreurs. Les Actes des Apôtres mentionnent plusieurs erreurs que les apôtres ont faites. C'est pourquoi nous ne devons jamais établir une doctrine à partir du livre des Actes. Mais les apôtres ont appris de leurs erreurs. Si ce désaccord entre Paul et Barnabas s'était passé lorsqu'ils avaient 60 ans, ils auraient trouvé une solution sans se séparer. Mais ils étaient dans la trentaine à ce moment - pleins de zèle, mais avec très peu de sagesse.
Cependant, les échecs des apôtres nous encouragent parce que chacun d'entre nous a fait des erreurs. Dieu a utilisé leurs erreurs pour l'avancement de l'évangile. Maintenant, au lieu d'une équipe, deux équipes ont avancé. Et chacune des deux équipes avait une personne expérimentée. Barnabas a pris Marc et Paul a pris Silas. L'évangile s'est donc répandu davantage. Dieu utilise les choses que le diable fait, pour l'avancement de l'évangile. Loué soit le Seigneur ! Il peut faire de même avec nos erreurs.
Dans 16 : 1,2, nous lisons que Paul a rencontré Timothée. C'est Paul qui avait choisi Silas comme co-ouvrier. Mais Dieu avait quelqu'un d'autre en tête pour Paul - Timothée. Quand Barnabas a quitté Paul, Dieu a vu que Paul avait besoin d'une autre personne douce pour le remplacer. Il lui a donc donné Timothée, un extraordinaire jeune disciple dont le tempérament était très similaire à celui de Barnabas. Ensuite, nous voyons une autre erreur que Paul a faite : il a fait circoncire Timothée pour faire plaisir aux Juifs. Plus tard, il a compris cette erreur et a dit que la circoncision n'était pas nécessaire (Galates 5 : 2,3). Mais les apôtres étaient dans une période de transition entre l'Ancienne et la Nouvelle Alliance et cela leur a pris du temps pour voir clairement les choses.
Dans 16 : 9, nous voyons un exemple de comment les premiers chrétiens ont compris le leadership spirituel. Paul était le leader de l'équipe et seul lui a vu la vision d'un homme l'invitant à « venir en Macédoine ». Dans le verset suivant (16 : 10), nous lisons, « après cette vision de Paul, nous cherchâmes aussitôt à nous rendre en Macédoine ». Le reste de l'équipe avait une telle confiance dans le leadership de Paul qu'ils ont dit, « Paul, si tu as vu la vision, cela nous suffit. Aucun d'entre nous n'a besoin d'avoir la vision lui-même. Nous sommes convaincus que Dieu nous a appelé à aller en Macédoine ». C'est merveilleux quand une équipe a un tel leader pieux.
Il a beaucoup d'ouvriers chrétiens qui travaillent seuls sans communion fraternelle ou sans leadership. Ils choisissent de fonctionner ainsi, parce que c'est plus facile pour leur chair ! Ils peuvent faire ce qu'ils veulent, sans consulter qui que ce soit. Mais à la fin, ils se détruiront. Si vous êtes jeunes, vous avez besoin d'un leader désigné par Dieu pour vous guider. Ceux qui rejettent un leadership pieux sont sur une terre dangereuse.
12. CONDUIT PAR LE SAINT-ESPRIT
Dans 16 : 6, nous lisons, "ayant été empêchés par le Saint-Esprit d'annoncer la parole dans l'Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie". Comment le Saint-Esprit les a-t-il arrêtés à Galates ? Paul explique dans Galates 4 : 13, « vous savez que ce fut à cause d'une infirmité de la chair que je vous ai pour la première fois annoncé l'Évangile ». Paul envisageait aller en Asie Mineure. Mais il est tombé malade pendant qu'il était à Galates, et il n'a donc pas pu quitter la ville. Pendant qu'il y était, il a prêché aux personnes qui étaient dans le coin. Certains ont été convertis et des églises ont été plantées là-bas. Donc Dieu a permis à Paul d'être malade pour l'arrêter à un certain endroit où il y avait des personnes à sauver. Donc n'imaginez jamais que vous manquez la volonté de Dieu si vous tombez malades.
Dans 16 : 17 nous lisons qu'une fille possédée par un démon suivait Paul et Silas, disant « ces hommes sont les serviteurs du Dieu Très-Haut ». Paul l'a ignorée pendant quelques jours et a ensuite commandé au démon de sortir d'elle. Paul ne voulait pas d'un témoignage d'un démon. Jésus également a refusé de recevoir les témoignages des démons.
Dans 17 : 10,11 nous lisons que Paul et Silas sont allés à Béré. Les Béréens étaient appelés d'esprit noble parce qu'ils recevaient la parole de Dieu avec enthousiasme et ensuite étudiaient les écritures quotidiennement pour vérifier si ce qu'ils avaient entendu était scripturaire. Puisqu'ils vérifiaient la doctrine de chaque prédicateur avec les écritures, ils n'étaient jamais en danger d'être trompés par un prédicateur prêchant de fausses doctrines. Et c'est pourquoi Paul n'a jamais eu à écrire de lettres aux Béréens pour corriger de fausses doctrines, comme il a dû le faire pour certaines églises !
Dans 18 : 9,10, nous lisons que le Seigneur a dit à Paul pendant qu'il était à Corinthe « ne crains point; mais parle, et ne te tais point, car j'ai un peuple nombreux dans cette ville ». Nous ne devons pas fuir d'un endroit parce qu'il y a de l'opposition à l'évangile là-bas. Cependant, si nous rencontrons la persécution, le Seigneur nous a commandé en disant, « quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre » (Matthieu 10 : 23). Mais il est bon de chercher le Seigneur dans ce cas aussi avant de partir. Si le Seigneur nous demande de partir, alors nous devons partir. Mais le Seigneur pourrait nous demander parfois de rester,
comme il l'a demandé à Saul. C'est bon d'écouter Dieu et non pas de s'en tenir uniquement au témoignage des circonstances extérieures.
Dans 18 : 24-28, nous lisons qu'une soeur, Priscille et son mari Aquilla ont aidé Apollos (un frère zélé) à avoir une meilleure compréhension de l'évangile. Priscille semble avoir connu la vérité de l'évangile plus clairement que son mari - parce que son nom apparaît avant celui de son mari dans quatre places sur cinq dans le Nouveau Testament quand leurs noms apparaissent ensemble (18 : 26). Elle savait que dans le Nouveau Testament les soeurs pouvaient prophétiser (Actes 2 : 17 ; 1 Corinthiens 11 : 5). En même temps, elle connaissait sa place en tant que soeur et n'essayait pas de partager la vérité avec Apollos toute seule. Elle a appelé Apollos à la maison et s'est assise avec son mari et ils lui ont expliqué l'évangile. Le résultat est qu'Apollos est devenu un puissant prédicateur de la vérité. Les soeurs peuvent avoir un grand ministère dans cette ère de la Nouvelle Alliance.
Dans 19 : 2, Paul pose une question à certains disciples à Éphèse : « avez-vous reçu le Saint-Esprit, quand vous avez cru ? ». La question de Paul ici nous enseigne clairement que :
1. C'est possible de recevoir le Saint-Esprit au moment où on croit en Christ
2. Il est possible de croire en Jésus et cependant ne pas recevoir le Saint-Esprit. Cela signifie qu'on n'est pas réellement né de nouveau.
3. Nous pouvons savoir de façon certaine si nous avons reçu le Saint-Esprit ou non.
Ils ont répondu en disant qu'ils n'avaient même pas entendu parler du Saint-Esprit. Ensuite, il leur a demandé, « de quel baptême avez-vous donc été baptisés ? ». Cela montre que les chrétiens en ces jours-là n'étaient pas baptisés uniquement au nom de Jésus, mais « au nom du père, du fils Jésus-Christ et du Saint-Esprit ». C'est pourquoi Paul s'attendait à ce qu'ils aient entendu parler du Saint-Esprit lorsqu'ils ont été baptisés. Ils lui ont ensuite dit qu'ils avaient reçu le baptême de Jean-Baptiste. Puis, Paul les a baptisés au nom du père, du fils Jésus-Christ et du Saint-Esprit. Ensuite, Paul leur a imposé les mains et le Saint-Esprit est venu sur eux et ils ont parlé dans des langues inconnues et ont prophétisé.
Remarquez les différentes opérations du Saint-Esprit dans Actes. Dans le chapitre 2, les 120 priaient et le Saint-Esprit est descendu sur eux. Dans le chapitre 8, les Samaritains ont reçu l'Esprit quand Pierre et Jean leur ont imposé les mains. Dans le chapitre 9, Paul a reçu l'Esprit quand Ananias lui a imposé les mains. Dans le chapitre 10, Corneille a reçu l'Esprit avant d'être baptisé d'eau, en écoutant un message sans qu'on lui impose les mains. Ici au chapitre 19, ils ont reçu l'Esprit suite à l'imposition des mains. Cela nous enseigne que le Saint-Esprit peut être reçu avec ou sans imposition des mains, et avant ou après le baptême d'eau. La méthode n'est pas la chose principale mais plutôt la réalité.
Dans 20 : 17-35, Paul avertit les anciens à Éphèse après avoir été avec eux pendant 3 ans. Il y a beaucoup de choses que nous pouvons apprendre ici au sujet de la façon de servir le Seigneur. Premièrement, Paul prêchait « la repentance et la foi » (20 : 21). Il n'avait pas abandonné le message de la repentance comme la plupart des prédicateurs aujourd'hui. Et quand il était sur le point de quitter les anciens, il n'a pas mis en exergue les différents thèmes de ses sermons, mais leur a présenté la vie humble et simple de service qu'il avait vécu parmi eux (20 : 18,19). Il pouvait dire avec audace, « regardez ma vie et imitez-moi comme je suis moi-même imitateur du Christ ». Notre vie doit parler à ceux avec qui nous avons vécu, plus que nos mots. Ensuite, il les a avertis d'examiner leur propre vie premièrement et ensuite de veiller sur leurs troupeaux (20 : 28). Il les a avertis que des loups viendraient dans l'église une fois qu'il serait parti (20 : 29). Pourquoi ces loups ne sont-ils pas venus lorsque Paul était là ? Parce que Paul était un gardien très strict. Chaque église a besoin d'au moins un ancien qui est un gardien strict qui utilise son bâton pour protéger les brebis des loups (Psaumes 23 : 4). Si
en revanche, les anciens cherchent à avoir une réputation pour leur douceur, alors l'église ne peut pas être gardée pure, car les loups en vêtements de brebis prendront le contrôle et l'église sera détruite. Paul leur a aussi dit, comment il s'était pris en charge lui-même ainsi que ses co-ouvriers pendant toutes ces trois années, n'étant jamais un fardeau pour quiconque (20 : 33-35). Ces anciens, cependant n'ont pas pris à coeur les avertissements de Paul et c'est pourquoi l'église d'Éphèse s'est éloignée du Seigneur (Apocalypse 2 : 1-5).
13. L'EMPRISONNEMENT DE PAUL
Dans 21 : 3-14, nous voyons un contraste entre la « prophétie » charnelle et la « prophétie » spirituelle. À Tyr, certains chrétiens ont « prophétisé » et ont dit à Paul qu'il ne devrait pas aller à Jérusalem. C'étaient des chrétiens de bonne volonté, mais ils ne savaient pas comment rester dans les limites de la prophétie de la nouvelle alliance. Ils ont dit tout ce qui venait dans leur esprit, en précédant cela par « ainsi parle le Seigneur » et pensaient que c'était une prophétie. Beaucoup font cela aujourd'hui également.
Un peu plus tard, un véritable prophète, Agabus est venu et il a prophétisé (21 : 11). Mais il savait où s'arrêter. Il a uniquement dit que Paul serait lié à Jérusalem. Mais il n'a pas dit à Paul s'il devait aller à Jérusalem ou non. Comme nous l'avons vu plus tôt au chapitre 11, dans la prophétie de la nouvelle alliance, bien que parfois il y ait des avertissements concernant le futur, aucune direction ne sera jamais donnée à un quelconque croyant sur ce qu'il doit ou ne doit pas faire. Après la venue du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, tous peuvent connaître la volonté du Père eux-mêmes (Hébreux 8 : 11). Il n'y a pas un seul exemple de prophétie directive après le jour de la Pentecôte dans la Bible. Voyez-vous la différence entre la prophétie charnelle et la prophétie spirituelle maintenant ?
Donc Paul est allé à Jérusalem. Y est-il allé dans la volonté de Dieu ? Il est certainement allé dans la volonté de Dieu. Le Seigneur est apparu à Paul là-bas et lui a dit, « Prends courage; car, de même que tu as rendu témoignage de moi dans Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage dans Rome » (Actes 23 : 11). Le Seigneur lui a clairement dit là-bas qu'il était dans la volonté de Dieu. Donc, si Paul avait écouté ces chrétiens de bonne volonté immatures qui avaient « prophétisé » et lui avaient demandé de ne pas aller à Jérusalem, il ne serait pas allé à Jérusalem ou à Rome. Il aurait manqué la volonté de Dieu. C'est en prison à Rome qu'il a écrit les livres d'Éphésiens, de Philippiens et Colossiens. Nous n'aurions pas eu ces lettres, si Paul avait écouté ces prophètes auto-désignés de Tyr qui s'imaginaient que le Seigneur parlait à travers eux. Si vous écoutez les gens qui vous donnent des prophéties directives, vous raterez la volonté de Dieu aujourd'hui également .
Mais dans le même chapitre (chapitre 21) dans lequel nous lisons que Paul n'a pas écouté les hommes mais le Saint-Esprit, nous lisons aussi qu'il a fait l'une des plus grosses erreurs de sa vie chrétienne lorsqu'il a écouté les hommes et pas le Saint-Esprit. Dans 21 : 18-26, nous lisons, comment il a cédé à la pression de Jacques, le leader de l'église de Jérusalem, en suivant certains rituels Juifs et en rasant sa tête. Cela nous montre combien les plus grands hommes de Dieu risquent d'échouer quand ils arrêtent d'écouter le témoignage intérieur de l'esprit dans leur coeur.
Dans le témoignage de Paul dans 24 : 16, nous voyons l'un des grands secrets de sa vie : « je m'efforce d'avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes ». Il n'a jamais permis que le péché demeure dans sa conscience même pour un moment. Il le confessait à Dieu et aux hommes et mettait immédiatement les choses en ordre.
Dans 26 : 19, nous voyons encore un autre secret de la vie de Paul : « je n'ai point résisté à la vision céleste ». Le Seigneur n'a pas donné à Paul un plan de toute sa vie lorsqu'il l'a rencontré sur la route de Damas. Il n'a montré à Paul qu'une étape l'une après l'autre. Et Paul a obéi une étape après l'autre. C'est tout ce que nous sommes également appelés à faire.
Dans le chapitre 27, nous lisons l'histoire dans laquelle le bateau dans lequel Paul voyageait pour Rome en tant que prisonnier a fait naufrage. Cependant, personne n'est mort.
Puisque Paul était à bord, Dieu a protégé de la mort tous ceux qui étaient sur ce bateau. Que ce soit un bateau, une voiture, un avion, une maison, une ville - tous ceux qui y sont obtiennent la bénédiction si un homme de Dieu y est.
Dans 28 : 30,31, nous lisons que Paul est resté deux ans dans une maison qu'il avait louée à Rome. Il n'a pas demandé à l'église à Rome de payer son loyer, bien qu'ils eurent été contents de le faire. C'était un homme qui ne dépendait d'aucun homme. Il ne pouvait pas gagner de l'argent en fabriquant des tentes lorsqu'il était à Rome. Comment a-t-il donc pu payer le loyer d'une maison pendant deux ans là-bas ?
Le père de Paul devait être un très riche homme d'affaires, car seuls de tels Juifs pouvaient aller à l'étranger à des endroits comme Tarse et donner à leurs fils le niveau d'éducation que Paul a reçue. Mais Paul a dû être déshérité par sa famille lorsqu'il est devenu chrétien. Cependant, il est probable que la famille a changé d'avis plus tard et a décidé de donner à Paul sa part de l'héritage familial. Lorsqu'il a été arrêté à Jérusalem, nous lisons que son neveu est venu le rencontrer (23 : 16). Ce jeune homme a probablement amené la nouvelle de la libération de l'héritage familial pour l'utilisation de Paul. Cela est probable, parce qu'immédiatement après cela, nous lisons que le gouverneur Félix espérait avoir un pourboire de la part de Paul (24 : 26). Un gouverneur comme Félix devrait certainement attendre une grosse somme d'argent comme pourboire. Comment Félix a-t-il pu imaginer qu'un pauvre prédicateur comme Paul puisse payer un tel gros pourboire ? Il a dû savoir du commandant romain que Paul avait reçu une grosse somme d'argent récemment.
C'est cet argent qui a permis à Paul de louer une maison dans la ville la plus chère au monde pour deux ans. C'est merveilleux de voir comment Dieu prend soin de ses serviteurs lorsqu'ils sont vieux et faibles, pour qu'ils ne soient pas dans la honte. « Il planifie silencieusement pour nous dans l'amour » (Sophonie 3 : 17 - paraphrase). Cela devrait être un encouragement pour chacun d'entre nous qui sommes au service du Seigneur. Il ne nous abandonnera jamais.
Pendant que Paul était prisonnier dans cette maison avec un soldat romain le gardant, il a prêché l'évangile du royaume de Dieu à tous ceux qui sont venus à lui. Tous les soldats qui le gardaient ont entendu l'évangile et certains ont été convertis également (Philippiens 1 : 13 ; 4 : 22).
Dieu a vu que Paul avait tellement de contenu spirituel qui devait être transmis aux générations futures. Mais Paul était un homme qui était toujours sur le point de partir. Comment pouvait-il l'arrêter suffisamment pour l'amener à écrire ce qu'il avait appris de Dieu ? En permettant à Satan de l'emprisonner à Rome. Pendant qu'il était en prison, Paul a écrit ses plus belles épîtres - qui n'auraient jamais été écrites sinon - des épîtres qui ont été une bénédiction pour les gens pour 20 siècles. Les plans de Dieu sont toujours pour notre meilleur. Il retourne le mal que Satan fait pour sa gloire.
Le dernier mot d'Actes est « sans obstacle ». Toute l'autorité au ciel et sur la terre appartient au Seigneur Jésus, et donc l'évangile a avancé sans obstacle depuis 20 siècles maintenant - et cela continuera jusqu'au retour du Christ.
Dieu nous a donné l'exemple de Paul dans les Actes des Apôtres pour nous défier. Paul a pris en charge ses propres besoins toute sa vie et a servi le Seigneur, pour ne pas être une charge pour qui que ce soit. Nous le voyons comme un exemple unique dans beaucoup d'autres domaines également. Suivons son exemple et servons le Seigneur de nos jours.
LE PLEIN ÉVANGILE DE DIEU
Le thème de Romains se trouve dans le tout premier verset de cette lettre : 'l'évangile de Dieu'. C'est la bonne nouvelle de Dieu qu'il veut que tous entendent.
En lisant cette présentation de l'évangile dans Romains, vous verrez que les chrétiens s'arrêtent à différents points sur le chemin et que très peu atteignent le but ultime que Dieu a pour eux. Beaucoup de chrétiens n'ont pas entendu le plein évangile de Dieu. Il y a des églises qui s'appellent 'Eglise du plein évangile'. J'ai été dans plusieurs d'entre elles, mais je n'ai entendu le plein évangile tel qu'il est décrit dans Romains dans aucune d'elles.
Romains est la présentation plus ordonnée et la plus logique de l'évangile que l'on trouve dans la Bible. C'est une présentation étape par étape. Dans les autres lettres de Paul (à l'exception d'Ephésiens), il donne plusieurs exhortations et enseignements mélangés. Mais dans Romains, il va pas à pas.
Sur ce chemin, vous pouvez vous arrêter au point où vous voulez sans aller plus loin. Certains qui ne veulent que le pardon des péchés s'arrêtent au chapitre 3. D'autres avancent jusqu'à la justification par la foi et s'arrêtent au chapitre 4. Cependant, certains recherchent une vie de paix avec Dieu et de joie dans la tribulation et s'arrêtent au chapitre 5. Certains encore vont plus loin dans une vie de victoire sur le péché, mais s'arrêtent au chapitre 6 et demeurent légalistes. D'autres encore plus loin jusqu'au chapitre 7 et sont libérés du légalisme. Beaucoup pensent que l'évangile s'arrête avec la vie triomphante, remplie du Saint-Esprit décrite dans le chapitre 8 et s'arrêtent là. Mais très peu avancent encore plus loin et comprennent le but complet de Dieu qui est de faire d'eux un corps en Christ et atteignent les chapitres 12 à 15 et, finalement, le chapitre 16 où Satan est écrasé sous leurs pieds - l'apogée de l'évangile. Vous pourriez découvrir pendant que nous étudions cette lettre merveilleuse que vous vous êtes arrêtés quelque part sur le chemin. Si vous découvrez où vous êtes bloqués, vous pouvez commencer à avancer à partir de là pour savourer le plein évangile.
1. LA NOUVELLE DE DIEU POUR LES PECHEURS
2. L'EVANGILE EST LA PUISSANCE DE DIEU
3. LA CULPABILITE DE L'HOMME RELIGIEUX
4. LA DEFINITION DU PECHE LA PLUS CLAIRE
5. LA JUSTIFICATION
6. LES BENEDICTIONS DE LA JUSTIFICATION
7. LORSQUE NOUS VENONS SOUS LA GRÂCE
8. TROIS MARIAGES SPIRITUELS
9. LA LOI DE L'ESPRIT
10. LA SOUVERAINETE, LA JUSTICE ET LA FIDELITE DE DIEU
11. QUELLE DEVRAIT ÊTRE NOTRE REPONSE ?
12. S'ACCEPTER L'UN L'AUTRE DANS LE CORPS DE CHRIST
1. LA NOUVELLE DE DIEU POUR LES PECHEURS
La bonne nouvelle dans Romains est pour les pécheurs. Elle n'est pas pour ceux qui s'imaginent être justes. Jésus n'est pas venu pour appeler les justes, mais les pécheurs à la repentance. Donc, la première chose que nous avons besoin de voir clairement est que nous sommes tous pécheurs. C'est ce que Paul cherche à établir dans les 2½ premiers chapitres.
Il y a deux types de pécheurs - les sans Dieu, ce sont les pécheurs mondains (décrits dans le chapitre 1) et le pécheur religieux qui imagine qu'il est saint (décrit dans le chapitre 2). Jésus a montré ces deux types dans la parabole du père qui avait deux fils (Luc 15 : 11-32). Le fils cadet ici est mondain, méchant, rebelle, sans Dieu et immoral. Le fils aîné cependant pensait n'avoir rien fait de mal et pensait être saint et droit. Il était difficile au fils aîné de reconnaître qu'il était un pécheur. Il est plus difficile pour ceux qui ont été élevés dans des foyers religieux de reconnaître qu'ils sont pécheurs « le juste est difficilement sauvé » (1 Pierre 4 : 18). Quand Jésus était sur terre, les prostituées et les voleurs ont facilement expérimenté le salut. Mais les « frères anciens » de cette époque, les pharisiens, les pécheurs qui se croyaient justes, ne sont jamais venus à Jésus pour être sauvés. Jésus leur a dit dans Matthieu 21 : 31, que les pécheurs sans Dieu avaient plus de chances d'être sauvés que les religieux. Dans Romains 1 à 3, le Saint-Esprit nous montre qu'il n'y a aucune différence entre ces deux types de pécheurs aux yeux de Dieu.
Nous pouvons maintenant regarder le chapitre 1.
Il est dit dans 1 : 3 que l'évangile de Dieu concerne son fils qui est né « de la postérité de David, selon la chair ». L'humanité de Jésus est soulignée au début de Romains. Jésus est né de Marie dont le père était Eli (Luc 3 : 23) dont l'ancêtre est Nathan, le fils de David (Luc 3 : 31). Le corps de Jésus n'a pas été créé à partir de rien du tout dans le ventre de Marie. Dieu aurait pu le faire, mais alors Jésus n'aurait pas eu de connexions physiques avec la race d'Adam et cela était nécessaire pour qu'il puisse nous racheter. Le corps de Jésus a été formé d'un oeuf venant de l'ovaire de Marie. Le Saint-Esprit a créé de manière surnaturelle le sperme qui s'est uni avec l'oeuf de Marie pour former le corps saint dans lequel Jésus est entré du ciel. Jésus est né avec un cordon ombilical lié au corps de Marie. Si vous ne croyez pas cela, alors vous ne croyez pas que Jésus est né de Marie.
Nous savons que Jésus-Christ était entièrement Dieu. Mais si nous ne croyons pas qu'il était entièrement homme, alors nous n'expérimenterons pas la plénitude du message de l'évangile. L'évangile de Dieu concerne son fils qui est devenu entièrement un avec notre espèce humaine. C'est uniquement ainsi qu'il a pu nous apporter le salut et être un exemple que nous pouvons suivre. L'unique différence entre Jésus et nous est qu'il n'est pas né avec une nature de péché (« le vieil homme ») comme nous - parce qu'il est né du Saint-Esprit.
C'est d'une grande importance le fait que Paul souligne l'humanité du Christ dès le début de l'explication de l'évangile. Juste avant sa mort, Paul a écrit une dernière lettre à Timothée et il a dit ceci, « comprends ce que je dis, car le Seigneur te donnera de l'intelligence en toutes choses. Souviens-toi de Jésus-Christ, issu de la postérité de David, ressuscité des morts, selon mon Évangile » (2 Timothée 2 : 7,8). Paul a toujours pensé que l'évangile était connecté à Jésus-Christ qui a vécu sur terre comme un homme. Quand nous voyons cette merveilleuse nouvelle que Jésus « est devenu comme nous en toutes choses » et « a été tenté comme nous en toutes choses et n'a cependant pas péché » (Hébreux 2 : 17 ; 4 : 15), cela nous donne une compréhension totalement nouvelle du message de l'évangile. L'évangile dans Romains c'est être libéré du péché. C'est pourquoi Paul commence en présentant Jésus qui n'a jamais péché - en tant qu'homme.
Il a été « déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de sainteté, par sa résurrection d'entre les morts, Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 1 : 4). Il était descendant de David, mais en même temps il était (et est toujours) la seconde personne de la trinité - le fils de Dieu. Dieu a démontré au monde que Jésus était le fils de Dieu en le ressuscitant de la mort. Il était le premier être humain à ressusciter de la mort, sans jamais mourir de nouveau. Tous ceux qui ont été ressuscités de la mort avant lui sont morts de nouveau. Mais ici voici un qui a commencé une nouvelle espèce d'êtres humains dans laquelle nous pouvons faire partie. C'est cela l'évangile - Dieu fait une nouvelle espèce humaine à partir de l'ancienne. Cette oeuvre a déjà commencé à l'intérieur de beaucoup de personnes - et deviendra manifeste extérieurement, un jour. Si nous coopérons avec Dieu, nous aussi pouvons faire partie de cette oeuvre merveilleuse que Dieu fait dans ces derniers jours. C'est essentiellement cela qu'est l'évangile.
Dans 1 : 5, Paul dit que Dieu lui a donné un « apostolat pour amener en son nom à l'obéissance de la foi tous les païens ». Dieu appelle certaines personnes à répandre ce merveilleux évangile dans le monde. Le plus grand ministère que quiconque peut avoir est de proclamer cet évangile clairement aux autres êtres humains et de les inviter à faire partie de cette nouvelle espèce que Dieu fait. Si vous voyez la gloire de ce ministère, vous verrez, quel grand honneur cela est de prêcher l'évangile. Nous sommes tous appelés à proclamer cet évangile aux autres. Mais Dieu appelle certains (moins de 1% des croyants) à consacrer toute leur vie et leur temps à proclamer cet évangile. Dieu m'a appelé quand j'avais 24 ans à le servir à plein temps - et il ne pouvait pas me donner un plus grand honneur sur terre. Tout dans le monde est poubelle, comparé à l'appel de Dieu. Avec le temps, mon appel en tant que serviteur du Dieu tout-puissant est devenu de plus en plus glorieux à mes yeux.
J'ai entendu certains ouvriers chrétiens à plein temps se vanter des sacrifices qu'ils ont faits pour le Seigneur. De telles personnes n'ont pas vu la gloire de leur appel - et c'est pourquoi ils pensent avoir fait des sacrifices pour le Seigneur. Paul a vu la grandeur de son appel. Une fois que Dieu l'a appelé à être apôtre, il n'a jamais pensé qu'abandonner l'opportunité d'être un homme d'affaires à Tarse était un sacrifice qu'il avait fait. Il avait, en fait, reçu une promotion !
Paul a dit, « Je me dois…j'ai un vif désir…je n'ai point honte» (1 : 14-16). Ce qu'il voulait dire par « obligation » était que maintenant que Dieu avait ouvert ses yeux pour voir cet évangile merveilleux, il avait une dette envers tout le monde de leur dire la bonne nouvelle ; et il était conduit par une passion de rembourser sa dette. Quel type de chrétien seriez-vous si l'on vous avait donné de l'argent à distribuer à tout le monde dans votre ville et que vous le conserviez entièrement pour vous. Ne serait-il pas juste de vous appeler voleur ? C'est la même chose quand nous ne partageons pas la bonne nouvelle de l'évangile avec les autres. Quelle responsabilité nous avons de rembourser notre dette aux personnes autour de nous ! Nous n'avons pas besoin de grandes campagnes évangéliques pour faire cela. Il y a des personnes que nous connaissons et que nous rencontrons régulièrement. Remboursons-leur notre dette.
2. L'EVANGILE EST LA PUISSANCE DE DIEU
L'évangile est la puissance de Dieu pour le salut - pas pour tout le monde mais uniquement pour ceux qui croient (1 : 16). Vous pouvez expérimenter la puissance de cet évangile uniquement selon ce en quoi vous croyez. Si vous croyez que l'évangile, c'est uniquement jusqu'à Romains chapitre 3, vous expérimenterez cela. Si vous pouvez croire jusqu'à
Romains 4, alors vous obtiendrez autant. Mais vous croyez à tout jusqu'à la fin (Romains 16), alors vous obtiendrez toute la puissance qu'il y a dans l'évangile.
Paul a dit, « je n'ai point honte de l'Évangile..., parce que en lui est révélée la justice de Dieu de foi en foi, selon qu'il est écrit: Le juste vivra par la foi » (1 : 17). 'De foi en foi' se réfère à des niveaux de foi de plus en plus élevés. Premièrement, la foi qui nous sauve de la culpabilité du péché et nous rend justes devant Dieu (Romains 3 à 5). Ensuite, la foi, qui nous sauve de la puissance du péché, nous sanctifie et nous rend saints pour Dieu (Romains 6-8). Ensuite, la foi qui nous conduit à nous consacrer pour Dieu (Romains 12) et qui fait de nous une partie du corps du Christ avec qui nous sommes en communion (Romains 14, 15). Ensuite, la foi qui écrase finalement Satan sous nos pieds (Romains 16). À chacun de ces points, vous pouvez vous arrêter et dire, « c'est suffisant pour moi ». C'est tout comme étudier à l'école. Certains étudiants abandonnent après quatre ans d'études (CM1 dans le système français), d'autres après huit ans d'études (4ème dans le système français) et d'autres après 12 ans d'études (terminale dans le système français). Mais il y a certains qui ne s'arrêtent pas. Même après avoir obtenu un doctorat, ils poursuivent des études. J'aimerais que nous ayons tous ce type de désir pour les choses spirituelles, que nous ne soyons jamais satisfaits quelle que soit la profondeur de notre connaissance de Dieu, que nous désirions le connaître davantage. Que nous désirons être tout ce que Dieu veut que nous soyons.
J'ai prié à Dieu et j'ai dit, « Père, je veux expérimenter autant que cela est possible à un être humain la puissance de ton évangile, avant ma mort. Je veux expérimenter la communion aux souffrances du Christ au plus haut degré dans mon corps, avant de mourir ». Pourquoi est-ce que je désire ardemment cela ? Parce que, je sais que je ne peux expérimenter aucune de ces choses au ciel. Pouvons-nous être battus à cause Christ au ciel ? Non. Pouvons-nous être trainés devant les tribunaux à cause de Christ au ciel ? Non. Pouvons-nous être outragés et scandalisés à cause du Christ au ciel ? Non. Où pouvons-nous expérimenter la communion aux souffrances de Christ ? Uniquement ici sur cette terre.
Beaucoup de croyants sont loin d'expérimenter le plein évangile. La plupart des prétendues églises « plein évangile » sont à des kilomètres du véritable plein évangile. L'évangile n'est pas uniquement le pardon des péchés et le baptême dans le Saint-Esprit. Il ne s'agit que des leçons du jardin d'enfants. Le A, B, C de l'évangile, c'est le pardon des péchés, le baptême d'eau et le baptême du Saint-Esprit. C'est le début de l'évangile, et non pas le plein évangile.
Dans Romains 1, Paul décrit la culpabilité du pécheur. Le péché commence par le fait de ne pas honorer Dieu et ne pas lui rendre grâces (1 : 21). La première étape de rétrogradation, c'est quand une personne n'est pas reconnaissante envers Dieu pour sa bonté envers elle. Quand il n'est pas reconnaissant envers Dieu pour la vie, la santé, la nourriture, etc…il a déjà commencé à rétrograder. Le péché commence par le manque de reconnaissance, mais il ne s'arrête pas là. Il progresse vers le bas avec la diffamation, la haine de Dieu, l'insolence, l'arrogance, la vantardise, la dureté de coeur et beaucoup d'autres choses de ce type (1 : 29-31). Il y est dit trois fois, « Dieu les a livrés » (1 : 24, 26, 28). De même qu'il y a une croissance vers le haut « de foi en foi », il y a également une détérioration vers le bas « de pire en pire ». Et Dieu livre une personne quand elle refuse d'écouter les convictions de sa conscience. Dieu les livre à diverses perversions sexuelles, l'adoration des créatures et non le créateur, etc. Comme sa racine, tout péché est réellement l'adoration d'une créature au lieu de l'adoration de Dieu.
3. LA CULPABILITÉ DE L'HOMME RELIGIEUX
Dans le chapitre 2, Paul décrit la culpabilité de l'homme religieux qui juge les pécheurs mentionnés au chapitre 1. « Toi qui juges, tu es donc inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même » (2 : 1). Les péchés que vous trouvez sur les autres personnes sont les mêmes dans votre coeur. C'est ce que le Seigneur essayait de faire comprendre aux pharisiens, « vous avez attrapé cette femme en délit d'adultère. Dites-moi, combien parmi vous n'ont pas commis d'adultère dans leur coeur ? Si vous n'avez pas commis d'adultère dans votre coeur, lancez une pierre à cette femme » (Jean 8 : 1-11). Ils se sont tous éloignés du Seigneur, parce qu'aucun d'entre eux ne pouvait tenir en sa présence - dans la présence du Dieu de lumière.
« Nous savons, en effet, que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses est selon la vérité. Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les fais, que tu échapperas au jugement de Dieu? » (2 : 2,3). Cette personne pèche publiquement, mais tu pèches en secret. Les hommes ne voient pas ton péché et ils te considèrent comme saint, et cette autre personne pécheresse. Mais Dieu pourrait être plus miséricordieux avec cette personne qu'avec toi - parce que tu as le pire des péchés - l'hypocrisie - que l'autre pécheur n'a pas.
L'hypocrisie et l'orgueil spirituel sont parmi les deux premiers péchés dans la liste de Dieu - au-dessus du meurtre et de l'adultère. Quand vous le verrez, vous découvrirez dans l'histoire du fils prodigue que le fils aîné était le plus pécheur des deux fils. Mais les pharisiens n'ont pas compris cela. Je trouve que la plupart des chrétiens ne le comprennent pas non plus - parce qu'ils sont aussi aveugles que les pharisiens d'autrefois. Ils pensent que les gens sans Dieu sont des pécheurs. Ce qu'ils ne réalisent pas c'est que Dieu voit leur hypocrisie et leur orgueil spirituel - le fait qu'ils prétendent être saints, le fait qu'ils donnent aux autres l'impression qu'ils prient beaucoup et sont généreux, alors que tout cela n'est pas vrai dans leur vie privée. Ces péchés sont pires que le meurtre et l'adultère. Avez-vous vu cela ? Le chapitre 2 est pour ceux qui se considèrent saints et méprisent ceux les adultères, les meurtriers, les drogués ou les ivrognes.
Les églises chrétiennes sont pleines de telles personnes. Plus ils sont séparés des dénominations mortes, plus ils deviennent de grands pharisiens. Plus leur doctrine est pure, plus ils sont pharisiens parce qu'il y a tellement d'hypocrisie dans leurs vies. Ils sont vaincus par le péché dans leurs vies privées et cependant, ils pensent être meilleurs que les autres. Si vous pensez être un meilleur chrétien que les autres dans d'autres dénominations, alors votre responsabilité est plus grande de manifester une vie plus conforme à Christ que ces personnes. Si, par contre, vous trouvez même une personne dans une dénomination morte dont la vie est meilleure que la vôtre, alors vous devez vous tenir la tête dans la honte et dire, « Seigneur, ne me laisse pas me tromper en imaginant que ma doctrine plus pure a fait de moi une meilleure personne ».
« Quoi donc! sommes-nous plus excellents? Nullement. Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l'empire du péché » (3 : 9).
Imaginez-vous que vous recherchez Dieu ? Dans 3 : 11 nous lisons, « nul ne cherche Dieu ». Mais vous pourriez dire, « cela ne peut être vrai parce que je recherche Dieu ». Alors, écoutez ceci : « Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur » (3 : 4). Je crois ce que Dieu a dit ici que personne ne le recherche vraiment. C'est lui qui recherche après nous le premier et nous donne le désir de le rechercher. Toute la connaissance de Dieu que nous avons aujourd'hui, c'est à cause de sa miséricorde, et non parce que nous l'avons recherché. Donc, personne parmi nous n'est meilleur ou supérieur à un autre être humain. Tout ce que nous avons est dû à la grâce de Dieu à 100% - du début à la fin. Si vous
n'avez pas compris cela, vous n'avez pas compris l'évangile du tout. Si une personne comprend réellement l'évangile, elle ne peut jamais être orgueilleuse spirituellement. Si vous méprisez un autre être humain, vous n'avez pas compris la grâce. Plusieurs croyants nés de nouveau n'ont pas correctement compris l'évangile - parce qu'ils méprisent les autres. Une personne qui a compris le plein évangile gardera toujours sa face dans la poussière.
Plusieurs croyants, bien qu'ils parlent de la grâce, n'ont pas compris ce qu'est réellement la grâce. Au plus profond de leur coeur, ils croient avoir fait quelque chose pour leur salut. Si vous voulez expérimenter le plein évangile, vous devez d'abord reconnaître ceci : « Seigneur, je ne suis pas juste. Je ne comprends rien des vérités spirituelles. Je ne t'ai jamais recherché de ma propre initiative. Je me suis détourné de ton chemin et je suis devenu inutile. Je n'ai jamais rien fait de bon dans ma vie. Ma gorge est un tombeau ouvert. Ma bouche est pleine d'amertume et de malédictions. Je ne connais pas le sentier de la paix » (3 : 10-18). Ces faits sont vrais concernant le pécheur sans Dieu (comme le fils prodigue - Luc 15 : 11-24) et sont également vrais concernant le pécheur religieux (comme le fils aîné - Luc 15 : 25-32). Le résultat est que chaque bouche doit être fermée devant Dieu, parce que chacun est coupable (3 : 19).
Pendant plusieurs années, j'ai travaillé à convaincre les croyants sur ce qu'ils sont très lents à accepter : qu'ils sont crasseux et des pécheurs bons à rien. Je sais de ma propre expérience, que cette compréhension est la toute première étape pour expérimenter pleinement le salut. Sinon, nous allons tous devenir des pharisiens qui s'autoproclament justes. J'ai rencontré tellement de croyants dont la croissance a été ralentie juste parce qu'ils n'ont pas vu la saleté et la corruption de leur chair - la nature humaine qu'ils ont héritée d'Adam. Donc c'est comme cela que Paul a établi le fondement de l'évangile (dans ces premiers chapitres de Romains).
Paul a dû mettre l'accent sur cette vérité dans ces 3 chapitres. J'ai trouvé dans mon ministère également que je devais mettre l'accent cette vérité encore et toujours aux croyants. C'est la bonne compréhension de cette vérité qui produira l'humilité et la ressemblance à Christ dans nos vies.
Paul était l'un des hommes les plus saints sur terre en son temps. Il avait vécu devant Dieu avec une bonne conscience toute sa vie (Actes 23 : 1) et était sans reproche selon les standards de la loi (Philippiens 3 : 6). Cependant, il se considérait comme « le plus grand pécheur » (1 Timothée 1 : 15). C'était parce qu'il avait vu la sainteté de Dieu. Si nous vivons devant la face de Dieu, il y aura beaucoup de fois dans nos vies également, où nous ressentirons exactement la même chose. Nous ne pouvons pas supporter nous voir comme cela tout le temps - parce que nous serions découragés. Mais occasionnellement Dieu donne aux hommes pieux un aperçu de Sa Gloire et de Sa Sainteté. Ce qui leur fait ressentir qu'ils sont les plus sales, les plus égoïstes, et les plus orgueilleux de tous les pécheurs sur terre. Si vous n'avez jamais ressenti cela, je me demande si vous avez connu Dieu. Vous avez peut-être connu uniquement la doctrine chrétienne et pas Dieu lui-même.
Il est plus facile de conduire « un fils prodigue » à comprendre cette vérité qu'à un « fils aîné » - tout comme il est plus facile de construire une nouvelle maison sur un terrain vide que sur un terrain où l'on a démoli un vieil immeuble. Celui qui n'a aucune justice de lui-même dont il peut se vanter, est comme un terrain vide. Mais celui qui vient d'un foyer pieux et qui a vécu une bonne vie avant sa conversion, a tellement d'orgueil sur sa propre justice qui doit être démoli, avant que le Seigneur puisse bâtir quelque chose de valeur dans sa vie. C'est pourquoi les pires pécheurs affluèrent vers Jésus lorsqu'il était sur terre, alors que
les pharisiens se tenaient à distance de lui. Avec des personnes qui se croient justes, nous devons utiliser un bulldozer et une dynamite pour faire exploser l'orgueil - et cela peut prendre beaucoup de temps. Beaucoup de croyants résistent à ce travail de démolition, et c'est pourquoi beaucoup de leurs vieux bâtiments demeurent - et ils ont des problèmes spirituels toute leur vie.
Je veux dire à vous qui avez vécu une bonne vie : permettez à Dieu de faire un profond travail de démolition en vous, de détruire tout votre orgueil en votre religiosité, si vous voulez expérimenter la plénitude du message de l'évangile. Je ne vous suggère pas d'aller commettre des péchés. Non, pas du tout. Tout ce que vous avez à faire, c'est de venir dans la présence de Dieu.
Ésaïe était peut-être l'homme le plus saint sur terre à son époque. Mais quand il a vu la gloire de Dieu, il s'est vu comme l'un des hommes les plus sales sur terre (Esaïe 6 : 5). Jean était peut-être l'homme le plus saint sur terre vers la fin du premier siècle. Mais quand il a vu le Seigneur dans sa gloire, il est tombé à ses pieds comme un homme mort. Beaucoup de croyants n'expérimentent jamais la pleine gloire du salut, parce qu'ils n'appliquent pas les trois premiers chapitres de Romains à eux-mêmes. Ils imaginent que ce message n'est que pour les non-croyants. Pourtant, cela est la fondation essentielle pour le message de l'évangile.
Quand vous lisez Romains 1, vous pensez que vous n'êtes pas aussi mauvais que ceux qui y sont décrits. C'est exactement ce qu'a pensé le fils aîné de lui-même en comparaison avec son jeune frère pécheur dans la parabole du fils prodigue. Et c'est pourquoi il ne pouvait pas s'asseoir à la droite de son père. Et c'est pourquoi l'onction, la fraîcheur et la puissance de l'Esprit, sont absentes dans ta vie. Pourquoi es-tu si sec ? Parce que tu n'as pas permis à l'Esprit de Dieu de démolir ta propre justice. Tu n'as pas vu que toute ta bonté est comme des vêtements souillés (Ésaïe 64 : 6). Vous demeurerez secs et vides toute votre vie jusqu'à ce que vous permettiez à Dieu de faire un travail profond de démolition en vous, si bien que vous ne mépriserez plus jamais un croyant d'une autre dénomination, ou un autre être humain. Même après avoir entendu cette vérité pendant 40 ans dans nos églises, je trouve qu'il y a certains croyants qui ne sont toujours pas arrivés à cette place ! Donc, vous voyez combien il est difficile pour Dieu de démolir la justice humaine dans une personne.
4. LA DEFINITION DU PECHE LA PLUS CLAIRE
La conclusion finale est dans 3 : 23, « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ». Les pécheurs sans Dieu et les pécheurs religieux sont tous les deux coupables équitablement. Nul n'est meilleur ou pire que l'autre.
Quelle est la définition la plus claire du péché ? 1 Jean 3 : 4 dit, « le péché est la transgression de la loi ». Cela se réfère aux péchés de commission (les péchés commis par un acte) Jacques 4 : 17 dit, « celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché ». Cela se réfère aux péchés par omission. Mais la définition du péché la plus claire est ici dans Romains 3 : 23, le péché, c'est « manquer la gloire de Dieu ». Le péché n'est pas uniquement désobéir aux dix commandements, et n'est pas non plus manquer le standard donné par Jésus dans le sermon sur la montagne (Matthieu 5 à 7). C'est plus que cela. C'est manquer la gloire de Dieu.
Qu'est-ce que la gloire de Dieu ? « La parole a été faite chair, … pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire» (Jean 1 : 14). La gloire de Dieu a été vue dans la vie de Jésus-Christ. Donc lorsque l'on met ces deux versets ensemble (Jean 1 : 14 et Romains 3 : 23), nous voyons que le péché, c'est tout ce qui n'est pas comme Christ. Qui peut donc
dire qu'il est totalement libéré du péché ? Personne. Parce que personne parmi nous n'est devenu totalement comme Christ.
Ce sont ceux qui abaissent leur définition du péché qui imaginent qu'ils sont totalement libérés du péché. La moyenne dans le royaume de Dieu n'est pas 40% mais 100%. Tout ce qui est moins que la ressemblance totale à Christ est péché. Beaucoup de croyants pensent qu'ils ne sont pas aussi pécheurs que les autres. C'est comme un étudiant qui a eu 2% à l'examen et qui se considère meilleur qu'un autre qui a eu 1%. Pourtant, tous les deux ont échoué ! Même si tu arrives à avoir 99% dans le royaume de Dieu, tu seras dans la même classe que celui qui a eu zéro. « Quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous » (Jacques 2 : 10).
Ayant connu des milliers de chrétiens dans ma vie, je suis arrivé à la conclusion que le problème fondamental avec la plupart d'entre eux est qu'ils ne se sont jamais vus comme sales, comme des pécheurs bons à rien aux yeux de Dieu. Ils reconnaissent qu'ils sont pécheurs mais pas aussi mauvais que les autres. Cela les empêche de jouir de toute la puissance du Saint-Esprit pour un salut complet dans leurs vies.
Beaucoup de personnes évitent le péché, parce qu'ils craignent la punition qu'ils auront. Mais quand Dieu voit quelqu'un pécher, il pense à la gloire que cette personne rate. Il y a une gloire que vous perdrez de toute éternité si vous tolérez le péché dans votre vie. La mesure dans laquelle vous tolérez le péché dans votre vie est également la mesure de la gloire que vous manquez.
Comment Dieu nous rend justes ? Nous ne pouvons pas nous rendre justes nous-mêmes. C'est pourquoi Dieu nous justifie gratuitement (3 : 24). Nos péchés sont pardonnés gratuitement par le sang du Christ (3 : 25). Nous sommes justifiés gratuitement. Le Saint-Esprit nous est donné gratuitement. Et Dieu écrit ses lois sur nos coeurs et dans nos esprits gratuitement (Hébreux 8 : 10). Cependant, beaucoup de croyants qui ont tout reçu gratuitement de Dieu agissent souvent comme s'ils avaient obtenu ces dons par leur fidélité. Pourquoi en est-il ainsi ? Parce qu'ils n'ont pas compris la seconde partie de l'évangile.
La première partie de l'évangile est de reconnaître que vous n'êtes bons à rien, sales, pécheurs inutiles, pas meilleurs que tout autre pécheur dans le monde. La seconde partie de l'évangile est de reconnaître que tout ce que nous recevons de Dieu est un don gratuit. Qu'avez-vous aujourd'hui qui n'est pas un don ? Votre intelligence est un don de Dieu, votre santé est son don. Et cela est plus vrai encore des dons spirituels. Ceux qui se vantent d'avoir reçu le baptême dans le Saint-Esprit (au lieu d'être humblement reconnaissants pour cela) n'expérimenteront jamais la plénitude de la vie en Christ - car Dieu est opposé aux orgueilleux (1 Pierre 5 : 5).
Ce sont deux principes fondamentaux que Paul a établis. Si vous n'avez jamais écouté l'évangile de cette façon, demandez à Dieu d'ouvrir vos yeux pour que cette réalité vous atteigne. Dites au Seigneur, « Seigneur, je ne suis pas meilleur que quelqu'un d'autre et le salut est ton don gratuit.
5. LA JUSTIFICATION
Ce que l'on doit comprendre ensuite, c'est la justification. Être justifié signifie que Dieu nous déclare justes. Le Saint-Esprit a dédié l'ensemble du chapitre 4 à ce sujet. Laissez-moi utiliser une illustration pour expliquer la justification. Les éditeurs de texte sur les ordinateurs ont une commande appelée « Justifier ». Quand nous saisissons du texte, chaque ligne aura naturellement une taille différente. Tandis que le bord gauche est toujours en ligne droite, le bord droit est irrégulier. Maintenant, si nous sélectionnons le texte et cliquons sur la commande « Justifier », le bord droit devient immédiatement droit. C'est une bonne
illustration de la justification. Nos vies sont pleines de bords irréguliers causés par le péché. Chaque ligne que nous écrivons dans nos vies depuis le jour de notre naissance se termine avec un bord irrégulier. Quand nous acceptons Christ, Dieu sélectionne toute notre vie et la déclare 'justifiée'. Immédiatement, les bords irréguliers s'alignent et deviennent droits. Cela ne compte pas que vous ayez écrit dix lignes ou mille lignes. Elles sont toutes justifiées. Quand vous regardez votre vie maintenant, vous ne pouvez pas croire que dans le passé tout était irrégulier. Quelle chose merveilleuse cela est d'être justifié ! C'est « comme si je n'avais » jamais péché. C'est comme cela que Dieu nous voit quand nous sommes en Christ. Nos péchés sont tous effacés et nous sommes acceptés par Dieu de la même façon que Jésus, lui-même, est accepté.
La justification est par la foi. Par conséquent, Paul utilise l'exemple d'Abraham qui est justifié au chapitre 4. Comment Abraham a-t-il eu un fils ? L'a-t-il mérité ? Est-ce parce qu'il s'est battu ? Non. Il avait cherché à avoir un enfant pendant de nombreuses années et n'a pas pu en avoir un. Finalement, il a eu un fils comme un don absolu de Dieu. La justification est exactement comme cela - c'est un don gratuit de Dieu.
« Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (5 : 1). Une fois que nous nous voyons clairement comme justifiés, nous vivrons dans un nouveau monde merveilleux - en paix avec Dieu. Et plus tard, « nous aurons par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu » (5 : 2). Cette gloire de Dieu que nous avons perdue dans le passé (3 : 23), va faire partie de nous de plus en plus. Cela ne peut pas nous rendre orgueilleux parce que c'est un don.
Laissez-moi illustrer cela. Supposons que j'apporte un gâteau ici. Un gâteau fait par un excellent cuisinier. Un gâteau que je n'ai pas acheté. Un gâteau qui m'a été donné et dont on m'a chargé de faire la distribution à tout le monde. Donc, je le découpe et je le distribue. Vous le mangez, et vous dites, « frère Zac, c'est un magnifique gâteau ». Je ne peux même pas être tenté d'être orgueilleux en entendant votre remarque - parce que je n'ai pas fait le gâteau. Si je l'avais fait, et que vous aviez exprimé votre appréciation, je serais tenté d'être fier.
Donc, lorsque quelqu'un vous dit, « frère, tu es un frère si humble », et que vous en êtes fier, cela signifie que c'est une humilité produite par vous-même. Si votre humilité vous avait été donnée par Dieu, vous ne pourriez pas en être fier - même si les gens vous louent pour cela. Vous ne pouvez pas être fiers d'un gâteau que vous n'avez pas fait. De la même façon, si quelqu'un apprécie votre sainteté et que vous vous en sentez fiers, alors votre sainteté doit être quelque chose que vous avez produit vous-même. Si cela avait été quelque chose fait par Dieu en vous, alors vous ne pourriez pas en être fiers. Si vous prêchez un sermon et les gens l'apprécient grandement - si vous avez produit le message, vous en serez fiers. Mais si Dieu vous l'a donné, alors ce serait un péché d'être fier de l'avoir prêché.
Pensez-vous que les serviteurs de Cana étaient fiers lorsqu'ils ont servi le nouveau vin que Jésus avait fait (Jean 2 : 1-12) ? Ils auraient humblement reconnu, « nous ne l'avons pas fait. Nous le distribuons uniquement ». Ils n'étaient pas dans la production, mais dans la distribution. Loué soit le Seigneur parce que cela est vrai pour nous également. Nous ne sommes pas appelés à être producteurs de quoi que ce soit, mais humbles distributeurs de ce qu'il nous a donné.
Il y a beaucoup plus d'orgueil spirituel en nous que nous ne l'imaginons. L'une des raisons est que nous pensons avoir produit nos vertus nous-mêmes.
Il y a deux choses que nous devons comprendre clairement :
1. La profondeur du péché en nous ; et
2. La hauteur de l'orgueil en nous, lorsque nous ne reconnaissons pas que tout ce que nous avons est un don gratuit de Dieu.
Le verset 4 : 21 dit qu'Abraham était pleinement convaincu que Dieu accomplirait ce qu'il avait promis. C'est cela la véritable foi - croire que Dieu fera ce qu'il a promis.
Beaucoup d'enseignements sur la foi aujourd'hui font que les croyants regardent en eux-mêmes et se demandent, « ai-je assez de foi pour obtenir cela de Dieu ? ». Et s'ils n'obtiennent pas ce qu'ils veulent, on leur dit qu'ils n'ont pas assez de foi. Mais, plus nous regardons en nous-mêmes, plus nous nous retrouverons dans des liens. Abraham n'a pas regardé en lui-même pour voir s'il avait assez de foi pour avoir un enfant. Pas du tout. Il a regardé à Dieu vers le haut - et il était convaincu que Dieu était capable d'accomplir ce qu'il avait promis. La foi, c'est toujours regarder à Dieu vers le haut. Après le grand chapitre sur la foi (Hébreux 11), il nous est demandé de « regarder à Jésus, le chef et le consommateur de la foi » (Hébreux 12 : 2). La foi authentique de la Nouvelle Alliance ne regarde pas à soi-même mais plutôt à Jésus, l'auteur de notre foi - l'auteur qui écrit la foi dans nos coeurs.
L'objet de notre foi n'est jamais trouvé en nous. C'est ce que nous voyons à l'extérieur qui détermine si notre foi est forte ou faible. Considérez ceci : si l'on vous demande de traverser une rivière sur un pont solide concret, votre foi sera forte ! Mais si l'on vous demande de traverser la même rivière sur un pont en bambou branlant et faible, vous n'aurez aucune foi du tout ! Vous pouvez donc voir que votre foi n'a rien à voir avec ce qui est en vous. Elle dépend plutôt de la qualité du pont sur la rivière. Votre foi est déterminée par un objet à l'extérieur de vous - un solide pont concret ou un faible bambou. Considérez également ceci : si l'on vous demande de mettre votre argent dans une banque douteuse, vous constaterez que vous n'avez pas de foi pour cela. Mais vous aurez la foi pour mettre votre argent dans une banque forte, soutenue par le gouvernement et une banque forte depuis de longues années. De nouveau, vous pouvez voir que votre foi est dans un objet à l'extérieur de vous. Donc, rappelez-vous de ces illustrations, quand vous lisez les promesses de Dieu dans la Bible également. Ne permettez jamais à quelqu'un de vous faire regarder la foi en vous-même. Ne demandez pas, « puis-je faire ceci ? » mais plutôt « Dieu fera-t-il ceci pour moi ? ». Abraham a cru que Dieu ferait ce qu'il avait promis.
Le Nouveau Testament met l'accent sur une telle foi. Nous lisons sur le fait d'aller « de foi en foi ». Plusieurs d'entre nous avons eu la foi que nos péchés peuvent être pardonnés. Le même Dieu qui a pardonné nos péchés nous justifie. Il nous attribue également la justice du Christ. Il est dit d'Abraham que sa foi « lui fut imputée à justice » (verset 22). La justice du Christ est portée à notre crédit par Dieu, sans que nous ayons fait la moindre oeuvre pour la mériter (verset 6). Si quelqu'un devait me faire un don d'un million de rupees (monnaie indienne) dans mon compte bancaire, je ne pourrais pas dire que j'ai fait quoi que ce soit pour cela. Et si celui qui me dit qu'il a mis cette somme sur mon compte est digne de confiance, je le croirai, sans même aller à la banque pour le confirmer.
Donc, lorsque le Seigneur dit, « la justice du Christ vous est imputée », nous le croyons. C'est une grande insulte à Dieu de lui dire, « je ne te crois pas ». Si votre père vous dit, « j'ai mis de l'argent sur ton compte bancaire », et vous dites, « papa, je ne te crois pas », ce serait une grande insulte envers votre papa, s'il est une personne grandement digne de confiance. C'est pourquoi l'incrédulité est un si grand péché dans le Nouveau Testament.
Nous pouvons aussi rater beaucoup de ce que Dieu a pour nous si nous ne croyons pas en sa parole. Dans Matthieu 13 : 58, il est dit que Jésus n'a pas pu faire beaucoup de miracles
pour les gens à un endroit, à cause de leur incrédulité. Ils avaient besoin d'aide - et Jésus voulait également les aider. Cependant, il ne put les aider parce qu'ils ne croyaient pas en lui.
6. LES BENEDICTIONS DE LA JUSTIFICATION
Lorsque nous arrivons au chapitre 5, nous voyons les bénédictions de la justification. Plusieurs fois ici, un contraste est montré entre ce que nous recevons d'Adam et ce que nous recevons du Christ. « Par un seul homme le péché est entré dans le monde» (verset 12). De la même façon, « la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d'un seul homme, Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup » (verset 15). En Adam, nous sommes morts. En Christ, nous pouvons être ramenés à la vie. Nous avons tous hérité quelque chose de mal d'Adam. Nous n'avons pas eu besoin d'apprendre à être méchants quand nous sommes nés. Les enfants n'ont pas besoin qu'on leur apprenne à dire des mensonges, qu'on leur apprenne à se disputer avec les autres, qu'on leur apprenne à être égoïstes. Tout cela est déjà en eux. Le contrat entre Adam et Christ devrait nous enseigner ceci : De même que l'héritage que nous avons reçu d'Adam est complet, l'héritage que nous recevons du Christ est complet.
Comment avons-nous tous manifesté le comportement pécheur d'Adam ? Était-ce en essayant d'imiter Adam ? Non. Nous avons hérité de sa nature. Comment allons-nous donc suivre Jésus ? Serait-ce en essayant de l'imiter ? Il y a dans le monde beaucoup de personnes qui essaient d'imiter Christ qui ne sont même pas chrétiens. Nous n'avons pas essayé d'imiter Adam, et nous n'avons pas à essayer d'imiter Christ non plus. Nous avons pris part à la nature d'Adam et nous devons prendre part à la nature du Christ. Adam nous a donné entièrement sa nature. Et Christ nous donnera sa nature complètement - dans la même mesure dans laquelle nous nous ouvrons à lui. La vie chrétienne est une vie de foi - de dépendance vis-à-vis de Dieu. Il nous donne sa nature - c'est cela le message du Nouveau Testament.
Et c'est ici que beaucoup de personnes font une erreur. Ils pensent que la sainteté vient des efforts et des réalisations. Il y a certainement des efforts dans la vie chrétienne, et l'on doit « mettre à mort les convoitises » dans la vie chrétienne également. Mais c'est le résultat du fait de prendre part à la nature de Dieu et non pas le moyen d'avoir la nature de Dieu. Si nous imaginons que nous pouvons produire la nature divine, nous devons être fous. Nous n'avons pas produit la nature d'Adam, nous l'avons hérité, sans choisir. Nous pouvons hériter la nature de Dieu également - mais cette fois nous devons faire un choix.
Dans 5 : 10, nous lisons « car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ». Après s'être réconcilié avec Dieu, après que nos péchés ont été tous pardonnés, et après que nous fûmes justifiés, nous pouvons être sauvés - par sa vie. Nous étions sauvés par sa mort, et nous devons être sauvés par sa vie.
Il y a deux saluts que Dieu nous offre sur cette terre. L'un est par la mort du Christ - et nous avons déjà vu cela. Mais ici on parle d'être sauvé par sa vie. À quoi se réfère ce salut ? Par la mort du Christ, nous sommes sauvés de la punition du péché. Par sa vie qu'il nous donne par le Saint-Esprit, nous pouvons être sauvés de la puissance du péché.
7. LORSQUE NOUS VENONS SOUS LA GRÂCE
Nous arrivons donc au chapitre 6. Puisque la grâce de Dieu abonde autant que dirons-nous ? Allons-nous continuer à pécher pour que la grâce augmente ? Le message de l'évangile est que Jésus est venu pour sauver le pire des pécheurs et que le salut est un don gratuit qui ne peut être acheté. Certaines personnes pourraient dire, « O, dans ce cas la façon dont nous vivons n'a pas d'importance ! » Il y a des millions de chrétiens (et même des prédicateurs) qui agissent dans cet esprit, parce qu'ils ont mal compris la grâce. C'est pourquoi plusieurs d'entre eux tombent dans l'adultère et la convoitise - des péchés dans lesquels même les prophètes de l'Ancien Testament ne sont pas tombés. Élie est-il tombé dans l'adultère ? Jean-Baptiste ou Élysée (qui étaient tous les deux sous la loi) couraient-ils après l'argent ? Non. Cependant, la plupart des leaders chrétiens qui proclament vivre sous la grâce aujourd'hui, vivent à un standard de vie spirituelle plus bas qu'eux. Pourquoi cela ? Parce qu'ils ont mal compris la grâce.
Sous la loi, ces israélites prenaient le péché au sérieux. Sous la grâce, nous devons prendre le péché plus sérieusement encore.
Quand nous venons sous la grâce, notre attitude devient : « Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché? » (Verset 2). Nous avons été baptisés en sa mort (verset 3). Le baptême est un enterrement (verset 4). Ce n'est pas une aspersion, mais un enterrement. Quand vous enterrez un homme, vous ne l'aspergez pas de sable ; vous le mettez sous la terre. Dans le baptême, lorsqu'une personne est enterrée sous l'eau et ressuscite ensuite, elle témoigne d'une mort à une ancienne vie et d'une résurrection à une nouvelle vie. Le vieil homme (la volonté de pêcher) a été crucifié avec Christ, a été enterré et est parti. Le nouvel homme ne veut plus pécher du tout. Il peut tomber, parce que la convoitise demeure dans notre chair. Mais il ne désire plus pécher du tout.
Quand Jésus est mort sur la croix, notre vieil homme a été crucifié avec lui (verset 6). Comment le savons-nous ? De la même façon que nous savons que Jésus a pris nos péchés sur la croix. La parole de Dieu le dit et nous croyons à cela. Ensuite, nous l'expérimentons. Quand Christ est mort, il a pris la punition de tous nos péchés. Personne parmi nous ne l'a vu mourir. Cependant, nous croyons qu'il est mort - et nous avons expérimenté son pardon. La parole de Dieu dit également que notre vieil homme (la volonté de pécher) a été crucifié avec Christ sur la croix - et nous l'acceptons. De même que nous ne pouvons obtenir le pardon des péchés avant d'accepter que Christ a pris nos péchés sur la croix, nous ne pouvons pas expérimenter la réalité d'être morts au péché, avant d'accepter que cela est vrai. Ce n'est pas quelque chose que nous devons faire. Dieu a déjà tué notre vieil homme sur la croix.
Le vieil homme est différent de la chair. Plusieurs confondent les deux. Les convoitises dans la chair peuvent être comparées à un groupe de voleurs qui cherchent à entrer dans une maison (le coeur). Le coeur est notre maison. Dans le coeur de tout homme non converti, un serviteur infidèle appelé 'le vieil homme' vit. Ce dernier ouvre toujours la porte aux convoitises de la chair pour qu'elles entrent et nous dépouillent de toute pureté et d'amour, etc. Qu'a fait Dieu ? Il n'a pas tué le groupe de voleurs. Il a tué le serviteur infidèle (le vieil homme). C'est pourquoi même après avoir été baptisés, vous êtes autant tentés qu'auparavant - parce que les voleurs sont toujours vivants. Les convoitises de votre chair ne sont pas mortes. Mais votre vieil homme est mort. Le serviteur qui ouvre la porte a été tué chez tous ceux qui sont réellement nés de nouveau. Si je vous demandais à vous qui êtes nés de nouveau, « voulez-vous encore pécher », votre réponse serait, « non, je ne veux plus jamais pécher ». C'est parce que le vieil homme est mort. Mais les voleurs peuvent toujours venir tous les jours. En réalité, après que nous sommes nés de nouveau, les voleurs sont même plus furieux et désirent entrer dans notre coeur.
Pourquoi les chrétiens tombent-ils donc dans le péché ? Parce que le nouvel homme n'a pas assez « mangé » et n'a pas fait suffisamment « d'exercice », il n'est pas assez fort pour garder la porte fermée - et les voleurs entrent. Si vous ne lisez pas la parole de Dieu et si vous ne méditez pas suffisamment dessus et que la parole de Dieu ne demeure pas en vous, ou si vous n'êtes pas remplis du Saint-Esprit, vous n'êtes pas assez forts pour tenir ces convoitises de la chair à l'extérieur. Mais avec la parole de Dieu et la puissance du Saint-Esprit, vous pouvez empêcher ces convoitises de la chair d'entrer dans votre coeur. Il est dit ici, « regardez-vous comme morts au péché » (verset 11). C'est alors que le péché n'aura plus de puissance dans votre vie.
Quand Dieu dit, « ton vieil homme a été crucifié avec Christ », vous le croyez et l'acceptez. Vous dites, « Seigneur, de même que j'ai accepté que Christ est mort pour mes péchés, j'accepte maintenant que mon vieil homme a été crucifié sur cette croix et je suis mort au péché. À partir d'aujourd'hui, je vais me considérer mort au péché et vivant pour Christ ». Pour vivre de cette façon tous les jours, nous avons besoin de la puissance du Saint-Esprit. C'est pourquoi il continue en parlant de la grâce que l'Esprit nous donne : « le péché n'aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce » (verset 14).
Quelle est la différence entre la loi et la grâce ? En deux phrases simples, je dirai : la loi signifie que je fais quelque chose pour Dieu. La grâce signifie que Dieu fait quelque chose pour moi. Quelle différence ! Quand un garçon de 3 ans essaie d'écrire parfaitement l'alphabet lui-même, c'est la loi. Ce ne sera jamais parfait. La grâce, c'est lorsque son papa tient sa main et écrit l'alphabet parfaitement sans erreur. Si par contre, l'enfant est entêté et dit, « non, je ne vais pas te laisser tenir ma main », alors bien évidemment il continuera à faire des erreurs. Dans l'Ancien Testament, les gens étaient sous la loi et ils faisaient toutes choses d'eux-mêmes. C'est pourquoi ils faisaient autant d'erreurs - et péchaient tout le temps, même les meilleurs d'entre eux. Sous la grâce, Dieu promet de nous aider. Mais nous sommes si orgueilleux et confiants en nous-mêmes que nous ne permettons pas à Dieu de tenir notre main. Vous ne ferez pas d'erreur si vous laissez votre père céleste tenir votre main. Soumettez-vous, abandonnez-vous à lui. Alors le péché ne régnera plus sur vous. Le péché (le péché inconscient) sera toujours là dans votre chair, mais il ne sera plus capable de régner sur vous - c'est un peu comme un roi qui a été détrôné et qui a été fait esclave. Loué soit le Seigneur.
8. TROIS MARIAGES SPIRITUELS
Le chapitre 7 parle d'une personne qui a le désir d'avoir la victoire sur le péché et le désir de vivre une vie sainte, mais qui a mal compris, comment la vivre. Le Saint-Esprit utilise l'image d'un mariage ici (verset 4). Quand nous étions non convertis, nous étions mariés au vieil homme. Après la conversion, au lieu d'être marié à Christ, nous faisons l'erreur de nous marier à la loi. Tout croyant fait cette erreur lorsqu'il recherche la victoire sur le péché. Il essaie d'abord d'obtenir la victoire sur le péché de sa propre force - c'est cela être marié à la loi.
Dans les chapitres 6 et 7, nous voyons ces trois « mariages » spirituels - le premier au vieil homme, ensuite à la loi et enfin à Christ.
Le vieil homme peut être comparé à un mari méchant qui bat sa femme, la transforme en prostituée et anéantit sa vie et sa joie. Cette femme battue désire être libérée de ce méchant mari. Un jour, son mari - le vieil homme meurt. Elle est née de nouveau ! Maintenant, elle est
libre de se remarier. Mais au lieu de se marier à Christ, elle commet l'erreur de marier quelqu'un qui ressemble à Christ - la loi.
La loi est parfaite, et donc c'est facile de confondre la loi à Christ, parce qu'elle exige la justice parfaite. La loi n'est pas comme le vieil homme. Elle ne martèle pas sa femme, ne la bat pas, ne la dérange en rien. Mais elle exige la perfection. Tu dois te lever à 6h du matin exactement. Le petit déjeuner doit être prêt et sur la table pour 8h. Cela ne doit pas être fait pour 8h01, mais exactement 8h. C'est cela la perfection. Toute la maison doit être absolument rangée et propre. Les chaussures doivent être à leur place, les vêtements doivent être lavés parfaitement sans tache, et parfaitement repassés également. La loi ne vous demande jamais de faire quelque chose de mal. Mais combien parmi vous jeunes soeurs voudraient marier un homme bien comme celui-ci qui exige une telle perfection dans tous les domaines ? Marier la loi après avoir été marié au vieil homme ressemble maintenant à avoir sauté d'une casserole de friture pour entrer dans le feu. C'est un homme bien, mais il est si exigeant. Il ne demande jamais quelque chose de mal, mais vous ne pouvez jamais être à la hauteur de ses standards. Vous réalisez donc que vous avez marié la mauvaise personne.
Alors, que pouvez-vous faire maintenant ? La loi - La loi de Dieu - ne peut jamais mourir ! Voici un mari qui est en bonne santé et fort et qui vivra éternellement. « Une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant » (7 : 2). Donc, la femme perd tout espoir d'être heureuse. Alors Dieu fait quelque chose de merveilleux. Il fait mourir la femme, ce qui brise le voeu de mariage. La première fois, c'était le mari (le vieil homme) qui est mort. Maintenant c'est la femme (toi) qui meurt. « Vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts » (7 : 4). Maintenant que vous êtes avec Christ, vous n'êtes plus liés à la loi. Et Dieu vous ressuscite des morts pour que vous puissiez vous marier à Christ. C'est le troisième mariage - et celui-ci est glorieux !
Mais Christ est également très exigeant. Il est aussi parfait que la loi et dit, « le petit déjeuner doit être sur la table à 8h exactement - pas à 8h01. Tout doit être irréprochable. La maison doit être rangée, etc. Ses standards ne sont pas plus bas que ceux de la loi. En fait, ils sont plus élevés. La loi disait seulement, « tu ne commettras point d'adultère». Mais Christ dit, « quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur ».
Mais il y a une grande différence entre Christ et la loi. Christ dit, « faisons le petit déjeuner ensemble - toi et moi ». Il veut que nous fassions toute chose en partenariat avec lui.
Supposons que vous êtes une de ces femmes inefficaces qui font le petit déjeuner pour 13h ! Le Seigneur ne vous condamnera pas et ne vous rejettera pas comme la loi le ferait. Il dit, « cela ne fait rien, nous travaillerons ensemble et tu t'amélioreras ». Et donc, le Seigneur travaille avec vous et quelques jours plus tard, vous réussissez à faire le petit déjeuner à 11h. Le Seigneur dit, « merveilleux ! Nous sommes passés de 13h à 11h. Nous allons le faire pour 8h un de ces jours. Nous allons avancer vers la perfection. » Si laver les habits est une de vos faiblesses et si les taches demeurent sur les vêtements, le Seigneur dit, « cela ne fait rien, nous allons travailler dans ce domaine-là également. » La fois suivante où vous lavez les habits, avec son aide, vous verrez qu'il y a moins de taches qui restent. Et le Seigneur est déterminé à travailler avec vous jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucune tache dans les habits lavés - il travaillera avec vous jusqu'à ce que vous atteigniez la perfection.
Voyez-vous comment le Seigneur travaille avec sa fiancée ? Il ne nous donne pas des commandements comme la loi, le fait. Il travaille avec nous - nous sommes ses co-ouvriers. C'est le type de mari que Jésus est.
Les chrétiens légalistes vivent par contre par des règles et des règlements et le résultat est qu'ils vivent perpétuellement dans l'auto-condamnation, la misère et les liens. Et ils rendent misérables les personnes autour d'eux, en imposant leurs règles sur eux et en les emmenant dans les liens. Les enfants de Dieu toutefois doivent vivre dans une « liberté glorieuse » (Romains 8 :21).
Dans la dernière partie du chapitre 7, Paul parle de la lutte en nous après que nous sommes nés de nouveau. « Je fais ce que je ne veux pas » (verset 16). « Je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas » (verset 19). Il ne parle pas de péchés délibérés. Il ne dit pas que bien qu'il ne veuille pas commettre l'adultère, il le commet néanmoins. Ou que bien qu'il ne veut tuer personne, il se retrouve en train de tuer des personnes ! Il ne parle pas de tels péchés du tout. Il parle de choses qu'il ne peut pas comprendre. « Je ne sais pas ce que je fais » (verset 15). Toute cette section (7 : 15-25) parle de ces domaines dans notre vie où nous voulons faire les choses parfaitement, mais nous glissons et tombons, malgré nos meilleurs efforts. Et les domaines dans notre vie où nous n'avons toujours pas vu la volonté parfaite de Dieu.
Considérons par exemple, si vous êtes une personne avec un mauvais tempérament. Un matin, vous décidez, « j'ai perdu mon sang-froid avec ma femme et mes enfants chaque jour. Mais aujourd'hui je ne vais pas le faire ». Et vous êtes absolument sincère. Vous ne voulez pas perdre votre sang-froid. Mais quelque chose se passe qui vous provoque soudainement, et vous perdez de nouveau votre sang-froid. Vous le regrettez immédiatement. Ce n'est pas un péché que vous aviez planifié de faire. Vous ne vouliez pas tomber du tout - mais vous êtes tombé. Ce n'était pas votre vieil homme. C'est votre nouvel homme qui n'est pas assez fort pour garder la porte fermée devant les convoitises de la chair. Il y a beaucoup de bonnes choses que nous voulons faire, mais nous voyons qu'on ne le fait pas - et nous terminons la journée avec des regrets. Nous ne voulions pas convoiter des yeux, mais dans un moment de faiblesse, nous avons succombé. Comment pouvons-nous être débarrassés de cette mauvaise vie (verset 24) ? Y a-t-il un moyen ? Oui, gloire à Dieu, il y en a. Notre chair veut toujours pécher, mais notre pensée et notre volonté sont positionnées pour obéir uniquement Dieu (verset 25).
9. LA LOI DE L'ESPRIT
Le chapitre 8 parle d'être libéré du péché dans trois temps - le passé, le présent et le futur. Nous sommes premièrement libérés de la punition du péché - « aucune condamnation » (verset 1). Ensuite, nous sommes libérés de la puissance du péché (versets 2-17). Et à fin, nous serons libérés un jour de la présence du péché (versets 18-25).
Au verset 2, il y a deux lois. « La loi du péché et de la mort » opère de la même façon que la loi de la gravité - elle nous pousse toujours vers le bas. Ce qui nous libère de cette loi est « la loi de l'Esprit ». La loi de l'Esprit contrairement à la loi de Moïse n'est pas une liste de commandements disant, « tu dois », « tu ne dois pas », etc. C'est une vie - « la vie de Jésus-Christ ».
Laissez-moi vous donner un exemple. Si je tiens un livre dans ma main, il ne tombera pas par terre. Mais au moment où je le laisse, il tombe. Comment le livre est-il maintenu malgré la puissance de la gravité ? Par la puissance de la vie dans mon corps. Ma puissance vainc la puissance de la gravité et empêche le livre de tomber. C'est également comme cela que le Seigneur nous préserve de toute chute (Jude 24) - en impactant sa vie en nous par son
Saint-Esprit. La loi de la vie en Jésus-Christ peut nous préserver de toute chute due à la loi du péché et de la mort - tant que nous lui permettons de nous tenir. C'est comme cela que nous pouvons être vainqueurs. Quel crédit pouvons-nous avoir lorsque nous ne tombons pas dans le péché, lorsque le Seigneur est celui qui nous tient ? Autant que le crédit qu'un livre peut avoir lorsqu'il ne tombe pas alors que je le tiens ! Mais contrairement au livre qui ne peut choisir, nous devons coopérer avec le Seigneur - parce que nous avons notre propre volonté. Nous pouvons choisir de sauter à l'extérieur des mains du Seigneur et alors nous allons certainement tomber. Mais si nous nous soumettons complètement au Seigneur, il nous préservera de toute chute. Donc, je ne dis pas qu'un croyant ne tombera jamais. Je dis qu'un croyant ne devrait pas tomber.
Le chapitre 8 : 28 dit, « nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein ». L'évangile nous emmène dans une merveilleuse position en Christ. Nous commençons comme pécheurs et recevons le pardon de nos péchés premièrement. Ensuite, Dieu nous déclare justes à ses yeux. Nous avançons pour avoir la victoire sur le péché, ensuite nous sommes libérés de la loi et d'un esprit légaliste et entrons dans la vie dans le Saint-Esprit.
Dans le chapitre 7, les mots « je », « moi », « mien », « mon » apparaissent beaucoup de fois. Il s'agit uniquement de moi et de ma lutte contre le péché. Mais au chapitre 8, le Saint-Esprit est mentionné 17 fois. Là il s'agit de la vie dans l'Esprit. Quand nous venons dans cette vie de soumission au Saint-Esprit, alors notre père commence à travailler dans toutes les circonstances de notre vie pour faire toutes choses concourir à notre bien éternel. Même si des personnes essaient de nous faire du mal, Dieu fait que cela concourt à notre bien (8 : 28). C'est un merveilleux évangile en effet ! Si nous croyons à Romains 8 : 28, nous n'aurons plus jamais peur des personnes ou des circonstances, pour le reste de notre vie terrestre. Nous ne vivrons pas dans la crainte d'avoir un accident, un cancer, dans la crainte qu'un fanatique antichrétien nous fasse du mal ou quoi que ce soit d'autre - parce que notre père est souverain et contrôle toute chose et tout le monde. Toutes choses signifie TOUTES choses. C'est pourquoi nous pouvons « toujours rendre grâces pour toutes choses » (Éphésiens 5 : 20). Si Romains 8 : 28 avait déclaré que « Dieu fait concourir la plupart des choses pour notre bien », alors Éphésiens 5 : 20 aurait dit « rendez grâces pour la plupart des choses » et 1 Thessaloniciens 5 : 18 aurait dit « rendez grâces pour la plupart des choses ». Mais puisque Romains 8 : 28 dit, « Dieu fait concourir TOUTES choses pour notre bien », nous pouvons toujours rendre grâces et pour toutes choses. Si nous donnons seulement 90% de notre vie à Dieu, alors nous ne serons capables de rendre grâces uniquement pour 90% des choses qui nous arrivent, parce que Satan ou nous-mêmes contrôlons les 10% restants de notre vie !
Romains 8 : 28 est l'une des plus merveilleuses promesses du Nouveau Testament et elle couvre toutes les circonstances auxquelles nous pouvons faire face - absolument et totalement. J'y ai personnellement cru et vécu dans le bien qu'elle promet pendant de nombreuses années. Ce verset est comme un filtre à eau. Si vous versez de l'eau sale dans un filtre à eau, elle ressort pure à l'autre extrémité. De la même façon, lorsqu'une personne essaie de nous faire du mal, cela concourra à notre bien. Si un filtre à eau peut parfaitement purifier de l'eau, Dieu tout-puissant peut certainement faire concourir parfaitement toutes choses à notre bien. Si nous y croyons, nous pouvons vivre dans le filtre de Romains 8 : 28 toute notre vie. Quand les gens cherchent à nous faire du bien ou à nous faire du mal, tout concourra à notre bien finalement - toujours.
Depuis le moment où je suis né de nouveau, en 1959, jusqu'à maintenant, personne n'a jamais pu me faire du mal. Plusieurs ont essayé de me faire du mal. Des gens ont raconté
de fausses histoires sur moi et sur mes enseignements, et ont essayé de me piéger ici ou là. Plusieurs m'ont détesté parce que je me suis tenu pour la vérité de l'évangile, et m'ont même trainé devant les tribunaux. Mais aucun d'entre eux n'a pu me faire du mal, parce que je vis dans le filtre de la promesse de Dieu dans Romains 8 : 28.
Donc, dites au Seigneur, « Seigneur, je n'ai aucune ambition sur terre à l'exception de faire ta volonté sur terre comme tu as vécu toi-même. Je ne désire pas courir après l'argent, l'honneur, la popularité ou le confort. Je ne désire pas la moindre chose sur terre pour moi-même, je désire uniquement te plaire tous les jours. Et je me jugerai dans ces domaines constamment ». Alors toutes choses concourront pour votre bien. Et ce bien est mentionné dans le verset suivant - Romains 8 : 29 - tu seras rendu plus semblable à Jésus. Il n'y a pas un plus grand bien que le Dieu tout-puissant puisse te faire que cela.
Si par contre, vous avez votre propre programme alors la promesse de Romains 8 : 28 n'est pas pour vous. La grande majorité des chrétiens ne vivent pas dans le bien de Romains 8 : 28, parce qu'ils ont leurs propres plans pour leur vie et ils veulent seulement que Dieu vienne les bénir.
Mais seuls ceux qui cherchent la volonté de Dieu peuvent aller et dire, « si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous ? » (Verset 31). Personne ne peut tenir contre ceux qui ont Dieu avec eux. Dieu leur donnera gratuitement toutes choses (verset 32), Christ intercède pour eux quand ils sont accusés (verset 34), et personne ne peut les séparer de l'amour de Christ. Qu'il est béni d'être dans cette position. De tels croyants sont plus que vainqueurs dans toutes les situations (verset 37).
10. LA SOUVERAINETE, LA JUSTICE ET LA FIDELITE DE DIEU
Dans les chapitres 9 à 11, nous lisons comment Dieu a agi avec Israël et l'Église. Le chapitre 9 parle de la souveraineté de Dieu, le chapitre 10 de la justice de Dieu et le chapitre 11 de la fidélité de Dieu.
Ces trois chapitres utilisent l'exemple d'Israël pour nous montrer, comment il agit avec nous. Le but principal est de nous rendre humbles, juste après que nous avons lu la formidable expression de confiance, d'audace et de puissance dans 8 : 31-39 qui peut facilement nous rendre orgueilleux.
Nous avons donc besoin des chapitres 9 à 11 pour nous rendre humbles, avant que nous n'avancions au chapitre 12.
Dans le chapitre 9, nous voyons que Dieu est souverain. Cela nous rend humbles parce que nous réalisons que nous n'avons été PAS choisis parce que nous étions bons. Nous sommes également rendus humbles par la petitesse de notre intelligence qui est totalement incapable de concilier la souveraineté de Dieu avec notre volonté libre.
Au chapitre 10, nous voyons que Dieu est juste. Cela nous rend humbles parce que nous réalisons que nous ne pourrons jamais atteindre la justice de Dieu. Cependant, nous l'avons dès maintenant PAR LA FOI.
Au chapitre 11, nous voyons que Dieu est fidèle. Cela nous rend humbles parce que nous réalisons que nous sommes préservés de toute chute non pas à cause de notre propre fidélité, mais par la fidélité de Dieu qui est à la fois bon et sévère envers nous
(11 : 22). Il est bon envers nous, nous encourageant lorsque nous sommes découragés ou désespérés ; et il est sévère envers nous, nous disciplinant quand nous ne prenons pas le péché au sérieux. C'est par ces deux choses (la grâce et la vérité) que nous sommes préservés.
Quelle est donc la conclusion ici ? C'est différent de la conclusion dans 8 : 31-39. Là-bas, tous les bénéfices que nous obtenons de l'évangile nous ont été donnés. Ici, il est dit toute la gloire que Dieu recevra finalement. « C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses » (11 : 36).
Regardons ces trois chapitres maintenant.
Dans le chapitre 9, nous voyons l'élection souveraine d'Israël par Dieu.
Nous ne devons pas mal comprendre l'élection de Dieu, en pensant que cela signifie qu'il a prédestiné certaines personnes à aller au ciel et d'autres à aller en enfer. C'est un enseignement totalement faux. Dieu veut que tous se repentent, soient sauvés et demeurent avec lui au ciel pour toujours. Mais il n'obligera personne. Il nous choisit, sur la base de sa prescience, sa connaissance en avance de qui acceptera Christ comme son Seigneur (cela est très clairement mentionné dans 1 Pierre 1 : 1,2). Nous devons garder à l'esprit que le peuple d'Israël n'a pas été choisi pour peupler le ciel. Non. Israël a été choisi pour accomplir un ministère particulier sur terre.
Donc, le choix souverain de Dieu n'a rien à voir avec le fait d'être sauvé et d'aller au ciel. Dieu choisit les gens souverainement pour un ministère spécifique ici sur terre. Nous ne pouvons pas avoir n'importe quel ministère que nous voulons dans l'église. Dieu a choisi Israël pour un ministère spécifique. Pourquoi n'a-t-il pas choisi l'Inde ou la Chine ? Nous ne questionnons pas Dieu. Pourquoi Dieu choisit une personne pour en faire un apôtre et une autre pour être une mère au foyer ? Nous ne questionnons pas Dieu. Mais Dieu a un ministère spécifique pour chacun d'entre nous et il détermine souverainement quels dons il nous donne.
Nous avons vu la souveraineté de Dieu dans le chapitre 8 : 28 par le fait qu'il contrôle toutes nos circonstances. Dans le chapitre 9, nous voyons la même souveraineté lorsqu'il choisit les gens pour une tâche particulière. Il nous prépare depuis notre naissance pour accomplir un but spécifique pour lui sur terre. Même pharaon (9 : 17) a été élevé pour accomplir un but. Pharaon s'est opposé à Dieu et ne s'est pas repenti. Puisqu'il a endurci son coeur, Dieu a démontré sa puissance en endurcissant le coeur de pharaon. Nous ne pouvons pas vaincre Dieu. Si vous combattez contre lui, vous perdrez toujours.
Dans le chapitre 10, Paul parle de la justice de Dieu. Les Juifs n'ont pas obtenu la justice (9 : 31), parce qu'ils l'ont recherchée d'une mauvaise manière - à travers la loi. Il y a des chrétiens qui font la même erreur aujourd'hui. Comment pouvons-nous avoir la justice de Dieu ? Les versets 6 à 8 du chapitre 10 nous disent comment. Ce n'est pas quelque chose à l'extérieur de nous. Il est dit ici que la parole de foi est dans notre bouche. « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé » (verset 9). Nous devons confesser de nos bouches. Mais ne confondez pas ceci avec ce que beaucoup de prédicateurs enseignent aujourd'hui, que l'on peut demander tout ce que l'on veut à Dieu et si l'on confesse de notre bouche qu'on l'a, alors on l'aura - que ce soit la guérison, une nouvelle maison, une nouvelle voiture, etc. Il nous est dit ici de confesser Jésus comme Seigneur de notre vie - et cela signifie que nous ne demandons plus à Dieu ce que nous voulons mais uniquement ce qu'il veut. Donc, nous confessons ce que Dieu a promis dans sa parole, comme nous le voyons au verset 17 : « Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ ». Vous pouvez demander à Dieu ce qu'il a promis dans sa parole. La phrase « la parole de Christ » ici, se réfère spécifiquement au
Nouveau Testament. Donc, nous croyons et confessons les promesses du Nouveau Testament telles que, « le péché n'aura point de pouvoir sur vous » (Romains 6 : 14), et ensuite, elles deviendront réalité dans nos vies. Confessez cela de votre bouche si vous y croyez. Vous pouvez être complètement vaincu par le péché. Mais confessez la victoire, de la même façon qu'Abraham a confessé, « je suis le père d'une multitude », même quand il n'avait aucun enfant. Continuez à confesser, « le péché ne dominera plus sur moi, un de ces jours », jusqu'à ce que la victoire arrive. J'ai été vaincu par le péché pendant plusieurs années, mais je ne cessais de confesser, « un de ces jours, le péché ne dominera plus sur moi » - et un jour, cela est devenu réalité.
Le chapitre 11 parle de la fidélité de Dieu. Il nous est dit de ne pas être orgueilleux parce que Dieu a été bon envers nous. « Ne t'abandonne pas à l'orgueil, mais crains; car si Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, il ne t'épargnera pas non plus. » (Versets 20, 21). Nous pouvons faire partie de l'arbre de Dieu et être coupé ensuite. Cet avertissement nous est donné encore et encore dans les écritures (voir Luc 11 : 35 ; Hébreux 3 : 12, etc.). L'orgueil est toujours la cause de cette coupure. Ceux qui demeurent dans l'humilité n'ont jamais à craindre.
11. QUELLE DEVRAIT ÊTRE NOTRE REPONSE ?
Chapitre 12 : en raison d'un tel fantastique évangile et de l'immense miséricorde de Dieu, quelle devrait être notre réponse ? Premièrement, nous devons présenter nos corps à Dieu quotidiennement comme un sacrifice vivant (verset 1). Dieu ne veut pas notre argent, il veut notre corps. Comme l'holocauste de l'Ancien Testament, nous devons offrir nos corps en disant, « Seigneur, voici mes yeux, ma langue, mes mains, mes pieds, mes oreilles, mes passions corporelles - je dépose tout sur l'autel ». Ensuite, nous devons lui donner notre pensée pour qu'elle soit renouvelée (verset 2). Cela a lieu quand nous permettons à notre pensée d'être saturée avec la parole de Dieu. Plusieurs d'entre nous avons d'énormes problèmes avec les pensées impures. Pourquoi ? Parce que dans le passé, nous avons utilisé notre pensée pour penser aux choses mondaines. Maintenant, Dieu veut changer notre façon de penser, pour que nous commencions à penser de la façon dont il pense. C'est ainsi que notre pensée est renouvelée graduellement.
Au moment où nous sommes nés de nouveau, nous ne commençons pas immédiatement à penser comme Dieu pense de toutes choses. Mais à partir de ce moment, Dieu veut changer notre façon de penser pour que graduellement, nous commencions à voir toutes choses de la façon dont il les voit. Avons-nous commencé à regarder l'argent de la façon dont Dieu le regarde ? Avons-nous commencé à regarder les femmes de la façon dont Dieu les regarde et non pas de la façon dont les hommes mondains les regardent ? Le monde méprise les femmes ou les convoitent. Dieu ne fait aucun des deux. Avons-nous commencé à regarder nos ennemis de la façon dont Jésus les regarde ? Les personnes du monde détestent leurs ennemis, mais Jésus les aimait. Notre pensée doit être renouvelée dans tous les domaines. En lisant et en obéissant à la parole de Dieu, le Saint-Esprit nous transforme à l'image de Christ en renouvelant nos pensées.
La transformation a lieu premièrement à l'intérieur. « Ne vous conformez pas au siècle présent » (verset 2) nous enseigne que la mondanité prend naissance dans nos pensées. Beaucoup imaginent que la mondanité vient de la façon dont une personne s'habille. Cela ne vient pas de là. Elle réside premièrement dans notre pensée. Nous pouvons nous habiller très simplement et cependant aimer grandement l'argent. L'homme regarde à l'apparence extérieure, alors que Dieu regarde au coeur. Un véritable disciple de Jésus recherche
l'approbation de Dieu. Ce n'est que, lorsque nous présentons notre corps et notre pensée à Dieu de cette façon que nous pouvons comprendre sa volonté parfaite pour notre vie (verset 2).
Paul continue au chapitre 12 en parlant de bâtir le corps du Christ. Le but de l'évangile n'est le salut individuel, mais de faire partie du corps du Christ - où nous exerçons les dons que Dieu nous donne - la prophétie, le service, etc. Ce n'est pas uniquement dans 1 Corinthiens 12, mais ici également qu'une liste de dons du Saint-Esprit est mentionnée (versets 6-8). Il y a un don mentionné ici que peu de chrétiens recherchent - le don de la générosité - le don de donner de l'argent aux pauvres dans l'église et pour l'oeuvre de Dieu (verset 8).
Le reste du chapitre 12 parle de comment nous devons être liés aux autres personnes dans le corps du Christ. « Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble » (verset 16). Nous devons nous mélanger avec tout le monde dans le corps du Christ, mais particulièrement avec les pauvres - car Dieu a choisi les pauvres de ce monde pour qu'ils soient riches dans la foi (Jacques 2 : 5). Ne vous vengez point vous-mêmes, car la vengeance appartient à Dieu (verset 19). De même que l'adoration et la gloire appartiennent à Dieu seul, la vengeance également n'appartient qu'à Dieu. Nous n'avons pas plus le droit de nous venger des autres que nous n'en avons de recevoir l'adoration ou la gloire des autres.
Le chapitre 13 parle de la soumission aux autorités civiles. L'évangile nous enseigne à nous soumettre premièrement à Dieu (12 : 1,2) ; ensuite les uns aux autres dans le corps du Christ (12 : 3-21) ; et, finalement, aux autorités séculières - parce qu'ils sont « serviteurs de Dieu » (13 : 4,6). C'est pour cela que nous payons nos taxes et obéissons aux lois de notre pays.
12. S'ACCEPTER L'UN L'AUTRE DANS LE CORPS DE CHRIST
Les chapitres 14 et 15 parlent de s'accepter l'un l'autre dans le corps du Christ. En tant que croyants, nous ne pensons pas tous pareillement sur tous les sujets. Un jour, quand Christ reviendra et que notre pensée deviendra parfaite, nous serons en accord à 100% sur toutes les doctrines et nous reconnaîtrons ce qu'est la véritable spiritualité et ce que la doctrine de l'âme et la mondanité sont. Mais pour l'instant, nous avons tous des opinions différentes sur ces sujets, parce que même si nous sommes sincères et d'un coeur entier, nos pensées ont néanmoins été voilées par les effets du péché. Personne n'a une compréhension parfaitement claire de tout. Nous voyons toute chose d'une manière obscure à travers un miroir (1 Corinthiens 13 : 12). Donc quand nous voyons quelque chose de différent dans les autres, nous ne devons pas être têtus en imaginant que nous avons raison et les autres non. C'est comme cela que les divisions se produisent dans le corps du Christ. Il y a des vérités claires et importantes dans les écritures - particulièrement concernant Christ et son oeuvre. Jésus-Christ est totalement Dieu et totalement homme et il est mort pour les péchés du monde et est ressuscité et est l'unique chemin vers Dieu le père. Sur de telles doctrines, nous ne fléchissons pas d'un pouce. Mais il y a d'autres doctrines qui ne sont pas fondamentales.
Le baptême d'eau, bien qu'il ne soit pas essentiel pour le salut, reste néanmoins une doctrine importante pour les églises locales. Il serait impossible pour une personne qui croit au baptême des enfants de travailler dans la même église avec une autre personne qui croit que baptiser les enfants n'est pas scripturaire - car ils se disputeraient sans cesse. Mais même si nous ne pouvons pas travailler avec un tel frère, nous devons
néanmoins l'accepter en tant que frère en Christ, s'il est né de nouveau - car Dieu l'a accepté. Nous pouvons communier ensemble même si nous ne pouvons pas travailler ensemble. La tragédie aujourd'hui c'est que beaucoup de croyants pensent que s'ils ne peuvent pas travailler avec une personne, ils ne peuvent pas non plus communier avec elle. C'est ici que les chapitres 14 et 15 entrent en ligne de compte.
Voyez-vous un frère qui est faible dans la foi ? Acceptez-le. Comment devez-vous l'accepter ? « Comme Christ vous a accueillis » (15 : 7).Christ vous a-t-il accepté lorsque vous étiez parfait ? Non. Alors pourquoi attendez-vous que votre frère soit parfait avant que vous l'acceptiez ? Combien nous étions tous faibles et insensés le jour où nous sommes nés de nouveau. Nous ne savions rien de Dieu et nous étions tous vaincus par le péché. Cependant le Seigneur nous a acceptés. Il a vu beaucoup de mauvaises choses en nous, cependant il nous a acceptés. Si nous n'acceptons pas les autres que Dieu a acceptés, nous sommes orgueilleux et imaginons que nous sommes plus spirituels que Dieu lui-même ! C'est comme cela que les sectes sont bâties - pas uniquement par des fausses doctrines, mais également par de mauvaises attitudes envers les autres enfants de Dieu. Nous ne devrions pas faire de nos règles et lois insignifiantes la base sur laquelle nous acceptons les autres membres du corps du Christ.
« Pourquoi juges-tu ton frère? » (14 : 10a). C'est une action extérieure. « Pourquoi méprises-tu ton frère? » (14 : 10b). C'est une attitude intérieure. Nous devons éviter les deux. Quand nos coeurs sont élargis pour accepter tous ceux que Dieu a acceptés, comme ils sont, alors nous arrivons au message culminant de l'évangile. « Afin que tous ensemble (avec les autres dans le corps du Christ), d'une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ » (15 : 6).
Le dernier chapitre, le chapitre 16, inclut les salutations de Paul aux différents croyants à Rome. Dans l'église à Rome, il y avait cinq églises de maison (versets 5-15). Ils ne se réunissaient pas tous ensemble dans une salle comme les mégas églises. L'église à Rome était très grande, mais ils se réunissaient dans différentes maisons en petits groupes. Bien que Paul ne soit jamais allé à Rome, il a cherché à connaître les différentes personnes dans l'église là-bas et les a saluées.
Finalement, l'expression « obéissent à la foi » (verset 26) apparaît ici à la fin de cette lettre tout comme au début. Dieu avait donné à Paul l'appel pour conduire les gens non seulement à la foi mais également à obéir à ce qu'ils croient. La foi sans les oeuvres d'obéissance est une foi morte - comme un corps sans vie. Sous l'Ancienne Alliance, l'accent était sur l'obéissance. Sous la Nouvelle Alliance, l'accent est sur l'obéissance de la foi. Nous obéissons à Dieu maintenant, en sachant que tout commandement vient d'un père d'amour et est conçu pour notre meilleur.
L'ÉGLISE LOCALE ET SON FONCTIONNEMENT
Dans le second verset de cette lettre, nous voyons son sujet : A l'église de Dieu qui est à Corinthe (1 : 2).
Cette lettre parle du fonctionnement d'une église locale dans une ville ou un village. Remarquez ces deux expressions, « l'église de Dieu » et « [la ville de] Corinthe ». L'esprit de la ville est malheureusement entré dans l'église là-bas, au lieu que l'église influence cette ville. Cela est arrivé dans beaucoup d'églises aujourd'hui également - là où les croyants ont permis à l'esprit du monde de les influencer au lieu qu'ils influencent les personnes autour d'eux.
Paul a critiqué beaucoup de choses sur les chrétiens de Corinthe parce qu'il y avait des choses terribles qui se passaient dans leur église. Mais en dépit de tout ce qu'il allait leur dire, il a néanmoins commencé par des mots d'action de grâces. C'est un bon exemple à suivre pour nous. Même lorsque nous voyons beaucoup de choses erronées dans un enfant de Dieu, il y aura toujours certaines choses que nous pouvons apprécier. Dans tous les cas, nous devons éviter de critiquer une personne que nous n'avons jamais appréciée. Beaucoup essaient d'aider les autres par les critiques, mais ils ne peuvent pas les aider parce que avant de les critiquer, ils n'ont jamais apprécié quelque chose de bon en eux.
Si j'écris avec de la craie sur un tableau noir, vous pourrez lire ce que j'ai écrit. Mais si je n'ai pas de tableau noir et j'ai uniquement un morceau de craie, alors même si je devais écrire des choses correctes, j'écrirais dans les airs - et vous ne pourrez rien voir. C'est uniquement sur « le tableau noir d'appréciation », que nous pouvons utiliser « la craie de la critique » d'une façon qui aide.
Si vous avez apprécié une personne dans le passé, alors quand vous prenez la craie blanche de la critique, il peut voir clairement ce que vous écrivez. Mais si vous ne l'avez jamais apprécié, alors il n'y a aucun tableau noir sur lequel vous pouvez écrire. Alors, même si toute votre critique est correcte, ce serait comme si vous écriviez dans les airs. Il ne pourra pas voir, et cela ne l'aidera pas. La plupart des croyants écrivent sur l'air fin, et c'est pourquoi ils n'arrivent nulle part. Laissez-moi vous montrer une voie plus excellente. Aimez premièrement cette personne et appréciez quelque chose de bien que vous voyez en elle. Alors, toute parole de critique ira dans son coeur et elle fera quelque chose à ce sujet.
1. L'APPRECIATION ET LES INSTRUCTIONS DE PAUL 2. LA PREDICATION DE LA CROIX 3. CONVERTIS OU DISCIPLES ? 4. LES VERITABLES SERVITEURS DE CHRIST 5. L'ESPRIT DU MONDE 6. GLORIFIEZ DIEU EN TOUTE CHOSE 7. FUYEZ L'IMMORALITÉ 8. UN CHRETIEN MATURE 9. AVERTISSEMENTS ET DIRECTIVES 10. LES DONS POUR BATIR LE CORPS DE CHRIST
1. L'APPRECIATION ET LES INSTRUCTIONS DE PAUL
Paul a commencé comme ceci. Il a dit, « Je rends à mon Dieu de continuelles actions de grâces à votre sujet » (1 : 4). Paul rendait grâce à Dieu pour la grâce qu'ils avaient reçue de Dieu, pour leur connaissance des écritures et pour leur témoignage chrétien. Il rendait grâce à Dieu qu'ils aient tous reçu le don de l'Esprit, contrairement à beaucoup de croyants qui ne considéraient pas les dons spirituels. Ils attendaient aussi vivement le retour du Christ. Malgré tout cela, cette église, avait quand même beaucoup de problèmes.
Mais nous pouvons apprendre une leçon de Paul ici : Apprenez à apprécier les gens d'abord. Une enseignante avait tenu une fois une feuille blanche devant sa classe. Il y avait un petit point noir à un des coins. Elle a demandé à ses élèves de regarder attentivement la feuille et d'écrire ce qu'ils avaient vu. Tout le monde a écrit, « Je vois un point noir au coin ». Alors, l'enseignante a dit, « Personne parmi vous n'a parlé de la feuille blanche. Vous n'avez vu que le point noir ». C'est comme cela que nous sommes. Il pourrait avoir tellement de blanc dans une autre personne, cependant tout ce que nous voyons en elle pourrait être un petit point noir qu'elle a. Il y a beaucoup de bonnes choses dans les autres. Concentrons-nous à les voir d'abord. Nous devons entraîner nos yeux à regarder les gens de la façon dont Dieu les regarde.
Après cela, Paul a continué en leur disant leurs défauts. Une fois qu'il avait mis le tableau noir d'appréciation, il pouvait écrire des mots de correction dessus.
Il a dit, « chacun de vous parle ainsi: Moi, je suis de Paul! et moi, d'Apollos! et moi, de Céphas! et moi, de Christ! » (1 : 12). Ils étaient divisés en ce que nous appelons « dénominations ». Chacun avait son prédicateur favori. Un groupe a pensé qu'il était plus saint que tous les autres et a dit, « nous sommes de Christ ! ». Pensez-vous que ceux qui ont dit, « nous sommes de Christ » étaient plus spirituels que les autres ? Non. Ils étaient probablement les personnes les plus fières dans l'église, ceux qui méprisaient tous les autres, parce qu'ils pensaient que seuls eux constituaient le corps de Christ (comme beaucoup de groupes aujourd'hui).
Nous devons apprécier et considérer les croyants qui sont d'autres églises et qui n'appartiennent pas à « notre église ». N'imaginez pas que parce que votre église est sans dénomination ou inter dénomination, qu'elle est plus spirituelle que les dénominations. Certaines personnes qui appartiennent à des églises sans dénomination sont parmi les personnes les plus arrogantes et les plus orgueilleuses que j'ai rencontrées. Et certaines personnes des dénominations sont parmi les plus humbles que j'ai rencontrées.
Paul continue en demandant : « Christ est-il divisé? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés? » (1 : 13). Paul a même évité de baptiser des gens afin que personne ne se vante d'avoir été baptisé par Paul (1 : 16). En 1 : 17, Paul commence sur un thème qui, continue sur l'ensemble de 1 Corinthiens - la prédication de la croix. Quelle est la solution pour une église charnelle comme Corinthe qui a tellement de problèmes ? La prédication de la croix. « La prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu ». (1 : 18).
2. LA PREDICATION DE LA CROIX
Qu'est-ce que la prédication de la croix ? C'est la manière dont Jésus a marché - le fait de reconnaître sa propre faiblesse, être incompris et rejeté par les autres, nous humilier, ne pas riposter, ne rechercher aucune gloire et aucun honneur des hommes. Paul, en parle aussi dans 2 Corinthiens 13 : 3,4. Après Paul dit, « Considérez, frères, que parmi vous qui avez été
appelés, il n'y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles ». Voici la prédication de la croix : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages » (1 : 26-28). Quand Jésus a choisi ses apôtres, il a choisi des pêcheurs non éduqués pour faire honte aux grands savants de la Bible de son temps. Gamaliel était enseignant dans une Ecole biblique, et Ananias et Caiphe étaient souverains sacrificateurs. Mais Jésus a choisi Pierre, Jacques et Jean, qui étaient des pêcheurs non éduqués, pour être ses apôtres leaders pour inaugurer la nouvelle alliance.
Jésus a choisi des personnes non éduquées et incultes qui étaient travailleuses et sincères et qui avaient un coeur ouvert. Il a fait cela pour faire honte aux personnes intelligentes dans la société religieuse de son temps. Il fait de même aujourd'hui. Remarquez cependant qu'il n'est pas dit ici que Dieu ne choisit aucune personne sage. Il est dit « …ni beaucoup ». Dieu choisit quelques personnes sages également. Mais la plupart de ses élus sont insensés et des personnes que le monde considère comme insignifiantes. Si vous regardez l'histoire de la chrétienté en Inde, vous verrez que la plupart de ceux qui ont influencé ce pays pour Christ n'étaient pas de grands savants. Ils étaient simples, des personnes non éduquées et sincères. Dieu les a choisies, les a ointes du Saint-Esprit, et les a utilisées puissamment. Nous ne devons jamais oublier cela. Pourquoi fait-il ainsi ? Parce qu'un homme intelligent qui sert Dieu avec ses capacités scolaires, pourrait imaginer que Dieu l'utilise parce qu'il est si intelligent - et être fier de cela. Les personnes riches qui donnent généreusement pour l'oeuvre de Dieu pourraient imaginer qu'ils sont très importants pour l'église parce que leur richesse fait diffuser l'évangile. Toutes ces personnes se trompent. Dieu peut utiliser notre intelligence et notre argent pour diffuser l'évangile - mais il n'en a pas besoin. Il a fait un travail merveilleux avec les pauvres apôtres non éduqués au premier siècle. Dieu fait les choses de telle façon qu'aucun être humain ne puisse ne vanter devant lui (1 : 29).
Le chant nouveau que nous chanterons quand nous nous tiendrons devant le Seigneur est, « L'agneau qui a été immolé est digne » (Apocalypse 5 : 12). Même Paul ne mérite pas une quelconque gloire au ciel.
Il y a plusieurs années, j'avais été invité à parler à la cérémonie de sortie d'une Ecole biblique. L'étudiant qui est sorti premier de la promotion et qui avait gagné la plupart des prix, est venu vers moi après et a dit qu'il souhaitait parler avec moi. Il m'a dit qu'il était terriblement vaincu par le péché. Toutes ces années passées à accumuler la connaissance biblique de façon précise ne l'avaient pas délivré de pensées impures ni de la convoitise des femmes. Il a dit qu'après quatre ans d'études bibliques, il était dans une condition pire que, lorsqu'il avait rejoint cette Ecole biblique. Comment toute sa connaissance biblique allait l'aider lorsqu'il allait devenir Pasteur ? Allait-il enseigner aux gens la racine des mots hébreux ou grecs dans la Bible ? Ce n'est pas cela le plus grand besoin des gens. Ils ont besoin de savoir comment vaincre le péché. J'étais très triste pour lui, parce qu'il était un non-chrétien qui était venu au Seigneur - et il était en train de gâcher sa vie.
C'est la tragédie dans la chrétienté aujourd'hui. Des savants bibliques disposant de beaucoup de diplômes enseignent aux gens des théories qui ne marchent pas dans la vie quotidienne. Ils conduisent les gens à l'arbre de la connaissance qui amène la mort, au lieu de les conduire à l'arbre de la vie.
Ne soyez donc jamais fier de votre famille ou votre intelligence. Votre orgueil empêchera Dieu d'accomplir son plan à travers vous. Paul, lui-même, venait d'une très riche famille à tarse. Tarse était une ville où les hommes d'affaires juifs allaient pour faire des affaires - et le père de Paul a dû être un très riche homme d'affaires. Lorsqu'il était jeune homme, Paul est allé à la meilleure Ecole biblique de Jérusalem - où le savant Gamaliel était le professeur. C'était un grand honneur d'avoir un tel professeur. Paul ne venait pas seulement d'une famille riche, il était également très intelligent. Paul aurait grandement réussi dans n'importe quelle profession. S'il vivait aujourd'hui, il aurait pu être un ingénieur
informaticien de première classe, ou un médecin ou un homme d'affaires. Mais il ne dépendait pas de ses propres capacités pour servir le Seigneur. Il a permis à la prédication de la croix de crucifier sa confiance dans ses qualifications humaines.
Il a dit aux chrétiens de Corinthe, « Lorsque je suis allé chez vous, ce n'est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu » (2 : 1). Sa prédication ne reposait pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d'Esprit et de puissance, afin que la foi des gens soit fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu (2 : 4).
Laissez-moi vous défier, ceux d'entre vous qui prêchez la parole : rendez votre prédication simple. Pendant les plus de 50 ans que j'ai prêché la parole de Dieu, je me suis posé cette question, « est-ce que les petits enfants qui m'écoutent comprennent ce que je dis ? Ou est-ce uniquement les très intelligents qui comprennent ? Qu'en est-il des nombreuses personnes en Inde, pour qui l'anglais est la seconde langue, et qui ne comprennent pas les gros mots anglais ? Est-ce qu'ils me comprennent ? Si les petits enfants peuvent me comprendre, alors tous les autres comprendront également. Donc, je vise les enfants quand je parle - exactement comme Jésus a fait. Si seules les personnes intelligentes vous comprennent, vous pouvez être certains que 90% des personnes ne vous ont pas comprises. Alors, qu'avez-vous réalisé par votre prédication ? Peut-être avez-vous gagné l'honneur d'être un grand savant de la Bible ou un orateur éloquent - et peut-être également de l'argent ! Voulez-vous tout cela - ou voulez-vous bénir les gens ? Faites votre choix.
Quand j'étais un jeune homme, le Seigneur m'a posé une question, « Veux-tu impressionner les gens ou veux-tu les aider ? ». J'ai dit, « Seigneur, je veux les aider ». Il a dit, « alors arrête d'essayer de les impressionner ! ». Ce fut un tournant dans ma vie. Si vous voulez aider les gens, soyez simple dans vos discours. Dieu révèle ses vérités à ceux qui ont un coeur comme un petit enfant et non à ceux qui sont orgueilleux à cause de leur intelligence et leurs diplômes (Matthieu 11 : 25). Jésus parlait avec simplicité. Même les enfants pouvaient le comprendre.
En fait, Paul dit essentiellement ceci, « bien que je sois intelligent et que je sois un grand savant, et que j'aurais pu utiliser tout cela pour vous parler, je ne l'ai pas fait. J'ai tout déposé aux pieds du Christ - toutes mes capacités, ma connaissance et mon savoir. Et j'ai décidé de vous parler d'une manière très simple avec la puissance et l'onction du Saint-Esprit - afin que le Saint-Esprit puisse prendre mes mots et les mettre dans vos coeurs - et pas uniquement dans vos têtes. C'est ce que je veux. Je ne veux pas vous impressionner avec mon intelligence. Je veux que le Saint-Esprit apporte la conviction dans vos coeurs et qu'il vous conduise dans le chemin de la vie abondante en Christ. C'est cela la prédication de la croix.
Les chrétiens de Corinthe étaient des bébés, c'est pourquoi Paul devait leur donner du lait (3 : 1,2). Lorsque l'on prêche aux gens, nous devons d'abord identifier leur niveau spirituel, afin de pouvoir leur donner ce qui est approprié pour eux. Lorsque l'on parle aux hommes pieux matures, nous devons parler d'une façon, et lorsque l'on parle à des bébés en Christ, nous devons parler d'une autre façon. Les corinthiens étaient croyants depuis de nombreuses années, mais ils n'avaient pas grandi. Il ne pouvait donc pas leur donner de la nourriture solide - uniquement du lait. Mais quand Paul rencontrait des chrétiens plus matures, il pouvait partager les sujets plus profonds du Christ avec eux (2 : 6). Avec des chrétiens matures, nous pouvons parler de « la distinction entre le chrétien de l'âme et le chrétien spirituel » et « la mise à mort de la vie de l'âme », etc. Mais avec les bébés, nous ne pouvons parler que de simples choses comme la repentance, le pardon des péchés, vaincre la condamnation, la culpabilité, la colère, les pensées impures, etc. Nous devons donner du lait aux bébés parce qu'ils ne peuvent tolérer la viande dure qui nécessite d'être mâchée. Mais même lorsque nous parlons aux personnes matures, nous ne parlons pas en utilisant des idées brillantes de ce monde, mais avec la sagesse de Dieu (2 : 6,7).
Cette sagesse de Dieu ne peut être vue par l'oeil humain, entendue par l'oreille humaine ou comprise par l'intelligence humaine. Elle doit nous être révélée par le Saint-Esprit (2 : 9,10). Donc, cela ne fait pas de différence que nous soyons intelligent ou non. Dans les siècles passés, nous voyons que Dieu a souvent donné à des personnes simples (avec un faible QI) un ministère exceptionnel et a bâti son église à travers eux. Que font les grands savants de la Bible en Inde aujourd'hui ? Ils ne vont pas dans les villages pour conduire les gens à Christ. Non. Ils enseignent dans des écoles bibliques, présentent des présentations lors des grandes conférences sur l'évangélisation et deviennent directeurs de grandes organisations chrétiennes financées par l'Amérique. Quels sont les chrétiens qui font vraiment l'oeuvre de Dieu en Inde ? La plupart d'entre eux sont simples, des personnes non éduquées, remplis du Saint-Esprit, qui vont à l'extérieur et ramènent des personnes à Christ et les affermissent dans des Eglises locales. C'est cela la véritable oeuvre de Dieu. Donc, je dis, laisser les chrétiens inutiles, ceux qui aiment l'honneur, aller présenter des papiers lors des conférences sur l'évangélisation, aller s'asseoir aux comités internationaux et devenir directeurs. Vous qui aimez le Seigneur, aller à l'extérieur et ramener des personnes au Seigneur et bâtissez son église. C'est ce que je veux faire toute ma vie. Je ne veux pas perdre mon temps assis à un comité ou présentant des papiers lors des conférences. Je veux amener les personnes au Seigneur, et les affermir dans des églises. C'est ce que Pierre, Paul et tous les apôtres, ont fait.
3. CONVERTIS OU DISCIPLES ?
Le chapitre 3 parle de l'évangélisation et de l'établissement de l'église. « Quand l'un dit: Moi, je suis de Paul! et un autre: Moi, d'Apollos! » (3 : 4). Paul dit, « Qu'est-ce donc qu'Apollos, et qu'est-ce que Paul? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l'a donné à chacun. J'ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître » (3 : 6). Paul a fait le travail d'évangélisation - il a creusé le sol et planté la semence. Apollos est venu plus tard et a arrosé. Il n'a ni creusé le sol ni planté de semence. Quelle en était la nécessité, puisque quelqu'un d'autre l'avait déjà fait ? Il aurait détruit la semence s'il avait de nouveau creusé le sol ! Ce dont la semence avait besoin maintenant, c'était d'être arrosée - et c'est ce qu'Apollos a fait avec sagesse. Certains évangélistes se fâchent si quelqu'un d'autre vient et arrose ce qu'ils ont planté. Ils disent, « Pourquoi ne vas-tu pas planter ailleurs ? Pourquoi viens-tu dans mon champ ? ». Mais est-ce ton champ ou le champ du Seigneur ? Si vous faites l'oeuvre de Dieu, alors c'est le champ de Dieu et il peut envoyer un autre serviteur arroser ce que vous avez planté. Paul a reconnu cela. Il était donc content de ce qu'Apollos faisait. Si par contre vous bâtissez votre propre champ, alors il sera brûlé comme « le bois, le foin, et la chaume » un jour (3 : 12-15).
La tragédie avec la plupart de l'évangélisation d'aujourd'hui, c'est que les gens disent, « ce sont mes convertis ». Il y a donc beaucoup de duplication du travail dans la vigne de Dieu aujourd'hui - beaucoup de chrétiens font et refont la même chose, au lieu que chacun fasse ce que Dieu l'a appelé à faire. Si Paul plante, n'est-ce pas bien qu'Apollos vienne et ne plante pas de nouveau, mais arrose ? Cela permet à la plante faible de grandir et devenir un arbre solide. C'est le type de coopération qu'ils avaient au premier siècle. Mais aujourd'hui, ce que nous voyons dans la chrétienté, malheureusement, ce n'est pas la coopération, mais la compétition. Apprenons donc à ne pas dupliquer le travail d'une autre personne, mais à travailler dans la coopération, en ne comptant aucun travail comme « le nôtre » !
La grande commission que le Seigneur nous a donnée était « d'évangéliser » (Marc 16 : 15) et ensuite « faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Matthieu 28 : 19,20). Considérez cette illustration : si vous voyez 100 personnes portant une bûche de
bois, avec 99 d'entre eux tenant un bout de la bûche et seulement une personne à l'autre bout - à quel bout irez-vous aider ? Aujourd'hui, dans beaucoup de pays, 99% des ouvriers chrétiens sont engagés dans l'évangélisation et 1% à faire des convertis des disciples et à les affermir dans des Eglises locales. C'est pourquoi j'ai décidé d'aider les 1% - à l'autre bout de la bûche. Je ne suis pas contre ceux qui sont de l'autre côté de la bûche. On a également besoin d'eux. Mais il y a déjà beaucoup de personnes là-bas.
Paul et Apollos ont travaillé ensemble, leurs convertis étaient pour le Seigneur et leurs églises étaient également pour le Seigneur. Paul a planté et Apollos a arrosé, mais Dieu est celui qui a fait croître. Donc toute la gloire doit revenir à Dieu. Paul dit de lui-même et d'Apollos, « nous ne sommes rien » (3 : 7). C'est pourquoi ils pouvaient travailler ensemble dans l'harmonie. Deux riens peuvent facilement travailler ensemble. C'est lorsque l'un d'eux pense qu'il est quelqu'un que les problèmes commencent.
Si vous bâtissez une église locale un jour, laissez-moi vous donner une suggestion après avoir vu le Seigneur planter des églises en Inde et ailleurs pendant 40 ans : soyez un rien vous-même et faites de tous vos convertis des riens. Alors, vous bâtirez une merveilleuse église - où il y a la coopération et non la compétition. Une église, où tout le monde, des anciens jusqu'aux derniers convertis, est uniquement un zéro, sera la meilleure église dans le monde. Ils peuvent tous être des zéros, mais quand vous mettez Jésus devant eux - Étant un « 1 », il fera même d'une église de neuf personnes une valeur d'un milliard - 1 000 000 000 ! Donc, décidez que vous ne deviendrez jamais quelqu'un, mais que vous resterez toujours un rien, comme Paul et Apollos étaient.
Ensuite, Paul parle d'établir une fondation et de bâtir dessus. La fondation et la superstructure sont toutes deux importantes. Paul a d'abord utilisé l'illustration d'un arbre qui grandit - planter et arroser. Maintenant, il utilise l'image d'un bâtiment - fondation et superstructure (versets 10-12). La fondation de l'église, c'est uniquement Christ - son oeuvre parfaite d'expiation sur la croix, sans aucune de nos oeuvres. Mais ensuite nous devons savoir comment bâtir une structure éternelle sur cette fondation. Quel type d'église bâtissez-vous ? Est-ce une église impressionnante en taille ou qualité ? La question à laquelle tout ouvrier chrétien doit répondre est la suivante : dois-je rechercher la quantité ou la qualité ? Nous pouvons bâtir avec de l'or, de l'argent et des pierres précieuses ou avec le bois, le foin, et la chaume (3 : 12). Le dernier jour, c'est la qualité qui comptera et non la quantité (3 : 13,14).
Avec la même quantité d'argent, vous pouvez acheter beaucoup plus de bois, de foin et de chaume que d'or, d'argent et de pierres précieuses. Donc si cela vous intéresse de bâtir quelque chose d'immense qui impressionne les hommes maintenant, vous choisirez le bois, le foin et la chaume. Mais si vous savez que le feu testera votre bâtiment dès qu'il sera achevé, vous choisirez de bâtir avec quelque chose qui peut résister au feu comme l'or, l'argent et les pierres précieuses - même si votre bâtiment n'a que 1% de la taille du précédent. Nous avons tous un temps limité. Nous n'avons pas des milliers d'années à vivre. Nous pourrions avoir 60 ans à vivre pour le Seigneur après que nous sommes nés de nouveau. Comment allez-vous passer ces 60 ans ? Allez-vous les passer en bâtissant quelque chose de grand, mais de mauvaise qualité, qui sera brûlé le dernier jour ? Ou allez-vous bâtir quelque chose qui résistera aux tests de feu les plus sévères - même s'il est petit ?
Beaucoup de croyants bâtissent des églises qui sont grandes en taille et pauvre en qualité. Mais peu bâtissent sagement - en bâtissant des églises plus petites de bonne qualité - en prêchant la repentance et le discipolat. Les statistiques des dernières ne sont pas aussi impressionnantes que celles des premières. Mais un jour quand le Seigneur testera toute chose par le feu, les immenses structures de bois, de foin et de chaume seront complètement brûlées et rien ne restera. Mais les petites structures bâties par ceux qui ont passé toute leur vie à faire des disciples et qui étaient méprisés par les autres chrétiens parce que leur oeuvre n'était pas si grande, verront leurs structures résister au feu et durer éternellement.
Comment allez-vous donc passer votre vie ? Jésus a dit, « Allez faire de tous les nations des disciples ». Produisez-vous quelque chose qui durera éternellement ? C'est la question qui doit toujours être sur nos pensées. Est-ce que je bâtis de la façon dont Dieu veut que je bâtisse - avec les principes que Jésus a enseignés ? Suis-je en train de faire des disciples qui aiment Jésus plus que toute autre chose ou suis-je seulement en train de rassembler des convertis qui disent seulement, « Seigneur Jésus, je crois en toi », mais qui ne veulent pas devenir disciples ? Pensez au regret que vous aurez quand vous serez devant le Seigneur, si l'oeuvre de votre vie entière était brûlée ce jour. Vous pourriez être sauvés et aller au ciel, mais vous vivrez au ciel avec des regrets toute l'éternité parce que vous avez gâché l'unique vie terrestre que Dieu vous a donnée. Je ne veux pas avoir ce regret. Je veux bâtir avec l'or, l'argent et les pierres précieuses. Je veux faire une oeuvre de qualité pour le Seigneur maintenant.
4. LES VERITABLES SERVITEURS DE CHRIST
Au chapitre 4, nous lisons quelque chose de plus concernant le service du Seigneur. « La chose la plus importante sur un serviteur est qu'il fasse uniquement ce que son maître lui demande de faire » (4 : 2 - Living Bible). C'est ce que signifie être un serviteur fidèle. Ce n'est pas une question de combien tu fais, mais si tu fais uniquement ce que le Seigneur te demande de faire - et de la façon dont il veut que ce soit fait. Pour cela, vous devez vous attendre à Dieu et lui demander, « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Je ne veux faire que cela ». Par exemple, si vous employez un serviteur, vous ne voudrez pas qu'il coure partout en faisant tout ce qu'il pense qu'il devrait faire pour vous. Non. Vous voudriez qu'il vous écoute et fasse ce que vous lui demandez de faire. Mais la plupart des ouvriers chrétiens n'écoutent pas ce que Dieu a dit dans sa parole et ne suivent pas ces principes divins. Ils font plutôt l'oeuvre de Dieu de la façon qui leur semble être la meilleure - avec leurs propres idées brillantes, qui sont généralement mondaines. Ils font leur propre programme pour servir le Seigneur, et n'ont pas la patience d'attendre le Seigneur pour trouver quelle est sa volonté pour eux.
Dans le chapitre 4, Paul dit que les véritables serviteurs de Christ (ceux qui suivent le chemin de la croix) ne seront pas honorés par le monde (et cela inclut les chrétiens mondains). Les apôtres sont les plus grands serviteurs de Dieu dans son église. Ils sont des anciens pour les anciens d'églises. Les apôtres plantent des églises, désignent des anciens et guident ces anciens. Mais comment le monde regarde-t-il ces apôtres ? « Dieu a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes » (4 : 9). Aux yeux du monde, les apôtres sont à la dernière place de l'échelle sociale. Ils sont « comme des condamnés à mort… nous avons été en spectacle au monde…fous…méprisés… maltraités », etc (4 : 9-11). Paul compare les autres apôtres et lui-même avec les chrétiens charnels de Corinthe. Il dit, « nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes honorés, et nous sommes méprisés ». Un véritable apôtre de Jésus-Christ ne sera pas honoré par ce monde. Seuls les chrétiens charnels sont honorés par le monde. Si vous recherchez l'honneur du monde, vous finirez très certainement comme chrétien charnel.
Un véritable apôtre de Christ ne deviendra jamais riche en prêchant l'évangile. Partout où vous voyez un homme qui est devenu riche en prêchant l'évangile, vous pouvez être sûr qu'il n'est pas un apôtre de Christ. Une personne qui a acheté des maisons et des terrains pour sa famille et lui-même en prêchant l'évangile n'est pas un apôtre de Christ. Un homme qui peut acheter des voitures chères avec l'argent qu'il obtient en prêchant l'évangile n'est pas un apôtre de Christ. Il est juste un chrétien charnel. Paul aurait pu se faire beaucoup d'argent avec son don de prédication ; mais il ne l'a pas fait. Un véritable serviteur de Dieu ne se fait
pas de l'argent par la prédication de l'évangile. Il peut accepter des dons pour satisfaire ses besoins terrestres - comme Jésus et les apôtres l'ont fait - mais il ne deviendra pas millionnaire de cette façon. Mais c'est exactement le contraire que nous voyons dans la chrétienté aujourd'hui. Et c'est pourquoi mon respect pour tous ces soi-disant apôtres et prédicateurs (qui pourraient même guérir les malades) est zéro. J'ai plus de respect pour les prêtres de l'Eglise catholique romaine qui vont au nord de l'Inde et vivent simplement et aident les pauvres que pour ces prédicateurs évangéliques qui prennent des dîmes des pauvres et deviennent riches par la prédication de l'évangile.
Qui vas-tu suivre ? Paul et Pierre ? Ou la contrefaçon d'aujourd'hui ?
Paul continue en disant, « nous sommes maltraités…nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains » (4 : 11,12). Paul était à sa propre charge financièrement, mais il était cependant injurié et calomnié. Les gens disaient de fausses histoires sur lui, mais il les bénissait en retour. Il était persécuté presque partout où il allait et est devenu « comme les balayures du monde, le rebut de tous » (4 : 13). Cela signifie que le monde le considérait comme n'étant pas mieux que les ordures qui coulent dans les tuyaux des égouts. C'est la façon dont le plus grand apôtre de cette époque a été traité par le monde. Les corinthiens au contraire étaient respectés et honorés par le monde - et ils en étaient contents.
Je suis désolé de dire que la chrétienté a perdu la compréhension de ce que signifie être un serviteur de Dieu. Notre tâche maintenant est de démontrer dans notre pays ce que signifie être un véritable serviteur de Dieu - celui qui ne se compromettra pas et ne recherchera pas l'honneur du monde. Dieu n'est pas impressionné par les diplômes théologiques de quiconque ou les autres qualifications du monde. De telles qualifications n'effrayent pas le diable non plus !
La plupart des ouvriers chrétiens désirent s'asseoir sur des trônes et avoir l'honneur. Ne suivez pas ce chemin. Soyez des serviteurs de Dieu humbles toute votre vie. Soyez un frère ordinaire et une soeur ordinaire, même si vous êtes rejeté par le monde et par la chrétienté babylonienne également.
Paul était-il jaloux des corinthiens qui étaient distingués et à l'aise ? Non. Il était désolé pour eux, parce qu'il était dans une position plus bénie qu'eux. Il leur parlait comme un père - et pas pour leur faire honte (4 : 14). Un véritable serviteur de Dieu est un père. Il ne met pas les gens dans la honte. Les enseignants peuvent mettre les élèves dans la honte, si l'élève fait quelque chose d'erroné. Un bon père, cependant, ne mettra jamais son enfant dans la honte, même s'il a fait quelque chose de stupide. Mais le rapport entre les pères et les enseignants dans la chrétienté est de l'ordre de 1 pour 10 000 (4 : 15).
Paul a continué en disant, « j'irai bientôt chez vous, si c'est la volonté du Seigneur, et je connaîtrai, non les paroles, mais la puissance de ceux qui se sont enflés. Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance » (4 : 19,20).
Dans les quatre premiers chapitres, Paul a établi une fondation pour la prédication de la croix. Ensuite, à partir du chapitre 5, il commence à traiter des problèmes qu'il y avait à l'église de Corinthe. L'esprit du monde à Corinthe était entré dans l'église locale. Le chapitre 5 est une partie précieuse de l'écriture parce qu'il nous enseigne comment les apôtres ont traité le péché dans l'église.
5. L'ESPRIT DU MONDE
Paul traite ici du problème de l'immoralité. Il y avait beaucoup d'immoralité dans les temples païens à Corinthe, et cet esprit est entré dans l'église. Quelqu'un vivait dans l'adultère avec sa
belle-mère, et ne s'était même pas repenti à ce sujet. Et les anciens de l'église étaient si « mous » qu'ils n'ont rien fait à ce sujet. Ils n'ont pas eu le courage moral de mettre cet homme hors de l'église. Ils voulaient probablement une réputation pour leur douceur. Un ancien risque de perdre sa réputation pour sa douceur s'il met un homme hors de l'église. Les autres vont le critiquer - et la plupart des anciens ne veulent pas une réputation d'être dur de coeur. Beaucoup d'anciens aiment leur réputation plus qu'ils n'aiment la pureté de l'église. Leur but c'est la popularité, et à cause de cela, ils ressemblent plus aux politiciens. Un ancien ou un pasteur qui est comme cela détruira seulement une église.
Il est possible que cet homme qui vivait dans le péché fût un homme riche. La plupart des anciens ont peur de reprendre les membres riches et influents de leur congrégation - pour différentes raisons. De telles personnes soutiennent l'église avec de grosses offrandes. Ils sont influents et peuvent aider lorsque l'on est dans certaines difficultés. C'est pourquoi les pasteurs et les anciens laissent généralement de telles personnes tranquilles. Ils disciplinent uniquement les pauvres. Mais Paul s'en foutait du fait qu'un homme est riche ou pauvre. Il a livré cet homme à Satan et a demandé aux anciens de le mettre hors de l'église - de l'excommunier (5 : 13).
Parfois les gens doivent être mis hors de l'église. Jésus a dit, « va et reprends-le entre toi et lui seul » (Matthieu 18 : 15-18). S'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Église; et s'il refuse aussi d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain. Il y a un besoin de discipline dans l'église, de même que dans un foyer. Un foyer dans lequel les enfants ne sont pas disciplinés deviendra une maison chaotique, et une église dans laquelle on n'est pas discipliné deviendra une église chaotique. Dans une maison dans laquelle les enfants ne sont pas disciplinés, les enfants prendront le contrôle de la maison et le père devra s'asseoir impuissant dans un coin. Dans une église dans laquelle il n'y a pas de discipline, les anciens seront impuissants et les autres prendront le contrôle. Cela est arrivé à beaucoup d'endroits parce que les anciens recherchaient la popularité plus que la sainteté.
Que signifie « livrer à Satan, pour la destruction de la chair » ? Cela signifie permettre à Satan de l'attaquer avec la maladie. Toutes les maladies viennent du diable - et je n'ai pas le moindre doute à ce sujet. Dieu est un père d'amour et aucun père d'amour ne donnera une maladie à ses enfants. Dieu peut permettre que ses enfants soient malades parfois, comme il l'a fait avec Paul. Dieu a permis à Satan de mettre une écharde dans la chair de Paul et ne l'a pas guéri, même après que Paul eut prié (2 Corinthiens 12 : 1-7). Mais c'était pour le bien de Paul - pour le sauver de l'orgueil. Dieu ne tente personne non plus. Mais il permet à Satan de nous tenter. Donc Paul a livré ce frère non repentant à Satan pour qu'il le rende malade afin qu'il reprenne ses sens et se repente. Il a été mis hors de l'église et aucun croyant ne devait venir le visiter. À cet instant, dans les ténèbres spirituelles, bien qu'il ait beaucoup d'argent, il devait réaliser ce qu'il a perdu et espérons-le devait se repentir. Dieu peut permettre à Satan parfois de rendre certains croyants malades afin qu'ils se repentent. Paul, en tant qu'apôtre, avait l'autorité divine pour livrer les gens à Satan de cette façon, pour qu'ils se repentent. Le monde pouvait traiter Paul comme une ordure, mais Dieu lui avait donné l'autorité spirituelle. Satan avait peur de Paul.
6. GLORIFIEZ DIEU EN TOUTE CHOSE
Dans le chapitre 6, Paul traite des croyants qui trainent d'autres croyants devant les tribunaux. Pourquoi est-ce qu'un croyant veut traîner un autre croyant devant les tribunaux ? Parce qu'il pense que les anciens à l'église ne peuvent pas l'aider à résoudre son problème - et également
que Dieu tout-puissant ne peut pas l'aider non plus ! Il va donc vers des hommes piteux dans un tribunal mondain pour trouver de l'aide. Le Saint-Esprit dit que cela est totalement erroné - parce que cela déshonore Dieu, comme s'il était incapable de résoudre les problèmes de ses enfants ! Il y aura toujours des problèmes parmi les croyants. Mais ils devraient consulter les anciens de l'église et faire confiance à Dieu pour les aider - et non pas aller dans un tribunal mondain.
Paul continue en disant, « Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller? » (6 : 7). Au lieu de cela, ils essayaient de corriger une erreur en faisant une autre erreur - en traînant leurs frères croyants devant les tribunaux. Le Saint-Esprit dit que ceux qui font de telles choses n'entreront pas au ciel. Si vous traînez un croyant au tribunal, vous n'entrerez jamais dans le royaume de Dieu (6 : 9). C'est un péché sérieux, parce que cela déshonore le nom de Jésus. Jésus a dit, « A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres » (Jean 13 : 35). Mais vous montrez aux païens que les chrétiens se disputent entre eux et donc vous les conduisez vers le diable. Dans ce cas, Dieu dit que vous ne méritez pas d'entrer dans son royaume, vous non plus. Un chrétien devrait être préoccupé par la gloire de Dieu et non par son propre honneur. « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10 : 31). Allez-vous glorifier Dieu en traînant votre frère devant les tribunaux ? Non ? Alors ne le faites pas. Pourquoi traînez-vous votre frère devant les tribunaux ? Parce que, vous le haïssez. Vous voulez qu'un juge humain le punisse. Pourquoi ne laissez-vous pas Dieu le punir ? « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: À moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur » (Romains 12 : 19).
Paul parle ensuite de trois niveaux différents auxquels on peut vivre. « Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile » (6 : 12). Le niveau interdit (ou injuste) est celui où la plupart des croyants vivent. Aucun croyant ne doit descendre à ce niveau - mais, malheureusement, certains le font. S'ils continuent à vivre à ce niveau, ils perdront leur salut. Le niveau minimum pour un croyant c'est le niveau d'après - le niveau permis (ou juste). Mais il y a un encore un niveau au-dessus - le niveau utile (ou profitable). Sur 100 choses, 70 peuvent être interdites. Donc, nous ne devons faire aucune d'elles. Mais nous pouvons faire les 30 autres qui sont permises. Mais de ces 30 choses, seules 10 peuvent être utiles spirituellement. Un chrétien d'un coeur entier ne fera que ces 10 choses. Mais un chrétien d'un coeur partagé choisira n'importe quelles des 30 choses permises. Si vous voulez être d'un coeur entier, un serviteur de Dieu efficace, vous devrez sélectionner les choses utiles parmi les choses permises.
Considérez l'exemple du temps. Nous avons tous 24 heures par jour. Si vous passez une partie de ce temps à regarder des films sales ou à lire des livres sales, ce serait une façon non permise de passer votre temps. De l'autre côté, il y a beaucoup de façons permises de passer votre journée. Certaines de ces choses sont nécessaires et nous devons les faire. Mais vous pouvez passer beaucoup d'heures à lire les journaux - ce qui bien que permis n'est pas la façon la plus utile de passer la journée. Si vous voulez être un serviteur de Dieu utile, vous devez être discipliné et vous devez supprimer certaines de ces choses non nécessaires de votre agenda quotidien pour passer plus de temps dans les choses de Dieu. Vous pouvez choisir de passer plusieurs heures à surfer sur Internet (sur des sites purs) ou même regarder beaucoup de programmes TV chrétiens et ensuite avoir très peu de temps pour étudier la Bible. Ou alors, vous pouvez passer peu de temps à surfer sur Internet (pour les nouvelles, etc.) et avoir plus de temps pour étudier la Bible. Vous ne péchez pas si vous passez deux heures à regarder un programme TV pur ou à visiter un site Internet pur ; mais cela pourrait être une perte de temps qui aurait pu être utilisé de manière plus profitable en étudiant la parole de Dieu ou en aidant des personnes dans le besoin.
De la même façon, il y a des manières injustes de dépenser de l'argent, des manières justes et des manières profitables. Un chrétien d'un coeur entier utilisera son temps et son argent uniquement de manière profitable. Nous devons apprendre à faire les choix justes. Le secret d'une vie pieuse réside dans les choix que nous faisons. De toutes les choses permises que nous pouvons faire avec notre temps, nous devons choisir la meilleure façon de passer notre temps. De toutes les façons permises dont nous pouvons dépenser notre argent, nous devons choisir les meilleures. Un tel homme comptera pour Dieu.
Ensuite, Paul parle de la façon dont nous utilisons notre corps. « Je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit » (6 : 12). La nourriture est essentielle pour nos corps ; mais si vous voulez être un serviteur de Dieu, vous ne devez pas vous laisser asservir par la nourriture. Si vous aimez tellement la nourriture que vous êtes asservis par elle, vous ne serez jamais un serviteur utile pour Dieu. Vous devez vous libérer de cet esclavage et c'est là où le jeûne peut aider.
Ce n'est pas uniquement notre esprit, mais notre corps physique également est un « membre du Christ » (6 : 15). Donc, nous ne devons jamais l'utiliser pour un but immoral. Cela doit être exclusivement pour le Seigneur - nos yeux, notre langue et toutes les parties de notre corps. Voici une merveilleuse promesse de Dieu pour le corps - que j'ai proclamé pour moi-même depuis de nombreuses années maintenant : « le corps n'est pas pour l'impudicité. Il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps » (6 : 13). Si vous dites, « Seigneur, mon corps t'appartient totalement, de la tête aux pieds - mes yeux, ma langue, tout », et si vous le pensez réellement, alors le Seigneur sera totalement pour votre corps. Il gardera votre corps en forme pour le servir tant qu'il veut que vous le serviez. Il le préservera même de maladie. Même les personnes jeunes pourront défaillir, mais ceux qui donnent leur corps au Seigneur voleront comme des aigles dans le ciel.
Notre corps est aussi le temple du Saint-Esprit (6 : 19) - et donc nous ne devons pas le souiller d'aucune manière. Si vous ne fumez pas, ne buvez pas et ne commettez pas d'adultère dans les bâtiments d'une église, alors vous ne devez faire aucune de ces choses dans votre corps non plus - parce que le véritable temple de Dieu n'est pas un bâtiment d'église, mais votre corps. « Vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps » (Verset 20).
Ces neuf versets (6 : 12-20) forment ensemble l'une des portions des écritures les plus merveilleuses concernant la façon dont nous devons utiliser notre corps et la provision de Dieu pour notre corps. Je vous encourage à méditer sur ces versets, parce que nous avons besoin d'un corps sain pour servir Dieu. Beaucoup de chrétiens parlent de la guérison. Mais la santé vaut mieux que la guérison. La prévention vaut mieux que le traitement. Il est préférable de manger moins et d'être en santé, que d'être un glouton, être malade, et ensuite demander la guérison à Dieu. Ne demandez pas à Dieu d'être votre guérisseur, demandez-lui d'être votre santé. Donnez-lui totalement votre corps et dites, « Seigneur, tu es la santé de mon corps. Tant que tu veux que je vive sur terre et que je te serve, je suis disponible. Je te glorifierai dans mon corps, parce que tu l'as acheté pour toi sur la croix. Mon corps t'appartient à toi seul ». Notre corps est comme une maison qui a été achetée par quelqu'un d'autre - le Seigneur. Nous devons quitter cette maison et laisser le propriétaire légitime l'occuper totalement maintenant. C'est un péché de continuer à vivre dans une maison que quelqu'un d'autre a achetée. Livrez donc vos corps totalement au Seigneur.
7. FUYEZ L'IMMORALITÉ
Il y a une seule façon de vaincre la tentation de l'immoralité - c'est ce qui est décrit en 6 : 18, « fuyez l'impudicité ». La Bible est réaliste et connaît combien la tentation sexuelle est forte ! Quand Joseph a été tenté par la femme de Potiphar, il a fui. Si vous ne fuyez pas, mais restez à côté et vous exposez à la tentation, alors vous pouvez être certains que vous échouerez - tôt ou tard. Si vous remarquez qu'une conversation, une amitié ou une relation, avance dans une direction dangereuse, il n'y a qu'une chose que vous devez faire - si vous ne voulez pas anéantir votre vie et votre ministère. Retournez-vous et courez. Partez de là. Si vous ne recevez pas ce conseil, vous pouvez vous détruire - et regretter toute l'éternité de n'avoir pas fui. Cela est aussi sérieux que cela.
Dans ce contexte, Paul continue en parlant du mariage comme étant un moyen de fuir l'immoralité (7 : 2). C'est vrai qu'en demeurant célibataire, vous pouvez avoir plus de temps pour servir le Seigneur. Mais parce qu'il y a tellement d'immoralité dans le monde (et cela est d'autant plus vrai aujourd'hui) « que, chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari » (7 : 2). Certains pourraient dire que c'est une raison nullement spirituelle de se marier. Mais c'est le Saint-Esprit qui dit ici que le mariage peut protéger de l'immoralité. N'essayez donc pas d'être super spirituels (plus spirituels que le Saint-Esprit) !
« S'ils manquent de continence, qu'ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler ». (7 : 9). C'est normal pour la plupart des hommes de brûler de désirs sexuels quand ils atteignent la fin de leur adolescence et la plupart d'entre eux n'ont pas la maîtrise d'eux-mêmes pour le surmonter. Il est donc de loin préférable de se marier et éviter de brûler que de s'exposer à des tentations évitables. La Bible est très pratique. Elle ne nous enseigne pas un style de vie en hermine dans laquelle nous devons vivre dans une forêt ou un monastère. Nous devons vivre dans le monde, et nous marier comme le reste de l'espèce humaine. Il est écrit d'Hénoc qu'il « marcha avec Dieu trois cents ans; et il engendra des fils et des filles » (Genèse 5 : 22). Nous pouvons, nous aussi, vivre une vie normale, nous marier et avoir des fils et des filles, et en même temps marcher avec Dieu comme Hénoc l'a fait.
Les personnes mariées doivent reconnaître qu'elles perdent leur autorité sur leurs propres corps au moment où elles se marient. Je trouve qu'il est très important pour les femmes de le comprendre dans la culture indienne. Il n'y a pas beaucoup d'enseignements sur ce sujet dans nos églises. Les prédicateurs sont embarrassés d'en parler, alors que les écritures en parlent clairement. Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari (7 : 3). La relation sexuelle entre un mari et sa femme est appelée ici un devoir. Il n'y a certainement rien de honteux à cela. C'est autant un devoir que préparer le repas, prendre soin des enfants, et travailler pour pourvoir aux besoins du foyer.
Une fois qu'une femme est mariée, elle n'a pas autorité sur son corps. Son corps appartient par la suite à son mari. C'était à elle avant qu'elle ne se marie, mais maintenant son corps appartient à son mari tout le temps. Les maris pourraient être ravis d'entendre cela ! Mais ils ont également une responsabilité. Un mari n'a pas autorité sur son corps mais sa femme si. Cela ne fait pas référence uniquement aux relations sexuelles - les maris pourraient être prêts à reconnaître leur devoir sur ce point en tout temps ! Ça signifie aussi que vos yeux et votre langue appartiennent à votre femme. Quand vous voyez une belle fille, vous devez vous rappeler que vos yeux appartiennent à votre femme. Quand vous parlez à une autre femme, rappelez-
vous que votre langue appartient maintenant à votre femme. Vous pouvez certainement parler à des femmes - mais pas de façon légère ou séductrice.
Il y a tellement d'immoralité cachée parmi les chrétiens - et même parmi les prédicateurs et les pasteurs. Les rapports que nous entendons c'est juste la partie immergée de l'iceberg. Il y a beaucoup plus, mais c'est caché. Mais d'où vient cette immoralité ? Cela commence dans le coeur et avec des yeux vagabonds, et quand on ne fuit pas des amitiés dangereuses.
En même temps, Dieu peut appeler certaines personnes, comme Paul, à une vie de célibataire. Paul dit, « je voudrais que tous les hommes fussent comme moi; mais chacun tient de Dieu, un don particulier, l'un d'une manière, l'autre d'une autre » (7 : 7). Paul a accepté la volonté de Dieu pour lui d'être célibataire. Mais il reconnaît que très peu de personnes ont un tel appel. Paul était seul à cause de l'évangile. Il n'aurait probablement pas pu gérer un foyer avec tous ses déplacements. Mais les temps ont changé. Aujourd'hui, on peut voyager à l'autre bout du monde en moins de 24 heures et retourner à la maison tout aussi rapidement, alors qu'à l'époque de Paul, il fallait une journée entière pour faire ne serait-ce que 50 kilomètres. Un tel apôtre trouvera difficile de fonder une famille, s'il a un grand ministère. C'est pourquoi certains apôtres comme Paul et Barnabas étaient célibataires et d'autres voyageaient avec leurs femmes. L'autre raison pour laquelle Paul encourageait le célibat, c'était à cause de la persécution. En temps de persécution, c'est plus risqué d'être un homme marié. C'est dans de telles situations au premier siècle que Paul a dit « qu'il leur est bon pour un homme de rester célibataire ». Il peut y avoir des situations aujourd'hui comme celles-là - mais elles sont rares, probablement dans moins de 1% des cas.
La raison principale pour laquelle Paul a encouragé les gens à considérer la vie de célibat était afin qu'ils puissent « s'attacher au Seigneur sans distraction » (7 : 35). Il dit donc, « que ceux qui usent du monde soient comme n'en usant pas » (7 : 31). Il y a des moments où nous devrons pleurer. Mais nous ne devons pas être submergés par nos pleurs. Nous devons finir avec cela et avancer. De la même façon, nous ne devons pas être tellement excités de joie à cause de nos possessions terrestres que notre service pour le Seigneur est entravé parce que notre pensée est occupée par ces choses. Surmontez l'excitation rapidement et continuez à servir le Seigneur. Même si vous êtes mariés, ne laissez pas votre femme et votre foyer devenir tout pour vous (7 : 29). Il y a du travail à faire pour le Seigneur, et votre dévotion pour le Seigneur doit être sans distraction. Le Seigneur doit être le premier dans votre vie.
Je voudrais que vous remarquiez un autre sujet important ici. Paul dit plus d'une fois : « A ceux qui ne sont pas mariés…ce n'est pas le Seigneur, c'est moi qui dis… je n'ai point d'ordre du Seigneur; mais je donne un avis » (7 : 8, 12,25). Il fait la différence entre un ordre du Seigneur et son opinion personnelle. Il est très important, en tant que serviteur de Dieu, que nous rendions cela clair quand nous prêchons. Il n'y a pas de mal à donner notre opinion - mais nous devons rendre clair à chacun que ce sont nos opinions personnelles et non pas des ordres du Seigneur.
Remarquez aussi 7 : 40 : « selon mon avis; or j'estime que j'ai aussi l'Esprit de Dieu ». Observez la profonde humilité de Paul ici. Son opinion était certainement une opinion très pieuse, mais il n'a pas eu l'arrogance que beaucoup ont aujourd'hui et disent, « ainsi parle le Seigneur ». Je préfère écouter un homme qui dit, « je pense avoir l'Esprit de Dieu », qu'une personne qui dit, « ainsi parle le Seigneur ». J'ai découvert dans les 56 années pendant lesquelles j'ai cru que, lorsque quelqu'un dit, « ainsi parle le Seigneur », le Seigneur n'est pas en train de parler à travers lui du tout. Il parle uniquement de sa propre pensée. Mais
lorsqu'un homme est suffisamment humble pour dire, « je pense avoir l'Esprit de Dieu quand je dis ceci », il est plus probable que ce soit une expression de la pensée de Dieu.
8. UN CHRETIEN MATURE
Dans le chapitre 8, Paul parle du danger qu'il y a à utiliser notre liberté pour faire des choses qui peuvent faire trébucher les autres. En ces jours, toute la viande vendue dans les marchés était d'abord présentée aux idoles dans les temples. Ceux qui avaient un problème avec cela ont donc décidé d'être végétariens. Mais il y avait d'autres croyants qui ont dit, « qu'est-ce qu'une idole ? Juste une pièce de bois avec une face sculptée dessus. Qu'est-ce que cela fait si la viande a été mise devant cette pièce de bois ? Je crois en un seul Dieu, le père de notre Seigneur Jésus-Christ, je rends donc grâce pour cette viande et je la mange ».
Paul dit ici que chaque croyant doit respecter les points de vue d'autres croyants - sans forcer l'autre à se conformer à son point de vue. (Cela est similaire à son enseignement dans Romains 14). Ici en Inde, quand un voisin vous donne des bonbons au moment de Diwali (un festival hindu) il est possible que cela ait été offert devant une idole d'abord. Que devons-nous faire ? Paul dit ensuite dans 1 Corinthiens 10 : 25-28, « mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience ; car la terre est au Seigneur, et tout ce qu'elle renferme. Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez y aller, mangez de tout ce que l'on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience. Mais si quelqu'un vous dit: Ceci a été offert en sacrifice! N'en mangez pas, à cause de celui qui a donné l'avertissement, et à cause de la conscience ».
Ici au chapitre 8, Paul dit que ces sujets ne sont pas les plus importants. La chose la plus importante est l'amour (verset 1). La connaissance peut rendre quelqu'un arrogant si bien qu'il méprise les autres et dit, « vous n'avez aucune connaissance. Vous avez peur d'un bloc de bois ! ». Mais une telle personne pourrait ne pas avoir d'amour. S'il en avait, il serait préoccupé par le fait de ne pas causer la chute d'autres croyants. Nous devons nous rappeler que ceux qui sont sortis de l'idolâtrie ont considéré ces blocs de bois comme des dieux pendant de nombreuses années - et donc leur conscience les dérange. Votre conscience ne vous dérange pas parce que vous n'avez pas ce passé. « Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d'achoppement pour les faibles… C'est pourquoi, si un aliment scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère » (8 : 9,13). C'est la position que tout chrétien mature prendra.
Appliquons cela à notre temps. La Bible ne dit pas que si vous buvez un peu de vin, c'est un péché. La Bible dit simplement qu'on ne doit pas devenir ivre. Mais supposons qu'un autre croyant vous voit en train de boire juste un peu de vin. Vous avez peut-être la maîtrise de vous-même et vous pouvez vous arrêter avec un tout petit peu de vin. Mais lorsqu'il vous voit, en tant que frère pieux, buvant du vin, il fait aussi de même. Mais il n'a pas de maîtrise de lui-même ; et il commence à boire de plus en plus et devient un saoulard - et, finalement, il va en enfer. Qui l'a entraîné sur le chemin de l'enfer ? Vous ! Donc que devrait faire un homme pieux ? Il devrait renoncer au plaisir de boire même un peu de vin. Il ne se demande pas (comme le croyant égoïste), « est-ce juste ou non ? ». Non. Il se pose une question plus élevée, « vais-je faire trébucher les autres ? » Et donc, il ne touche pas aux boissons alcoolisées toute sa vie. C'est cela l'amour. Et quand un tel renoncement peut sauver des âmes de la destruction et les empêcher d'aller en enfer, une personne pieuse est enchantée de pratiquer un tel renoncement.
Ce principe peut avoir d'autres applications également. Si vous allez chez quelqu'un et vous découvrez que l'homme de la maison n'est pas là, que devrez-vous faire ? Il serait préférable de ne pas entrer - non pas parce que vous serez tenté par sa femme, mais pour
préserver votre témoignage et être un exemple pour les autres. Vous pouvez être totalement pur ; mais quelqu'un d'autre pourrait suivre votre exemple et tomber dans le péché - et vous seriez celui qui l'a fait se détourner du droit chemin par votre exemple. Ce sont de petits sujets - mais si vous vivez par le principe de l'amour, vous vous préoccuperez des autres tout le temps. Se glorifier de sa connaissance et faire ce que l'on veut, sans se sentir concerné des effets que cela a sur les autres est la façon égoïste de vivre des païens. « En péchant de la sorte contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ » (8 : 12).
Le chapitre 9 parle de la liberté. « Ne suis-je pas un apôtre ? Pourquoi devrais-je travailler comme les autres ? Pourquoi dois-je demeurer célibataire ? » Tous les apôtres étaient mariés à l'exception de Paul (9 : 5). Donc lorsqu'une église enseigne qu'il faut être célibataire pour servir le Seigneur à plein temps, c'est une église dans laquelle la plupart des apôtres auraient été disqualifiés. Pierre et Jean n'auraient jamais pu rejoindre une telle église, quel type d'église est-ce ? Une autre chose que certaines églises disent est que si l'on veut servir le Seigneur, on ne doit pas avoir un travail séculier. Paul et Barnabas auraient alors été disqualifiés, parce que chacun d'eux se prenait, lui-même en charge. Donc, vous pouvez être un apôtre, vous prenant vous-même en charge grâce à un travail séculier, ou une personne prise en charge par d'autres croyants. Et en tant qu'apôtre, vous pouvez être mariés ou non. Le mariage et un travail séculier ne disqualifient pas pour l'apostolat.
Ensuite, Paul parle du sujet de prendre en charge les serviteurs de Dieu. Dieu dit, « tu n'emmuselleras point le boeuf quand il foule le grain » (9 : 9). C'était une loi de l'Ancien Testament. Quand un boeuf foulait le grain, certains agriculteurs égoïstes et de coeur dur, fermaient la bouche du boeuf, afin qu'il ne mange pas certains des grains. Dieu a donc commandé que les boeufs ne soient pas muselés. Paul dit, « Dieu se met-il en peine des boeufs, ou parle-t-il uniquement à cause de nous? » (9 : 9,10). C'était pour enseigner que nous devons pourvoir financièrement pour ceux qui servent le Seigneur afin qu'ils puissent se nourrir et nourrir leurs familles. Paul continue en disant, « Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos biens temporels ». Nous devons supporter financièrement ceux qui nous nourrissent spirituellement. Paul ne parlait pas ici d'un serviteur du Seigneur faisant des collectes pour acheter des terres et des propriétés pour sa famille. Non. Il parlait d'un serviteur du Seigneur recevant de l'argent pour ses besoins, pour vivre avec sa famille d'une manière simple. Mais cette provision que le Seigneur a ordonnée a été exploitée par beaucoup de prédicateurs pour se faire de l'argent.
« Le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l'Évangile de vivre de l'Évangile » (9 : 14). Ceux qui prêchent l'évangile ont le droit de recevoir des dons des croyants qui reçoivent de leur ministère (Galates 6 : 6). Je trouve deux extrêmes dans la chrétienté dans ce domaine. D'un côté, les prédicateurs qui exploitent cet enseignement pour se faire beaucoup d'argent - et très souvent des croyants qui sont plus pauvres qu'eux. Cela est scandaleux. De l'autre côté, les croyants qui sont avares et qui ne reconnaissent jamais leur dette financière envers ceux qui leur administrent constamment la parole de Dieu.
Après avoir enseigné ce principe, Paul continue en disant, « pour moi, je n'ai usé d'aucun de ces droits, et ce n'est pas afin de les réclamer en ma faveur que j'écris ainsi ». Paul était très discernant concernant le fait d'accepter de l'argent de quelqu'un. Il a accepté de l'argent de l'église de Philippe (Philippiens 4 : 14-18). Mais il n'a jamais accepté un cent des chrétiens de Corinthe ou Éphèse ou Thessalonique (2 Corinthiens 11 : 7-9 ; Actes 20 : 33,34 ; 2 Thessaloniciens 3 : 7-9). Paul ne vivait pas par une règle disant, « tu ne dois jamais accepter de l'argent d'un croyant non plus par une règle disant, « tu dois accepter de l'argent de tout croyant ». Chaque fois qu'un don lui était donné, Paul recherchait la direction du Saint-Esprit pour savoir s'il devait l'accepter ou non. C'est ce que tout véritable serviteur de Dieu devrait également faire.
Il y avait de très bonnes raisons pour les choix de Paul. Premièrement, il dit, « quelle est donc ma récompense? C'est d'offrir gratuitement l'Évangile que j'annonce, sans user de mon droit de prédicateur de l'Évangile » (9 : 18). Les personnes qui écoutent l'évangile doivent savoir qu'ils n'ont pas à payer quoi que ce soit pour écouter l'évangile. Toute ma vie, dans toutes les réunions publiques pour lesquelles j'ai eu un mot dans l'organisation, j'ai toujours refusé d'autoriser la collecte d'offrandes - parce qu'il peut y avoir des incroyants dans la foule, et ils ne doivent pas penser qu'ils doivent payer même un cent pour écouter l'évangile. C'était la pratique de Jésus et des apôtres - ils n'ont jamais pris d'offrandes lors de leurs réunions. Nous avons suivi cette pratique dans toutes nos églises en Inde dès le commencement - parce que nos croyants amènent leurs amis non croyants dans nos églises pour écouter l'évangile. Seuls les croyants ont le droit de soutenir l'oeuvre de Dieu. Les incroyants n'ont pas ce droit (voir 3 Jean 7). Aucun incroyant ne doit être capable de dire au Seigneur le dernier jour, « Seigneur, comment peux-tu m'envoyer en enfer alors que j'ai donné de l'argent pour soutenir ton oeuvre et que tes serviteurs l'ont reçu de moi ». Malheureusement, beaucoup d'organisations et de prédicateurs prennent de l'argent des gens, sans tenir compte du fait qu'ils sont nés de nouveau ou non. Si vous êtes un tel prédicateur, le Seigneur vous demandera ce jour, « pourquoi as-tu pris cet argent de quelqu'un qui n'était pas mon enfant ? »
Il y a sans doute une raison supplémentaire pour laquelle Paul n'a pas accepté d'argent des chrétiens de Corinthe. Ils doutaient de son apostolat - et Paul n'aurait jamais accepté de l'argent de personnes qui n'ont pas reçu son ministère. C'est également la position que devrait avoir tout prédicateur.
Paul parle ensuite de comment il disciplinait son corps afin de ne pas être disqualifié lui-même, après avoir prêché aux autres (9 : 24-27). Salomon a écrit trois livres des écritures et est néanmoins allé en enfer. C'est un avertissement pour tous les prédicateurs. L'apôtre Paul - l'homme qui a établi beaucoup d'églises, écrit les écritures, guérit les malades, ressuscité les morts, et prêché tellement de sermons merveilleux - craignait d'être disqualifié. Il a donc maintenu sous contrôle ses passions corporelles. N'imaginez jamais que parce que Dieu vous a tellement utilisé, il vous prendra assurément dans son royaume. Paul n'a pas pensé ainsi. Dieu regarde à notre vie premièrement et pas à notre ministère.
9. AVERTISSEMENTS ET DIRECTIVES
Dans le chapitre 10, Paul continue sur le même thème et avertit les croyants avec l'exemple des 600 000 israélites qui avaient été rachetés par le sang de l'agneau, mais dont Dieu n'était pas content, raison pour laquelle il ne leur a pas permis d'entrer à Canaan. Ils ont péri dans le désert. La même chose peut vous arriver, dit Paul, parce que cela a été écrit pour nous servir d'exemple (10 : 6). Ensuite, nous avons cette merveilleuse promesse de Dieu qu'il « ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces » (10 : 13). Aucune tentation ne peut arriver dans nos vies que nous ne pouvons gérer. C'est ce qui nous assure que nous pouvons surmonter toute tentation et être victorieux dans toute épreuve. Ne dites jamais qu'une épreuve ou une tentation est au-delà de vos capacités. Si vous le dites, vous en train de dire que Dieu n'est pas fidèle à sa promesse et qu'il est un menteur. Il y a un moyen d'échapper à toute tentation - il s'agit de demander à Dieu de vous donner la grâce pour la surmonter.
Dans 10 : 31, nous avons une directive merveilleuse pour trouver la volonté de Dieu dans tous les domaines pour lesquels la Bible est silencieuse. « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu ». Chaque fois que vous doutez de la volonté de Dieu dans un domaine, posez-vous la
question, « puis-je faire ceci pour la gloire de Dieu ? » Si vous pensez que vous ne pouvez pas le faire pour la gloire de Dieu, ne le faites pas. Ce verset devrait être le principe par lequel nous vivons toute notre vie.
Le chapitre 11 parle de deux choses - le fait de couvrir sa tête et la sainte cène.
Pourquoi un homme ne devrait-il pas couvrir sa tête lorsqu'il prie ou prophétise dans l'église et une femme le devrait ? Trois raisons sont données :
1. « Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme » (11 : 3). Puisque Christ est le chef de l'homme et Christ ne doit pas être couvert à l'église, un homme ne doit pas couvrir sa tête. Néanmoins, l'homme est le chef de la femme et l'homme doit être couvert à l'église. Donc, une femme doit couvrir sa tête. De plus, l'homme « est l'image et la gloire de Dieu » (11 : 7). La gloire de Dieu ne doit pas être couverte à l'église, c'est pourquoi un homme ne doit pas couvrir sa tête. La femme cependant est la gloire de l'homme - et la gloire de l'homme doit être couverte. Donc c'est à cela qu'un homme rend témoignage en ne couvrant pas sa tête et une femme également en couvrant sa tête. Un sacrificateur qui porte une capuche sur sa tête dans l'église commet donc la même erreur qu'une soeur qui ne couvre pas sa tête.
2. « C'est une gloire pour la femme de porter de longs cheveux » (11 : 15). Toutes les femmes savent que de longs cheveux font partie de leur beauté - leur gloire. Et la gloire de la femme (ses cheveux) devrait-elle être couverte à l'église ? La gloire à la fois de l'homme et de la femme doit être couverte.
3. « La femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend » (11 : 10). En couvrant sa tête, une femme montre qu'elle est soumise à l'autorité de l'homme - à son mari ou son père - et si elle est orpheline ou veuve, alors aux anciens de son église. Elle montre qu'elle n'est pas rebelle comme les anges déchus.
Malheureusement, l'influence occidentale est entrée dans les églises des villes de l'Inde et a corrompu cet enseignement. Mais Paul conclut en disant, « Si quelqu'un se plaît à contester, nous n'avons pas cette habitude, non plus que les Églises de Dieu » (11 : 16).
Il est clair cependant, de ce passage que les femmes peuvent prier et prophétiser lors des réunions d'église. Ce qu'il est interdit aux femmes de faire dans l'église, c'est d'enseigner et d'être anciennes (1 Timothée 2 : 12). Mais les femmes peuvent (et doivent) prophétiser - cela signifie, partager la parole de Dieu d'une façon qui édifie, exhorte, et console les autres (1 Corinthiens 14 : 3).
Nous passons maintenant au sujet de la table du Seigneur (11 : 23-34). Quand nous venons à la table du Seigneur, nous commémorons de la mort du Seigneur. Nous témoignons que Jésus a donné son corps pour être brisé pour nous et que nous voulons être brisés comme lui. Personne d'autre ne peut briser le pain et le mettre dans notre bouche - parce que personne d'autre ne peut décider si nous voulons être brisés. Nous devons briser ce pain nous-mêmes, pour que le symbolisme soit exact. Nous témoignons également que nous tous qui participons à ce pain sommes un corps - le corps du Christ (10 : 17). Donc c'est un témoignage d'une alliance avec le Seigneur, et notre unité avec nos camarades croyants.
Si nous n'avons pas une telle communion verticale avec notre Seigneur de même qu'une communion horizontale avec nos camarades croyants, alors notre sainte cène est un mensonge. Si nous sommes amers contre quelqu'un, alors nous ne devons pas briser le pain. Et si nous le faisons, nous pouvons devenir malades - spirituellement ou physiquement, et même mourir spirituellement (11 : 30). Donc, nous devons nous juger justement concernant ces sujets avant de participer à la sainte cène (11 : 31).
10. LES DONS POUR BATIR LE CORPS DE CHRIST
Dans le chapitre 12, il est question des dons de l'Esprit. On parle des dons ici en relation avec le fonctionnement de l'église locale - le corps local du Christ. Beaucoup de chrétiens pensent aux dons de l'Esprit sans reconnaître qu'ils doivent être utilisés pour bâtir une expression locale du corps du Christ partout. Par conséquent, ils s'égarent. Nous devons rechercher les dons de l'Esprit parce que nous voulons mieux servir les autres (Luc 11 : 5-13).
Beaucoup mettent l'accent sur la première partie du chapitre 12 (sur les dons), mais ne mettent pas l'accent sur la seconde partie (sur le corps du Christ). D'autres mettent l'accent sur la seconde partie et ignorent la première. Ils sont exactement comme ceux qui mettent l'accent sur la deuxième partie du chapitre 11 (sur la sainte cène), mais désobéissent la première partie du chapitre 11 (le fait de couvrir sa tête), en disant que cela ne s'applique pas à nous aujourd'hui.
Si vous voulez comprendre l'exercice de tout don de l'Esprit correctement, vous devez toujours les voir dans le contexte du service aux autres et de la construction d'une expression locale du corps du Christ dans une église locale. Dans 12 : 13, Paul parle du corps universel de Christ, l'église universelle (puisqu'il utilise le mot « nous »). Mais dans 12 : 27, il parle de l'expression locale de ce corps à Corinthe (puisqu'il dit, « vous êtes le corps du Christ»).
Les dons de l'Esprit opèrent dans le corps du Christ exactement comme les différents membres de notre corps. Personne ne devrait vouloir être un membre remarquable dans le corps, comme l'oreille ou l'oeil. « Si tout le corps était oeil, où serait l'ouïe? S'il était tout ouïe, où serait l'odorat? » (12 : 17). Il doit y avoir un nez également. Nous ne devons donc pas désirer le don de quelqu'un d'autre. C'est Dieu qui fait de quelqu'un un oeil ou une langue dans le corps du Christ. Il pourrait ne pas vouloir que tu sois un membre visible comme une langue, mais un membre invisible comme un coeur, un foie ou un rein. Mais tous ces membres invisibles exécutent une fonction très importante. Certaines parties de notre corps humain sont comme la plante de nos pieds - durs et capables de supporter beaucoup de traitements durs. Mais d'autres parties sont plus faibles, sont très sensibles et sont facilement blessées, comme nos yeux. Si un grain de poussière entre dans l'oeil, cela nous dérange continuellement. Mais si nos pieds sont couverts de poussière, cela ne cause aucun problème. De même, certains membres du corps sont attractifs alors que d'autres membres ne sont pas si attractifs - et donc nous les cachons.
Dans l'église également, il y a certaines personnes qui sont très visibles, comme un prédicateur qui est fréquemment sur la chaire. Nous pouvons dire qu'il est comme la langue. Mais la plupart des autres dans le corps ne se tiennent jamais sur la chaire. Ils peuvent être les « prieurs » - ceux qui prient plus en privé pour le prédicateur. Ils sont comme le coeur, qui pompe le sang afin que la bouche puisse parler. Tous les membres ont la même importance. La bouche ne peut pas parler sans que le coeur ne pompe du sang vers elle. Mais le coeur mourra si la bouche ne s'ouvre pas pour manger. Le coeur est dépendant de la bouche et la bouche est dépendante du coeur. Donc, quelque soit le don de l'Esprit que vous avez, rappelez-vous que vous avez besoin de votre frère et qu'il a besoin de vous. Ce frère peut être un membre invisible comme le coeur que personne ne voit et n'apprécie et vous pouvez être un frère visible comme les yeux ou les mains.
Il y a beaucoup de dons de l'Esprit, mais il n'y a aucune compétition entre eux, uniquement de la coopération. L'un peut être apôtre, l'autre un prophète (12 : 28), l'un peut parler en langues, et l'autre peut avoir le don de guérison. On a besoin de tous de la même façon. Personne n'a besoin du don de l'autre. Et personne ne peut dire à l'autre, « je n'ai pas besoin de toi » (12 : 21), je peux tout faire seul.
Votre main gauche est-elle jalouse de votre main droite ? La main droite peut écrire toutes les lettres importantes et signer tous les chèques. Mais la main gauche devient-elle jalouse et pense-t-elle, « oh, c'est la main droite qui fait toujours les taches importantes. Je ne fais jamais de taches importantes ». Et maintenant, supposons que votre main droite est blessée un jour et plâtrée. La main gauche dira-t-elle, « ah, maintenant j'ai l'occasion de faire ces taches » ? Si la main gauche devait signer un chèque maintenant, cela ne ressemblerait pas à votre signature et la banque ne l'accepterait pas ! Mais que fait en réalité la main gauche ? Elle fait tout ce qui est possible afin que la main droite soit rapidement rétablie afin qu'elle puisse signer ce chèque. C'est comme cela que le corps du Christ doit fonctionner. Quand vous voyez un autre frère qui a plus de dons que vous, rappelez-vous que même si vous travaillez dur, vous ne serez pas capables de copier son ministère - parce que c'est Dieu qui lui a donné ce don. C'est suffisant qu'un seul membre dans le corps (la main droite) signe tous les chèques. Partout où il y a la jalousie ou la compétition dans le corps du Christ, c'est parce que les croyants n'ont pas vu le corps du Christ.
Les gens m'ont parfois posé cette question, « frère Zac, pourquoi continues-tu à mettre l'accent uniquement sur la sainteté et l'équilibre dans le corps tout le temps ? ». Je réponds avec cette question, « pourquoi un rein ne fait que purifier le flux de sang et équilibrer les produits chimiques dans le corps - et rien d'autre ? » Parce que, c'est la fonction que Dieu lui a donnée. Ce n'est pas toutes les fonctions du corps - mais c'en est une importante. Si vos reins ne fonctionnent pas, vous mourrez. Mais les reins ne peuvent fonctionner sans la main et la bouche. Nous avons besoin les uns des autres. L'évangélisation est comme une main qui prend une pomme de terre et la met dans la bouche - amener à Christ un incroyant. Mais est-ce suffisant ? Non. Après que l'incroyant est venu à Christ, quelqu'un d'autre doit continuer. La pomme de terre doit être mâchée par les dents et aller ensuite dans l'estomac, de l'acide doit être versé dessus pour que ce soit brisé. Finalement, après beaucoup de processus, elle fait partie du corps humain. De la même manière, un nouveau croyant doit être brisé, fait petit, rendu humble et équipé pour son travail dans le corps du Christ. C'est comme cela qu'il devient un membre efficace du corps du Christ.
Mais supposons que la pomme de terre reste uniquement dans la bouche ou dans l'estomac, et n'est pas digérée. Alors, vous allez seulement la vomir après un certain temps. Donc, l'évangéliste doit passer le converti à l'enseignant, au prophète et au berger (Éphésiens 4 : 11). Duquel de ces ministères a-t-on le plus besoin ? Bien qu'il y ait une hiérarchie dans les dons, l'apôtre, le prophète et l'enseignant étant respectivement le premier, le second et le troisième (1 Corinthiens 12 : 28), on a cependant besoin de tous les dons équitablement. Nous ne devons donc jamais essayer de faire le ministère de l'autre. Coopérez plutôt avec eux. Une fois que vous avez vu cette grande vérité, cela vous délivrera complètement de toute jalousie, compétition et agitation.
Le chapitre 13 est entre les chapitres 12 et 14 (qui traitent tous les deux des dons du Saint-Esprit). Parfois les croyants l'oublient. Beaucoup de croyants qui ignorent les dons de l'Esprit parlent beaucoup du chapitre 13. Ils sautent du chapitre 11 au chapitre 13 et ensuite du chapitre 13 au chapitre 15. Pourquoi laissent-ils les chapitres entre les deux - les chapitres 12 et 14 ? Parce qu'ils sont contre les dons du Saint-Esprit.
Paul a écrit le chapitre 13 pour montrer aux croyants, comment exercer les dons de l'Esprit « d'une façon plus excellente » (12 : 31). Exercer les dons sans amour est comme utiliser les fils électriques sans isolation. Cela va tuer. Les dons sont puissants et tueront celui qui les utilise et les autres (spirituellement) - s'ils ne sont pas exercés dans l'amour.
Le plus grand besoin parmi ceux qui mettent l'accent sur les dons de l'Esprit est de méditer davantage sur le chapitre 13. Ayant tous les dons les plus surnaturels (miracles, guérison, prophétie et langues) et même les sacrifices et la connaissance de la Bible, avec tout cela, vous serez néanmoins sans valeur dans l'oeuvre de Dieu, si tout cela n'est pas motivé par
un amour fervent pour Dieu et un amour fervent pour les autres. L'amour nous rendra humbles, patients, prévenant, altruiste, nous fera pardonner, etc. (13 : 4-7) et prêt à accepter que nous n'avons pas la réponse complète sur beaucoup de sujets (13 : 12). Ceux qui ne manifestent pas toutes ces qualités dans l'utilisation des dons de l'Esprit sont en réalité bébés et immatures (13 : 11). Ils n'ont pas compris la toute première leçon dans l'utilisation des dons de l'Esprit - et c'est malheureusement la condition de beaucoup qui déclarent être baptisés du Saint-Esprit aujourd'hui.
Le chapitre 14 nous dit, comment nous devons exercer le don des langues et la prophétie, particulièrement dans l'église. Dans 14 : 5, Paul dit, « je désire que vous parliez tous en langues ». Cela ne signifie pas que tout le monde doit parler en langues. Dans le chapitre 7 : 8, Paul a également dit, « à ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu'il leur est bon de rester comme moi ». Cela ne signifiait pas que tous les croyants devaient être célibataires. Beaucoup de croyants qui citent 14 : 5 ne le comparent jamais à 7 : 8. Dans les deux versets, Paul exprimait seulement un désir personnel. Il n'était pas en train de donner un commandement venant de Dieu. Mais Paul a réalisé que la plupart des chrétiens ne sont pas appelés à être célibataires. Et de même il a réalisé que la plupart des chrétiens ne parlent pas en langues non plus. Il est très clair de 14 : 5 que tout le monde à Corinthe ne parlait pas en langues. Quand les chrétiens sont psychologiquement pressurisés à parler en langues, ils produiront « des langues » eux-mêmes, pour être acceptés par « le club de ceux qui parlent en langues ». La plupart du « parler en langues » aujourd'hui, malheureusement, tombe dans cette catégorie. La preuve est que ceux qui parlent ne sont pas affermis dans une vie pieuse, ce que produisent les langues authentiques (14 : 4).
En même temps, il nous est demandé dans 14 : 39, « n'empêchez pas de parler en langues ». Nous avons deux groupes dans la chrétienté aujourd'hui concernant ce sujet : un groupe pousse tous les chrétiens à parler en langues - allant donc contre 14 : 5 et contre 12 : 30 (« tous parlent-ils en langues? »). L'autre groupe interdit à tout le monde de parler en langues - désobéissant 14 : 39. Les deux groupes vont contre les écritures.
Il est également clair selon le chapitre 14 que le don du parler en langues est différent de la façon dont les apôtres ont parlé en langues le jour de la pentecôte. Le jour de la pentecôte, il n'y avait pas besoin du don d'interprétation. Les apôtres ont parlé en langues et tout le monde a compris la langue sans interprétation. Cela a dû être un miracle dans l'écoute des auditeurs, ou dans le discours des apôtres. Mais 14 : 5 dit ici, « celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n'interprète ». S'il n'y a pas d'interprète, il doit prier qu'il puisse interpréter ou alors se taire (14 : 13, 27,28). Le jour de la pentecôte, les « langues » étaient beaucoup de différents langages que tous les auditeurs ont automatiquement compris. Mais ici au chapitre 14, c'est un débordement venant du coeur (qui n'est pas passé par la pensée). Cela peut être une prière, un mot de défi ou une parole d'encouragement (14 : 6). De plus, « interprétation » n'est pas la même chose que traduction. La traduction, c'est mot pour mot. Interprétation c'est pensée pour pensée. C'est pourquoi si deux croyants devaient interpréter la même langue, ils donneraient le même message mais l'exprimeraient dans leurs propres mots.
Dans une réunion d'église, un maximum de deux ou trois personnes sont autorisées à parler en langues (un seul à la fois) - et s'ils le font, chacune de ces langues doit être interprétée par quelqu'un (14 : 27). Une église, dans laquelle les gens parlent en langues simultanément ou sans interprétation, est une église qui désobéit à la parole de Dieu - et je n'aurais donc aucun respect pour une telle église. Beaucoup de pratiques que nous trouvons dans les Eglises pentecôtistes ou charismatiques aujourd'hui sont en contradiction totale avec les écritures et sont simplement le fait de suivre des traditions qui ont été léguées par les générations précédentes. Beaucoup d'églises interdisent le parler en langues, pendant que les
autres suivent les traditions de leurs ancêtres. Nous devons ignorer les deux groupes et suivre uniquement les écritures.
Le chapitre 14 enseigne clairement que le don le plus important dans une réunion d'église est le don de prophétie. La prophétie ce n'est pas premièrement prédire le futur. Dans toute la Bible, le fardeau principal du message de tous les prophètes était la repentance et la sainteté. Le plus grand prophète de l'ancienne alliance, Jean-Baptiste n'a jamais prédit le futur. Tous les prophètes de l'ancienne alliance ont appelé le peuple de Dieu à la repentance. La prédiction du futur était rare dans l'ancienne alliance et également dans la nouvelle alliance. La prophétie (dans la nouvelle alliance) c'est premièrement le fait de parler aux hommes pour les édifier, les encourager, les défier et les réconforter (comme clairement enseigné dans 14 : 3). Dans les réunions d'églises, deux ou trois prophètes pouvaient parler d'abord et ensuite tous les autres étaient libres de prophétiser (14 : 29,31).
Le chapitre 15 parle du sujet de la résurrection. Paul essayait de convaincre les chrétiens de Corinthe qu'il y aura certainement une résurrection. Le corps de tous les êtres qui ont vécu sera ressuscité un jour - pour faire face au jugement de Dieu. Et le jour de la résurrection et des récompenses pour les chrétiens, bien que tous les véritables croyants seront dans le royaume de Dieu, ils ne recevront pas tous le même niveau de gloire. « Autre est l'éclat du soleil, autre l'éclat de la lune, et autre l'éclat des étoiles; même une étoile diffère en éclat d'une autre étoile. Ainsi en est-il de la résurrection des morts. » (15 : 41,42). Les croyants qui ont été plus fidèles sur terre seront comme les étoiles les plus brillantes, et ceux qui ont été moins fidèles auront moins de gloire - toute l'éternité. Nous sommes donc exhortés à être « fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l'oeuvre du Seigneur » (15 : 58).
Au chapitre 16, nous voyons la liberté que Paul donnait à ses co-ouvriers. En 16 : 12, Paul dit qu'il a encouragé Apollos à aller à Corinthe enseigner la parole. Mais Apollos ne s'est pas senti libre dans son esprit d'y aller. Paul lui a donc dit d'aller où il se sent libre d'aller. C'est un bel exemple de la liberté que nous devons donner les uns aux autres dans le corps de Christ, même si nous avons l'autorité apostolique. Il ne doit pas y avoir des contraintes.
Pour terminer, un mot pour chacun d'entre nous : « Que tout ce que vous faites se fasse avec charité! » (16 : 14). Si nous obéissons à cette parole, nous ne pouvons pas nous tromper. C'est comme cela que nous pouvons tous faire notre part pour bâtir nos Eglises locales.
LE TRÉSOR DANS UN VASE DE TERRE
Le ministère dans toute église dépend dans une grande mesure de l'œuvre que Dieu peut faire dans la vie du leader de cette église. Dans Apocalypse chapitres 2 et 3, nous voyons clairement que l'église rétrogradait lorsque les leaders étaient rétrogrades ; et quand les leaders étaient fidèles, l'église était aussi fidèle. J'ai observé que cela était vrai dans les églises que j'ai visitées dans beaucoup d'endroits dans le monde. Quand le leader fait des compromis, l'église fait également des compromis. Quand le leader est un homme pieux, l'église est généralement pieuse - parce que les impies seront offensés et quitteront une telle église, en laissant derrière eux un reste pieux.
1 Corinthiens traite d'une église locale dans une ville. 2 Corinthiens traite de la vie intérieure d'un leader qui dirige une église locale. 1 Corinthiens traite des dons spirituels, comment conduire les réunions d'église, la sainte cène, la discipline dans l'église, et d'autres sujets de ce type. 2 Corinthiens traite de comment Dieu prépare l'homme qui dirige cette église. Paul nous révèle sa vie intérieure dans 2 Corinthiens plus que dans toutes ses autres lettres.
Dans les Actes des Apôtres, nous lisons ce que Paul a fait et a accompli en tant qu'apôtre. Mais dans 2 Corinthiens, nous lisons ce que Dieu lui a permis de traverser afin de faire de lui l'homme de Dieu qu'il est devenu. Toute personne qui veut servir le Seigneur doit méditer sur 2 Corinthiens pour voir comment Dieu prépare un homme pour son service. Le ministère de Paul était efficace, non principalement à cause des dons qu'il a reçus de Dieu, mais à cause de sa marche intérieure avec Dieu. Un vase de terre pourrait ne pas sembler impressionnant, mais s'il contient de l'eau, il satisfera le besoin d'un homme assoiffé plus qu'une tasse en or vide. Certains dons de l'Esprit sont spectaculaires comme la tasse en or et d'autres semblent très ordinaires comme le vase terre. Mais c'est ce que contient le vase qui est important. Il n'est donc pas suffisant d'avoir un don de l'Esprit. Les dons de l'Esprit sont nécessaires, mais c'est notre vie intérieure que nous communiquons aux autres à travers notre don.
1 Corinthiens met l'accent sur le don, alors que 2 Corinthiens met l'accent
sur le vase.
1. UN MINISTÈRE QUI VIENT DES AFFLICTIONS 2. RESTAURATION ET PARDON 3. CHERCHANT À PLAIRE UNIQUEMENT À DIEU 4. LES SERVITEURS DE LA NOUVELLE ALLIANCE 5. LA GLOIRE DE CHRIST DANS UN VASE DE TERRE 6. L’AMBITION DE PLAIRE UNIQUEMENT À DIEU 7. AMBASSADEURS DE LA PLUS GRANDE SUPER-PUISSANCE DE L'UNIVERS 8. L’ARGENT ET DIEU 9. NOTRE VIE DE PENSÉE ET DE DÉVOTION À CHRIST 10. LES ÉPREUVES ET L’ÉCHARDE DE PAUL 11. DOUZE MARQUES D’UN AMBASSADEUR DE JESUS-CHRIST
1. UN MINISTÈRE QUI VIENT DES AFFLICTIONS
Dans 2 Corinthiens 1 : 1-8, nous voyons comment Paul a obtenu son ministère. Ce n'était pas uniquement parce que Dieu l'avait oint du Saint-Esprit. Plusieurs qui sont oints du Saint-Esprit n'ont pas un ministère où les rivières d'eau vives coulent à travers eux - parce qu'ils n'ont pas compris 2 Corinthiens. Ils ont compris uniquement l'onction du Saint-Esprit, et ont pensé que c'était la réponse à tout. Ils n'ont pas permis à Dieu de faire une œuvre de brisement dans leur vie intérieure. C'est quand le rocher a été frappé que les rivières d'eau sont sorties (Exode 17 : 6 ; Psaume 105 : 41).
Dans 2 Corinthiens 1 : 3,4, nous lisons en résumé comment Paul a obtenu son ministère. Il utilise le mot « consolation » ici (comfort en anglais) qui signifie force (vient du mort « fort » en anglais). Donc, le verset se lit ainsi : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute force, qui nous fortifie dans toutes nos afflictions, afin que, par la force dont nous sommes l'objet de la part de Dieu, nous puissions fortifier ceux qui se trouvent dans quelque affliction ». Nous sommes entourés de gens qui font face à tout type d'épreuves et d'afflictions. Si nous devons les aider à être vainqueurs, alors nous devons d'abord traverser beaucoup d'épreuves et d'afflictions nous-mêmes et en être vainqueurs. Ce sont la force, l'encouragement et la victoire que Dieu nous donne pour vaincre que nous pouvons ensuite partager avec les autres. C'est cela le ministère de la nouvelle alliance.
Le ministère de la nouvelle alliance ne vient pas de l'étude de livres chrétiens ou de l'écoute d'enregistrements pour préparer les sermons. Non. L'on doit traverser plusieurs afflictions en secret. Jésus a été tenté en tout point comme nous afin d'être un précurseur pour nous tous. Puisqu'il a fait face à toutes les tentations et a vaincu, il peut nous dire, « suivez-moi ». Maintenant, nous devons être de mini précurseurs pour les autres autour de nous - et nous devons leur dire, « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » (1 Corinthiens 11 : 1).
Si Paul n'avait pas traversé beaucoup d'épreuves et d'afflictions dans sa vie, il n'aurait jamais eu un ministère, même s'il avait tous les dons du Saint-Esprit. Beaucoup disent, « l'étude de la Bible n'est pas suffisante. Nous avons besoin de l'onction du Saint-Esprit ». Mais je dis, « même avec les deux ce n'est pas suffisant. Nous avons aussi besoin de passer à travers beaucoup d'épreuves et avec l'aide de Dieu, les surmonter toutes ». Ainsi, nous deviendrons des serviteurs de Dieu de la nouvelle alliance. Nous devons passer des heures à étudier la parole de Dieu pour comprendre la pensée de Dieu. Nous avons également besoin de rechercher Dieu dans la prière pour recevoir les dons du Saint-Esprit. Et ensuite Dieu doit nous faire passer par la formation des épreuves. C'est ainsi qu'il peut nous donner un ministère efficace.
« De même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ » (1 : 5). Paul nous dit ici, comment nous pouvons être assez forts pour aider les autres. Nous pouvons être rejetés par nos parents et nos proches et être méprisés par les autres. Nous pouvons passer par des difficultés financières et même la maladie.
La santé est un don très utile de Dieu. Mais ce n'est pas nécessairement une exigence pour servir Dieu. Paul avait une maladie qu'il a appelée « une écharde dans la chair ». Dieu aurait pu le guérir de cette maladie, mais il ne l'a pas fait. L' « écharde » de Timothée était de fréquents maux d'estomac, une maladie que Dieu n'a jamais guérie - malgré la prière de Paul pour lui (1 Timothée 5 : 23). Timothée devait prendre des médicaments pour sa maladie toute sa vie. Paul et Timothée étaient deux des plus efficaces serviteurs de Dieu dans le Nouveau Testament. La maladie ne les a pas empêchés de servir Dieu, mais leur a même permis de mieux servir Dieu ! Dieu a utilisé leurs « échardes » pour les garder humbles - et de cette façon ils ont reçu la grâce toute suffisante de Dieu, qu'il ne donne qu'aux humbles (2 Corinthiens 12 : 7 ; 1 Pierre 5 : 5). Donc c'est mieux de laisser Dieu décider ce qui est meilleur pour nous - la santé ou la maladie.
Aujourd'hui, beaucoup de prédicateurs donnent aux gens l'impression que beaucoup d'argent est nécessaire pour faire l'œuvre de Dieu. Mais cela est totalement faux. Paul avait très peu d'argent la plupart du temps. Parfois il n'avait même pas suffisamment d'argent pour s'acheter à manger ou des vêtements chauds (2 Corinthiens 11 : 27). Pourquoi Dieu a-t-il permis à son plus grand serviteur d'être sans la nourriture et des vêtements chauds, alors que les entreprises mondaines donnent à leurs employés tellement plus que tout ceci ? Parce que Dieu devait enseigner Paul premièrement le contentement et la reconnaissance en toutes circonstances. Il voulait aussi que Paul expérimente ce que ressentent les autres personnes dans le monde lorsqu'ils n'ont pas de nourriture et de vêtements chauds. Pour servir Dieu, nous devons expérimenter ce que les autres traversent.
Dans les premières années de mon mariage, nous avions très peu d'argent - et nous avons souffert financièrement pendant quelques années. Mais c'était un moment béni de confiance en Dieu. Nous avons appris ces temps-là à vivre simplement, selon nos moyens, à ne jamais emprunter de l'argent, et à ne jamais devoir à personne. Nous nous sommes rapprochés de Dieu et de l'un l'autre en tant que mari et femme. Les leçons de vie simple que nous avons apprises en ce temps demeurent en nous, aujourd'hui, 47 ans plus tard. Ma femme et moi sommes profondément reconnaissants pour ces premières années. Les difficultés financières étaient une partie majeure de notre éducation spirituelle. De la même façon, le rejet, l'incompréhension et la fausse accusation ont également été utilisés par Dieu pour nous fortifier. Nous ne pouvons jamais avoir un ministère efficace à moins d'expérimenter de telles épreuves. N'enviez donc pas ceux qui ont une voie facile toute leur vie. Ils n'auront pas un ministère riche.
Paul continue en disant, « nous ne voulons pas, en effet, vous laisser ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie, que nous avons été excessivement accablés, au-delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie » (1 : 8). Il a traversé tellement d'afflictions qu'il a pensé qu'il allait même mourir. C'est bon que Paul ait écrit un peu concernant ce qu'il a traversé. Il ne nous a pas encore donné tous les détails. Mais il a partagé un petit peu de telle façon que nous ne pouvons pas imaginer que son ministère vient simplement de l'étude de la Bible et l'onction du Saint-Esprit. Paul a dû traverser de nombreuses épreuves ; et ce qu'il mentionne ici et au chapitre 11 ne sont qu'une petite portion de celles-ci.
2. RESTAURATION ET PARDON
Dans le chapitre 2, on parle de la restauration d'un frère que Paul avait discipliné (1 Corinthiens 5). Maintenant, Paul dit, « vous devez bien plutôt, lui pardonner et le consoler » (2 : 7). Ce frère avait appris sa leçon pendant que tout le monde dans l'église l'évitait - et il avait vu combien c'était noir à l'extérieur dans le monde. Il avait mis les choses en ordre et abandonné ses voies de péché. Mais il était maintenant découragé et déprimé, à force de rester seul à la maison. Paul a demandé à l'église de le restaurer.
Le but de toute discipline est de ramener un frère en communion avec Dieu et l'église. Un père discipline son enfant, non pas pour le pousser à l'extérieur de la maison, mais pour faire de lui un meilleur fils. Si le fils est un homme mature et rebelle, alors le père peut lui demander de quitter sa maison. Mais même dans un tel cas, une fois que le fils a appris sa leçon (comme le fils prodigue), le père lui souhaitera la bienvenue à la maison. C'est ce que Paul dit ici.
Paul dit, « à qui vous pardonnez, je pardonne aussi » (2 : 10). Et ensuite, il y a une parole pour nous tous : « si j'ai pardonné quelque chose, c'est à cause de vous, en présence de Christ, afin de ne pas laisser à Satan l'avantage sur nous » (2 : 10-11). Il est extrêmement dangereux de vivre sans avoir pardonné quelqu'un.
Si quelqu'un vous a fait du mal et que vous ne lui pardonnez pas, Satan peut anéantir votre vie. La personne qui vous a fait du mal peut se repentir ensuite et entrer dans le royaume de Dieu. Mais vous, qui ne lui avez fait aucun mal, pouvez aller en enfer, parce que vous ne lui avez pas pardonné. Cela semble injuste - cette personne qui a fait le mal va au ciel et vous qui avez souffert du mal allez en enfer. Mais cela peut arriver s'il se repent et que vous ne lui pardonnez pas. Jésus a dit, « si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » (Matthieu 6 : 15). Si notre père céleste ne vous pardonne pas, comment pouvez-vous entrer au ciel ? Donc si vous mourrez sans pardonner quelqu'un, selon les paroles de Jésus, vous irez en enfer, indépendamment du nombre d'années que vous aviez en tant que croyant. Nous devons donc développer l'habitude de pardonner immédiatement les autres, quel que soit le mal qu'ils nous ont fait. Sinon, Satan prendra avantage sur nous.
Paul dit, « nous n'ignorons pas ses desseins » (2 : 11). Satan est toujours en train d'essayer de nous faire trébucher. Pourquoi, pensez-vous que Satan vous rappelle constamment les mauvaises choses que les autres vous ont faites dans le passé ? Pensez-vous qu'il soit compatissant envers vous ? Non. Il a déjà piégé cette autre personne pour vous faire du mal. Il veut maintenant vous piéger également ! Ne soyez pas ignorant de ses desseins. Pardonnez tout le monde.
Une fois un frère est venu vers moi se plaindre que quelqu'un lui avait fait beaucoup de mal. Je lui ai demandé, « t'a-t-il déjà crucifié ? ». Il a dit, « non ». Je lui ai donc dit, « dans ce cas, tu as encore un long chemin à faire pour suivre Jésus, parce qu'il a pardonné même ceux qui l'ont crucifié ».
Beaucoup de non-croyants et de croyants ont essayé de me faire du mal pendant ces 56 ans depuis que je suis croyant. Mais Romains 8 : 28 a été comme un filtre pour moi toutes ces années ; et donc le mal qu'ils ont essayé de me faire a toujours agi pour mon bien - pour me rendre davantage comme Christ (Romains 8 : 29). Un jour, Dieu jugera certainement tous ceux qui ont essayé de faire du mal à ses enfants (2 Timothée 4 : 14). Mais notre devoir est de les pardonner tous.
La chose qui m'a aidé à pardonner à ceux qui me haïssent a été de voir la colère et la haine comme une maladie. Le péché est pire que la maladie la plus mortelle. Si quelqu'un est jaloux de moi, ou me hait, ou veut me faire du mal ou à mon ministère, il est malade. Donc, je le regarde de la même façon que je regarderais quelqu'un qui a le cancer, le SIDA et la lèpre (les trois simultanément). Si vous voyez une personne ayant ces trois maladies, serez-vous fâché contre lui ? Non. Vous seriez désolé pour lui. Une fois, Dieu a ouvert mes yeux pour voir les gens de cette façon, c'était facile de les pardonner. Je pouvais même prier afin qu'ils soient guéris. « Une réponse douce calme la fureur » (Proverbes 15 : 1). C'est cela le chemin de Christ.
Le témoignage de Paul dans 2 : 14 - « Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ » - m'est venu comme un défi, il y a plusieurs années - particulièrement le mot 'toujours'. Je me demandais si cela était possible. Paul a constamment expérimenté le triomphe - et a remercié Dieu de lui avoir donné une telle vie. Il n'a pas dit qu'il marchait dans le triomphe par son propre pouvoir. Non. Il a dit que c'était Dieu qui le conduisait toujours dans le triomphe. Paul était donc un vainqueur. Il n'était pas parfait. Il a chuté occasionnellement. Vers la fin de sa vie, il s'est une fois mis en colère et a crié sur le souverain sacrificateur (Actes 23 : 3). Mais il s'est humilié et a demandé pardon, dès qu'il a été conscient de son péché. De cette façon, sa communion avec Dieu a été restaurée immédiatement - et il a constamment vécu une vie victorieuse.
3. CHERCHANT À PLAIRE UNIQUEMENT À DIEU
Si vous voulez bâtir une église qui satisfasse le cœur de Dieu, vous devez chercher à plaire à Dieu dans tous les domaines. Dieu veut vous conduire dans la victoire dans votre vie personnelle, non pas de temps à autre, mais quotidiennement. Ce ne sera pas avec votre force. Dieu, lui-même, vous conduira dans la victoire en Christ - toujours. Un véritable serviteur de Dieu sera capable de témoigner : « gloire à Dieu qui me conduit toujours dans la victoire partout, et manifeste à travers moi le doux parfum de la connaissance du Christ ». C'était le parfum de Christ qui se dégageait de Paul partout où il allait - et non pas son propre parfum. Et donc Dieu avait toute la gloire.
Mais pour certaines personnes, Paul avait une odeur de mort (2 : 16). Tout le monde n'appréciait pas le message du plein évangile. On pourrait penser que tout le monde serait content d'écouter le message de la victoire. Mais beaucoup n'aiment pas ce message, parce qu'il démasque leurs péchés. Quand Jésus est venu manifestant la vie de Dieu, beaucoup l'ont haï et l'ont mis à mort. Beaucoup de leaders chrétiens sont comme cela aujourd'hui. Ils n'aiment pas que leur amour de l'argent, leur amour pour l'honneur et leur vie d'échec à la maison, soit exposé par le message constant de victoire. Ils vous haïront parce que vous faites briller une lumière sur leurs péchés.
Si quelqu'un commet un vol dans les ténèbres et que vous faites briller une lampe de poche sur lui, il vous haïra. Un véritable serviteur de Dieu fait briller la lampe de poche de la parole de Dieu dans les coins ténébreux du cœur des gens. Ceux qui aiment le péché le haïront et l'appelleront faux prophète et hérétique parce qu'il expose leurs péchés. Mais ceux qui tâtonnent dans les ténèbres à la recherche d'un chemin sûr lui seront reconnaissants, parce qu'ils peuvent maintenant voir le chemin. Il y a donc deux réactions à la lumière. Certains la détestent, d'autres sont profondément reconnaissants. Jésus nous remplit du Saint-Esprit et manifeste sa puissance et sa victoire à travers nous partout. Certains nous seront reconnaissants et les autres, nous haïrons. Mais, ce faisant la véritable condition de chaque personne sera révélée.
2 : 17 est une parole à laquelle tous les ouvriers chrétiens devraient prendre garde : « nous ne falsifions (peddle en anglais qui signifie faire le trafic) point la parole de Dieu, comme font plusieurs ». « Falsifier la parole de Dieu », c'est la vendre pour de l'argent. Ce que Paul dit est que « nous ne sommes pas comme les autres prédicateurs qui se font de l'argent en prêchant la parole de Dieu ». Tous ceux qui servent le Seigneur devraient être capables de dire à la fin de leur vie, « je n'ai pas passé la moindre journée dans ma vie à prêcher la parole de Dieu pour me faire de l'argent ». Laissez les vendeurs de végétaux et les vendeurs de biens terrestres vendre leurs marchandises pour de l'argent. Mais nous ne vendons pas la parole de Dieu. Nous servons les autres gratuitement, sans attendre de dons ou de règlements pour nos services. De même que le Seigneur nous a donné gratuitement toutes choses, nous aussi nous donnons tout gratuitement aux autres. Telle est la dignité d'un véritable serviteur de Dieu.
4. LES SERVITEURS DE LA NOUVELLE ALLIANCE
Dans le chapitre 3, Paul parle d'un serviteur de la nouvelle alliance. Il y a une grande différence entre les serviteurs de la nouvelle alliance et les serviteurs de l'ancienne alliance. Dans l'ancienne alliance, il y avait quelques prophètes comme Osée, Ésaïe et Ézéchiel qui ont dû passer par certaines épreuves pour apprendre les voies de Dieu et obtenir son message. Mais plus généralement, les sacrificateurs de l'ancienne alliance n'avaient pas besoin de passer par des épreuves pour avoir un ministère en tant que sacrificateurs de Dieu. Ils devaient juste étudier et comprendre les lois de Dieu, et expliquer ces lois aux gens. Ils étudiaient et prêchaient. Si toute votre prédication vient simplement du résultat de votre étude, vous êtes un serviteur de l'ancienne alliance. Un serviteur de la nouvelle alliance n'obtient pas son ministère uniquement de l'étude. Il doit expérimenter le message. Il parle alors ensuite à partir de son expérience. Il ne dit pas, « venez et écoutez » mais, « venez et regardez ».
Dans 3 : 5, Paul dit, « ce n'est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables ». Il dit que nous sommes incapables de produire ce qui est requis pour ce ministère fantastique de la nouvelle alliance, mais que notre capacité vient de Dieu. Un serviteur de la nouvelle alliance ne dépend de rien en lui-même pour servir Dieu. Il reçoit sa capacité entièrement de Dieu. Dieu la lui donne et il la donne à son tour - tout juste comme les serviteurs à Cana ont distribué le nouveau vin. Ces serviteurs avaient apporté de l'eau à Jésus. Il l'a changé en vin. Ensuite, ils l'ont distribué. De la même façon, les disciples ont apporté cinq pains et deux poissons à Jésus. Il les a multipliés - et ils l'ont distribué. Nous apportons aussi nos ressources limitées au Seigneur. Il les oint, les bénit et les multiplie ; et nous les passons aux autres. C'est comme cela que nous devons servir. Nous sommes appelés à être dans la distribution, et non pas dans la production - même pas la production de sermons. Quand nous parlons, nous devons transmettre la vie aux autres - pas la connaissance.
Plusieurs ouvriers chrétiens sont découragés, tristes et déprimés après quelques années au service de Dieu ; et certains sont même atteints de dépression nerveuse. C'est parce qu'ils ont essayé de servir Dieu avec leurs propres capacités. Nous devons dépendre de Dieu pour nous équiper pour son service. Nous devons faire confiance à Dieu même pour notre santé physique si nous devons le servir. La promesse de Dieu est, « les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes chancellent; mais ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles » (Esaïe 40 : 31). Notre capacité vient de Dieu. Même si vous êtes dans des difficultés financières, croyez à cette promesse : « notre capacité vient de Dieu ». Quel que soit notre besoin, Dieu est bien capable d'y subvenir.
Il a fait de nous des serviteurs de la nouvelle alliance. Dans la nouvelle alliance, nous ne sommes pas serviteurs de la lettre, mais de l'Esprit (3 : 6). Dans 3 : 9, deux ministères sont mentionnés - un ministère de condamnation et un ministère de justice. Un ministère de condamnation est celui où les gens se sentent condamnés après avoir écouté le message. Vous pouvez penser que votre sermon était merveilleux, parce que les gens ont été convaincus et se sont sentis condamnés. Mais c'était un ministère de l'ancienne alliance. La loi condamnait les gens et leur disait constamment : « tu n'es pas assez bon, tu n'étais pas assez bon ». Beaucoup de prédications dans des prétendues rencontres de réveil aujourd'hui consistent seulement à dire aux gens, « vous n'êtes pas assez bon, vous êtes mauvais. Vous êtes mauvais. Vous êtes mauvais ». Et les gens s'assoient là, se sentant condamnés. Ce n'est pas cela la prédication chrétienne. La prédication chrétienne conduira les gens à la justice et à une vie glorieuse ; elle ne s'arrêtera pas à convaincre les gens, mais continuera en les élevant, en les guérissant et en les délivrant à la fin du message. De cette façon, ils repartiront avec espoir. Si votre prédication amène les gens dans les liens, vous pouvez être certains que vous êtes un serviteur de l'ancienne alliance. Si votre prédication fait les gens se sentir condamnés, c'est une prédication de l'ancienne alliance. Si vous poussez les gens par terre au lieu de les relever, c'est une prédication de l'ancienne alliance. La prédication de la nouvelle alliance relève les gens et leur donne l'espérance.
Dans 3 : 13-18, Paul compare la nouvelle alliance avec l'ancienne alliance, en prenant l'exemple de Moïse et Christ. Quand Moïse était dans la présence de Dieu, la gloire brillait sur sa face. Quand il descendait de la montagne, il mettait un voile sur sa face. Dans Exode, il est dit qu'il mettait le voile pour que les gens n'aient pas peur de le regarder. Mais ici une autre raison nous est donnée. Avec le temps, la gloire sur la face Moïse diminuait ; c'est pourquoi il mettait le voile sur sa face, pour que les israélites ne voient pas que la gloire disparaissait progressivement (verset 13). Il y a beaucoup de chrétiens aujourd'hui pour lesquels la gloire diminue progressivement dans leur vie privée. Quand certains des prédicateurs d'aujourd'hui qui sont dans la cinquantaine avaient 25 ans, ils étaient en feu pour Dieu. Mais maintenant, leur attitude par rapport à l'argent, au péché et beaucoup d'autres sujets est devenue contraire à Christ. C'est l'une des principales caractéristiques d'un ministère de l'ancienne alliance - la gloire disparaît.
Dans un ministère de la nouvelle alliance, c'est exactement le contraire. Nous ne devons pas mettre un voile sur notre face. Nous ne devons pas cacher quoi que ce soit dans notre vie privée. Jésus n'est jamais venu avec un voile sur sa face, parce que dans la nouvelle alliance, ce voile est ôté. « Lorsque les cœurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté » (3 : 16). Maintenant, lorsque nous voyons la gloire de Jésus dans la parole de Dieu, le Saint-Esprit nous change d'un degré de gloire à un autre pour que sa gloire en nous augmente jour après jour (verset 18). En d'autres termes, si nous sommes totalement soumis à l'Esprit, l'onction sur notre vie sera plus importante aujourd'hui qu'il y a quelques années, et davantage qu'il y a 30 ans. Mais si vous n'êtes pas fidèles, alors la gloire va diminuer dans votre vie avec le temps. Nombreux sont les jeunes zélés qui rétrogradent dès qu'ils se marient. Pourquoi cela arrive-t-il ? Si vous vous marriez dans la volonté de Dieu, votre zèle et votre gloire seront de loin plus grands que lorsque vous étiez seuls. Mais la gloire diminuera, si votre vie, votre foyer, deviennent plus importants pour vous que le Seigneur. Un tel homme arrête de voir la gloire du Seigneur et commence à rétrograder.
Certains frères, lorsqu'ils étaient inconnus, des personnes ordinaires servant Dieu, avaient une grande onction et une grande gloire dans leurs vies. Mais quand leur ministère s'est étendu et qu'ils sont devenus connus, ils ont perdu leur onction. Ils ont commencé à se préoccuper de ce que les gens pensent d'eux. Ou alors, lorsqu'ils ont commencé leur ministère, ils avaient très peu d'argent et ils faisaient très attention à la façon dont ils dépensaient leur argent. Mais en se mélangeant avec des ouvriers chrétiens qui aiment l'argent, ils sont devenus comme eux. Alors la gloire a commencé à disparaître.
Il est très facile que de telles choses ôtent la gloire de notre vie. Et la plupart des prédicateurs, quand la gloire est ôtée, essaient de le couvrir - tout juste comme Moïse a fait. Assurez-vous que cela n'arrive pas dans votre vie, parce que n'est pas la volonté de Dieu. Cela doit être le contraire dans nos vies - la gloire doit croître. Regardez donc résolument à la parole de Dieu et voyez toujours la gloire de Jésus. C'est de cette façon que nous pouvons être préservés.
2 Corinthiens 3 : 18 est le verset qui décrit le mieux le ministère du Saint-Esprit dans tout le Nouveau Testament. Quand le Saint-Esprit devient Seigneur dans nos vies, il apporte la liberté. « Là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté » (verset 17). Il nous libère principalement du pouvoir du péché, mais également de l'amour de l'argent, des traditions de nos pères et des anciens qui sont contraires à la parole de Dieu, de l'opinion des gens, etc. C'est effectivement une grande liberté. Nous devenons ensuite libres de servir Dieu et non les hommes. Dans 3 : 18, il nous est dit que le Saint-Esprit nous montre la gloire de Jésus dans les écritures (le miroir est la parole de Dieu - Jacques 1 : 23 - 25). Certaines personnes lisent la Bible uniquement pour obtenir des sermons et vérifier des doctrines. Mais le Saint-Esprit veut principalement nous montrer la gloire de Jésus dans la Bible. En voyant cette gloire, le Saint-Esprit nous change aussi à cette image.
Cette image inclut la ressemblance à Christ dans la façon dont il a servi. Nous allons commencer à servir comme lui. L'Esprit nous montrera comment Jésus a fait des sacrifices pour servir son père - et il nous fera faire des sacrifices pour servir le Seigneur également. Notre vie et notre ministère changeront radicalement si nous permettons au Saint-Esprit de nous transformer. Nous deviendrons des serviteurs de la nouvelle alliance - et nous n'avons pas besoin de quitter notre emploi séculier pour l'être. Tout frère ou toute sœur peut être un serviteur de la nouvelle alliance.
Dans 4 : 1, Paul continue à décrire son ministère. « C'est pourquoi, ayant ce ministère, selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ». Même Paul a été tenté d'être découragé. Donc, si vous êtes tentés d'être découragés, cela ne doit pas être considéré comme étrange. J'ai été tenté plusieurs fois d'être découragé. Mais j'ai dit comme Paul, « nous ne nous décourageons pas parce que nous gardons nos yeux sur Jésus et nous pensons au ministère merveilleux que Dieu nous a donné ». Donc, bien que nous soyons tentés d'être découragés, personne parmi nous n'a JAMAIS besoin d'être découragé, si nous gardons nos yeux sur le Seigneur.
Dans 4 : 2, Paul dit, « nous rejetons les choses honteuses qui se font en secret, nous n'avons point une conduite astucieuse, et nous n'altérons point la parole de Dieu». Si vous voulez servir le Seigneur, il ne doit rien avoir dans votre vie à cacher par honte. S'il y a quelque chose, confessez-la, mettez les choses en ordre devant Dieu et purifiez cela. Votre vie doit être transparente. C'est l'une des exigences les plus importantes pour être serviteur de la nouvelle alliance. Qu'est-ce que la ruse ? Quand vous écrivez ce que vous appelez « une lettre de prière », mais que votre but principal est d'obtenir de l'argent des gens pour vous-mêmes ou pour votre ministère, alors vous êtes rusés. Vous devriez être honnêtes et l'appeler « une lettre pour demander de l'argent ». Il y a beaucoup de malhonnêteté comme cela parmi les ouvriers chrétiens. Si vous pensez que vous devez demander de l'argent aux gens, faites-le, mais ne donnez pas à votre lettre un titre « saint » ! Ce n'est qu'un exemple de ruse. Paul dit, « nous avons renoncé à tout cela. Nous n'en voulons pas dans notre vie. Nous voulons nous juger et purifier tout cela de notre vie. Nous voulons nous recommander à tout homme ».
5. LA GLOIRE DE CHRIST DANS UN VASE DE TERRE
Ensuite, Paul commence à expliquer ce qu'est l'évangile. Beaucoup de personnes ne peuvent pas comprendre l'évangile parce que Satan (le dieu de ce monde) les a aveuglés afin qu'ils ne voient pas. Paul parle ici de la gloire de Dieu comme étant le seul trésor que nous pouvons avoir sur terre (verset 6). De même que Dieu a commandé à la lumière de briller dans Genèse 1, il a aussi brillé dans nos cœurs - et cette lumière est dans un vase de terre (4 : 7). Jusqu'à la fin de notre vie, nous ne serons tous que des vases de terre. La seule chose attirante sur ce vase est qu'il contient la gloire de Dieu.
Dans l'Ancien Testament, Abraham et David étaient riches matériellement. C'était une gloire terrestre - parce que tous les êtres humains se glorifient de la richesse. Mais dans le Nouveau Testament, Dieu a utilisé un homme comme Paul, qui était à la fois pauvre et peu impressionnant. La tradition nous dit que l'apôtre Paul n'avait que 1,50m de taille, était chauve, avait le nez crochu et était malade la grande partie de sa vie. Quand il se levait pour parler, il n'avait pas une personnalité imposante. Mais c'est l'homme que Dieu a utilisé pour « tourner le monde à l'envers » - parce qu'il était oint (Actes 17 : 6). En fait, Paul tournait le monde « à l'endroit », parce que le monde entier était à l'envers, depuis qu'Adam avait péché. Paul était un vase de terre faible mais un vase contenant la gloire du Christ. C'est ce qui est à l'intérieur de vous qui compte réellement. Beaucoup de gens aujourd'hui sont impressionnés par des prétendus grands serviteurs de Dieu qui se tiennent sur la scène comme des stars de cinéma. Mais ce n'est pas l'image que l'apôtre Paul nous donne d'un véritable serviteur de Dieu. Il n'était pas un vase d'or. Il était un vase de terre. Ne soyez donc pas découragés si vous trouvez beaucoup de limitations humaines et de faiblesses en vous. Assurez-vous qu'il y a une grande gloire à l'intérieur - que vous marchez avec une conscience claire devant Dieu et que vous vivez sous l'onction du Saint-Esprit tout le temps. C'est ce qui compte réellement.
La lumière dans un vase de terre (4 : 6,7) nous rappelle l'armée de Gédéon de 300 soldats qui avaient chacun un vase de terre, ayant une lumière à l'intérieur. Ces 300 avaient été choisis d'un large groupe de 32 000 par Dieu, et est une espèce de vainqueurs des derniers jours. Quand ils vont à la bataille contre Satan, comme ces soldats, ils ont une épée (qui est la parole de Dieu). Mais ils ont également un vase de terre avec une lumière à l'intérieur. Il avait été demandé aux soldats de Gédéon de briser leur vase de terre afin que leurs lumières brillent à l'extérieur. Si vous mettez une bougie dans un pot, vous verrez difficilement sa lumière. Mais si le pot est brisé, la lumière brillera. Paul nous dit comment son vase de terre devait être brisé pour que la vie de Jésus puisse briller. Il a dû passer par l'affliction, la perplexité, la persécution, être abattu, sans être désespéré (versets 8-12). C'est comme cela que son vase de terre a été brisé et les gens pouvaient alors clairement voir la lumière (la vie de Jésus) en lui. Beaucoup de croyants ne comprennent pas cela, et ils ne sont pas intéressés non plus. Mais seule cette voie de la croix est la voie de la vie.
Quand vous semez un grain de blé dans la terre, sa coquille dure externe s'ouvre. C'est uniquement ensuite que la vie à l'intérieur est libérée. Même en nous, chrétiens nés de nouveau, il y a une coquille dure externe, celle de la personnalité de notre âme et notre chair, qui doivent être brisées. Ce n'est qu'ainsi que la lumière de la gloire de Dieu brillera de nous.
C'est un principe que nous voyons à travers les écritures. Quand une femme a apporté une bouteille de parfum d'albâtre à Jésus, il y avait un merveilleux parfum à l'intérieur. Mais personne dans la maison ne pouvait sentir l'odeur de ce parfum avant que la bouteille soit brisée. De la même façon, Dieu doit nous faire traverser différentes circonstances à travers lesquelles notre vie extérieure est brisée. Alors, nous ne serons plus intéressants pour les gens. Vous pourriez vouloir venir devant les autres comme une personne très intelligente. Mais Dieu dit, « laisse-moi briser ce désir que tu as ». L'homme est composé d'Esprit, d'âme et de corps. Il y a une grande gloire qui réside dans notre Esprit quand Christ entre. Mais la vie de notre âme empêche cette gloire de briller. C'est pourquoi Dieu permet plusieurs brisements dans nos vies - afin que nous accomplissions son but.
4 : 10,11 sont des versets incompris par la plupart des chrétiens. Beaucoup de croyants désirent entendre un évangile qui fait des miracles physiques dans leurs vies. Mais si vous voulez que la vie de Jésus soit manifestée en vous, la réponse réside dans ces versets. Nous devons porter la mort de Jésus dans nos corps. Qu'est-ce la « mort de Jésus » ? C'est mourir à notre propre volonté et à notre vie propre comme Jésus l'a fait pendant l'ensemble des 331/2 ans de sa vie sur terre (Jean 6 : 38).
Cela signifie réagir aux situations de la vie de la façon dont Jésus a réagi lorsqu'il était sur terre. Comment a-t-il réagi lorsque les gens l'ont appelé diable, quand Judat Iscariot a volé son argent, quand les gens ont craché sur lui, quand les gens l'ont appelé fils illégitime (le fils de Marie), quand les gens l'ont insulté, l'ont trompé, ont profité de lui, lui ont demandé d'arrêter de prêcher et l'ont fait sortir de la synagogue ? Il est mort à l'honneur humain, au prestige, à la réputation, à la dignité et à sa propre volonté. C'est cela la « mort de Jésus ». Toi et moi n'avons aucune part dans la mort de Jésus au Calvaire. Nous ne pouvons pas mourir pour les péchés du monde. Mais il y avait une mort dans sa vie qui avait lieu tous les jours de sa vie terrestre. C'est la mort à laquelle nous devons prendre part.
Pourquoi appelle-t-on cela la « mort de Jésus » ? Parce que Jésus a été la première personne qui a marché sur le chemin de la mort à soi-même et aux choses de ce monde. Il est mort à toutes les choses humaines, et c'est ainsi qu'il a manifesté la gloire du père. Toi et moi sommes appelés à suivre les pas de Jésus.
Dans 4 : 17, Paul dit, « car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire ». Mais cette gloire ne peut venir en nous que si « nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles » (4 : 18). Ceci signifie que nous ne regardons à aucune de nos souffrances d'un point de vue humain, mais d'un point de vue Divin. Il y a une gloire qui est travaillée dans nos vies à travers ces épreuves et nous entrons dans une communion plus proche du cœur de Jésus. C'est pourquoi nous sommes encouragés ; et c'est la façon dont nous obtenons un ministère. On n'obtient pas un ministère uniquement en étudiant la parole de Dieu.
Paul a le désir de nous expliquer la façon d'avoir un ministère spirituel dans la nouvelle alliance. Écoutons-le. 2 Corinthiens décrit la vie intérieure d'un homme que Dieu utilise pour accomplir sa volonté. Dieu nous a donné Jésus comme Exemple suprême. Mais il nous a également donné Paul comme exemple de serviteur de Dieu. On ne voit pas Jésus établir des églises, désigner des anciens et traiter de la discipline dans les églises, etc. Mais on voit Paul faire ces choses.
6. L’AMBITION DE PLAIRE UNIQUEMENT À DIEU
Dans 5 : 9, Paul parle de son ambition. Tous les jeunes ont des ambitions. Le problème est qu'ils ont de mauvaises ambitions. L'ambition de plusieurs est de gagner de l'argent, ou de devenir grand et célèbre, et de se faire un nom. Paul a également eu une ambition quand il s'est converti. « C'est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions » (5 : 9). Il voulait dire que, lorsqu'il sera au ciel, son ambition ne changerait pas. Ce sera toujours de plaire uniquement à Dieu. Pouvons-nous honnêtement dire que, lorsque nous serons au ciel, nous aurons la même ambition que nous avons sur terre maintenant ? C'est la marque qui identifie un homme réellement spirituel. Il est en accord avec Dieu parce qu'il est en accord avec les valeurs du ciel. Un tel homme sera le serviteur de Dieu, le plus efficace sur terre parce qu'il est en accord avec le ciel. Le problème avec beaucoup d'ouvriers chrétiens aujourd'hui est qu'ils ne sont en accord ni avec Dieu ni avec le ciel. Si vous voulez être agréables à Dieu uniquement après être arrivés au ciel, alors je doute que vous arriviez même au ciel.
Dans 5 : 10,11, Paul dit, « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps. Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes ». Le siège du jugement de Christ est l'endroit où seuls les croyants seront jugés et récompensés en fonction de leur degré de fidélité. C'est différent du grand trône blanc où seront jugés tous les non-croyants (Apocalypse 20 : 11,12). Un jour, nous nous tiendrons devant le siège de jugement de Christ et nous serons évalués pour tout ce que nous avons fait dans toute notre vie - nos actions, nos mots, nos pensées, nos motifs et nos attitudes. Nous serons alors récompensés en conséquence.
Il y a beaucoup de choses que Dieu nous donne - 365 jours chaque année, plusieurs opportunités de bénir les autres, l'argent, l'intelligence et d'autres dons. Quand nous atteindrons l'autre bout du voyage de la vie, nous serons évalués sur comment nous avons utilisé ces dons.
Ensuite Paul dit, « Car l'amour de Christ nous presse » (5 : 14). Les deux choses mentionnées ici devraient être les forces de motivation dans notre vie - une crainte référentielle du Seigneur et l'amour de Christ. C'est ainsi que Paul a vécu une telle vie efficace pour le Seigneur.
Puis, Paul parle de cette grande vérité : nous sommes tous morts avec Christ quand il est mort sur la croix (5 : 14). Il parle de cela dans Romains, Corinthiens et Galates. « Je suis crucifié avec Christ ». « Si un est mort, tous sont morts ». C'est une révélation exceptionnelle que Dieu a donnée à Paul. Nous ne lisons pas Pierre, Jean ou Jacques écrire là-dessus. Quand Jésus est mort et est ressuscité, aux yeux de Dieu, nous sommes tous morts et ressuscités avec lui. C'est pourquoi nous ne pouvons plus vivre pour nous-mêmes, mais uniquement pour Lui (5 : 15).
Si vous demandez aux chrétiens, « Pourquoi Christ est mort », la réponse que la plupart d'entre eux donneront vient de 1 Corinthiens 15 : 3, « Christ est mort pour nos péchés». C'est juste. Mais ce n'est qu'une partie de la réponse. La seconde partie est ici : « Christ est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux ». (5 : 15). Quand nous vivons pour nous-mêmes, nous frustrons le but pour lequel Christ est mort. Si nous continuons à vivre dans le péché, nous prenons avantage du fait que Christ est mort pour nos péchés, et donc nous prenons avantage de la grâce de Dieu. Tout croyant qui vit pour lui-même n'a pas réellement compris le but complet de la mort de Christ. Le but de Satan est d'aveugler nos yeux à la pleine vérité de Dieu. Il essaie d'abord de nous empêcher de comprendre quelque chose sur la mort de Christ. Si nous voyons que Christ est mort pour nos péchés, alors Satan essayera d'aveugler nos yeux au but complet de la mort de Christ.
Christ est mort pour nous délivrer de façon permanente d'une vie centrée sur nous-mêmes. Quand nous mettons ces deux versets ensemble - 1 Corinthiens 15 : 3 et 2 Corinthiens 5 : 15 - nous voyons que la racine de tout péché est l'égocentrisme. Un homme vit dans le péché parce qu'il vit pour lui-même. Tant que vous vivez pour vous-mêmes, vous n'aurez jamais la victoire sur le péché. Tant que la racine de l'arbre n'a pas été coupée, il continuera à produire du fruit. Si vous posez la hache à la racine (l'égocentrisme), vous n'aurez pas à continuer à couper le mauvais fruit (le péché) qui vient.
Plusieurs personnes se sont débarrassées du péché à la surface, mais la racine est toujours là, vivre pour soi-même. Vous n'obtiendrez jamais la victoire sur le péché tant que vous vivez pour vous-mêmes. Vous devez décider une fois pour toutes, « à partir d'aujourd'hui, je ne prendrai jamais de décision en me mettant au centre de ma vie. Je ne prendrai jamais de décision sur la base de comment cela va me profiter ». Savez-vous combien de personnes prennent des décisions dans l'œuvre de Dieu sur la base de cette question, « Comment cela va me profiter ? Comment ma famille va en profiter ? ». C'est comme cela que tout pécheur non converti et sans Dieu dans ce monde prend aussi ses décisions. Vous n'êtes donc pas différents d'eux à l'exception du fait qu'il est probablement athée alors vous allez dans une église. Mais à l'intérieur vous êtes tous les deux les mêmes. Jésus est mort pour nous délivrer de cela, afin que nous ne prenions jamais une décision en fonction de comment cela va nous profiter, mais plutôt comment cela va glorifier Dieu et profiter à son royaume et son but. Si nous pouvons trouver 100 personnes comme cela, nous tournerons l'Inde à l'envers. Mais c'est très difficile de trouver ne serait-ce que quelques-uns qui sont comme cela.
La grande majorité des chrétiens n'ont pas compris que nous ne devons plus vivre pour nous-mêmes. Ils sautent des versets comme 5 : 15 et arrivent sur 5 : 17, « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles ». Mais laissez-moi vous demander, « quelles sont les choses anciennes qui sont passées, ou qui devraient être passées ? ». Est-ce que « vivre pour soi-même » est passé ? Est-ce que vos ambitions et vos buts sont devenus nouveaux ?
7. AMBASSADEURS DE LA PLUS GRANDE SUPER-PUISSANCE DE L'UNIVERS
Dans 5 : 20, nous lisons, « Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ ». C'est un appel formidable d'être un ambassadeur de Jésus-Christ. Il y a une dignité à être un véritable enfant de Dieu. Même l'ambassadeur d'un pays pauvre a une dignité à son propre sujet ; et plus le pays est grand et puissant, plus son ambassadeur sera digne. Pensez à l'ambassadeur des États-Unis en Inde. Pouvez-vous imaginer la dignité avec laquelle il se conduit parce qu'il sait qu'il représente la plus grande superpuissance dans le monde ? Il ne fera rien de mauvaise qualité ou d'indigne. Il n'ira pas demander de l'argent aux gens, et ne fera rien de déshonorant pour son pays. Pouvez-vous imaginer l'ambassadeur des USA venant dans votre maison pour vous demander de l'argent pour aider son pays ?
Supposons qu'un homme habillé en costume frappe à votre porte (ou à la télévision) et dise, « Je suis l'ambassadeur des USA. Nous avons désespérément besoin d'argent dans notre pays. Pouvez-vous donner cent rupees (monnaie indienne) pour notre travail ? » Que direz-vous ? Vous direz, « Tu es un escroc. Tu n'es pas l'ambassadeur des USA. L'ambassadeur des USA ne peut jamais quémander de l'argent comme cela ».
Supposons maintenant qu'un homme frappe à votre porte (ou à la télévision) et dise, « Je suis l'ambassadeur du Seigneur Jésus-Christ. Nous avons désespérément besoin d'argent pour notre travail. Pouvez-vous donner cent rupees (monnaie indienne) pour cela ? » Allez-vous le croire et lui donner l'argent ? Pourquoi ? Parce que, vous croyez que l'ambassadeur des USA est un homme digne alors que l'ambassadeur du Seigneur Jésus-Christ est un mendiant.
Il n'y a qu'une superpuissance dans l'univers - et c'est le royaume du Dieu tout-puissant. L'ambassadeur des USA peut représenter la plus grande superpuissance sur terre. Mais avec toute l'humilité, je peux dire que je suis un ambassadeur de la plus grande superpuissance dans l'univers. C'est ce qu'est un véritable disciple de Jésus. Vous conduisez-vous donc avec la dignité d'un tel ambassadeur ? Cela attriste mon cœur quand je vois le nom de Jésus-Christ déshonoré par la façon indigne et ignoble par laquelle les ouvriers chrétiens quémandent de l'argent à la télévision et dans leurs réunions d'églises et à travers des lettres de prières. Dans psaumes 50 : 12, le Seigneur dit, « Si j'avais faim, je ne te le dirais pas, Car le monde est à moi et tout ce qu'il renferme ». C'est ce qu'un véritable serviteur de Dieu dit aussi : « Si j'ai faim ou si je suis dans le besoin, je ne te le dirais pas. Je dirai à mon maître qui est dans les cieux, à qui appartient la toute terre ».
Un ambassadeur doit toujours être en contact avec sa patrie. Il ne peut pas se permettre de couper le contact avec son pays pour ne serait-ce qu'un jour. C'est comme cela aussi que nous sommes appelés à vivre. Je désire voir le jour où nous pourrons voir les serviteurs de Dieu en Inde se conduire avec la dignité d'un ambassadeur de la plus grande superpuissance dans l'univers - même s'ils sont pauvres et ne conduisent que des vélos. Mais combien de tels ouvriers chrétiens avez-vous rencontrés ? La plupart des ouvriers chrétiens ne sont que des mendiants dignes, demandant toujours de l'argent aux gens et étant toujours derrière les riches. C'est une tragédie.
Rappelez-vous toujours que vous êtes un ambassadeur de Jésus-Christ, partout où vous allez : lorsque vous voyagez en train, en bus ou partout ailleurs.
Dans 6 : 3-10, Paul parle de comment il s'est conduit comme un ambassadeur de Christ : « Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme. Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes; par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice; au milieu de la gloire et de l'ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation; étant regardés comme imposteurs, quoique véridiques; comme inconnus, quoique bien connus; comme mourants, et voici nous vivons; comme châtiés, quoique non mis à mort; comme attristés, et nous sommes toujours joyeux; comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs; comme n'ayant rien, et nous possédons toutes choses ». C'est comme cela que Paul a vécu. Il n'a jamais cru à 'l'évangile de prospérité'.
Les corinthiens avaient un cœur étroit envers Paul. Mais le cœur de Paul leur était grandement ouvert (6 : 11). C'est une qualité très importante pour tout serviteur de Dieu. Notre cœur doit toujours être grandement ouvert aux autres, même s'ils ont un cœur étroit envers nous. Comme le dit le poème d'Edward Markham,
« Il a dessiné un cercle qui m'a exclu -
'Hérétique, rebelle', une chose à ignorer
Mais l'amour et moi avions l'esprit pour gagner
Nous avons dessiné un cercle qui l'inclut. »
Quand les autres nous excluent de leur cercle, ayons la sagesse de dessiner un plus grand cercle qui les inclut également. Le cœur de Paul était large. Vous ne pouvez pas servir Dieu si votre cœur n'est ouvert qu'envers ceux qui sont dans votre église, ou uniquement envers les chrétiens qui sont d'accord avec vous sur tout. Votre service pour Dieu sera très limité si votre cœur n'est pas ouvert envers tout le peuple de Dieu.
Dans 6 : 14, un avertissement nous est donné : de ne pas nous mettre sous un joug étranger avec des non-croyants. Il y avait une loi dans l'Ancien Testament disant qu'un bœuf et un âne ne doivent pas être sous le même joug (Deutéronome 22 : 10). Nous ne devons pas être partenaires dans les affaires avec les non-croyants - parce qu'ils pourraient vouloir tricher ou faire d'autres choses injustes que vous ne pouvez pas accepter. Dans l'œuvre de Dieu également, nous ne pouvons pas travailler avec ceux qui n'ont pas notre sens des valeurs. Et si vous marriez quelqu'un qui n'est pas croyant et qui n'a pas votre sens des valeurs, votre vision et votre ambition, ce sera un joug étranger. La justice n'a aucun partenariat avec le péché et la lumière ne peut être en communion avec les ténèbres.
Il nous est donc demandé de nous séparer de toutes ces alliances. « C'est pourquoi, Sortez du milieu d'eux, Et séparez-vous » (6 : 17). Nous nous mélangeons avec les non-croyants dans le monde, mais nous ne pouvons pas devenir leurs partenaires.
Je veux parler ouvertement ici. Il y a des croyants dans certaines églises dénominationelles qui savent que leurs leaders et bishops ne sont pas convertis. Pourquoi restent-ils donc dans de telles églises ? Si le leader n'est pas né de nouveau, la Bible l'appelle « enfant du diable » (1 Jean 3 : 10) - même s'il est un archbishop ! Comment pouvez-vous vous soumettre à un leader qui est un enfant du diable ?
La Bible dit qu'il n'y a que deux catégories de personnes dans le monde - les enfants de Dieu et les enfants du diable (1 Jean 3 : 10). Beaucoup de croyants ne croient pas cela. C'est pourquoi ils font des compromis. Vous savez peut-être que votre pasteur est un escroc qui sort uniquement pour gagner de l'argent. Pourquoi vous soumettez-vous donc à un tel pasteur ?
Jésus a dit, « si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse » (Matthieu 15 : 14). Si vous voulez éviter la fosse, ne suivez donc pas un leader aveugle. Dieu dit, « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger… Sortez du milieu d'eux, Et séparez-vous…Ne touchez pas à ce qui est impur… Et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père » (2 Corinthiens 6 : 14-18). Vous ne regretterez jamais en obéissant à ces commandements.
Dans 7 : 1, Paul continue en disant, « Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu ». Si vous voulez achever la sanctification dans votre vie, vous devez vous purifier de TOUTE souillure de la chair et de l'esprit. Il y a la saleté externe venant des associations qui vous souillent et la saleté interne venant des motifs et des attitudes. Ce n'est pas un domaine pour lequel nous demandons à Dieu de nous purifier. Nous devons nous purifier nous-mêmes - continuellement. Et nous devons le faire dans la crainte de Dieu et non par crainte des hommes. En d'autres termes, nous ne devons pas nous purifier devant les yeux des hommes, mais devant les yeux de Dieu. Et nous ne devons pas chercher à plaire aux hommes - que ce soient nos proches ou nos frères et sœurs en Christ. Nous devons chercher à plaire uniquement à Dieu. C'est ainsi que Notre Sainteté sera achevée.
Dans 7 : 2, Paul dit, « Donnez-nous une place dans vos cœurs ! Nous n'avons fait tort à personne, nous n'avons ruiné personne, nous n'avons tiré du profit de personne ». C'est le témoignage que devrait avoir tout serviteur du Seigneur.
Dans 7 : 10,11, Paul fait référence à la très forte réprimande qu'il leur avait donnée dans sa première lettre. Il leur avait demandé de mettre un homme hors de l'église (cet homme vivait dans le péché). L'église de Corinthe a pris cette lettre très au sérieux. Paul leur a fait de la peine par sa lettre (verset 8). Parfois, les serviteurs de Dieu doivent nous parler si durement que cela nous peine. Mais une telle peine ne dure que peu de temps. La tristesse selon Dieu produira la repentance qui conduira au salut (verset 10). Et une véritable repentance apportera toujours du sérieux et un zèle pour Dieu.
8. L’ARGENT ET DIEU
Dans les chapitres 8 et 9, Paul leur écrit et leur demande de faire une collecte pour les saints pauvres à Jérusalem. Remarquez qu'il ne leur disait pas de faire une collecte pour son ministère. Certaines personnes utilisent ce passage pour dire que Paul a écrit aux gens pour demander une collecte d'argent. Mais Paul n'a pas demandé aux gens de faire une collecte d'argent pour son ministère. Il n'allait pas toucher un cent de cet argent lui-même. C'est parfaitement correct de demander aux croyants riches de donner de l'argent pour aider les croyants pauvres, tant que nous ne prenons pas une partie de cet argent nous-mêmes. C'était l'exemple de l'apôtre Paul. Il n'a jamais touché un cent pour lui-même. Il faisait confiance à Dieu pour ses besoins. Quand il n'avait pas assez d'argent, il fabriquait des tentes pour gagner de l'argent. Parfois il n'avait pas à manger. Mais il n'abaissait pas ses standards. Il était un ambassadeur de la plus grande superpuissance de l'univers, et s'il avait faim, il n'allait le dire à personne excepté Dieu.
Tout serviteur de Dieu devrait avoir ses yeux ouverts pour voir où les croyants sont pauvres et devrait exhorter les croyants riches (ceux qui sont à sa charge) à les aider. Dans le Nouveau Testament, nous ne lisons jamais que Jésus, ou tout autre apôtre ou serviteur de Dieu ont demandé aux gens de leur donner de l'argent pour leur propre ministère. Ils n'ont parlé de leurs besoins personnels et des besoins de leurs ministères qu'à Dieu. Ils exhortaient les croyants à aider uniquement les autres croyants pauvres.
Paul donne ensuite l'exemple de Jésus : « vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s'est fait pauvre, de riche qu'il était, afin que par sa pauvreté, vous fussiez enrichis » (8 : 9).
Notre Seigneur avait tout au ciel. Mais il est descendu sur terre et est devenu pauvre. Il a été pendu sur la croix, dépouillé de tout, afin que nous puissions devenir riches. Est-ce que Paul est en train de dire que, par conséquent, nous devrions, tous devenir riches - comme certains interpréteraient ce verset ? Pas du tout. Il dit premièrement, comment nous sommes devenus riches spirituellement grâce à ce que Jésus a fait pour nous. Deuxièmement, Paul nous exhorte à suivre l'exemple du Christ : « Regardez l'exemple de Jésus. Il a tout abandonné pour les autres. Vous êtes ses disciples et devriez suivre ses pas. Si vous êtes riches, vous devriez aider les frères croyants qui sont pauvres ». C'est cela le contexte du chapitre. Mais beaucoup de prédicateurs aimant l'argent ont mal interprété ce verset et encouragent également les chrétiens avides à courir après la richesse.
Il est très facile de prendre un verset dans les écritures et le déformer pour son propre bénéfice. Vous pouvez justifier votre accumulation d'argent pour vous-mêmes en disant, « Jésus est devenu pauvre afin que je devienne riche ». C'est comme cela que la secte de l'évangile de prospérité a grandi en nombre.
Dans 8 : 20,21, Paul dit qu'en distribuant cet argent aux pauvres, il veut le faire attention à le faire de façon transparente, de telle façon que personne ne puisse l'accuser d'avoir été injuste. Nous devons avoir un grand respect pour ce qui est honorable, non pas aux yeux de Dieu uniquement, mais aux yeux des hommes également. Paul faisait attention que ses co-ouvriers et lui ne soient pas accusés d'avoir pris une partie de l'argent pour eux-mêmes. Paul a donc envoyé Tite et un autre frère, leur demandant de transporter l'argent vers l'église de Jérusalem (verset 18). Il est important quand il s'agit d'argent dans l'église qu'au moins deux croyants ayant un bon témoignage s'en occupent.
Dans 9 : 6, Paul parle de nouveau du don. Il dit que si nous sommes avares dans notre don, nous récolterons proportionnellement. Si vous semez juste un petit peu de semence, vous n'aurez qu'une petite récolte. Si vous semez beaucoup de semences, alors vous aurez une grande récolte. Beaucoup de prédicateurs aimant l'argent (particulièrement les évangélistes à la télévision) ont utilisé ce verset pour exhorter les croyants à leur donner de l'argent. De tels prédicateurs sont des commerçants qui sortent pour tromper les croyants simples. Qu'a dit Jésus au jeune homme riche qui est venu à lui ? Il lui a demandé de donner tout son argent aux pauvres et de le suivre ensuite sans son argent ! Jésus n'a pas dit (comme la plupart des prédicateurs diraient aujourd'hui), « vends ce que tu as et donne-moi l'argent, parce que nous avons beaucoup de besoins dans notre ministère. Je dois prendre en charge 12 disciples et leurs familles ». Jésus voulait l'homme et non pas son argent.
Mais où peut-on trouver des serviteurs du Seigneur aujourd'hui, qui disent à un riche, « nous ne sommes pas du tout intéressés par ton argent. Nous voulons seulement que tu grandisses spirituellement. Donne donc ton argent à qui tu veux et viens écouter la Parole de Dieu dans notre église ? » Nous en revanche, disons exactement cela aux visiteurs qui viennent dans notre église - constamment.
Dans 9 : 7, nous lisons que « Dieu aime celui qui donne avec joie ». Sous l'ancienne alliance, l'accent était mis sur combien on donnait - 10% plus les autres offrandes. Dans la nouvelle alliance par contre, l'accent est sur comment on donne - avec joie ou avec réticence. La question maintenant n'est pas la quantité donnée mais la qualité du don. Sous la nouvelle alliance, seule la qualité est mise en avant - et ceci même dans le type d'église que l'on bâtit.
Beaucoup de croyants sont spirituellement pauvres parce qu'ils sont avares et radins envers Dieu. Ayez un cœur large et soyez riches dans votre don pour Dieu - premièrement avec votre vie et ensuite avec votre temps et également avec vos biens. Et vous verrez que Dieu vous le rendra au centuple.
Quand j'étais célibataire, je n'avais pas beaucoup de dépenses, et je donnais à l'œuvre de Dieu la grande partie de mon salaire de la marine. Quand je me suis marié, j'ai constaté que j'avais beaucoup de besoins. Mais je n'ai jamais été endetté pas même une seule fois. Je n'ai jamais eu à emprunter de l'argent à qui que ce soit et à aucun moment, parce que Dieu a pris soin de nous et a payé en retour ce que je lui avais donné auparavant. Je peux donc vous dire de ma propre expérience :
Apprenez à donner richement à Dieu - et vous verrez vos problèmes financiers être résolus. Mais laissez-moi vous avertir de donner avec sagesse. Ne donnez pas de l'argent aux prédicateurs qui vous demandent de l'argent. Et ne donnez jamais aux prédicateurs qui dépensent sans compter. Ils gaspilleront votre argent. Priez et recherchez la volonté de Dieu et donnez où Dieu vous montre qu'il y a plus de besoins. Donnez aux pauvres et non aux riches. Donnez à ceux qui sont réellement dans le besoin. Vous verrez ensuite que Dieu vous donnera une grande récolte quand vous serrez dans le besoin. Cela ne peut pas être la volonté de Dieu que ses Enfants soient même une seule fois endettés ou soient constamment dans des problèmes financiers - alors qu'ils ont un tel riche Père au ciel. La raison pour laquelle beaucoup de croyants ont de tels problèmes, c'est parce qu'ils n'ont jamais été riches envers Dieu. Nous récoltons ce que nous semons.
Paul était un grand apôtre et ces chrétiens de Corinthe étaient de jeunes croyants. Cependant, il s'est humilié devant eux lorsqu'il leur a écrit ces mots dans 10 : 1, « je vous prie, par la douceur et la bonté de Christ ». C'est dans cet esprit qu'il leur a parlé.
9. NOTRE VIE DE PENSÉE ET DE DÉVOTION À CHRIST
Paul continue en parlant des « forteresses qui sont dans nos pensées » (verset 5). La convoitise dans notre chair a construit des modèles de pensées sales et égocentriques, qui sont comme des forteresses fortes. Ils nous font vivre de façon égoïste la journée, nous poussant à satisfaire nos propres convoitises. Et la nuit, lorsque nous sommes endormis, les pensées sales sortent de ces forteresses sous forme de rêves. Est-ce la volonté de Dieu que nous vivions de cette façon pour toujours ? Non. La volonté de Dieu est que nous fassions prisonnière toute pensée pour l'amener à obéir au Christ. Nous pouvons détruire ces forteresses avec les armes spirituelles qui nous ont été données par Dieu. L'une de ces grandes armes est la Parole de Dieu qui est puissante pour la destruction de ces forteresses (verset 4). De cette façon, nous pouvons amener « toute pensée prisonnière à obéir à Christ ».
En remplissant nos pensées de plus en plus avec la Parole de Dieu, nous verrons que ces forteresses seront détruites une à une - et que les soldats (les pensées) qui sont à l'intérieur de ces forteresses seront détruits. Lorsque j'étais un jeune homme, j'ai lutté avec les pensées sales, comme vous tous. C'est la solution que j'ai trouvée pendant les jours de ma jeunesse. Je lisais, je méditais, j'inondais mon esprit avec la Parole de Dieu. Notre pensée est comme un bol plein d'eau sale, parce que nous avons mis beaucoup de boue et de saleté à l'intérieur lorsque nous n'étions pas convertis. Mais si nous versons une cruche d'eau claire dans ce bol, cette eau déborde graduellement et se dilue. De cette façon l'eau qui est le bol devient de plus en plus claire. Cela prendra du temps. Mais verser la Parole de Dieu dans nos pensées peut purifier nos pensées lentement, sur plusieurs années. Mais si de temps en temps nous versons un peu de boue dans ce bol de nouveau, alors le processus de purification est retardé. Nous pouvons demander à Dieu de nous donner la grâce d'amener toutes nos pensées captives à l'obéissance de Christ.
Dans 10 : 13, Paul parle de « ne pas se montrer excessivement fiers ». Il dit que « Dieu a donné des limites à notre champ d'action, et je n'ai aucun désir à aller au-delà ». Pour notre Seigneur Jésus, pendant ses jours terrestres, cette sphère était essentiellement dans les limites d'Israël. Il est rarement allé en dehors d'Israël. Paul a également eu une sphère pour le ministère que Dieu lui a attribué. Paul n'était donc pas en compétition avec Pierre, André, Matthieu ou avec qui que ce soit d'autre. Il travaillait uniquement dans la sphère que Dieu lui avait attribuée. Paul avait une compréhension claire des limites de cette sphère. Beaucoup de prédicateurs aujourd'hui, cependant, n'ont pas une compréhension claire de leurs limites. C'est pourquoi ils s'affrontent et entrent en compétition avec les autres prédicateurs.
10. LES ÉPREUVES ET L’ÉCHARDE DE PAUL
Dans 11 : 2,3, Paul parle de comment il veut présenter ces chrétiens de Corinthe comme une vierge pure au Seigneur le jour du « mariage de l'agneau ». Et donc il était très jaloux qu'ils ne tombent pas amoureux d'une autre personne sur le chemin. Considérez l'histoire du serviteur d'Abraham, Eliezer qui a fait un long voyage avec Rebecca (il y a environ 1500 kilomètres entre Ur et Canaan) pour la présenter à Isaac. Durant ce voyage, si des jeunes et bels hommes avaient essayé de gagner l'affection de Rebecca, Eliezer aurait averti Rebecca en disant, « ne sois pas attirée par ces jeunes hommes. Je dois te présenter comme une vierge pure à Isaac ». Paul voulait préserver l'église à Corinthe de la même façon pour Jésus. C'est la sainte jalousie que tout serviteur de Dieu doit avoir pour son troupeau. Il doit leur dire, « vous êtes réservés pour Jésus. Ne soyez pas attirés par l'argent, les relations sexuelles illégitimes, ou l'honneur du monde. Ces choses essayeront de vous attirer. Mais résistez à leurs avances et conservez-vous purs ». Paul continue ensuite en disant, « Cependant, de même que le serpent a trompé Ève par sa ruse, j'ai peur que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité et de la pureté vis-à-vis de Christ ».
Quand est-ce que quelqu'un devient rétrograde ou s'égare ? Est-ce quand il commence à croire à certaines doctrines erronées ou quand il rejoint une secte ? Selon 11 : 3, nous nous égarons au moment où nous perdons notre dévotion à Christ. Tout croyant qui a perdu sa dévotion à Christ s'est déjà égaré. Notre travail en tant que bergers du troupeau de Dieu est de préserver les brebis dans la dévotion envers Jésus-Christ. C'est la chose la plus importante dans la vie chrétienne. Le diable essaie perpétuellement de dévier les croyants d'un amour fervent pour Jésus. Cela ne sert à rien de s'engager dans l'évangélisation ou l'enseignement ou tout autre service pour le Seigneur, si nous avons perdu notre amour fervent pour Christ. C'était l'unique complainte du Seigneur contre le messager et l'église d'Éphèse (Apocalypse 2 : 4).
Paul continue en disant qu'il n'était une charge financière pour aucun des chrétiens là-bas : « lorsque j'étais chez vous et que je me suis trouvé dans le besoin, je n'ai été à la charge de personne » (11 : 5-13). Il a travaillé de ses mains comme fabricant de tentes et a pris soin de lui-même et de ses co-ouvriers. Il a cependant accepté, occasionnellement des dons de l'église de Philippes (11 : 8,9). Pourquoi a-t-il fait cette différence ? Parce que beaucoup de croyants à Corinthe n'ont pas accepté son apostolat ou son ministère. En tant que serviteurs de Dieu, nous ne devons jamais accepter de l'argent des gens ou des églises qui n'acceptent pas notre ministère. Nous avons une dignité en tant qu'ambassadeurs du Seigneur Jésus-Christ. Accepter de l'argent d'un croyant est un acte de communion. Il n'y a donc pas de mal à recevoir de l'argent de quelqu'un qui a accepté votre ministère. Mais pas sinon.
Dans 11 : 23-33, Paul parle de différentes épreuves qu'il a expérimentées dans son service pour le Seigneur - ses emprisonnements, les coups qu'il a reçus avec le fouet ou le bâton, les nuits blanches, la faim et la soif, l'exposition aux intempéries, les dangers venant des voleurs, etc. Il y a eu des moments où il n'avait pas assez de vêtements chauds pour se couvrir, ou même assez de nourriture à manger ; et il n'avait pas d'argent pour acheter des vêtements chauds et de la nourriture à ce moment-là. Dieu l'a fait traverser tout ceci pour faire de lui un mini précurseur pour les autres chrétiens qui souffrent. Dans chacune de ces épreuves, Paul s'est humilié. Il dit, « on me descendit par une fenêtre, dans une corbeille, le long de la muraille, et j'échappai de leurs mains » (11 : 32,33). Si vous étiez un apôtre, et qu'une chose aussi humiliante vous était arrivée, vous ne voudriez pas que quelqu'un en entende parler. Mais Paul ne voulait pas que les chrétiens de Corinthe imaginent qu'il était un grand homme pour qui Dieu aurait envoyé des anges à sa rescousse. Il était un homme ordinaire et il voulait que les gens le connaissent en tant que tel. Il a dit, « Si je voulais me glorifier, je ne serais pas un insensé, car je dirais la vérité; mais je m'en abstiens, afin que personne n'ait à mon sujet une opinion supérieure à ce qu'il voit en moi ou à ce qu'il entend de moi » (2 Corinthiens 12 : 6). Combien Paul était différent de la plupart des serviteurs du Seigneur d'aujourd'hui qui essaient de donner aux autres une plus haute impression d'eux-mêmes qu'ils ne le sont en réalité.
Dans 12 : 1, Paul parle d'un temps où il a été enlevé par le Seigneur vers le troisième ciel. Pendant 14 ans, il n'en avait parlé à personne. Quel homme il était ! Il n'avait parlé de cette expérience à personne pendant 14 ans - et même lorsqu'il en a parlé, il n'a donné aucun détail. La plupart des croyants auraient parlé d'une telle vision à la toute prochaine réunion d'église - et auraient donné tous les détails ! C'est pourquoi je crois que l'expérience de Paul était authentique. Les visions du ciel dont certains croyants se vantent aujourd'hui sont des produits de leur imagination fertile - ils en parlent pour avoir l'honneur des autres ! Pourquoi dis-je cela ? Parce que ceux qui ont des visions authentiques réaliseront que ces visions sont (comme Paul a dit) « inexprimables » et ils ne seront pas autorisés à en parler aux autres (12 : 4).
Ensuite Paul parle d'une épreuve lourde qu'il a eue, que Dieu n'a pas enlevée, même après une prière persistante. Paul l'appelle « une écharde dans la chair » et « un messager de Satan » - pourtant cela a été « donné par Dieu » (12 : 7). Le don de Dieu était une écharde ! Dieu a donné cela à Paul parce qu'il a vu que Paul était en danger de devenir orgueilleux. Dieu résiste à tous les orgueilleux, mais il ne voulait pas résister à Paul. Il voulait lui donner la grâce. Mais il ne pouvait donner la grâce à Paul que si Paul demeurait humble (1 Pierre 5 : 5). Dieu a donc permis au messager de Satan de tourmenter Paul et de le laisser de cette façon constamment humble et dépendant de Dieu.
Nous voyons donc que parfois, Dieu peut même permettre à un messager de Satan de nous tourmenter continuellement, pour notre bien. La maladie par exemple est un messager de Satan. Pourquoi disons-nous cela ? Parce que Jésus a dit, « Si donc, mauvais comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, votre Père céleste donnera d'autant plus volontiers de bonnes choses à ceux qui les lui demandent » (Matthieu 7 : 11). Nous sommes tous de méchants pères comparés à Dieu, qui est parfaitement bon. Et personne parmi nous ne donnera jamais une maladie à ses enfants. Comment un père céleste d'amour pourrait-il donc donner la maladie à l'un de ses enfants ? La plupart des maladies dans le monde viennent parce que la terre a été maudite (Genèse 3 : 17). D'autres maladies sont causées par Satan (Job 2 : 7). Bien que la volonté parfaite de Dieu pour nous soit que nous soyons en santé, il peut permettre néanmoins que nous soyons malades parfois, pour un but. Quand Paul a prié pour être délivré de l'écharde, Dieu ne l'a pas délivré, mais lui a plutôt donné la grâce pour vaincre en dépit de l'écharde. Nous pouvons vaincre également avec la même grâce.
Dans 13 : 4, nous lisons, « Christ a été crucifié à cause de sa faiblesse, mais il vit par la puissance de Dieu. Nous aussi, nous sommes faibles en lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu pour agir envers vous ». Un véritable disciple est une personne qui est faible en lui-même et qui vit par la puissance de Dieu. Et c'est comme cela que Paul conclut cette épître.
11. DOUZE MARQUES D’UN AMBASSADEUR DE JESUS-CHRIST
En conclusion, regardons 12 marques d'un « ambassadeur de Jésus-Christ » que nous voyons dans cette épître.
Paul était un ambassadeur de Jésus-Christ (2 Corinthiens 5 : 20).
C'est la façon dont Paul a suivi Christ. Suivons son exemple et servons le Seigneur comme il l'a fait.
LA LIBÉRATION DE LA LOI
« La libération de la loi » est le sujet de Galates. Paul parle ici d’un autre évangile contraire à celui prêché par les apôtres (1 : 8). L’autre évangile est un faux évangile qui garde les chrétiens liés dans l’esprit de la loi – essayer de plaire à Dieu en respectant certaines règles. Les chrétiens qui veulent être saints sont en grand danger de devenir légalistes au lieu de vivre sous la direction du Saint-Esprit. Les anciens d’église peuvent penser que s’ils prêchent beaucoup sur la grâce, alors les gens vivront comme ils veulent – et pécheront. Ils introduisent donc quelques règles pour être membres de leurs églises – des règles qui ne sont pas dans la parole de Dieu – pour contrôler le peuple. Mais ce n’est pas la voie de Dieu – parce que cela amène toujours les gens dans les liens. Il est donc très important, de comprendre la différence entre la loi et la grâce.
1. LA DIFFÉRENCE ENTRE LA LOI ET LA GRÀCE
2. LE MINISTERE DE PAUL
3. L’ÉVANGILE APPORTE LA LIBERTÉ
4. LA FOI – PAS LES OEUVRES
5. LA JUSTIFICATION ET LA SANCTIFICATION
6. UNE VIE DIRIGÉE PAR L’ESPRIT
7. L’EXAMEN DE NOTRE OEUVRE
1. LA DIFFÉRENCE ENTRE LA LOI ET LA GRÀCE
La loi pouvait garder une personne pure extérieurement. Les dix commandements peuvent être associés à dix chaînes mises sur un porc. Si vous lavez un porc et que vous le faites passez ensuite dans une zone sale, il reviendra propre, si vous le contrôlez sans cesse avec ces chaînes chaque fois qu’il veut changer de chemin ou se vautrer dans la boue. Le porc peut se vanter d’être propre même après avoir traversé deux kilomètres d’ordures et de boues. Mais il est demeuré propre uniquement parce qu’il était contraint par les chaînes. Tout croyant qui est gardé pur par les restrictions des règles est sous la loi. Un tel croyant ne sera pur qu’extérieurement. À l’intérieur, il sera inchangé, comme le porc. De l’autre côté si vous deviez envoyer un chat à travers ces deux kilomètres d’étendue, il en sortirait propre – sans chaînes. Il évite juste tout ce qui est sale. C’est la différence entre celui qui sous la loi et celui qui est sous la grâce. C’est une nature intérieure de chat qui le rend différent du porc. La grâce nous fait participer à la nature divine. Dieu ne veut pas nous contrôler avec des chaînes mais plutôt changer notre nature de l’intérieur.
Dans les tout premiers versets de cette lettre, Paul parle de comment ces chrétiens se sont éloignés de l’évangile qu’il leur a prêché, pour aller vers un évangile légaliste. Et Paul raconte leur désir de plaire aux hommes. « Est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu? » (1 : 10). Ceux qui vivent sous la loi sont invariablement des personnes qui cherchent à plaire aux hommes. C’est cela le problème réel. Dans 1 : 4, Paul dit, « notre Seigneur Jésus-Christ, qui s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais », son opinion, son approbation, ses règles et ses règlements. Il nous délivre afin que nous vivions selon la volonté de Dieu. Donc Jésus n’est pas mort uniquement
• pour pardonner nos péchés, et
• pour que notre vieil homme soit crucifié avec lui, et
• pour que Satan soit défait sur la croix, et
• pour que nous ne vivions plus pour nous-mêmes, mais pour lui ;
Mais voici une autre raison pour laquelle il est mort :
• afin que nous ne fassions jamais partie de ce système du monde.
Avez-vous compris cela ? Ceux qui sont légalistes veulent habituellement vivre dans le système de ce monde comme chrétiens. J’ai observé que dans l’ensemble les chrétiens légalistes aiment l’argent et sont mondains. Ils ne sont pas mondains à l’extérieur. Ils peuvent s’habiller simplement, mais ils sont mondains dans leurs cœurs et leurs pensées. Mais ceux qui viennent sous la véritable grâce deviennent libres. Jésus est mort pour nous délivrer de ce système du monde.
Toute religion dans le monde a des règles et des règlements. Aucune religion ne prêche le pardon gratuit sans qu’on ne fasse quelque chose. Toutes les religions enseignent que nous devons faire quelque chose avant que Dieu ne nous pardonne et nous accepte. Et chaque fois que la « chrétienté » prêche une telle chose, vous pouvez être certains que c’est un faux évangile.
Un évangile légaliste cherche à plaire aux hommes et non à Dieu. Parce que la justice de la loi est externe, et nous voulons une justice externe pour impressionner les gens, qu’ils voient que nous sommes très saints. Mais la justice qui vient de la grâce et de Dieu est principalement interne. Si nous cherchons à plaire aux hommes, nous ne ferons pas attention à notre intérieur. Jésus a dit aux pharisiens, « vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat; mais le dedans est plein de rapine et d'intempérance ». C’est comme cela pour tous les légalistes. Leur extérieur est pur, mais l’intérieur est sale. Paul dit ici que si nous voulons vraiment être libérés de la christianité légaliste, nous devons traiter la racine. Nous devons décider une fois pour toutes de ne pas plaire aux hommes, mais de plaire uniquement à Dieu.
Galates 1 : 10 est un verset très important pour toute personne qui veut servir le Seigneur : « Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ ». C’est une phrase précise. Au moment où vous cherchez à faire plaisir à vos proches, vos collègues, ou vos frères en Christ, ou toute autre personne – vous ne pouvez pas servir le Seigneur. Dans toutes les décisions que vous prenez et toutes les choses que vous faites, vous devez donc vous demander, « est-ce que je fais ceci pour plaire aux hommes ou pour plaire à Dieu ? » Les croyants posent beaucoup de questions, comme, « Puis-je regarder ce programme télé ? », « Puis-je porter des bijoux » ? etc. Pour trouver la réponse, ils ont juste besoin de se poser la question, « est-ce que je fais ceci pour me faire plaisir, pour plaire aux autres - ou est-ce que je fais cela pour plaire à Dieu ? » Nous n’avons pas à nous juger les uns les autres sur ce sujet mais uniquement nous-mêmes.
Quand il est dit ici, « pour plaire aux hommes », cela inclut le fait de se satisfaire soi-même. Quand nous nous faisons plaisirs, nous ne pouvons pas plaire à Dieu. Pour être libérés de la christianité légaliste, nous devons décider une fois pour toutes, que, lorsque nous sommes tentés de nous faire plaisir ou de faire plaisir aux autres, nous allons au contraire renoncer à nous-mêmes et chercher à plaire uniquement à Dieu. La vie sera alors pleine de la joie du Seigneur et nous serons en mesure de servir les autres dans la puissance du Saint-Esprit.
2. LE MINISTÈRE DE PAUL
Paul défend ensuite son ministère. Rappelez-vous qu’au moment où Paul écrit, le Nouveau Testament n’est pas encore écrit. Beaucoup de livres du Nouveau Testament ont été écrits après la mort de Paul. Donc, lorsque Paul écrit ceci, le Nouveau Testament n’était pas disponible dans les différents endroits. Même après l’écriture du Nouveau Testament, il n’y avait que quelques copies disponibles. Paul défend donc son apostolat à ceux qui n’acceptent pas son autorité, exactement de la même façon que nous défendons l’autorité de la Bible comme Parole de Dieu aujourd’hui. De la même façon, les apôtres devaient défendre leur apostolat, ces jours-là, afin que les gens acceptent ce qu’ils enseignaient comme parole de Dieu. Nous n’avons pas besoin de faire cela aujourd’hui, parce que nous ne prêchons pas notre parole, mais la parole des écritures.
Paul ne citait aucune écriture quand il a dit, « nous sommes justifiés par la foi en Christ ». Il n’y avait aucun verset de l’Ancien Testament enseignant cela, ou disant que la loi était abolie. Paul était en train d’écrire les écritures – il avait donc besoin de défendre son apostolat. Et c’est pour cela que Dieu devait confirmer son apostolat avec des signes, des prodiges et des miracles d’une façon qui n’est pas nécessaire aujourd’hui. C’est pourquoi nous ne voyons pas autant de miracles aujourd’hui que Paul et Pierre ont vus à leur époque. Dans les actes des apôtres, Dieu a confirmé le message de l’évangile avec des miracles partout où cela était prêché pour la première fois. Et Dieu fait de tels miracles même aujourd’hui dans des endroits éloignés où l’évangile est prêché pour la première fois.
Paul dit ensuite qu’il n’a pas reçu l’évangile d’un homme (1 : 12), mais par révélation directe de Christ. Il avait été très zélé pour la loi avant et faisait la promotion de la loi. Mais quand Dieu a révélé son Fils au cœur de Paul, il n’a pas consulté un homme, mais est allé directement en Arabie et n’est allé à Jérusalem que trois ans plus tard (1 : 16,17). Premièrement, il a commencé par plus de zèle que tous les gens de son temps. Il avançait et faisait la promotion de la loi à travers les traditions (1 : 14). Mais quand Christ lui a été révélé sur la route de Damas, il est parti pour l’Arabie pour trois ans.
Pourquoi est-il allé en Arabie pour trois ans ? Il avait passé trois ans dans l’École biblique de Gamaliel à Jérusalem, où il avait appris de fausses idées sur Dieu et sur comment l’on pouvait être sauvé par la loi. Il est donc possible que Dieu l’ait amené au désert pendant trois ans pour enlever cela de sa tête et lui donner la révélation sur l’évangile de la nouvelle alliance. C’est ce que Dieu a souvent fait avec des personnes qui vont dans des écoles bibliques et acquièrent de la connaissance sans la révélation du Saint-Esprit.
Gamaliel, de ce que nous savons, était un homme craignant Dieu (Actes 5 : 34-39). Mais il n’avait pas la révélation du Saint-Esprit. Il ne pouvait donc pas conduire les étudiants de son École biblique dans la vérité Divine. Tout ce qu’il avait était une connaissance intellectuelle de la loi. Son étudiant Paul devait donc être seul avec Dieu pendant trois ans avant d’obtenir la révélation de l’Esprit.
Nous avons souvent regardé le mot « révélation ». On ne voit pas ce mot dans l’Ancien Testament, parce que les gens n’avaient pas le Saint-Esprit en eux à l’époque. Sous l’ancienne alliance, l’accent était uniquement sur la « méditation ». Si nous méditons sur les écritures, mais sans obtenir la révélation de l’Esprit, nous risquons de rater ce que Dieu a pour nous. Quand Pierre a reconnu Jésus comme Fils de Dieu, Jésus lui a dit, « tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16 : 17). Paul dit ici qu’il a reçu la même révélation (1 : 16). Lorsque l’on étudie les écritures, il est important d’obtenir la révélation là-dessus. Il n’est pas suffisant de comprendre. Il y a beaucoup qui comprennent la Bible et qui croient même ce qui y est écrit. Le diable comprend et croit de cette façon. Nous pouvons croire, comprendre et même mémoriser les écritures et demeurer néanmoins inchangés.
Vous pouvez savoir que vous avez reçu la révélation des écritures quand cela change votre vie, vos ambitions, votre attitude concernant l’argent, votre attitude par rapport à vos ennemis, et votre attitude par rapport au péché. Mais si ces changements n’ont pas eu lieu, alors toute votre connaissance des écritures n’est pas meilleure que celle du diable. Une personne très immorale peut être une enseignante de chimie de première classe. De la même façon, une personne très immorale peut être une enseignante de la Bible de première classe. Si vous êtes intelligents, vous pouvez étudier la Bible de la même façon que les gens étudient la chimie. Vous pouvez avoir un doctorat en chimie ou avoir un doctorat dans la Bible. Ce n’est qu’un test de votre intelligence. Mais dans leur vie personnelle, l’enseignant de chimie et l’enseignant de la Bible peuvent tous les deux vivre immoralement. Ou tous les deux peuvent vivre pour gagner de l’argent et avoir beaucoup d’ambitions terrestres. Aucun d’eux n’a une révélation Divine. La révélation est quelque chose qui changera notre vie. C’est ce dont nous avons besoin si nous devons servir Dieu.
Dans la chrétienté, nous trouvons des gens qui sont à deux extrêmes. Certains sont entièrement intellectuels et ne croient pas en la révélation ; ils sont morts spirituellement. Il y d’autres qui croient en la révélation, mais qui l’ont pris à un autre extrême. Ils parlent des révélations spéciales qu’ils ont reçues, qui ne sont pas dans la Bible. Ils sont extrémistes et sectaires.
3. L’ÉVANGILE APPORTE LA LIBERTÉ
Dans le chapitre 2, nous lisons comment Paul défend l’évangile de la grâce de Dieu, avant même Pierre. Je veux que vous voyiez quelque chose que Paul a fait ici, qui est une attitude que nous devrions tous avoir. Nous voyons ici un correctif saint au déséquilibre dont je venais juste de parler. Paul est d’abord allé en Arabie, et ensuite après 14 ans est allé à Jérusalem, à cause d’une révélation (2 : 2). En Arabie, il avait reçu des révélations sur les mystères de Dieu. Ensuite, Dieu lui a donné une autre révélation et lui a dit d’aller à Jérusalem pour soumettre cet évangile qu’il prêchait maintenant en privé aux anciens pieux dans l’église là-bas – pour vérifier s’il prêchait la vérité ou s’il partait sur une tangente. Paul est donc allé vers les anciens pieux de l’église et leur a demandé, « frères, voici la révélation que j’ai reçue et que je prêche. Qu’en pensez-vous ? Quelle est votre opinion sur cette révélation ? »
Chaque fois que vous avez une nouvelle révélation, je vous encourage à aller vers un frère plus âgé pieux ou des frères pour vérifier avec eux si votre révélation est scripturaire. Il pourrait y avoir d’autres aspects des écritures dont vous êtes ignorants et que vous pourriez ne pas avoir pris en considération. Il est sécurisant pour les personnes jeunes d’aller vers des personnes plus âgées pour confirmer si leurs révélations sont de Dieu. Cela vous sauvera du déséquilibre et vous protégera de faux enseignements.
En ce temps, il y avait de faux frères qui venaient à l’église pour espionner la liberté que les gens avaient en Christ, sur laquelle ils prêchaient, voulant les emmener de nouveau dans des liens (2 : 4). Paul ne les écoutait pas du tout. Et même les anciens pieux de l’église ont reconnu que ce que Paul prêchait était juste (2 : 6).
En ce temps, certains Chrétiens Juifs disaient, « vous devez être circoncis pour être sauvés ». Aujourd’hui, certains leaders d’église disent, « vous devez enlever vos bijoux avant d’être baptisés », ou « vous devez vous débarrasser de votre téléviseur avant d’être autorisé à participer à la table du Seigneur avec nous ». Un tel légalisme a existé dans la chrétienté depuis des siècles, dans différentes formes. Les personnes légalistes ont toujours cherché à ajouter une chose ou une autre au message simple de la repentance et de la foi en Christ pour le salut. Les anciens d’église ont ajouté leurs propres règles aux écritures au cours des siècles. Et c’est pourquoi beaucoup d’églises sont dans un état aussi pathétique aujourd’hui.
Quand Dieu accepte une personne, il ne vérifie pas si elle a enlevé ses bijoux ou s’il s’est débarrassé de son téléviseur. Il regarde si la personne s’est repentie et a cru en Christ. De plus, Dieu aime celui qui donne avec joie dans l’obéissance et donc il ne force jamais quelqu’un à faire quelque chose.
Ajoutez-vous quelque chose qu’on ne trouve pas dans le Nouveau Testament comme nécessaire avant d’accepter un frère dans votre communion ? Théoriquement les gens peuvent dire que seules la repentance et la foi sont requises. Mais bien qu’ils disent cela, lorsqu’il faut maintenant accueillir une personne dans l’église, les anciens de l’église diront que quelque chose d’autre est également requis. Il y a autant de traditions des anciens dans beaucoup d’églises appelées de la « Nouvelle Alliance » qu’il y en a dans les dénominations historiques. Et pour justifier leurs actions, ils citeront certains versets hors de leur contexte.
La lettre aux Galates est donc très pertinente pour notre temps. Paul était un homme qui a lutté pour la liberté de l’évangile. Tout véritable serviteur de Dieu luttera pour la liberté de l’évangile. Êtes-vous dans un système d’église dans lequel la haute hiérarchie croit quelque chose dont vous savez que ce n’est qu’une tradition ? Ces leaders mettent beaucoup de personnes dans les liens par ces traditions.
Combien ont le courage comme Paul, de confronter de tels anciens et leur dire qu’ils sont dans l’erreur. Paul a confronté même Pierre. « Quand Pierre fut venu à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il méritait d'être repris » (2 : 11). Rappelez-vous que Pierre était l’homme qui avait publiquement accueilli Paul reconnaissant qu’il avait un ministère donné par Dieu (2 : 9). Cependant, Paul l’a confronté.
Il y a quelque chose de merveilleux que nous voyons ici sur Pierre, Jacques et Jean. Paul qui était plus jeune qu’eux, a commencé à avoir un ministère plus grand qu’eux – et ils ont eu la grâce de le reconnaître et l’ont encouragé. Il est très rare de trouver des serviteurs de Dieu plus âgés comme cela aujourd’hui, qui ont la grâce de reconnaître une onction sur un frère plus jeune. Paul a alors confronté Pierre, le dirigeant senior de l’église, lui disant qu’il était dans l’erreur. C’est comme un ouvrier junior qui confronte la haute hiérarchie de sa dénomination en disant, « vous êtes dans l’erreur ».
Pourquoi y a-t-il si peu de personnes comme Paul ? Parce que la plupart des chrétiens sont diplomatiques et cherchent à plaire aux hommes. Ils méprennent leur attitude de compromis pour la douceur et l’humilité. Quand il s’agit de la vérité de l’évangile, nous ne devons pas chercher à préserver notre réputation. La vérité n’est pas notre propriété. C’est celle de Dieu et nous devons donc la défendre. La plupart des chrétiens se battront dents et ongles pour des biens terrestres. Mais lorsqu’il s’agit des biens de Dieu – la vérité – qui est volée, la plupart des chrétiens restent muets. Cela prouve qu’ils s’aiment eux-mêmes. Ils n’aiment pas Dieu ou la vérité.
Mais Paul aimait la vérité. Si quelqu’un ne volait que le manteau de Paul ou la chemise, il l’aurait laissé avec. Mais lorsque l’on volait la vérité de la parole de Dieu, il luttait pour la vérité. C’est comme cela que tout homme pieux est. Il prend plus soin de la vérité de Dieu que de ses propres biens.
Si chacun d’entre vous avait considéré la vérité de Dieu autant que vous considérez vos propres biens, vous auriez pu progresser davantage que vous l’avez fait. Je trouve qu’il y a très peu de personnes qui sont prêtes à prendre position pour la vérité. La plupart des prédicateurs cherchent à faire plaisir aux hommes. Dieu ne peut donc pas faire d’eux ses prophètes. Dieu vous testera dans beaucoup de circonstances différentes pour voir à qui vous voulez faire plaisir. Dieu a testé Paul ici pour voir s’il chercherait à faire plaisir à Pierre.
Pierre était un apôtre senior, mais ce qu’il faisait était erroné (2 : 12). Il avait l’habitude de manger avec les Gentils. Mais quand certaines personnes sont venues de la part de Jacques (l’ancien à Jérusalem), il a eu peur de ce qu’allait penser Jacques et s’est retiré. C’est à ce moment que Paul s’est levé contre Pierre. Même Barnabas s’est laissé emporter par l’hypocrisie de Pierre (2 : 13). Barnabas était également plus âgé que Paul. C’était une personne douce et gracieuse. Son attitude a dû être, « le frère Pierre est un frère senior. Je ne dois donc rien dire ni juger cet homme pieux ». L’attitude de Paul cependant était, « ce n’est pas une question de savoir s’il est plus pieux. Je ne me compare pas à lui. Ce qu’il fait est contraire au message de l’évangile que nous prêchons. Qu’y a-t-il de mauvais à manger avec les Gentils ? Pourquoi devrions-nous avoir peur de ce que le frère Jacques peut dire ? »
Craignez-vous aussi l’opinion de certains frères anciens ? C’est parce qu’il y avait des hommes braves, sans peur comme Paul au premier siècle que nous avons l’évangile pur dans le Nouveau Testament. Parce qu’il y avait des hommes sans peur durant ces 20 siècles, qui se sont tenus pour la vérité de l’évangile et n’ont pas cherché à plaire aux hommes, nous avons le message pur de l’évangile aujourd’hui. Nous rendons grâce à Dieu pour de tels hommes.
Dans 2 : 20, nous voyons le secret de la vie de Paul et comment il avait le courage de se tenir pour la vérité. Il était « crucifié avec Christ ». Le vieux Paul était mort. Christ vivait maintenant en lui. Beaucoup de chrétiens n’ont compris qu’une face du chemin de la croix – la face négative – la mort à soi-même. Mais il y a une autre face glorieuse de la croix – « Christ vit en moi ». La mort à soi-même mène à la vie de résurrection de Christ. C’est ainsi que sa vie peut être manifestée à travers nous.
4. LA FOI – PAS LES OEUVRES
Dans le chapitre 3, Paul parle de la base sur laquelle nous recevons le Saint-Esprit – pas les œuvres mais la foi. Il leur demande, « Est-ce par les œuvres de la loi que vous avez reçu l'Esprit ? » (3 : 2). Certaines personnes imaginent que Dieu leur donnera la plénitude du Saint-Esprit s’ils jeûnent et prient suffisamment.
Mais avez-vous obtenu le pardon des péchés parce que vous avez jeûné et prié ? Non. C’était un don. Le pardon des péchés et le don du Saint-Esprit sont tous deux donnés sur la même base : par grâce, sans les œuvres.
Paul demande ensuite aux Galates, « après avoir commencé par l'Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair? ». C’est le Saint-Esprit qui a amené le salut dans votre vie, et c’est lui qui vous rendra également saint. Ce n’est pas la loi, les règles et les règlements qui vous rendront saints. Si vous avez compris cette vérité, vous avez compris le message principal de la lettre aux Galates.
Vous n’avez pas reçu l’Esprit par les œuvres de la loi. La perfection ne vient pas des œuvres de la chair, mais par l’œuvre du Saint-Esprit. Vous devez vous soumettre au Saint-Esprit, écouter sa voix chaque fois qu’il vous convainc et mettre les choses en ordre. C’est comme cela qu’il vous gardera saints. Le jeûne et la prière ne rendront personne saint. Beaucoup de personnes qui jeûnent et prient régulièrement sont néanmoins défaites par le péché – elles se querellent avec les autres et convoitent dans leurs cœurs. Cela prouve que la sainteté ne vient pas de cette façon. C’est uniquement par la puissance du Saint-Esprit.
Ensuite, Paul leur rappelle que les miracles que Dieu a faits parmi eux étaient également le résultat de leurs œuvres (3 : 5). C’était en réponse à leur foi. Dieu fait des œuvres étonnantes, supernaturelles pour ses enfants – non pas parce qu’ils le méritent ni à cause des bonnes œuvres qu’ils ont faites, mais à cause de leur foi.
Abraham a été justifié par la foi (3 : 6) ; et ensuite il a été fait une bénédiction pour toutes les nations (3 : 8). Et il peut en être de même pour nous (3 : 14). Quand Christ était pendu sur la croix, il est devenu une malédiction pour nous (3 : 13), pour enlever la malédiction de la croix sur nous. Il y a une malédiction dans la loi : si vous ne vivez pas selon ses standards, vous êtes maudits. Deutéronome 28 liste certaines de ces malédictions – la folie, l’aveuglement, et beaucoup de maladies. Christ a enlevé ces malédictions quand il est mort sur la croix. Cela nous enseigne que nous ne pouvons pas souffrir à cause des péchés commis par nos ancêtres – parce que toutes les malédictions ont été brisées. Nous ne vivons pas dans la peur des malédictions générationnelles aujourd’hui. Au contraire, nous avons l’opposé – la bénédiction d’Abraham (3 : 14). C’est pourquoi nous pouvons maintenant recevoir le Saint-Esprit par la foi.
La bénédiction que Dieu a donnée à Abraham était : « Toutes les nations
seront bénies en toi » (3 : 8). Donc, le but de la venue du Saint-Esprit
dans nos vies est de faire de nous une bénédiction pour toute personne que
nous rencontrons. Une marque d’une personne remplie d’Esprit est qu’elle
est une bénédiction pour toutes les personnes qu’elle rencontre. Quand elle
rend visite dans une maison, elle bénit cette maison. Beaucoup de
chrétiens, quand ils visitent une maison, apportent la confusion dans cette
maison. Beaucoup de sectes apportent la division et beaucoup d’autres
problèmes dans les foyers chrétiens. Mais une personne pieuse apporte une
bénédiction. Quand une personne se convertit dans une maison, il peut y
avoir des perturbations dans cette maison. Mais avec le temps la
bénédiction de Dieu viendra dans cette maison ; et d’autres personnes se
convertiront dans cette maison. C’est cela la bénédiction d’Abraham à
laquelle nous sommes appelés à prendre part.
5. LA JUSTIFICATION ET LA SANCTIFICATION
Dans le reste du chapitre 3, nous voyons la différence entre la loi et la grâce. La promesse ci-dessus a été donnée à Abraham 400 ans avant la loi. Dans 3 : 24, il nous est dit que « la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ ». Une fonction de la loi était de nous montrer quelle que soit la sainteté d’un homme, il ne pourra jamais atteindre le standard de Dieu. La moyenne dans le royaume de Dieu est 100 %. Les meilleurs parmi nous obtiennent 0 % ! Pendant 1500 ans, les Israélites ont essayé de garder la loi, mais ils échouaient sans arrêt. Ils étaient comme les disciples qui sont allés pêcher et n’ont attrapé aucun poisson (0 %) toute la nuit (Jean 21). Finalement, ils ont regardé au Seigneur et il a rempli leur bateau de poissons (100 %) en un moment.
Quand nous venons à Christ, il nous ajoute ses 100 % immédiatement – et c’est ainsi que nous sommes justifiés. La justification c’est comme recevoir une note de grâce dans un examen. Nous avons tous 0 % selon les standards de Dieu. Mais Dieu nous offre 100 comme note de grâce. Ceux qui acceptent l’offre obtiennent 100 %. Ceux qui refusent, vivent avec leur 0 %. Ainsi, ceux qui acceptent les 100 de note de grâce vont devant tous les autres, même s’ils sont de piètres étudiants ! C’est cela l’évangile de la justification par la foi. La justice de Christ est mise sur notre compte. Nous acceptons humblement que nous ne méritions que zéro. Ainsi, toute la gloire de notre salut va uniquement à Dieu.
Dieu ne nous laisse pas là – simplement justifiés. Il veut nous sanctifier entièrement. Et donc, la justice de Christ qui nous était imputée, il nous la communique ensuite, jour après jour, par le Saint-Esprit, de telle sorte que cela fasse partie de notre propre nature. C’est ainsi que nous avançons vers la perfection.
C’est fondamentalement le message de Galates. Cela ne fait pas de différence qui vous êtes – « vous êtes tous fils de Dieu » (3 : 26). Personne n’est meilleur que l’autre dans le corps de Christ. Il n’y a ni Juif, ni Grec, ni homme libre, ni esclave, ni homme, ni femme dans le corps. Tous sont pareillement acceptés par Dieu. Et nous devons accepter tout le monde de façon égale, une fois qu’ils sont venus à Christ. Si vous méprisez quelqu’un d’une autre communauté, vous n’avez pas réellement compris la justification en Christ. Vous êtes à nouveau de retour sous la loi. La loi divise les gens en communautés. La justification par la grâce nous unit.
Une indication que vous êtes libérés de la loi, c’est ceci : vous pouvez sincèrement regarder toute personne en Christ indépendamment de la langue, de la communauté, de l’éducation ou de son vécu et dire, « Il est mon frère. Elle est ma sœur. Je peux être en communion avec eux quel que soit le contexte d’où ils viennent. Ils sont tous les mêmes pour moi, parce que toutes nos différences ont été éliminées en Christ. »
Dans le chapitre 4, la différence entre être un enfant et un fils adulte est soulignée. Sous la loi, Dieu traitait les Israélites comme de petits enfants. Il n’y a aucune différence entre un enfant et un esclave parce qu’un enfant ne peut pas réellement exercer la possession de quelque chose, même s’il possède tout (4 : 1). Mais quand l’enfant devient un fils adulte, il peut alors exercer sa possession de toute chose. C’est la différence entre la loi et la grâce. Sous la loi, Dieu traitait les gens comme de petits enfants. Sous la grâce, nous sommes traités comme des fils adultes.
Sous la loi, Dieu avait donné aux Israélites des lois pour toutes les petites choses. Il leur était dit par exemple, que faire d’une casserole si un lézard tombe dedans, et que faire s’ils trouvaient un oiseau avec ses petits dans un nid, et comment traiter les différents types de maladies de la peau, etc. C’est comme cela que l’on agit avec de petits enfants. On doit leur dire de se lever à une certaine heure, de brosser leurs dents, de prendre leurs livres, d’aller à l’école, de faire leurs devoirs, etc. Nous devons tenir leurs mains et leur apprendre à regarder à gauche et à droite avant de traverser une route fréquentée. Nous devons apprendre toutes les petites choses à un enfant. Mais on ne doit pas rappeler à un adulte de brosser ses dents le matin, ou d’aller à l’école. Vous pourriez enseigner à un fils adulte les bons principes de la vie. C’est une autre différence entre la loi et la grâce. Sous la nouvelle alliance, vous trouvez des principes et non pas des règles détaillées. Quand les chrétiens prennent ces principes et en font des règles détaillées, ils deviennent pharisiens. On voit de tels chrétiens dans toutes les dénominations dans la chrétienté. La tendance au pharisianisme est dans tous les groupes. Les leaders préfèrent établir des règles pour leur troupeau plutôt que de leur enseigner les principes divins. Ils ramènent ainsi le peuple sous la loi. Ils traitent les gens comme des enfants alors que Dieu veut qu’on les traite en tant qu’adultes. Si Dieu veut traiter ses enfants en tant qu’adultes, nous ferions mieux d’apprendre, comment les traiter en tant qu’adultes également !
Dans 4 : 13, Paul nous dit qu’il a prêché en Galatie la première fois parce qu’il était malade. Il n’avait pas planifié rester en Galatie initialement, il était juste de passage. Mais il est tombé malade, et à cause de cela il a dû rester là-bas, et des églises ont été plantées. Nous voyons ainsi que la maladie que le diable a donnée à Paul a uniquement servi à accomplir les projets de Dieu. Si Paul n’avait pas été malade, il ne serait pas resté en Galatie et il n’y aurait eu aucune église plantée là-bas. Dans Actes 16 : 6, nous lisons que Paul et son équipe ont traversé la Galatie et ont « été empêchés par le Saint-Esprit d'annoncer la parole dans l'Asie ». Ce n’est qu’en lisant Galates 4 : 13, que nous découvrons que la façon dont l’Esprit l’a maintenu en Galatie était par la maladie ! Comme le dit le vieil adage, « les déceptions sont ses rendez-vous ». Si vous êtes un enfant de Dieu de cœur entier, toute déception deviendra un rendez-vous divin pour vous. Dieu travaille toujours de façon étonnante à travers les maladies, les retards de trains, les bus ratés et les autres retards.
Dans 4 : 19, Paul se compare à une mère qui va entrer en travail pour accoucher. Il fait référence au fardeau qu’il a dans son cœur que l’image de Christ soit formée dans les Galates. Si vous avez vu une image d’un embryon dans le ventre de sa mère, vous avez dû remarquer qu’il ressemble plus à un têtard qu’un être humain, avec une grosse tête et un petit corps qui ressemble à une queue. Mais après neuf mois il sort du ventre comme un bébé bien formé. Paul dit ici, « vous les chrétiens êtes comme cet embryon. Vous ne ressemblez pas à Christ du tout. La semence divine est là en vous, mais tout est hors de proportion. Donc, j’ai le fardeau pour vous, que l’image de Christ soit formée en vous, afin que vous soyez parfaitement proportionné dans tous les domaines de votre vie ». C’est le fardeau que tout véritable serviteur de Dieu porte dans son cœur pour son troupeau.
6. UNE VIE DIRIGÉE PAR L’ESPRIT
Dans 5 : 1, Paul dit que Christ est venu nous libérer. Donc nous ne devons jamais permettre à quelqu’un de nous ramener de nouveau dans les liens de la loi. Nous ne devons jamais devenir esclaves des traditions et des lois faites par des groupes ou des églises. En même temps, nous ne devons pas utiliser notre liberté comme une excuse pour pécher (5 : 13). Beaucoup de chrétiens ont mal compris la grâce et la liberté chrétienne et finissent par être pires qu’être sous la loi – ils vivent comment esclaves de leur chair. L’unique chemin adéquat pour être libéré de la loi est d’être conduit par le Saint-Esprit. Sinon, on va couler plus bas que la loi et vivre dans le péché. Mais si nous marchons sous la direction du Saint-Esprit, nous ne descendrons pas au niveau de la chair. Seuls de tels croyants peuvent prétendre être libres de la loi (5 : 16,18). Il y a donc trois niveaux auxquels un croyant peut vivre :
1. Conduit par l’Esprit (le plus haut – le niveau de la nouvelle alliance) ou
2. Conduit par la loi (le niveau de l’ancienne alliance) ou
3. Conduit par la chair (le niveau le plus bas)
Regardez ces trois niveaux de vie comme les trois niveaux d’un immeuble. Si vous ne vivez pas au deuxième étage (conduit par l’Esprit) et que vous détruisez le premier étage (conduit par la loi), vous descendrez au rez de chaussée (conduit par la chair). Si vous dites, « je ne suis pas conduit par la loi parce que Jésus a aboli la loi », alors vous ferez mieux d’être conduit par l’Esprit. Sinon, vous descendrez au niveau de la chair. C’est ce qui est arrivé à des multitudes de croyants. Ils ont lu dans Galates que nous ne sommes pas sous la loi. Mais ils ne vivent pas selon la direction de l’Esprit. Le résultat est qu’ils vivent selon la chair. C’est pourquoi nous trouvons des leaders chrétiens aujourd’hui qui font des choses pires que ceux qui ont vécu sous la loi. Comment les croyants qui disent être sous la grâce vivent selon les convoitises de leur chair ? Parce qu’ils ont jeté la loi. C’est uniquement « si vous êtes conduits par l'Esprit » que « vous n'êtes point sous la loi » (Galates 5 : 18). La loi est nécessaire pour ceux qui ne veulent pas être conduits par le Saint-Esprit. Le message dans Galates n’est pas « jetez la loi ». C’est « jetez la loi uniquement lorsque vous êtes arrivés à une vie dirigée par l’Esprit ».
Le Saint-Esprit décrit ensuite à quoi ressemble une vie dans la chair (5 : 19-21) : l’impureté, l’idolâtrie (l’adoration de l’argent ou des personnes), l’hostilité, le conflit, la jalousie, les explosions de colère, les disputes, les discordes, les factions, etc. Est-ce qu’on trouve cela uniquement parmi les non croyants ? Non. Même les prétendus « croyants » s’adonnent à ces péchés. Pourquoi ? Parce qu’ils jettent la loi avant d’entrer dans une vie dans le Saint-Esprit. De telles personnes n’hériteront pas du royaume de Dieu (5 : 21).
D’autre part, ceux qui sont conduits par l’Esprit produiront dans leurs
vies le fruit de « l’amour, la joie, la paix, la patience, la gentillesse,
la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi » (5 : 22,23). Si
nous vivons par l’Esprit, marchons également par l’Esprit.
7. L’EXAMEN DE NOTRE OEUVRE
Dans 6 : 1, Paul dit « frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté ». La seule personne qui peut aider une personne qui est tombée c’est celle qui reconnaît qu’elle aussi peut tomber de la même manière. Si par contre, l’attitude de quelqu’un est « il n’est pas possible que je tombe comme cet homme », alors il ne sera pas capable d’aider ce frère qui est tombé, parce qu’il manque ‘l’esprit de douceur’ qui peut restaurer les frères qui ont rétrogradé.
Nous devons porter les fardeaux des autres si nous devons accomplir la loi de Christ. Il y a cependant un équilibre ici, parce qu’il est dit : « Portez les fardeaux les uns des autres » et il est dit ensuite, « chacun portera son propre fardeau » (6 : 2,5). Donc, nous ne devons jamais chercher à mettre nos fardeaux sur les autres.
Dans 6 : 3, Paul avertit les croyants hautains, « Si quelqu'un pense être quelque chose, quoiqu'il ne soit rien, il s'abuse lui-même ». Il sera inutile pour le service de Dieu. Si vous voyez un frère tomber, ne pensez pas lui être supérieur. Vous avez la même chair que la sienne. La miséricorde et la grâce de Dieu vous ont gardé de la chute. Vous ne devez jamais l’oublier.
Paul continue en disant, « que chacun examine ses propres œuvres, et alors il aura sujet de se glorifier pour lui seul, et non par rapport à autrui ». Dans 1 Corinthiens 11 : 28, il nous est demandé de nous examiner – notre vie. Ici, il nous est demandé d’examiner notre œuvre.
Beaucoup de croyants critiquent les autres alors qu’ils n’ont pas accompli même 1 % de ce que les autres ont fait pour le Seigneur. De telles personnes feraient mieux de fermer leurs grandes bouches et d’examiner leurs propres œuvres d’abord.
Dans 6 : 7,8, il nous est rappelé que chacun récoltera ce qu’il a semé. Ceux qui sèment pour la chair mourront éternellement, alors que ceux qui sèment pour l’Esprit récolteront la vie éternelle.
Dans 6 : 14, Paul parle de nouveau de la croix. Paul a parlé trois fois de la croix dans Galates. Dans 2 : 20, il qu’il a été crucifié avec Christ. Dans 5 : 24, il dit que ceux qui sont à Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Ensuite ici dans 6 : 14, il dit que par la croix de Christ, le monde a été crucifié pour lui et qu’il a également été crucifié pour le monde. Lui-même, la chair et le monde – tous les trois – ont été crucifiés. Paul était mort au monde et avait aussi peu d’intérêt pour le monde qu’un homme mort en a. Il a vécu dans le haut plan de la vie dans l’esprit, au-dessus du monde. Il y a un lien étroit entre vivre dans l’esprit, et marcher sur le chemin de la croix.
La libération de la loi (le thème de Galates) vient en vivant selon la direction du Saint-Esprit, et en marchant sur le chemin de la croix.
EN CHRIST – UNE VIE CÉLESTE SUR TERRE
Éphésiens est peut-être la lettre la plus spirituelle que Paul ait écrite, et cela indique que l'église d'Éphèse à cette époque était très spirituelle. C'était une très bonne église. Il n'y avait rien à corriger pour Paul.
Paul a dû utiliser un langage très dur aux chrétiens de Galates en disant par exemple, « O Galates, dépourvus de sens ! qui vous a fascinés ? » et des paroles de ce genre. Mais il n’avait rien à corriger parmi les chrétiens d’Éphèse. C’était une église merveilleuse et il était donc capable de partager avec eux beaucoup de choses qu’il n’était pas capable de partager avec les autres églises. Il a dit aux chrétiens de Corinthe, « Je vous ai donné du lait ». Mais avec les Éphésiens, il pouvait partager des vérités plus profondes. Nous ne pouvons recevoir qu’en fonction du niveau de notre croissance spirituelle. Un bébé ne peut pas manger la viande, parce qu’il ne peut pas mâcher. Si nous vivons comme des bébés pendant longtemps, nous devrons nous nourrir du lait pendant longtemps. C’est la condition de la plupart des croyants. Ils n’ont jamais l’air d’avancer vers les choses plus profondes de Dieu. Ils sont satisfaits d’avoir leurs péchés pardonnés. Ensuite, ils considèrent que leur seule tâche est d’amener les autres au pardon des péchés.
Si c’était cela le plan de Dieu, une grande partie du Nouveau Testament peut-être jetée comme non nécessaire. Pourquoi y-a-t-il autant d’enseignements dans le Nouveau Testament ? Parce que Dieu ne veut pas que nous nous arrêtions au pardon des péchés. Il ne veut pas que nous nous arrêtions avec la nouvelle naissance pour vivre ensuite toujours de lait. Il veut que nous croissions vers la maturité. Plus nous croissons vers la maturité, plus notre témoignage sera efficace pour les autres. Dieu ne participe pas à un programme consistant simplement à emmener des gens au ciel. Il participe au programme d’avoir un puissant témoignage pour Christ sur terre – dans les foyers chrétiens et les Églises locales partout. C’est pourquoi Jésus nous a demandé de faire des disciples dans toutes les nations et de les enseigner à faire tout ce qu’il a commandé (Matthieu 28 : 20).
Éphésiens traite de la vie céleste sur terre. Une église et un chrétien ne peuvent remplir leur fonction sur terre que s'ils ont l'esprit céleste. Plus vous avez l'esprit céleste, plus vous pouvez accomplir le dessein de Dieu pour vous sur la terre. Plus vous avez l'esprit terrestre, plus vous serez inutile pour accomplir les desseins de Dieu sur la terre, même si vous dites que vous irez au ciel quand vous mourrez. Votre maison ne peut remplir sa fonction pour Dieu que si elle est une maison céleste. La volonté du Seigneur pour nous est "que vos jours sur la terre soient comme les jours du ciel sur la terre" (Deutéronome 11:21 – tiré de la
1. EN CHRIST 2. LES BÉNÉDICTIONS SPIRITUELLES DANS LES LIEUX CÉLESTES 3. LE SAINT-ESPRIT ET LA RÉVÉLATION 4. LA PUISSANCE DE LA RÉSURRECTION 5. UNE VIE CÉLESTE SUR TERRE 6. L’UNITÉ DANS LE CORPS DE CHRIST 7. LA CROISSANCE DANS LE CORPS DE CHRIST 8. LES RELATIONS DANS LE FOYER 9. LE COMBAT SPIRITUEL
1. EN CHRIST
Il y a une expression qui revient fréquemment dans Éphésiens ; ‘en Christ’, ou ‘en Lui’. Le ministère externe de Christ est quelque chose que tout le monde peut lire dans les évangiles. Il a pris soin des pauvres, touché les lépreux, guérit les malades, prêché l’évangile, etc. Les personnes de toutes religions admirent le ministère externe de Jésus et certains essaient même de l’imiter sur ces points. Cela est admirable aux yeux des hommes – et donc, l’on peut obtenir une bonne réputation comme cela. Mais Éphésiens parle d’être ‘en Christ’. Paul parle de la vie intérieure. Si vous suivez la vie externe de Jésus sans être en Christ, vous ne serez même pas sauvés. Vous pouvez imiter Jésus pour l’honneur des hommes. Mais la véritable spiritualité vient du fait d’être en Christ et donc de voir ses valeurs intérieures et ses motifs intérieurs. La vie de Jésus doit d’abord venir de notre intérieur et ensuite devenir manifeste à l’extérieur.
Quand nous avons étudié le tabernacle, nous avons vu que Dieu n’a pas commencé par le mur de la cour extérieure faite de feuilles. Il a commencé au centre – avec l’arche dans le lieu très saint. C’est toujours ainsi la voie de Dieu. Nous sommes la demeure de Dieu en tant qu’individus et en tant qu’église. Et quand Dieu fait sa demeure, il commence toujours de l’intérieur – de votre esprit. Le mot ‘en’ apparaît 89 fois dans cette brève lettre ; ‘grâce’ apparaît 13 fois et ‘spirituel’ apparaît 13 fois. Éphésiens ne parle pas de la prospérité matérielle, mais de la prospérité spirituelle. Son sujet n’est pas la loi mais la grâce. Cela commence par notre vie intérieure ‘en Christ’ et continue avec notre conduite extérieure. Si vous gardez ceci à l’esprit en étudiant éphésiens, vous comprendrez ce que signifie vivre une vie céleste sur terre. C’est pourquoi Éphésiens commence par cette phrase « bénédictions spirituelles dans les lieux célestes » (1 : 3).
Éphésiens est très nettement divisé en deux sections. Les trois premiers chapitres parlent de notre position en tant que croyants. Les trois chapitres suivants nous disent, comment nous devons marcher sur terre et comment combattre le diable à partir de notre position ‘en Christ’. C’est comme un immeuble qui a une fondation et une superstructure. La fondation, ce sont les trois premiers chapitres et la superstructure, ce sont les trois derniers chapitres.
Si vous essayez de construire la superstructure sans cette fondation ‘en Christ’, vous deviendrez comme les non-chrétiens qui admirent la vie de Jésus, qui disent que nous devons suivre ses enseignements du sermon sur la montagne. Beaucoup de personnes religieuses ont essayé de suivre le sermon sur la montagne, et ont essayé d’être gentils et bons envers les autres. Ils ont essayé de bâtir la superstructure sans fondation. Les chrétiens sans discernement peuvent admirer un tel homme comme ‘étant comme Christ’ ! Mais ils sont aveugles. Une maison sans fondation sera emportée lorsqu’il y a une inondation.
Le danger d’admirer de tels hommes est que l’on peut devenir comme eux. Vous pouvez passer votre vie à faire des œuvres sociales, prendre soin des pauvres, des lépreux et des veuves, etc. et avoir l’honneur des hommes. Mais si vous n’êtes pas ‘en Christ’, vous serez rejetés par Dieu. C’est un danger réel auquel nous faisons face dans la chrétienté aujourd’hui.
Un autre fait que l’on remarque dans Éphésiens est qu’il n’y a aucune exhortation ou commandement dans les trois premiers chapitres. Il ne nous est pas demandé de faire quoi que ce soit dans ces chapitres. On nous dit seulement ce que Dieu a fait pour nous. De l’autre côté, les chapitres 4 à 6 sont pleins d’exhortations. C’est l’équilibre que nous devons avoir dans notre vie chrétienne. Nous devons d’abord être saisis par ce que Dieu a fait pour nous et en nous. Ensuite, nous pouvons avancer vers Dieu travaillant en nous. Si Dieu n’a pas fait un travail en nous d’abord, il ne pourra pas faire un travail par nous. Dans de tels cas, ce sera notre essai d’imiter Christ. Nous pouvons essayer et avoir un style de vie simple et prendre soin des pauvres, etc. Mais tout cela sera externe et creux.
C’est pourquoi Éphésiens met l’accent sur ‘en Christ’.
Les gens de beaucoup de religions admirent Jésus-Christ et lisent le sermon sur la montagne (Matthieu 5 à 7) et essayent de suivre cela. Ils font aussi beaucoup de bonnes choses. Mais ils ne viennent pas ‘en Christ’ d’abord. Ce n’est donc pas Dieu qui travaille par eux dans toutes leurs œuvres. Ils ont juste essayé d’imiter Christ. C’est comme un feu peint. Un artiste peut peindre un feu qui ressemble vraiment à un feu réel à distance. Mais ce feu ne donne aucune lumière ou chaleur. C’est facile d’être trompé par ceux qui cherchent à imiter Christ, si nous n’avons pas de discernement. Imiter Christ peut donner à une personne beaucoup d’honneur dans ce monde. Mais cela ne peut pas lui donner la vie éternelle. Une personne doit connaître Jésus comme son Seigneur et Sauveur personnel pour avoir la vie éternelle. Le véritable service pour Dieu coule toujours à partir de l’intérieur d’une personne.
Jésus a dit, « nettoie premièrement l'intérieur de la coupe et du plat, afin que l'extérieur aussi devienne net ». C’est sur cela qu’il a mis l’accent principalement dans le sermon sur la montagne. Ce n’est pas uniquement éviter l’adultère. On ne doit pas convoiter intérieurement les femmes. Ce n’est pas juste contrôler notre langue. La bouche parle de l’abondance du cœur. Donc, contrôler votre langue ne vaut pas la peine si votre cœur est sale. Dans un moment d’inattention, toute la saleté qui est dans votre cœur sortira. « Garde ton cœur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie » (Proverbes 4 : 23).
2. LES BÉNÉDICTIONS SPIRITUELLES DANS LES LIEUX CÉLESTES
Dans 1 : 3, il est dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ! ». Remarquez là que toutes ces bénédictions sont spirituelles, et non matérielles. Les bénédictions terrestres c’est ce qui avait été promis aux Israélites sous l’ancienne alliance. Nous pouvons le lire dans Deutéronome 28. C’est ce qui distingue la grâce que Jésus a apportée de la loi que Moïse a apportée. S’il y avait un verset comme celui-ci dans l’ancienne alliance, il aurait été comme ceci : « Béni soit le Dieu tout-puissant (pas notre Père), qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions matérielles dans les lieux terrestres en Moïse ». Donc, les croyants qui recherchent principalement la guérison physique et les bénédictions matérielles retournent vraiment à l'ancienne alliance. De tels "croyants" sont en fait des Israélites et non des Chrétiens. Ce sont des disciples de Moïse, pas du Christ.
Cela signifie-t-il que Dieu ne bénit pas les croyants matériellement aujourd’hui ? Il le fait - mais d’une manière différente. Pendant qu’ils recherchent Son royaume et Sa justice premièrement, tous leurs besoins terrestres sont satisfaits. Sous l’ancienne alliance, les gens ne recherchaient que ces choses terrestres et ils en avaient beaucoup - beaucoup d'enfants, beaucoup de biens, beaucoup d'argent, la victoire sur les ennemis, l’honneur et les positions sur la terre, etc. Mais sous la nouvelle alliance, nous recherchons les bénédictions spirituelles – des enfants spirituels, la richesse spirituelle, l’honneur spirituel, les victoires spirituelles (sur Satan et sur la chair, et non pas sur les Philistins ou les êtres humains). Nos besoins terrestres, comme la santé et l’argent dont nous avons besoin pour faire la volonté de Dieu, nous sont donnés. Dieu nous donnera autant d’argent qu’Il sait ne pas pouvoir nous détruire. Sous l’ancienne alliance, Dieu a peut-être fait de certaines personnes des milliardaires. Mais il ne le fait pas pour nous aujourd'hui, parce que cela pourrait nous empêcher de rechercher les choses d’en haut – et ainsi nous détruire.
Beaucoup de croyants n’ont pas compris la différence entre l’ancienne et la nouvelle alliance. C’est pourquoi ils continuent de rechercher les choses que Dieu a promises aux gens sous l’ancienne alliance. Les gens qui prêchent la prospérité à partir de la Bible sont très sélectifs sur ce qu’ils prêchent. Par exemple, la bénédiction de l’ancienne alliance dans Deutéronome 28 : 11 promettait que Dieu bénirait les Israélites avec beaucoup d’argent ainsi que beaucoup d’enfants. Mais ces prédicateurs ne prêchent pas la seconde part. Cela prouve leur manque d’intégrité. Je n’ai pas entendu l’un de ces prédicateurs de la prospérité prêcher que Dieu bénira son peuple avec beaucoup d’enfants. Ce seul fait est déjà suffisant pour prouver qu’ils sont des trompeurs de premier ordre. Ils prêchent la prospérité matérielle parce qu’ils veulent justifier leur immense richesse (qu’ils ont obtenue en collectant de l’argent des personnes pauvres) en citant des versets de l’Ancien Testament non appropriés. Ne vous laissez pas tromper par de tels prédicateurs.
Les mots « bénédictions spirituelles » dans 1:3 peuvent être traduits en « bénédiction du Saint-Esprit ». Dieu nous a déjà donné toutes les bénédictions du Saint-Esprit en Christ. Nous n’avons plus qu’à les réclamer au nom de Jésus. Imaginez une fille mendiante assise au bord de la route. Un riche prince vient et décide de l’épouser et met des millions de roupies (monnaie indienne) dans un compte bancaire – un compte sur lequel elle peut retirer de l’argent librement quand elle veut. Quelle fille chanceuse elle est ! Avant elle n’avait rien d’autre qu’une boîte de conserve avec quelques pièces à l’intérieur. Mais maintenant elle a un style de vie imposant et porte les plus beaux vêtements. Elle peut retirer n’importe quel montant d’argent à la banque, parce qu’elle a tellement de chèques en blanc signés par le prince. C’est notre image, spirituellement parlant. Nous pouvons maintenant aller à la banque du ciel et réclamer toutes les bénédictions du Saint-Esprit parce qu’elles nous appartiennent toutes dans le nom du Christ.
Tout ce qui est céleste est à nous en Christ si nous demeurons dans cette relation nuptiale avec Lui, si nous pouvons dire, « Seigneur, je veux T’être fidèle tous mes jours sur terre comme Ton épouse ». Alors toutes les bénédictions du Saint-Esprit seront les nôtres. Nous n’avons pas besoin d'essayer de convaincre Dieu que nous méritons ces bénédictions – parce que nous ne méritons aucune d’elles. Pouvez-vous imaginer cette fille mendiante imaginant qu’elle mérite toute la richesse qu’elle a obtenue gratuitement ? Pas du tout. Tout ce que nous recevons c’est par la miséricorde et la grâce de Dieu. Nous pouvons prendre toutes les choses célestes parce qu’elles nous ont toutes été données gratuitement en Christ. Nous ne pouvons pas les gagner par nos jeûnes ou nos prières. Beaucoup ne reçoivent pas les bénédictions du Saint-Esprit parce qu’ils essayent de les gagner de ces façons ! Nous ne pouvons pas les recevoir comme cela. Nous devons toutes les accepter par le seul mérite de Christ.
Je me rappelle comment le Seigneur m’a enseigné cette leçon quand je priais pour certains besoins terrestres une fois. J’ai dit, « Seigneur, je t’ai servi pendant tellement d’années. Donc s’il te plaît, fais cela pour moi ». Le Seigneur a dit, « Non, je ne le ferai pas, si tu viens en ton propre nom ». Ce jour-là, j’ai compris ce que signifiait prier au nom de Jésus. Ce jour, j’ai réalisé que le nouveau croyant qui venait d’être converti, et moi qui avait été converti en 1959, devions tous venir à Dieu sur la même base exactement – dans le mérite de Jésus-Christ uniquement. Il devait venir à la banque du ciel avec un chèque signé par Jésus-Christ. Moi également, je ne peux y aller qu’avec un chèque signé par Jésus-Christ. Si je viens à Dieu en disant que je lui ai été fidèle pendant de nombreuses années, alors je viens à la banque du ciel avec un chèque signé par moi. Et la banque du ciel le rejettera. C’est la raison pour laquelle beaucoup de nos prières ne sont pas exaucées. Nous n’allons pas au nom de Jésus. Nous allons en notre nom. Nous pensons que parce que nous avons fait beaucoup de sacrifices pour Dieu, il devrait nous répondre. Même si nous avons vécu fidèlement pendant 70 ans, quand nous venons devant le Seigneur, nous ne pouvons venir que sur la même base qu’un nouveau converti – dans le nom de Jésus. Je remercie Dieu pour cette révélation, parce qu’après cela je n’ai plus jamais apporté à Dieu un chèque signé à mon nom ! Quand je suis tenté de faire cela, je dis : « Ce chèque ne sera jamais payé. Il faut que j’aille au nom de Jésus et à cause de son seul mérite ». Donc toutes les bénédictions du Saint-Esprit sont les nôtres dans les lieux célestes en Christ.
Le verset 1 : 4 dit, « Dieu nous a élus avant la fondation du monde ». Dieu nous a choisis avant la création du monde – bien avant Genèse 1 : 1. Nous avons vu avant que Jean 1 : 1 vient avant Genèse 1 : 1. Jean 1 : 1 dit, « Au commencement était la Parole, et la Parole (Jésus) était avec Dieu, et la Parole était Dieu ». Cela se réfère au passé d’éternité. Le verset suivant dans la Bible chronologiquement n’est pas Genèse 1 : 1, mais Éphésiens 1 : 3, qui se réfère également au passé d’éternité. C’est une chose merveilleuse de reconnaître que nous qui sommes en Christ étions dans la pensée de Dieu avant la création du ciel et de la terre. Nos noms étaient dans le livre de vie de Dieu dans sa pensée, avant qu’il ne crée quelque chose. C’est pourquoi nous ne devons jamais nous décourager. Nous sommes spéciaux pour Dieu. Vous pourriez penser que vous n’êtes qu’une personne inutile, mais si vous êtes nés de nouveau, votre nom était dans la pensée de Dieu avant Genèse 1 : 1. Louez le Seigneur pour cela.
Dieu ne nous a pas choisis pour que nous allions au ciel. Malheureusement, beaucoup de prédications font d’aller au ciel après notre mort un élément majeur. Il n’y a aucun verset dans la Bible qui dit que Dieu nous a choisis pour aller au ciel quand nous mourrons. Dieu nous a choisis afin que nous vivions une vie sainte et irréprochable sur terre avant d’aller au ciel. Beaucoup de cantiques que nous chantons parlent d’aller au ciel quand nous mourrons. Mais nous n’entendons pas beaucoup de cantiques parlant du fait que Dieu nous a choisis pour être saints et irréprochables. Nous devons changer notre perspective. Les chapitres 1 à 3 sont la fondation. Il n’y a aucune pierre dans la fondation qui dise, « nous avons été choisis pour aller au ciel à notre mort ». La pierre de la fondation dit, « Dieu nous a choisis pour que nous soyons saints et irréprochables devant lui ».
Si la fondation d’un immeuble est faible, l’immeuble s’effondra. Si la fondation de votre vie chrétienne est faible, votre vie en tant que chrétien s’effondra. Beaucoup de chrétiens n’ont pas la fondation solide d’Éphésiens 1 à 3 et c’est pourquoi ils s’effondrent plus tard dans leurs vies. Si vous avez une fissure au troisième étage d’un immeuble, c’est très probablement parce que la fondation n’était pas assez solide. Il y a d’autres immeubles qui ont une centaine d’étages, mais n’ont aucune fissure – parce qu’ils ont une fondation profonde et solide. C’est comme cela dans la vie chrétienne. Si vous rétrogradez 15 ans après être nés de nouveau, c’est parce que vous n’avez pas établi une bonne fondation lorsque vous avez commencé votre vie chrétienne. Assurez-vous que vous recherchez principalement les bénédictions spirituelles de Dieu et non les bénédictions physiques et matérielles. Assurez-vous de rechercher les bénédictions dans les lieux célestes et non dans les lieux terrestres. Assurez-vous d’être en Christ. Reconnaissez que vous avez été choisis par Dieu non pas pour aller au ciel, mais pour être saints et irréprochables devant lui.
Nous lisons plus loin dans 1 : 5 « nous ayant prédestinés dans son amour ». Prédestiner est un autre mot qui est largement mal compris. À quoi Dieu nous a-t-il prédestinés ? Était-ce pour aller au ciel ou en enfer ? Non. Il ne prédestine personne à aller au ciel ou en enfer. Il est dit ici, « nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté ». Il nous a prédestinés à être des fils matures en Christ et non des bébés chrétiens. Vous devez être un fils responsable qui est intéressé par les affaires de votre père céleste. Donc, conduisez-vous comme un fils qui a un sens de responsabilité concernant les affaires de père. Quelle est la différence entre un père qui place son fils de 25 ans dans sa boutique ou son fils de 4 ans dans cette boutique ? Le fils de 4 ans partira dès que ses amis l’appellent pour venir jouer avec eux. Celui de 25 ans par contre restera dans la boutique fidèlement et travaillera jusqu’à minuit si nécessaire. C’est cela la différence entre un fils et un enfant.
Dans l’église de Dieu, il y a quelques fils ayant un grand sens de responsabilité concernant l’œuvre de Dieu. Ils s’en préoccupent et y pensent souvent. Ils ne travaillent pas pour un salaire ; ils travaillent parce qu’ils ont un sens de responsabilité. Il y a aussi des bébés dans l’église qui ne grandissent jamais. Ils sont justes intéressés par l’amusement et le divertissement et la musique et ont très peu ou aucun sens de responsabilité vis-à-vis de l’œuvre de Dieu. Ils viennent et s’assoient lors des réunions d’église, ils écoutent et ne font rien de plus pour l’église. Ce ne sont pas des fils, ce sont des bébés.
3. LE SAINT-ESPRIT ET LA RÉVÉLATION
Dans 1 : 7, nous lisons que « nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce ». C’est la première partie de la grâce : le pardon des péchés. Romains 6 : 14 est une autre partie de la grâce. Dans 1 : 13, il nous est rappelé que nous sommes scellés du Saint-Esprit qui nous avait été promis. Dans 1 : 14, le don du Saint-Esprit est présenté comme un gage, une garantie, un acompte sur notre héritage final. Si quelqu’un devait payer une propriété valant 500 000 rupees, il pourrait signer un engagement promettant de payer le solde en trois mois et ferait un paiement initial de 50 000 rupees. Ces 10 % constituent une garantie du fait qu’il payera l’intégralité et achètera la propriété dans le temps imparti.
Dieu nous a sauvés et a décidé de nous rendre totalement comme Christ un jour. La garantie de cela c’est le don du Saint-Esprit. Dieu ne nous a pas encore donné un nouveau corps. Il n’a pas encore enlevé toutes les convoitises de la chair de notre corps. Comment savons-nous que tout cela sera fait un jour ? Il nous a donné le Saint-Esprit comme garantie. Il rendra ma pensée exactement comme celle de Christ un jour.
Paul dit, « je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières » (1 : 16). Paul était une personne qui rendait toujours grâce pour le peuple de Dieu. Il a continué en disant : « Bien que Dieu ait fait un travail merveilleux en vous, que vous ayez la foi et que vous aimiez également tous les saints, je prie pour quelque chose de plus pour vous. Je prie que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance » (1 : 17). Remarquez le mot ‘révélation’. C’est un mot de la nouvelle alliance. Sous l’ancienne alliance, l’accent était sur la méditation de la Loi (Psaumes 1 : 2). Mais sous la nouvelle alliance, l’accent est sur l’obtention par le Saint-Esprit de la révélation sur la Parole. Sous l’ancienne alliance, la chose importante était de connaître les écritures. Mais sous la nouvelle alliance, la chose importante est de connaître Dieu lui-même.
Paul continue en disant, « je prie qu'il illumine les yeux de votre cœur (pas votre intellect) » (1 : 18). L’accent dans la nouvelle alliance est toujours sur le cœur. Dans l’Ancien Testament, l’accent était sur le fait que la connaissance entre dans notre tête. Mais maintenant c’est sur la lumière qui entre dans notre cœur. Il y avait quelques hommes dans l’Ancien Testament qui étaient des hommes de cœur. Proverbes parle beaucoup du cœur. David était un homme selon le cœur de Dieu. Mais plus généralement, les sacrificateurs et les savants de la Bible sous l’ancienne alliance n’étaient pas des hommes de cœur. C’est l’étude intellectuelle des écritures qui produisait les scribes et les pharisiens – qui ont crucifié Jésus. Si vous passez votre vie à n’utiliser que votre tête pour étudier les écritures et acquérir beaucoup de connaissances bibliques, vous finirez en étant un autre scribe ou pharisien. La vérité de Dieu doit couler de notre tête à notre cœur et devenir une révélation. Cette descente de 30 cm est ce qui fait la différence !
Paul a prié que « les yeux de leurs cœurs soient illuminés afin qu’ils voient :
Paul ne leur a pas demandé de lire sa lettre 25 fois pour comprendre ces vérités. Ils auraient pu la lire une centaine de fois sans toutefois comprendre. Il a prié qu’ils obtiennent la révélation du Saint-Esprit sur ces grandes vérités. Vous pouvez étudier la signification de la racine de tous les mots hébreux ou grecs dans la Bible et néanmoins être totalement aveugles spirituellement et ne pas expérimenter la moindre « bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ », ou devenir « saints et irréprochables » comme vous y étiez prédestinés par Dieu.
Quand vous obtenez la révélation du Saint-Esprit sur la Bible, les choses deviennent différentes. Vous pourriez ne pas connaître le grec, mais vous connaîtrez Christ. Vous serez en Christ. Vous serez capables de déposer les chèques qui sont dans la Bible (les promesses de Dieu) dans la Banque du Ciel, les encaisser et devenir une personne riche spirituellement. Donc ne recherchez jamais l’étude de la Bible sans révélation. Le but de votre étude de la Bible devrait être pour obtenir la révélation du Saint-Esprit. Toute personne qui met l’accent sur l’intellect et non sur le cœur vous conduit dans l’erreur. Je ne suis pas contre le fait d’utiliser notre intellect. Quand j’étudie ou je prêche, j’utilise grandement mon intellect. Sinon, je ne serai pas capable de vous parler. Mais j’ai fait que mon intellect un esclave du Saint-Esprit. Quand on étudie la Bible, on commence par utiliser nos yeux (le corps) pour lire. Ensuite la Parole entre dans notre intellect (l’âme). Mais ensuite, la Parole doit traverser au-delà de notre âme pour aller dans notre esprit, où le Saint-Esprit nous donnera la révélation.
Nous pouvons voir une illustration de cela dans le tabernacle de l’ancienne alliance qui avait 3 parties. La cour extérieure symbolise notre corps, par lequel nous lisons ou entendons la Parole de Dieu. Le lieu suivant, le lieu Saint, symbolise notre âme, à travers laquelle nous comprenons (l’intellect) et sommes touchés (les émotions) par la Parole. Ensuite, c’est le lieu Très Saint qui symbolise notre esprit, où nous obtenons la révélation que nous avons réellement entendu Dieu à travers sa Parole. Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons accomplir les plans de Dieu.
Laissez donc toute votre étude biblique aller au-delà de la lecture et de la compréhension et arriver à la révélation et à l’obéissance. Jésus est mort et le voile a été déchiré afin que l’on puisse entrer dans le lieu Très Saint (Hébreux 10 : 20). Les pharisiens lisaient la Bible et la comprenaient, mais ils n’obtenaient aucune révélation là-dessus. Et donc ils considéraient que Jésus était Belzébul, le prince des démons. Pierre cependant a obtenu la révélation sur les écritures et a vu que Jésus était le fils de Dieu et le Messie.
Le Saint-Esprit veut que nous sachions l’espérance avec laquelle Dieu nous a appelés. Quand vous voyez cela, cela change votre attitude par rapport à toute l’impureté qu’il y a dans ce monde. Nous sommes appelés à être saints. Nous ne pouvons pas lire ou voir ce que les autres personnes dans le monde se sentent libres de lire ou de voir. Considérez un chirurgien dans une salle d’opération, sur le point d’opérer un patient. Les mains doivent être absolument propres et stérilisées ; sinon il pourrait tuer le patient avec les germes qui sont sur sa main. Si une paire de ciseaux tombe par terre, il n’y touchera pas et ne l’utilisera pas. À nos yeux, cette paire de ciseaux peut sembler très propre. Mais elle est souillée à cause des germes sur le sol. Un véritable chrétien vit dans le monde avec une passion similaire pour 100 % de pureté.
Les autres peuvent se livrer à beaucoup de plaisirs mondains. Mais Dieu nous a appelés pour un but Saint et nous devons l’accomplir. C’est parce que les leaders chrétiens ne vivent pas dans une telle pureté qu’ils souillent leur troupeau avec leurs « cœurs souillés et non stérilisés » et qu’ils amènent la mort spirituelle partout où ils vont.
Avez-vous vu l’espérance de l’appel qu’il a pour vous ?
Avez-vous vu les richesses de son héritage dans les saints ? Cela ne se réfère pas à notre héritage dans le ciel, mais à l’héritage de Dieu en nous. Dieu a un héritage en nous.
4. LA PUISSANCE DE LA RÉSURRECTION
Avez-vous vu la grandeur de Sa puissance qu’il peut manifester en nous ? La plus grande puissance que Dieu ait jamais manifestée dans cet univers n’était pas lors de la création, c’était dans la résurrection de Jésus (1 : 20). Ce que nous voyons dans l’univers autour de nous, c’est la première création. Avec la résurrection de Jésus, a commencé la seconde création, la nouvelle création. La nouvelle création est plus puissante que l’ancienne. Ce que vous lisez dans Jean 20 est plus puissant que ce que vous lisez dans Genèse 1. La résurrection de Christ était la plus grande manifestation de puissance jamais vue dans cet univers. La puissance morale est plus grande que la puissance physique.
Paul prie que nous ayons la révélation du fait que Dieu veut que nous expérimentions cette puissance. Il veut que nous expérimentions cette puissance premièrement dans notre vie intérieure. Ensuite, nous l’expérimenterons dans notre corps, un jour. L’œuvre de Dieu commence de l’intérieur. Un jour, nous expérimenterons la puissance de résurrection de Christ dans nos corps. Aujourd’hui, Dieu veut que nous expérimentions cette puissance de résurrection dans notre esprit. La puissance de la résurrection est une puissance qui nous élèvera au-dessus de la mort spirituelle. La loi du péché nous fait tomber dans la mort spirituelle. La puissance de la résurrection nous relève de cet état.
La puissance de la résurrection, qui nous élève au-dessus de la loi du péché, est comme, lorsque que j’élève un livre contre la loi de gravité (qui cherche à le tirer vers le bas). La puissance de la résurrection nous élève vers les lieux célestes. Nous lisons dans 2 : 1-6 que lorsque nous étions morts dans nos péchés, c’est cette puissance qui nous a relevés et nous a fait asseoir ensemble avec Christ dans les lieux élevés (2 : 6). Certains pourraient penser que c’est imaginaire, que c’est un langage figuré. Mais ce n’est pas le cas. C’est vrai. Si vous ne croyez pas que cela est vrai, vous n’aurez jamais les bénéfices de cela – parce que nous recevons selon la mesure de notre foi. Que Dieu soit vrai et tout homme menteur. Nos émotions sont trompeuses. Même notre vision peut nous tromper.
Voici l’histoire de deux petits garçons qui regardent le coucher du soleil. L’aîné qui avait environ 12 ans dit, « Hé, le soleil se déplace. Il était à l’est le matin, maintenant il est à l’ouest ». Le jeune garçon qui n’avait que 6 ans dit, « Non. Tu te rappelles de ce que Papa nous a dit. Ce n’est pas le soleil qui se déplace. C’est la terre qui tourne autour de son axe ». L’aîné dit, « Je crois ce que je vois et ressens. J’ai vu le soleil à l’est et maintenant il est à l’ouest. Et je ne ressens pas la terre tourner sous mes pieds. Elle était stationnaire ». Le cadet dit, « Je crois papa ».
Qui avait raison – celui qui croyait à son papa, ou celui qui croyait à ce qu’il voyait ou ressentait ? Beaucoup de chrétiens vivent également par ce qu’ils voient et ressentent. Mais nos sens peuvent nous tromper. Donc, je crois à mon Père céleste ; et ce qu’il dit est toujours vrai, même si je ne peux pas le voir ou le ressentir.
Donc, je crois ce que Dieu dit : que j’ai été élevé et placé dans les lieux célestes en Christ. Je ne tiens pas compte de ce que les émotions me disent. Je sais que mes émotions sont trompeuses de même que ma vision. J’ai découvert que lorsque je crois ce que mon Père céleste dit, tout fonctionne parfaitement dans ma vie. Quand nous ne croyons pas à notre Père céleste, nous finissons par avoir des problèmes. Il nous est dit ici que cette puissance de résurrection surprenante n’est pas disponible pour tous, mais uniquement pour ceux qui croient. Si vous ne croyez pas cela, vous n’expérimenterez pas cette puissance. Jésus a dit à Thomas, « Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20 : 29). Je suis l’une de ces personnes.
Je suis plus heureux que les apôtres, parce que j’ai cru en Jésus sans le voir de mes yeux. Si votre père était un multimillionnaire qui vous aime, et il vous dit un jour qu’il a mis un million de rupees dans votre compte bancaire, le croyez-vous ? Ou irez-vous d’abord à la banque pour vérifier ? Dieu dit, « qu’il m’a placé dans les lieux célestes en Christ ». Je le crois. Je n’appartiens plus à cette terre. Pendant plusieurs années, j’ai appartenu à cette terre. Mais un jour est venu dans ma vie où j’ai réalisé que j’appartenais au ciel, et maintenant ma pensée est fixée sur les choses d’en haut, bien que mon corps soit ici sur terre. C’est pourquoi je ne lutte plus pour les choses terrestres maintenant. Je ne lutte même pas pour que les gens demeurent dans mon église. Si quelqu’un devait me dire un jour qu’un prédicateur a attiré un frère de mon église, je dirai, « Que le Seigneur soit loué. Je ne vais pas me battre avec qui que ce soit pour cela. S’il veut aller dans une autre église, qu’il aille où il sera heureux ». Jésus a dit, « Mon royaume n’est pas de ce monde. C’est pourquoi mes serviteurs ne se battent pas ». Nous voyons tellement de croyants se battre pour les positions, l’honneur et l’argent sur terre et dans les églises. De tels croyants ont des pensées terrestres et ne sont pas « assis au ciel ». Ils sont en réalité – des incroyants qui s’accrochent à une doctrine chrétienne dans leurs pensées. Ils n’ont pas permis au Saint-Esprit de les élever dans les lieux célestes en Christ.
Éphésiens 1 à 3 est la fondation de la vie chrétienne. Dieu nous élève dans les lieux célestes. Nous ne pouvons pas faire cela de nous-mêmes. Nous ne pouvons pas nous ressusciter de la mort. Jésus lui-même ne s’est pas ressuscité de la mort. La Bible dit toujours que Dieu l’a ressuscité des morts. Jésus a dit qu’il avait l’autorité pour se ressusciter lui-même de la mort (Jean 10 : 18). Mais il n’a jamais utilisé cette autorité. Il a laissé le Père le ressusciter des morts. Lors du baptême, quand une autre personne vous pousse sous les eaux, c’est cette personne qui vous relève. Vous ne vous relevez pas vous-même. Cela symbolise le fait que Dieu nous élève dans la puissance de la résurrection. Quand nous nous soumettons aux autres qui nous crucifient, Dieu nous ressuscite et nous garde assis dans les cieux. De ce point de vue céleste, tout ce qui est sur la terre semblera petit. Lorsque l’on voyage dans un avion, les immeubles immenses sur terre ressemblent à des immeubles en jouet et les grosses voitures ressemblent à des voitures en jouet. Les choses sur la terre deviendront petites à vos yeux et vous arrêterez de vous battre pour cela quand vous êtes assis au ciel avec Christ – de même que vous ne vous battrez pas pour les voitures en jouet.
Paul continue ensuite en parlant de notre salut. Notre salut est par la foi (2 : 8), pas un résultat des œuvres. Bien que ce ne soit pas un résultat des œuvres, Dieu a préparé de bonnes œuvres afin que nous les pratiquions (2 : 10). Ensuite dans 2 : 11-22, il parle de comment Dieu a fait de nous un corps en Christ. Le mur de séparation entre les Juifs et les Gentils a été aboli. Quand Jésus est mort sur la croix, il a aboli l’inimitié entre les Juifs et les non-Juifs (2 : 14,15). Les Juifs et les non-Juifs sont les races les plus opposées dans le monde. C’est pire que tout système de caste en Inde. Mais Jésus les a réunis tous les deux à la croix. Il a aboli l’inimitié. Si vous êtes en Christ, toute l’inimitié que vous aviez envers les autres communautés est brisée. Si une telle inimitié est toujours là envers qui que ce soit, vous n’êtes pas crucifiés avec Christ. Il veut faire de nous tous un corps. Vous ne pouvez devenir un corps qu’avec un croyant dont la vie est dans les lieux célestes. Une église avec des personnes dont les pensées sont terrestres ne sera qu’un groupe de personnes, une congrégation. Vous devez amener les gens à vivre dans les lieux célestes en Christ, pour qu’ils deviennent un corps (2 : 16).
Dans le chapitre 3, Paul parle d’un grand mystère. C’est un mystère qui n’avait pas été révélé sous l’ancienne alliance – le fait que les non-Juifs et les Juifs allaient devenir un (3 : 4). Cela a été révélé par le Saint-Esprit uniquement sous la nouvelle alliance.
Il y a deux prières dans les trois premiers chapitres d’Éphésiens. Dans 1 : 17-23, c’est une prière pour la révélation par le Saint-Esprit et dans 3 : 14-21, c’est une prière pour la puissance du Saint-Esprit. Ce sont les deux choses dont nous avons besoin – la révélation du Saint-Esprit pour voir qui nous sommes en Jésus-Christ, et la puissance du Saint-Esprit pour vivre la vie qui va être décrite dans les chapitres 4 à 6.
La seconde prière est : « qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi » (3 : 16,17). La dernière partie de ce verset signifie, « que Christ se sente chez lui dans votre cœur ».
Nous connaissons tous la différence entre vivre dans la maison de quelqu’un et se sentir « à la maison » là-bas. Pendant que l’on est dans certaines maisons, nous ne nous sentons pas à l’aise. Mais dans d’autres maisons, ils nous font nous sentir parfaitement à la maison. De la même façon, Jésus peut demeurer dans votre cœur. Mais la question est, « Se sent-il chez lui là-bas ? » Ou est-il mécontent de certaines choses que vous avez dans votre cœur et votre maison ? Mais il y a certains dans les cœurs desquels Jésus se sent parfaitement chez lui. Le Saint-Esprit nous remplit afin que Christ puisse se sentir parfaitement chez lui en nous.
« Vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l'amour de Christ » (3 : 18). Nous ne pouvons pas comprendre l’amour de Christ tout seuls. Ce n’est qu’avec tous les saints de Dieu que nous pouvons connaître pleinement l’amour de Christ. Paul conclut en disant, « en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu » (3 : 19). Ensuite, 3 : 20,21 nous dit que nous pouvons recevoir de Dieu bien au-delà de ce que nous pouvons demander ou imaginer. Ce que Dieu veut faire pour nous est bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer.
5. UNE VIE CÉLESTE SUR TERRE
Nous arrivons maintenant aux chapitres 4 à 6. Beaucoup de croyants vivent uniquement dans les chapitres 1 à 3. Ils se réjouissent d’être assis dans les lieux élevés. Ils ont « tellement leurs pensées dans les cieux qu’ils ne sont d’aucune utilité sur terre ». Mais ce n’est pas ainsi que Jésus a vécu. Il est la personne qui avait le plus ses pensées au ciel qui ait vécu sur terre. Cependant, sa vie était la vie la plus utile pour toute l’humanité. Notre pensée doit être au ciel, mais nos pieds doivent être sur terre. Notre vie céleste doit être manifestée de façon pratique sur terre. Jésus a démontré comment un chrétien doit vivre cette vie céleste sur terre – en tant que petit garçon, en tant qu’adolescent, en tant que travailleur et en tant que prédicateur à temps plein. Nous vivons notre vie à la maison, dans notre lieu de service et dans nos activités chrétiennes. Dans tous ces trois endroits, Jésus nous a démontré l’esprit du ciel. Tout ce qui est en dessous de cette façon de vivre n’est pas la véritable chrétienté.
Jésus n’était pas un Ermite. Il ne s’habillait pas et ne mangeait pas différemment de ceux qui étaient autour de lui. Il a vécu et a travaillé tout comme tous les autres. Il ressemblait tellement aux autres que les soldats romains avaient besoin de quelqu’un pour l’identifier dans le jardin de Gethsémané. Cela nous montre qu’il ressemblait à ses disciples dans tous les domaines. Extérieurement, il était comme eux, mais intérieurement ses pensées étaient au ciel. Les attitudes célestes contrôlaient son comportement et ses actions. C’est comme cela que nous devons vivre dans nos foyers et dans l’église. C’est ce dont il est question dans les chapitres 4 à 6.
Le chapitre 4 commence par ces mots : « Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée » (4 : 1). Dans les trois premiers chapitres, il n’y a aucune exhortation. Dans ces chapitres, il n’est question que de ce que Dieu a fait pour nous. Il nous a choisis en Christ et nous a bénis avec toutes les bénédictions spirituelles, nous a relevés de notre état de mort et nous a placés en Christ dans les lieux célestes, a fait de nous son héritage, nous donné sa puissance, a vaincu Satan, a uni les Juifs et les non-Juifs dans un corps sur la croix, etc. Tout ceci est l’œuvre de Dieu. Nous n’avons aucune part dans cela. Donc l’accent dans les Chapitres 1 à 3 est sur le fait de recevoir la révélation sur ces vérités. Nous devons maintenant vivre cette révélation dans notre vie quotidienne.
Le but de tout ceci est que la sagesse infiniment variée de Dieu soit connue des autorités angéliques (bonnes ou mauvaises) dans les lieux célestes (3 : 10) à travers l’église. Satan et ses démons répétaient depuis la chute d’Adam, qu’aucun homme ne pouvait vivre une vie céleste sur terre. Mais Jésus a réfuté les mensonges de Satan par la façon dont il a vécu. Jésus est comme nous, a été tenté comme nous et a néanmoins vécu une vie céleste sur terre.
Maintenant, Satan dit deux choses :
Ce sont les deux défis auxquels nous faisons face en tant que croyant. Nous devons le démontrer à Satan, afin que Dieu puisse se vanter à notre sujet comme il l’a fait avec Job (Job 1 : 8).
Mais, malheureusement, ce n’est pas ce que nous voyons dans la majorité de la chrétienté aujourd’hui. La plupart des chrétiens vivent des vies d’échec et la plupart des églises ne sont pas unies. Mais Dieu a toujours un reste ici et là dans quelques endroits sur la terre : des personnes dont il peut se vanter devant Satan et dont même les anges qui sont au ciel sont étonnés par leur vie.
Le verset 4 : 2 commence ainsi : « en toute humilité et douceur ». J’ai souvent dit que les trois secrets de la vie chrétienne sont : L’humilité, L’humilité et L’humilité. C’est de là que tout commence. Jésus s’est humilié et a dit dans Matthieu 11 : 29, « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ». Les deux seules choses qu’il nous ait jamais demandé d’apprendre de lui sont son humilité et sa douceur. Pourquoi ? Parce qu’en tant qu’enfants d’Adam, nous sommes tous orgueilleux et durs. Si vous voulez démontrer une vie céleste sur terre, ce ne sera pas démontré d’abord par l’évangélisation, la prédication, l’enseignement de la Bible ou les œuvres sociales. Ce sera d’abord démontré par une attitude d’humilité et de douceur.
Quand Dieu a donné le modèle du tabernacle à Moïse, il a commencé par l’arche. Quand on fait des constructions, l’homme commence avec les dimensions extérieures du bâtiment. Mais Dieu a commencé par le sanctuaire le plus profond. L’homme cherche à nettoyer l’extérieur de la coupe. Mais Dieu cherche à nettoyer l’intérieur d’abord. Il commence par l’intérieur puis il avance vers l’extérieur. Si vous êtes un être humain dans votre pensée et votre approche, vous vous préoccuperez de l’extérieur que les hommes peuvent voir. Si vous êtes plus divin, vous vous préoccuperez de l’intérieur que seul Dieu peut voir. Vous vous préoccuperez plus de la qualité des personnes dans votre église que du nombre de personnes. Le nombre impressionne les hommes. Dieu regarde la qualité des personnes.
Dieu recherche l’humilité, la douceur et la patience. Le verset 4 : 2 (version Living Bible) dit « faites des concessions pour les fautes de l'autre à cause de votre amour ». Personne dans aucune église n’est parfait. Tout le monde fait des erreurs. Donc dans l’église nous devrons supporter nos erreurs les uns les autres. Nous devons faire des concessions pour nos erreurs les uns les autres parce que nous nous aimons. « Si vous faites une erreur, je la couvrirai. Si vous ne faites pas quelque chose, je le ferai ». C’est comme cela que le corps de Christ doit fonctionner.
6. L’UNITÉ DANS LE CORPS DE CHRIST
« Vous efforçant de conserver l'unité de l'esprit par le lien de la paix » (4 : 3). L’unité est un grand thème dans beaucoup de lettres de Paul. Et c’est également le fardeau que le Seigneur a pour son église. Quand un corps humain meurt, il commence à se désintégrer. Notre corps est fait de poussière, et les grains de poussière sont tenus ensemble parce qu’il y a la vie dans ce corps. Quand la vie disparaît, la désintégration commence ; et après un moment, on voit que le corps entier est devenu poussière. C’est la même chose dans une communion fraternelle. Quand les croyants dans une église ne sont pas unis, on peut être certain que la mort y est déjà entrée. Quand un mari et une femme ne sont pas unis, vous savez que la mort est déjà entrée, même s’ils ne divorcent jamais. La désintégration peut commencer dans un mariage dès le lendemain du mariage – avec l’incompréhension, les tensions, les querelles, etc. Cela peut également arriver dans une église. Une église commence généralement avec quelques frères zélés qui viennent ensemble avec un grand zèle pour construire une œuvre pure pour le Seigneur. Très vite, la désunion vient et la mort entre. Nous devons mener constamment un combat pour préserver l’unité de l’Esprit – dans le mariage et dans l’église.
La chose merveilleuse sur le corps humain est que tous les petits grains de poussière dont il est fait sont tous unis si près que personne ne peut voir la jointure. Si le corps est blessé, certains processus commencent de l’intérieur immédiatement pour cicatriser la peau. Le corps n’aime pas qu’une partie de sa peau demeure ouverte. Il commence à travailler immédiatement pour unir les parties séparées de la peau. C’est la même chose quand un os se fracture. Le corps commence à travailler immédiatement pour le souder. Aucun homme sur terre ne peut joindre deux os ensemble. Un médecin ne peut faire que placer les parties brisées d’un os à côté l’un de l’autre. C’est le corps lui-même qui soude ces deux parties ensemble. Le corps humain travaille toujours pour l’unité. C’est comme cela que le Corps de Christ devrait également fonctionner. Quand une église ne fonctionne pas comme cela, elle ne représente pas le Corps de Christ.
Dieu ne bâtit pas un groupe d’individus saints. Il bâtit un Corps. C’est de cela dont Paul parle au chapitre 4. Il nous exhorte à « préserver cette unité de l'esprit parce qu’il y a un corps ». Quand pouvons-nous dire qu’il y a l’unité dans un corps local ? « Par le lien de la paix » (4 : 3). « La pensée de l'esprit, c'est la vie et la paix » (Romains 8 : 6). Quand vous pensez à un frère ou une sœur, et que vos pensées sont des pensées de paix et de repos envers lui ou elle, vous pouvez savoir qu’il y a l’unité entre vous et cette personne. Mais même si vous êtes légèrement agité lorsque vous pensez à cette personne, vous pouvez être certains que vous n’êtes pas unis avec cette personne. Vous pourriez saluer cette personne de façon exubérante avec un « Loué soit le Seigneur », mais c’est hypocrite. Le test, c’est la paix. L’unité de l’esprit doit être préservée par le lien de la paix.
Dans 4 : 5, quand on parle d’ « un baptême », il s’agit d’un baptême scripturaire. La christianisation d’enfants que certains appellent « le baptême d’enfant » n’est pas un baptême du tout. Donc, si vous avez été christianisé étant enfant, vous n’avez pas du tout été baptisé.
Paul parle ensuite des dons nécessaires pour bâtir le Corps du Christ. Il est impossible de bâtir l’église sans les dons surnaturels donnés par le Seigneur – et Dieu a un don pour chacun dans le Corps de Christ : « à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ » (4 : 7).
Ensuite, il parle de l’ascension de Jésus : « Étant monté en haut, il a emmené des captifs » (4 : 8). Voici ce que signifie ce verset : quand Jésus est mort, Il est allé au cœur de la terre pendant trois jours et trois nuits comme cela avait été dit (Matthieu 12 : 40). C’est de cette façon que nous savons que le paradis était à ce moment-là dans le cœur de la terre, parce que Jésus a dit au voleur repentant qu’il serait avec lui au paradis ce jour-là. Ensuite, Jésus est revenu dans Son corps (qui était dans la tombe de Joseph d’Arimathée) et est sorti de la tombe. Ensuite, il a passé 40 jours sur terre et est apparu à beaucoup de personnes. Après cela, il est monté au ciel. Quand il est monté, il a pris toutes les personnes qui étaient au paradis (qui étaient captifs dans le cœur de la terre) avec Lui pour le troisième ciel.
Nous savons aujourd’hui que le paradis est au troisième ciel, parce que dans 2 Corinthiens 12 : 2 et 4, nous lisons que Paul y a été transporté. Et il nous dit qu’il a été emmené en haut pas en bas. Quand un enfant de Dieu meurt aujourd’hui, il ne descend pas au cœur de la terre comme Moïse, David et Jésus lorsqu’ils sont morts, mais monte au troisième ciel où Christ est aujourd’hui. Christ est d’abord descendu dans les parties inférieures de la terre (4 : 9). L’enfer y était aussi, mais un grand abîme séparait l’enfer et le paradis – comme nous le lisons dans l’histoire vraie de l’homme riche et de Lazare. L’enfer est toujours dans le centre de la terre.
Après que Christ soit monté au ciel, il a donné des dons à l’église. Ces dons étaient des personnes. Christ a donné à l’église des apôtres, des prophètes, des évangélistes, des bergers et des enseignants (4 : 11). Ces personnes qui ont reçu des dons devaient équiper TOUS les croyants pour bâtir le Corps de Christ. C’est important de noter cela. Ces personnes qui ont reçu des dons NE devaient pas bâtir l’église eux-mêmes. Ils devaient équiper les croyants, afin que les croyants bâtissent le Corps de Christ. Chaque croyant a une part à faire pour bâtir le Corps de Christ. Mais un tel travail est très rarement vu aujourd’hui.
Les premiers parmi les hommes qui ont reçu des dons sont les apôtres. Il ne s’agit pas des douze premiers apôtres seulement, parce qu’il est dit ici que Christ les a donnés à l’église APRES être monté au ciel. Dans Actes, nous lisons que Paul et Barnabas sont également appelés apôtres. Et dans Apocalypse 2 : 2, nous lisons qu’à un moment quand il n’y avait qu’un des 12 premiers apôtres vivant (Jean), le Seigneur a dit à l’église d’Éphèse, « Je sais que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs ». Cela prouve qu’il y avait d’autres apôtres authentiques à ce moment. Sinon il n’y aurait eu aucun besoin d’éprouver ceux qui se disaient apôtres. Il y a également des apôtres aujourd’hui. Les apôtres ne sont pas nécessairement ceux qui écrivent les écritures. André et plusieurs des douze premiers apôtres n’ont pas écrit. Et il y a des personnes comme Marc et Luc qui ont écrit et n’étaient pas apôtres. Les apôtres étaient des hommes qui étaient envoyés par Dieu pour une tâche précise. Le mot ‘apôtre’ signifie ‘envoyé’ – un homme envoyé par Dieu dans un lieu particulier à un temps particulier. Ils établissent des églises locales dans plusieurs endroits et désignent des anciens dans ces endroits. Ensuite, ces apôtres deviennent des anciens pour ces anciens, les guident, résolvent les problèmes dans ces églises et les conduisent à la maturité. Bien qu’un apôtre puisse avoir une base dans une église, il n’aura aucune responsabilité sur les membres de cette église locale. Sa responsabilité sera envers les anciens des églises.
Ensuite, viennent les prophètes. Ce sont des hommes à qui le discernement est donné pour diagnostiquer les problèmes dans une église. Ils sont comme de bons médecins qui peuvent diagnostiquer la maladie d’un patient, lui donner le médicament adéquat, réaliser l’opération nécessaire, enlever le cancer et le guérir. Les prophètes ne sont pas très populaires parce qu’ils exposent sans cesse le cancer du péché dans toute église. Beaucoup de personnes peuvent ne pas être ravies de voir le résultat de l’échographie de leur corps. De même, beaucoup de croyants ne sont pas contents quand un prophète leur parle de leur état de péché intérieur. Mais c’est le ministère le plus important dans une église locale. Pour qu’une église demeure en vie spirituelle, elle doit avoir des prophètes qui exposent le péché à toutes les réunions. C’est ainsi que les gens seront convaincus de leurs péchés cachés et reconnaîtront que Dieu est présent dans la réunion et se tourneront vers Lui (1 Corinthiens 14 : 24,25). Je ne fais pas référence actuellement à la multitude de faux prophètes dans la chrétienté aujourd’hui qui disent aux gens où aller, ou qui marier, ou qui les effrayent avec un jugement. C’est une contrefaçon de la prophétie. La prophétie directive n’est JAMAIS trouvée dans la nouvelle alliance. C’était le ministère des prophètes de l’ancienne alliance, à un moment où seuls les prophètes avaient le Saint-Esprit. Mais ce n’est pas le cas aujourd’hui.
Ensuite viennent les évangélistes. Ce sont les croyants qui ont reçu un fardeau pour ceux qui n’ont jamais entendu l’évangile et qui ont reçu la capacité de les amener au Seigneur – soit à travers une évangélisation personnelle soit à travers des réunions d’évangélisation. L’évangéliste est comme la main dans le corps qui prend un morceau de pain (exemple pour représenter un non-croyant) et le met dans la bouche. Le prophète est alors comme les dents qui mâchent ce morceau et le rend petit et également comme l’estomac qui verse l’acide dessus et réduit sa taille, et finalement fait de cela une partie du corps. Le doux ministère consistant à récupérer ce morceau est plus apprécié que le ministère consistant à verser de l’acide. Mais les deux sont nécessaires si le morceau de pain doit devenir une partie du corps. Donc, l’évangéliste et le prophète doivent travailler ensemble.
Ensuite viennent les bergers. Le mot grec poimen (nom) et poimaino (verbe) sont utilisés 29 fois dans le Nouveau Testament et sont toujours traduits comme « shepherd » (berger), « to shepherd » (paître) dans tous les autres endroits. Il n’y a qu’ici que cela a été traduit par « Pastor » (Pasteur). Cela a conduit à beaucoup d’incompréhensions de ce ministère dans la chrétienté. Les bergers sont ceux qui surveillent les brebis, et prennent soin d’elles quand elles ont faim ou qu’elles sont blessées. Le travail d’un berger consiste à nourrir la brebis, prendre tendrement soin des plus petits (les agneaux) et s’assurer qu’ils grandissent et deviennent matures. Toute église a besoin de bergers, pas d’un seul pasteur. Jésus a été le berger de 12 hommes seulement. Donc si une église a 120 hommes, elle a besoin de 10 bergers pour veiller sur eux. Je ne parle pas de 10 ouvriers à temps plein payés qui ont le titre de ‘pasteur’. Je parle de ceux qui ont un cœur de berger pour prendre soin de ceux qui sont plus jeunes qu’eux. Cela peut être des hommes qui ont un travail séculier, mais qui cherchent à encourager les jeunes dans l’église. Un jeune homme de 25 ans peut encourager tous les adolescents dans son église et donc être un berger pour eux. Beaucoup de tels hommes peuvent être d’une grande aide aux anciens dans une église. Quand l’église croît en taille, elle a besoin de davantage de bergers. Les mégaéglises ne sont pas dans le plan de Dieu pour le Corps du Christ, mais de petites églises avec des bergers qui ont un cœur de père. Les grandes églises sont, en fait, des « centres de prédication » où les gens viennent pour être distraits et éduqués, mais pas pour grandir en grâce. Les leaders de telles églises sont simplement de bons administrateurs et prédicateurs ou enseignants, mais pas des bergers.
Enfin, nous avons les enseignants. Ce sont les hommes qui peuvent expliquer la parole de Dieu et la rendre simple et compréhensible aux gens. Il n’y a pas beaucoup de bons enseignants dans la chrétienté. Mais chaque église n’a pas besoin d’un enseignant. Un enseignant est assez et peut voyager et enseigner 20 ou 30 églises. Et de nos jours avec les CD, les DVD et l’Internet, un enseignant peut atteindre des centaines d’églises. De la même façon, chaque église n’a pas besoin d’un évangéliste, parce qu’un évangéliste peut amener des personnes à Christ et ensuite se déplacer ailleurs. Mais ce dont toute église a besoin ce sont les prophètes et les bergers.
Le but de tous ces ministères est de bâtir le Corps de Christ. Un évangéliste ne doit pas amener des âmes à Christ et leur dire ensuite d’aller dans n’importe quelle église – où ils veulent ou de retourner dans leur ancienne église morte. Ce n’est pas le type d’évangéliste dont on parle ici dans Éphésiens 4. Mais malheureusement, aujourd’hui nous avons des évangélistes qui ont leur propre nom attaché à leur ministère. Ils conduisent des réunions et des personnes sont sauvées (espérons-le). Ensuite, ils leur demandent de retourner dans leurs églises mortes. Dans ces églises mortes, il n’y a pas de bergers ou d’enseignants pour les conduire à la vérité.
Ici au chapitre 4, nous lisons que les évangélistes travaillaient avec les apôtres, les prophètes, les bergers et les enseignants. L’évangéliste doit remettre les convertis à de bons bergers. C’est le type de coopération dont nous avons besoin dans le Corps de Christ. C’était comme cela dans les premiers jours de l’église. Philippe était un évangéliste, mais pas un apôtre ou un berger (Actes 8). Donc, d’autres personnes en Samarie ont pris la responsabilité après Philippe de conduire ces convertis plus loin dans la vérité de Dieu. Philippe ne les a pas laissés se débrouiller tous seuls.
Malheureusement, beaucoup de ministères évangéliques aujourd’hui ne font que la publicité du nom d’un homme – et il se fait beaucoup d’argent à partir des offrandes des gens. C’est devenu une profession et non l’appel dont il est question ici dans 4 : 11. Ce n’est pas de ce type d’évangéliste dont on parle ici. Ici l’évangéliste est une personne qui bâtit le Corps de Christ et non son propre ministère ou son nom.
7. LA CROISSANCE DANS LE CORPS DE CHRIST
Plus loin, Paul parle ici de la nécessité de l’unité dans le Corps. Il dit qu’en tant que croyants, nous devons préserver l’unité de l’esprit… jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi » (4 : 3,13). Il peut y avoir beaucoup de domaines où en tant de croyants nous n’avons pas la même opinion. Vous pourriez ne pas être d’accord avec mon point de vue selon lequel l’église passera par la tribulation avant que Christ ne vienne l’enlever avec lui. Vous pourriez penser que Christ viendra avant la tribulation. Il peut y avoir d’autres différences d’opinions comme celle-là. Nous n’avons pas atteint l’unité dans TOUS les sujets concernant la foi. Mais avant cela, nous devons être unis dans l’esprit. Nous n’avons pas à attendre d’être unis sur tous les sujets concernant la foi avant d’être unis en esprit.
Nous devons croître progressivement « de l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (4:13). Notre but doit être de croître nous-mêmes et d’aider les autres à croître jusqu’à cette plénitude. Nous ne devons pas demeurer des bébés « flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction » (4:14). Dieu permet que nous soyons exposés à la séduction et aux faux enseignements afin que nous puissions croître en discernement. Notre sens de discernement ne sera pas développé autrement. C’est pourquoi Il permet à tant de séducteurs et de faux prophètes d’agir dans la chrétienté. C’est comme cela que nous serons capables de discerner ceux dont l’esprit n’est pas droit de ceux dont l’esprit est droit. Nous ne devons pas juger les autres. Mais nous devons discerner. C’est ainsi que nos sens spirituels seront exercés.
Dans 4:15, nous sommes exhortés à « dire la vérité dans l’amour pour croître ». Remarquez là l’équilibre entre la vérité et l’amour. Devons-nous dire la vérité ? Oui. Toujours. Mais nous est-il permis de la dire comme bon nous semble ? Non. Nous devons dire la vérité dans l’amour. Si vous ne pouvez pas dire la vérité dans l’amour, alors vous devriez attendre d’avoir assez d’amour pour les personnes pour leur dire la vérité. L’amour est le tableau sur lequel vous pouvez utiliser le stylo de la vérité. Si vous essayez d’écrire la vérité sans avoir un tableau sur lequel l’écrire, vous serez en train d’écrire dans les airs. Personne ne pourra comprendre ce que vous écrivez. C’est en disant toujours la vérité dans l’amour – sur la chaire et dans les conversations privées – que nous pouvons « croître à tous égards en celui qui est le chef, Christ ».
Dans 4:16, il parle de « tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans l’amour ». Les jointures (celles du solide assemblage) ici signifient la communion fraternelle. Considérez combien d’articulations vous avez dans un seul bras. Il y a une articulation à l’épaule, une autre au coude, une autre au poignet et ensuite trois dans chaque doigt – au moins 17. Ce sont les articulations qui font que votre bras fonctionne librement. Si vous aviez un bras fort et un avant-bras fort, mais si votre coude est rigide, que pourriez-vous faire avec ce bras ? Rien. Ce n’est pas juste la force qui rend votre bras utile. Ce sont aussi des articulations qui fonctionnent. Considérez maintenant l’application de ceci au Corps de Christ. Voici un bon frère, un bras fort. Voici un autre bon frère, un avant-bras fort. Mais ils ne peuvent pas être en communion fraternelle tous les deux. C’est la tragédie dans le Corps de Christ aujourd’hui. Dans le corps humain, on appelle cela l’arthrite et c’est très douloureux. Beaucoup d’églises locales ont l’arthrite. Quand nos articulations fonctionnent correctement, il n’y a aucun bruit. Mais quand un corps a l’arthrite, ça grince et chaque mouvement produit un bruit malsain. Ce que l’on appelle « communion fraternelle » entre certains croyants est exactement comme cela. Ça grince. Mais quand les articulations fonctionnent bien, il n’y a aucun bruit du tout. Notre communion fraternelle avec les autres doit être comme cela. Si ce n’est pas ainsi avec vous, alors vous avez besoin de prendre certains médicaments contre l’arthrite : Mourrez à « vous-même ». Alors, vous serez guéris et votre communion fraternelle avec les autres sera glorieuse. C’est la volonté de Dieu dans le Corps de Christ.
Ensuite, nous avons de fortes exhortations dans 4 : 17-25 : « vous ne devez plus marcher comme les païens. Ils ont l'intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu. Ce n'est pas ainsi que vous avez appris Christ ». Connaissez-vous la différence entre apprendre la Bible et apprendre Christ ? Quand nous lisons la Bible, nous devons apprendre Christ et ne pas seulement acquérir des connaissances bibliques. Si nous apprenons Christ, nous ne marcherons pas comme les païens. Nous mettrons de côté nos manières de la vie passées et nous serons renouvelés dans l’esprit de notre intelligence (verset 23). Nous mettrons de côté tout mensonge (verset 25).
Dans 4 : 26, nous sommes exhortés à nous débarrasser de toute notre colère avant le coucher du soleil. Les gens allaient au lit dans les temps anciens juste après le coucher du soleil. Donc, ce verset nous exhorte à nous débarrasser de toute mauvaise attitude avant d’aller nous coucher chaque jour. Maris et femmes, n’allez jamais au lit avant d’avoir arrangé vos querelles et les causes de tension. Vous êtes avertis dans ce verset, que si vous ne le faites pas, vous donnerez au diable une opportunité de venir entre vous.
Ensuite, il y a quelques conseils pratiques. Ceux qui volaient dans le passé doivent faire le contraire maintenant. Ils doivent gagner leur vie honnêtement et partager ce qu’ils ont avec les autres (4 : 28). Nous devons faire attention à nos paroles et nous assurer qu’aucun mot sortant de notre bouche n’attriste le Saint-Esprit (4 : 29,30). Toute amertume, toute animosité, toute colère, doit disparaître (4 : 31). Ces versets enseignent clairement que nous ne devons avoir AUCUNE amertume, AUCUNE colère, AUCUN commérage, AUCUNE médisance, AUCUNE calomnie et AUCUNE haine dans nos vies.
Je me rappelle avoir vu un tableau sur le mur d’une usine automobile qui disait : « NOTRE BUT, C’EST AUCUN DEFAUT ». L’entreprise voulait que les employées aient pour but de produire des voitures n’ayant aucun défaut. Et j’ai pensé, « Mon but doit également être de n’avoir aucune imperfection ». Cela peut prendre du temps pour chacun d’entre nous d’y arriver. Mais cela devrait être notre but. Si des constructeurs automobiles peuvent avancer vers aucun défaut, pourquoi les chrétiens ne pourraient-ils pas aussi rechercher à avancer vers ce même but ?
« Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés; et marchez dans la charité, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur » (4 : 32 ; 5 : 1,2). Notre appel est d’imiter Dieu et de marcher dans l’amour. Il ne peut pas y avoir un appel plus grand que celui-là.
« Que l'impudicité, qu'aucune espèce d'impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu'il convient à des saints. Qu'on n'entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance; qu'on entende plutôt des actions de grâces. Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c'est-à-dire, idolâtre, n'a d'héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par de vains discours » (5 : 3-6). Quel standard élevé cela est pour nos conversations. Une façon d’éviter le négatif (plaisanteries insensées et impureté) est de se concentrer sur le positif (être reconnaissant pour toutes choses). Nous ne devons pas être trompés en pensant que nos conversations n’ont aucun effet sur notre destinée éternelle.
Puisque notre vie sur terre est courte, nous devons profiter au maximum de notre temps parce que les jours sont mauvais – en sachant quelle est la volonté de Dieu pour nos vies (5 : 16,17).
Ensuite, nous arrivons à ce merveilleux verset, « Ne vous enivrez pas de vin : c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit » (5 : 18). Remarquez les deux commandements ici. Le premier est « Ne vous enivrez pas de vin ». Le second est, « Soyez remplis de l’Esprit ». Comment se fait-il que les chrétiens qui ne désobéissent jamais le premier commandement ici ne prennent pas le second au sérieux ? Ce n’est qu’un exemple de comment Satan aveugle notre intelligence aux vérités des écritures. La plupart des croyants considèrent le premier comme un commandement (« Ne vous enivrez pas de vin ») mais le second comme une suggestion (« Soyez remplis de l’Esprit ») ! Mais les deux sont des commandements – et les deux sont d’importance égale. Si c’est un sujet sérieux d’être ivre même une seule fois dans l’année, c’est également sérieux de n’être pas rempli de l’Esprit même un seul jour dans l’année. L’avez-vous vu comme cela ?
Le verbe dans 5 : 18b est un verbe continu (en anglais) – cela signifie « être en train d'être rempli » (be being filled), « continuez à être rempli » (keep on being filled), et non pas « soyez remplis une fois ». Si nous étions remplis de l’Esprit le matin, nous avons besoin d’être remplis du Saint-Esprit le soir et tous les jours continuellement. Demandez à Dieu de vous remplir de Son Esprit tout le temps. De telles personnes sont désignées dans Actes comme « des hommes et des femmes PLEIN du Saint-Esprit ».
Une des premières marques du fait d’être rempli de l’Esprit, c’est un changement dans la façon dont nous parlons. Notre langue va devenir « une langue de feu » (Actes 2 : 3). Il ne s’agit pas du « parler en langues inconnues », mais « de parler dans notre langue maternelle avec le feu d’amour et de pureté de Dieu ». Notre langage va devenir céleste. Remarquez l’accent sur notre parole dans ces versets. « Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit; entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur; rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (5 : 19,20). L’esprit de reconnaissance remplacera l’esprit de commérage, de calomnie, d’amertume et de colère quand nous sommes remplis de l’Esprit.
Tous les versets qui suivent 5 : 18 sont les caractéristiques des personnes remplies de l’Esprit (de 5 : 19 à 6 : 24). Cela commence par la reconnaissance et continue avec la soumission les uns aux autres dans l’église et dans les relations dans le foyer (5 : 21 à 6 : 9) ; et ensuite le combat et la victoire sur les forces Sataniques (6 : 11). Donc, le secret de notre marche chrétienne et du combat spirituel sur terre, c’est d’être rempli du Saint-Esprit. Nous ne pouvons pas louer Dieu convenablement si nous ne sommes pas remplis du Saint-Esprit. Nous ne pouvons pas être des maris et des femmes pieux sans être remplis de l’Esprit. Nous ne pouvons pas élever nos enfants correctement sans être remplis de l’Esprit. Et nous ne pouvons pas vaincre les forces Sataniques sans être remplis de l’Esprit. Tout dans notre vie Chrétienne dépend du fait d’être rempli de l’Esprit.
8. LES RELATIONS DANS LE FOYER
Concernant notre foyer, il nous est parlé de trois relations : les maris et les femmes (5 : 22-33), les enfants et les parents (6 : 1-4) et enfin les maîtres et les serviteurs (6 : 5-9). Cette dernière section s’applique aux serviteurs travaillant dans nos maisons mais également à ceux qui travaillent dans un bureau – comme serviteurs d’une entreprise ou du gouvernement, ayant un patron au-dessus d’eux. Donc, ces instructions nous disent comment nous conduire en tant que maître ou maitresse et en tant que serviteur – à la maison, ou dans un bureau. Nous passons la plupart de notre temps dans deux endroits – à la maison et dans notre bureau. Une personne remplie du Saint-Esprit manifestera l’Esprit de Christ à la maison et dans son lieu de travail. Ce n’est qu’avec cet Esprit que nous pouvons bâtir le corps du Christ.
Éphésiens parle de bâtir le Corps de Christ. Le principe fondamental qui sous-tend notre conduite envers les autres devrait être : « soyez soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ » (5 : 21). Donc de même que les femmes doivent être soumises à leurs maris, les maris doivent également être soumis à leurs femmes. De la même façon, les pères doivent également être soumis à leurs enfants et les maîtres doivent être soumis à leurs serviteurs. Qu’est-ce que cela signifie ?
Dieu a établi une frontière autour de tout le monde et nous devons tous respecter ces frontières. C’est comme cela que nous « honorons tout le monde » (1 Pierre 2 : 17). Les maris, les femmes, les pères, les enfants, les maîtres et les serviteurs, ont tous une frontière établie par Dieu autour d’eux. Si vous avez un serviteur qui travaille dans votre maison, il a une frontière de certains droits que vous ne pouvez pas violer. Par exemple, son salaire doit lui être donné régulièrement, sa dignité doit être respectée, il ne doit pas être humilié lorsqu’il est repris, etc. C’est ainsi que le maître doit être soumis à son serviteur.
De la même façon, quand un enfant est puni pour mauvais comportement, sa dignité doit être respectée. Les pères doivent être soumis aux frontières qui sont autour de leurs enfants. En tant que père, j'ai fait une règle de ne jamais punir mes enfants en présence des autres – que ce soit des visiteurs ou leurs frères – parce que ça ferait une double punition pour eux – premièrement le bâton et ensuite l’humiliation devant les autres. Et l’humiliation peut être plus douloureuse pour eux que le bâton. Donc un enfant a également un cercle de dignité autour de lui – et son père doit respecter cette limite.
De la même façon, une femme a des limites autour d’elle. Elle pourrait vouloir faire les choses d’une certaine façon dans sa cuisine. C’est sa sphère. Le mari ne doit pas interférer dans la façon dont elle gère sa cuisine. J’ai entendu parler d’un homme pieux qui était très ordonné dans ses choses. Mais sa femme était exactement le contraire. Elle avait l’habitude de garder les plats et les couverts dans sa cuisine de façon hasardeuse – tout mélangé. Chaque fois que le mari faisait la vaisselle dans la cuisine, il était tenté de mettre les plats et les couverts dans l’ordre que sa pensée lui demandait. Mais il savait que quand sa femme verrait cette cuisine ordonnée, elle serait découragée parce qu’elle ne pouvait jamais arranger les choses de cette façon. Donc il mettait délibérément tout de façon aussi négligée que sa femme le faisait, afin qu’elle se sente chez elle dans sa cuisine. Quel était le résultat ? Ils avaient une cuisine désordonnée mais une communion glorieuse entre eux ! Ce frère pieux savait comment être soumis à sa femme par révérence pour Christ ! Il était sage et reconnaissait que la communion entre sa femme et lui était la chose la plus importante. Il ne tenait pas compte du fait que les plats et les couverts étaient en désordre ou ordonnés. Certains couples mariés sont tellement insensés qu’ils valorisent une maison soignée plus qu’une communion mutuelle.
La communion entre les parents et les enfants est également plus importante que le fait d’avoir une maison soignée et rangée. Nous devons certainement enseigner à nos enfants à être soignés et ordonnés et à mettre les choses à l’endroit approprié. Mais quand ils sont jeunes et jouent dans la maison, il sera impossible que toutes les choses soient soignées et rangées tout le temps. Leur maison est le seul endroit où nos enfants peuvent être libres. Personnellement, je ne suis pas préoccupé du tout par ce que les autres pensent de ma maison. Je veux que ma femme et mes enfants soient heureux dans ma maison et je veux être en communion avec eux. C’est plus important pour moi. Valorisez toujours la communion davantage que le fait d’avoir une maison soignée et rangée.
Il continue en disant dans Éphésiens 5 qu’une femme doit reconnaître l’autorité de son mari comme étant sa tête. Dieu a placé le mari comme sa tête – tout comme le cerveau dans notre corps. La tête (cerveau) prend soin de tous les membres du corps (5 : 28). De la même façon, le mari doit prendre soin de sa femme. Être la tête ne signifie pas seulement donner des ordres. La tête donne des commandements au corps – elle dit aux mains, aux pieds et à la langue de faire différentes choses. Mais la tête prend aussi soin des membres. S’il y a une petite blessure quelque part dans le corps, la tête le ressent immédiatement et fait quelque chose à ce sujet. De la même façon, un mari, en tant que la tête, doit être sensible aux blessures de sa femme. C’est comme cela que Christ notre Tête est envers nous. Je ne parle pas uniquement des blessures physiques, mais également des blessures émotionnelles.
Quand la femme se sent triste, découragée ou blessée, le mari doit compatir avec elle et emmener la guérison. Un mari qui n’est pas intéressé par un tel soin ne convient pas comme tête. Une tête qui donne seulement des ordres est un dictateur ! Un mari sensible et une femme soumise sont ensemble une belle démonstration au monde de ce que Christ et l’église sont. C’est le type de foyer que nous devons bâtir. Cela prendra du temps, mais nous devons poursuivre cela de tout notre cœur.
Les enfants doivent être élevés dans l’obéissance aux parents (6 : 1-4). La chose la plus importante que nous devons enseigner à nos enfants c’est l’obéissance aux parents. Il est demandé aux esclaves d’obéir à leurs maîtres non pas avec les yeux mais avec le cœur. Et les maîtres sont exhortés à agir avec leurs serviteurs avec grâce et sans partialité (6 : 5-9).
9. LE COMBAT SPIRITUEL
Dans 6:10-18, l’auteur parle du combat spirituel – avec Satan. Remarquez que cette section sur le combat spirituel vient immédiatement après la section sur le foyer. Le diable attaque toujours le foyer d’abord. Nous devons tenir ferme contre le diable et ne jamais lutter contre la chair et le sang (6 : 12). Si vous voulez combattre Satan efficacement, la toute première qualification est d’arrêter tout combat avec les êtres humains. La raison pour laquelle beaucoup de croyants sont vaincus par Satan c’est parce qu’ils combattent tellement contre les êtres humains. J’ai pris la décision il y a plusieurs années de ne jamais combattre un être humain sur quelque sujet que ce soit. Ensuite, j’ai découvert que je pouvais combattre Satan efficacement. Si vous prenez une seule décision – ne jamais combattre de nouveau contre un homme – vous serez capables de vaincre constamment Satan et de faire quelque chose d’utile dans votre vie pour Dieu et pour l’église.
L’armure est une image de différents équipements spirituels que Dieu nous a donnés.
Tout d’abord, la ceinture de vérité. La vérité signifie la sincérité, la réalité, ce n’est pas l’hypocrisie ni le mensonge. Si vous n’êtes pas libérés de ces péchés, vous feriez mieux d’oublier le combat contre Satan. Le Diable est un menteur – et si le mensonge est dans votre vie intérieure, Satan sera en communion avec vous dans votre homme intérieur. Vous ne serez donc pas capables de le vaincre. Assurez-vous donc que votre vie est transparente et sans ruse à tout moment.
La cuirasse c’est la justice. Il y a deux types de justice :
Ensuite, viennent les chaussures, le zèle pour annoncer l’évangile. Saviez-vous que prêcher l’évangile aux autres est un moyen par lequel nous pouvons vaincre Satan ? Ceux qui sont paresseux et ne pensent jamais à partager l’évangile avec les autres sont vaincus facilement par Satan. Mais ceux qui sont actifs et servent le Seigneur sont protégés. Je me rappelle dans ma jeunesse ce qui m’a protégé de tellement de tentations auxquelles les jeunes hommes font face était que je passais la plupart de mon temps libre à étudier la Parole de Dieu, être en communion avec les croyants et rendre témoignage pour Lui. Je travaillais dans un emploi séculier. Mais deux fois par semaine, je passais quelques heures à prêcher l’évangile dans les rues de Cochin (la ville dans laquelle je vivais). J’ai dû couvrir presque toutes les principales rues de cette ville pendant les deux ans pendant lesquels j’ai travaillé pour la base maritime là-bas. Faire l’évangélisation, donner des tracts, partager l’évangile avec de petits groupes de 4 ou 5 personnes dans les maisons, me rendait occupé, me protégeant ainsi de beaucoup de tentations. Beaucoup de tentations viendront à nous si nous avons beaucoup de temps libre sans rien avoir à faire. La pensée oisive est effectivement l’atelier du Diable. Nos pieds doivent toujours être prêts à donner la bonne nouvelle de la paix avec Dieu aux autres. Essayez-le – et voyez si cela ne vous aide pas dans votre combat contre Satan.
La quatrième pièce de l’armure est le bouclier de la foi. L’une des plus grandes armes de Satan est de nous faire douter de l’amour de Dieu. C’est ce missile qu’il a lancé contre Ève au jardin d’Éden. Il a semé une semence de doute dans sa pensée en suggérant que si Dieu l’aimait réellement, Il ne l’aurait pas privée d’un fruit aussi charmant. Elle est tombée sous le missile. La foi c’est croire que Dieu nous aime intensément et désire le meilleur pour nous dans toutes les situations ; et de savoir qu’il nous aime même quand nous avons échoué. Alors tout missile ardent de Satan sera éteint.
Le cinquième élément c’est l’épée de l’Esprit. Jésus a toujours vaincu Satan en citant la Parole de Dieu. Il n’est pas entré en discussion avec Satan comme Ève. Il a juste dit à Satan ce que Dieu avait dit. De cette façon, il a toujours vaincu. Dans les moments de tentation, nous devons citer les écritures comme, « Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces » (1 Corinthiens 10 : 13), « le péché n'aura point de pouvoir sur vous » (Romains 6 : 14), « Jésus peut vous préserver de toute chute » (Jude 24). Citer la Parole de Dieu à Satan et il fuira loin de vous comme il l’a fait pour Jésus (Jacques 4 : 7).
Pour terminer, nous devons garder notre armure bien huilée. Comment le faisons-nous ? « Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières » (6 : 18). Prier par l’Esprit ne signifie pas prier en langues inconnues. Prier en langues est appelé prier avec notre esprit (1 Corinthiens 14 : 15). Une prière dans l’Esprit c’est une prière inspirée par le Saint-Esprit et non par notre chair. Si nous permettons à notre intelligence d’être renouvelée par l’Esprit et permettons à notre langue d’être sous son contrôle, nous prierons dans le Saint-Esprit. Paul dit, « Prier particulièrement pour moi ». Nous devons prier particulièrement pour les serviteurs de Dieu qui sont dehors à l’avant faisant les batailles du Seigneur.
Avec toute l’armure de Dieu, nous pouvons bâtir le Corps de Christ de façon à ce qu’il triomphe contre les portes de l’enfer.
AYANT L’ATTITUDE DE CHRIST
Le thème de Philippiens est trouvé dans 2 : 5, « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ ». Tout ce que Paul écrit ici est essentiellement autour de ce sujet.
L’accent est mis en grande partie sur la joie dans cette lettre. « Ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie » (1 : 4) et « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous » (4 : 4).
Philippiens a été écrit lorsque Paul était en prison (1 : 13). Il est difficile de voir que Paul a autant écrit sur la joie pendant qu’il était en prison. C'est une chose de prêcher sur la joie lorsque toutes nos circonstances sont favorables. C'est tout à fait autre chose d'écrire sur ce sujet quand nos circonstances sont difficiles. Les paroles de Paul nous enseignent ici qu'il est possible pour un Chrétien d'avoir la joie en toutes circonstances. C'est l'esprit et l'attitude de Christ.
C'est la nuit précédant Sa crucifixion (dans Jean 15 et 16) que Jésus a le plus parlé de la joie. Lors du dernier souper, Il a dit à ses disciples: “Je vous ai dit cela pour que Ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite…nul ne vous ravira votre joie”. Il allait être injustement accusé et crucifié publiquement comme s'il était un criminel quelques heures plus tard. Pourtant, il allait partageant sa joie avec les autres et les encourageant!
C'est l'esprit et l'attitude de Christ que Paul avait. Il était plein de joie en prison. Nous ne savons pas si Paul était uniquement assigné à résidence en tant que prisonnier au moment où il a écrit cette lettre (Actes 28:16, 30, 31) ou s'il était dans une véritable prison Romaine. Les prisons Romaines de cette époque étaient des cachots sombres remplis de rats, de moustiques et d'insectes rampants, où les prisonniers devaient dormir par terre et recevaient très peu de nourriture. Quel que soit l'endroit où Paul se trouvait, les circonstances n'étaient certainement pas agréables. Pourtant, dans de telles circonstances, Paul était plein de joie. Il avait été emprisonné pour avoir prêché l'Évangile. Mais il n'avait pas de larmes pour ses propres chagrins. Il ne voulait aucune compassion de personne non plus. Il était plein de joie.
Quel exemple Paul est pour les chrétiens qui vivent dans le confort et se plaignent néanmoins du moindre désagrément. Combien de fois nous voyons des croyants essayer d'obtenir la compassion des autres juste parce qu’ils traversent une petite difficulté ou font face à une petite épreuve. Paul ne dit pas un mot ici de ses souffrances. Il dit : “Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie” (1 : 3,4). Il a écrit cela probablement après avoir été piqué par des moustiques pendant toute une nuit ; et il n'avait peut-être pas non plus beaucoup de vêtements chauds pour le couvrir. Sa joie ne venait pas de sa situation, mais de la grâce de Dieu qu'il voyait chez les croyants à Philippes.
Plusieurs années auparavant, il avait été conduit par le Seigneur, par une vision, à se rendre à Philippes (Actes 16:9-12). Il avait suivi cette vision et s'y était rendu et avait conduit les gens au Seigneur et avait été également - emprisonné à Philippes. Le geôlier qui s'était converti là-bas était probablement devenu maintenant un ancien dans l'église à Philippes, et il a dû alors dire aux gens : “J'ai vu cet homme se réjouir en prison”. La joie de Paul venait d'une vie passée utilement pour le Seigneur. Lorsque vous arriverez à la fin de votre vie, la chose qui vous apportera de la joie est le fait que dans les jours pendant lesquels Dieu vous a donné la santé et la force, vous avez passé votre vie à servir le Seigneur, à rassembler des gens pour Son royaume et à bâtir Son église. Pensez-y maintenant, afin que lorsque vous arriverez à la fin de votre vie, comme Paul, vous puissiez remercier Dieu pour ce qu'Il a fait de votre vie.
1. CHÉRIR LA PAROLE DE DIEU ET SON PEUPLE DANS NOTRE CŒUR
2. LES ÉPREUVES SE TRANSFORMENT EN BÉNÉDICTIONS
3. LA LIBÉRATION DE L'ÉGOÏSME ET DE L'ORGEUIL
4. TOUT EN DEHORS DE CHRIST EST ORDURE
5. LA FORCE POUR TOUTES CHOSES EN CHRISTf
1. CHÉRIR LA PAROLE DE DIEU ET SON PEUPLE DANS NOTRE CŒUR
Paul était un grand intercesseur (1 : 4). Il priait pour le peuple de Dieu à tout moment et partout. Il ne leur prêchait pas seulement des messages, il priait pour eux. Un véritable serviteur de Dieu ne prêche pas uniquement, il prie également pour son peuple.
Paul dit, « Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ. Il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon cœur » (versets 6,7). Si vous êtes un prédicateur et que vous voulez avoir une parole prophétique pour le peuple de Dieu, vous devez avoir deux choses dans votre cœur à tout moment. Vous devez avoir la Parole de Dieu et le peuple de Dieu dans votre cœur. Si vous n’avez que la parole de Dieu dans votre cœur et que vous n’aimez pas Son peuple, Dieu ne vous donnera pas une parole pour eux. De la même façon, si vous aimez le peuple de Dieu mais que votre cœur n’est pas rempli de la parole de Dieu, il ne vous donnera pas non plus une parole pour eux.
Paul portait les croyants dans son cœur, tout comme Aaron avait les noms des 12 tribus d’Israël sur l’armure couvrant son cœur. En tant qu’être humain, Paul ne pouvait pas porter tous les croyants du monde dans son cœur. Il portait uniquement ceux pour lesquels Dieu lui avait donné une responsabilité. Quand nous avons la Parole de Dieu et les personnes dont il nous a donné la responsabilité de prendre soin dans nos cœurs, même une seule phrase que nous disons les bénira.
Paul aimait les chrétiens de Philippes avec l’affection de Jésus-Christ, et il a prié que leur amour croisse (1 : 9). Mais il a également prié que leur amour augmente en discernement (1 : 9,10). L’amour sans discernement peut être dangereux. Quand notre amour augmente et notre discernement spirituel également, nous sommes capables d’approuver les choses qui sont excellentes au-dessus de celles qui sont bonnes. Comme le dit le proverbe anglais, « Le bien est l’ennemi du meilleur ». Vous pouvez choisir un chemin qui est bien et rater un chemin qui nettement mieux – un chemin qui est excellent.
Il y a des choses mauvaises, de bonnes choses et les meilleures. Paul parle dans 1 Corinthiens 6 : 12 des choses qui ne sont pas permises, des choses permises et des choses profitables. L’homme sage ne choisit pas seulement ce qui est permis mais ce qui est profitable. C’est comme cela qu’il devient spirituel. Nous ne devons pas penser uniquement aux bonnes façons de servir le Seigneur, mais à la meilleure façon de Le servir. Nous ne devons pas prêcher uniquement un bon message, mais le meilleur message possible. Nous devons penser à aider le peuple non pas seulement d’une bonne façon, mais de la meilleure façon. C’est comme un médecin disant, « Je ne veux pas seulement donner à ce malade un bon traitement, mais le meilleur traitement possible ». C’est ce qu’il dirait si le patient était son propre enfant. Quand nous aimons les gens comme cela, nous voulons toujours leur donner le meilleur.
Quand je suis invité pour un repas dans une maison et que je vois les plats étalés sur la table, j’ai souvent pensé à la quantité d’efforts que la ménagère a fournie pour faire ce repas. Et je me suis dit, « Quand je donne la parole de Dieu aux gens, je dois faire autant d’efforts pour donner au peuple de Dieu le meilleur ».
2. LES ÉPREUVES SE TRANSFORMENT EN BÉNÉDICTIONS
Ensuite, il mentionne son emprisonnement et dit, « Je veux que vous sachiez, frères, que ce qui m'est arrivé a plutôt contribué aux progrès de l'Évangile » (1 : 12). Paul croyait que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8 : 28). Comment est-ce que l’emprisonnement de Paul a concouru à son bien ?
Voici une façon par laquelle l’emprisonnement de Paul a concouru à notre bien. Paul était un homme qui était toujours en déplacement. Même lorsqu’il était âgé, il était toujours en voyage. Il voulait atteindre le plus de lieux possible avec l’évangile avant de quitter cette terre. Il était tellement proche de Dieu et avait traversé tellement d’épreuves qu’il était devenu un homme très riche spirituellement. Mais il n’avait pas écrit tout ce qu’il avait appris du Seigneur. Dieu a décidé que la richesse spirituelle de cet homme ne devait pas partir avec lui dans le tombeau, mais qu’elle devait être préservée et transmise pour bénir les générations futures. Mais comment Dieu pouvait-il ralentir suffisamment Paul pour qu’il s’asseye et écrive tout cela ? Il a permis que Paul soit emprisonné ! Lorsque Paul était en prison, il ne pouvait pas voyager. Il a donc décidé de passer son temps de façon profitable et a écrit des lettres aux églises et à ses co-ouvriers. C’est comme cela qu’il a écrit Philippiens, Éphésiens et Colossiens. Quel a été le résultat ? Sa vie et ses écrits ont été une bénédiction pour des millions de personnes pendant 2000 ans. Donc, l’emprisonnement de Paul s’est transformé en bien.
En mi-1980, j’ai été admis dans un hôpital pour une opération très mineure. C’était une chose dont le Seigneur aurait pu très facilement me guérir sans opération. Mais le Seigneur a choisi de me guérir par une opération. Quand j’étais à l’hôpital, j’ai demandé, « Seigneur, pourquoi m’as-tu hospitalisé ? Tu aurais pu me guérir, et j’aurais pu être occupé à te servir quelque part en ce moment ». Le Seigneur m’a dit, « J’aurais pu te guérir sans opération ; mais je t’ai mis à l’hôpital pour que tu sois couché pendant un moment et que tu écoutes ce que j’ai à te dire. Tu cours tellement partout que j’ai rarement l’occasion de te parler ». Quand j’ai compris que c’était cela la raison de mon hospitalisation, j’étais content d’être couché là pour autant de temps que le souhaitait le Seigneur, parce que je voulais l’écouter. Un des avantages d’être couché sur un lit d’hôpital est qu’on ne peut que regarder vers le haut ! Étant couché là, le Seigneur a commencé à me parler jour après jour. Pendant que le Seigneur parlait, j’ai noté ce qu’il disait. C’est le seul article que j’ai écrit qui a été écrit presque mot pour mot, pendant que le Seigneur me parlait. Je l’ai publié sous la forme d’un petit livre intitulé, « Fifty Marks of Godly Men » (« Cinquante marques d’hommes pieux »). On peut aussi le trouver sous le chapitre « God Needs Men » (« Dieu a besoin d’hommes ») dans mes livres « New Wine in New Wineskins » (« Du vin nouveau dans des outres neuves ») et « Principles of Serving God » (« Principes du Service pour Dieu »), Dieu a utilisé ce livre autour du monde dans beaucoup de pays. Je le considère comme le plus important de tous mes écrits. Mais je ne l’aurais probablement jamais écrit, si le Seigneur ne m’avait pas mis dans un lit d’hôpital.
Dieu nous empêche parfois de faire des choses par la maladie ou la prison afin que l’on fasse quelque chose pour Lui qu’on n’aurait jamais fait sinon. Donc nous pouvons être reconnaissants chaque fois que Dieu nous arrête dans notre chemin. Il a un but pour cela car « L'Éternel affermit les pas de l'homme, Et il prend plaisir à sa voie » (Psaume 37 : 23).
Voici une deuxième raison pour laquelle l’emprisonnement de Paul a concouru à notre bien. Il dit, « En effet, dans tout le prétoire et partout ailleurs, nul n'ignore que c'est pour Christ que je suis dans les liens » (1 : 13) ; et plus tard « Les frères qui sont avec moi vous saluent. Tous les saints vous saluent, et principalement ceux de la maison de César ». Comment les personnes du palais de César se sont-ils convertis ? Parce que Paul a prêché l’évangile à ces gardiens de prison quand ils étaient enchainés avec lui. En ce temps, les prisonniers étaient enchainés avec un gardien de prison pour les empêcher de s’enfuir. Pendant les 8 heures durant lesquelles un soldat romain était enchainé avec lui, Paul lui prêchait l’évangile. Ce gardien ne pouvait s’en aller ! Il devait écouter. Le gardien a dû se repentir et a reçu Christ comme son sauveur. Quand ses 8 heures de roulement étaient terminées, un autre garde le remplaçait pour les 8 heures suivantes ; et Paul commençait à lui prêcher l’évangile ! C’est ainsi qu’un nombre de gardiens ont été convertis et rapidement, il y a eu une petite église dans le palais de César !
L’emprisonnement de Paul a donc eu comme résultat la production des écritures et la conversion de personnes (qui ne seraient jamais venues à une réunion). Et ce n’était pas tout. À cause de l’emprisonnement de Paul, beaucoup de croyants ont eu le courage de prêcher (1 : 14). Les chrétiens timides se sont débarrassés de leur crainte de prêcher l’évangile et sont devenus audacieux.
Mais il y avait des gens là-bas qui étaient jaloux de Paul et qui avaient un esprit de compétition et de conflit – tout comme aujourd’hui. Ils voulaient prêcher pour montrer leurs propres dons ; mais ils n’avaient jamais eu l’occasion de le faire quand Paul était là. Mais maintenant que Paul était en prison, ils pouvaient prêcher. Ils n’avaient pas d’onction, mais ils convoitaient la prédication. Quelle a été l’attitude de Paul quand il a entendu cela ? Il s’est réjoui que Christ soit prêché et a laissé Dieu les juger pour leurs mauvais motifs (1 : 15).
Aujourd’hui, nous voyons beaucoup de prédicateurs prêcher Christ pour gagner de l’argent. Dieu peut les utiliser pour sauver certaines âmes et même pour guérir certains malades ; mais il les enverra finalement en enfer pour avoir prêché sur Christ pour gagner de l’argent (cela est clair dans Matthieu 7 : 22,23). Il y a des prédicateurs qui écoutent mes sermons sur Internet et lisent mes livres uniquement pour trouver des points pour leurs sermons – pour gagner l’honneur. Certaines âmes sont bénies par leur prédication – et donc je me réjouis. Cependant, Dieu les jugera pour leurs mauvais motifs un jour. Un non converti peut distribuer des prospectus sur l’évangile et des personnes peuvent être converties à travers cela. Mais l’homme qui a distribué les prospectus va en enfer. Nous ne devons pas les juger. Dieu les jugera le dernier jour. Il n’épargnera aucun homme qui prêchait l’évangile pour de mauvais motifs.
Paul dit dans 1 : 21, « Christ est ma vie, et la mort m'est un gain ». S’il meurt, il sera avec le Seigneur immédiatement. S’il continue à vivre, il a quelques années supplémentaires de travail fructueux dans la vigne de Christ. Les deux options conviennent à Paul de façon égale. Il ne savait donc pas laquelle choisir. Il a finalement pensé qu’il devrait vivre un tout petit peu plus longtemps pour conduire les croyants dans une vie pieuse. Dieu lui a permis de vivre quelques années supplémentaires pour le bien de ces croyants qui avaient encore besoin d’être affermis, et pour les quelques lettres supplémentaires qui avaient besoin d’être écrites pour achever l’évangile. Plus tard, quand Paul a écrit 2 Timothée, il savait que le temps était venu pour lui de quitter la terre.
Dans 1 : 28, il les exhorte à ne pas s’alarmer à cause de leurs ennemis,
car « être au repos » lorsqu’on est persécuté serait une preuve de leur
propre salut et un signe de perdition de leurs ennemis ! Quand Pilate a dit
à Jésus, « Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te crucifier ? » Jésus a
répondu « Tu n'aurais sur moi aucun pouvoir, s'il ne t'avait été donné d'en
haut » (Jean 19 :10,11). Jésus n’était pas inquiet. Et si un moment vient
dans votre vie ou la mienne où nous devons nous tenir comme cela devant les
autorités séculaires, faisons la même « confession que Jésus a faite devant
Ponce Pilate » : « Tu ne peux avoir aucun pouvoir sur moi à l’exception de
ce que mon Père céleste te donne ». Une telle confession sera un signe de
perdition pour nos ennemis. Dieu nous a donné deux privilèges (1 : 29) – «
croire en Christ » et « souffrir pour Lui ». Les deux vont ensemble.
3. LA LIBÉRATION DE L'ÉGOÏSME ET DE L'ORGEUIL
Dans le chapitre 2, Paul continue sur le même thème, l’unité (comme dans 1 : 27). Dans 2 : 2, il utilise quatre expressions pour l’unité : « ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée ». Ensuite, il continue en leur disant comment avoir cette unité. Comment le Corps de Christ peut être bâti et peut grandir dans l’unité : Ne faites rien par esprit de rivalité ou par désir d'une gloire sans valeur (2 : 3). Les deux péchés qui demeureront en nous à un certain degré jusqu’à notre mort sont l’égoïsme et l’orgueil. Nous pouvons vaincre les pensées impures, l’amour de l’argent, le fait d’être offensé, la calomnie, les commérages, l’amertume et l’esprit de non-pardon – après un certain temps. Mais l’égoïsme et l’orgueil sont très profondément enracinés en nous. Ils sont comme deux gros oignons. Quand nous pelons une couche, nous trouvons une autre en dessous. Et quand nous pelons cette couche, nous découvrons encore une autre en dessous de celle-là.
L’égoïsme est une caractéristique primaire de l’espèce d’Adam, et cela est vu dans la façon dont nous faisons les choses, dans la façon dont nous dépensons notre argent et notre temps, etc. En se rendant compte de notre égoïsme, nous pouvons nous purifier petit à petit. Graduellement, nous deviendrons de plus en plus aimants et semblables à Christ, après un certain temps. Si vous ne vous rendez pas de plus en plus compte de votre égoïsme, c’est l’une des indications les plus claires que vous ne marchez pas dans la lumière avec le Seigneur. Et vous serez un obstacle pour l’unité du Corps de Christ.
La seconde caractéristique de l’espèce d’Adam c’est l’orgueil. Il peut s’agir de l’orgueil dans notre apparence ou notre intelligence. Une fois que nous avons vaincu notre orgueil dans ces domaines, nous sommes en danger d’être orgueilleux spirituellement. C’est un gros oignon. Nous nous rendons souvent compte de notre orgueil spirituel après avoir fait quelque chose pour le Seigneur. Ça peut être le cas après un témoignage que nous donnons, pour lequel nous n’avons pas donné toute la gloire à Dieu. Si nous nous repentons et que nous nous purifions, nous aurons épluché une couche supplémentaire de l’orgueil spirituel.
Ceux qui sont fidèles dans l’épluchure des oignons de l’égoïsme et de l’orgueil spirituel, deviendront progressivement un les uns avec les autres dans le Corps de Christ.
En lien avec cela, Paul continue en disant, « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (2 : 5). Vous pouvez vivre toute votre vie avec uniquement ce verset. Vous n’avez pas besoin d’un autre verset dans la Bible pour être transformé. Dans toutes les situations, posez-vous la question, « Ai-je l’attitude Christ ici ? » Jugez vos actions passées avec cette question, « Ai-je eu l’attitude de Christ là-bas ? ». Il y a beaucoup d’égoïsme dans l’attitude de l’espèce d’Adam. Nous voulons faire les choses selon notre convenance. Nous aimons choisir le meilleur lit, le meilleur repas et la plus grosse tranche de gâteau. Les enfants sont grossièrement comme cela. En grandissant, nous évitons les actions grossières comme celles-là, parce que cela salirait notre témoignage ; mais nous pouvons néanmoins être comme cela à l’intérieur.
Quelle est l’attitude de Jésus ? Pendant qu’il était au ciel, Il a pensé à la condition pathétique des gens sur terre qui n’avaient pas tout ce qu’Il avait ; et Son attitude était, « Je veux qu’ils aient aussi ce que j’ai ici au ciel ». C’était l’attitude de Christ. Donc, notre attitude envers les autres personnes devrait être, « J’ai le pardon des péchés, mais ils ne l’ont pas. J’ai la victoire sur le péché, mais ces croyants ne l’ont pas. Je dois leur offrir cela ». Cela peut également s’appliquer aux nécessités de la vie sur terre. Par une nuit froide, quand vous vous couvrez avec une couverture, demandez-vous si les autres croyants dans votre église ont également une couverture. C’est cela l’Esprit de Christ. Quand vous mangez la nourriture, pensez aux autres croyants dans votre église, et demandez-vous s’ils ont tous quelque chose à manger. C’est cela la pensée de Christ.
Quand Christ est venu sur terre, nous voyons trois étapes d’humilité qu’il a prises. Premièrement, bien qu’il soit égal au Père, Il a abandonné ses privilèges et est devenu un Homme. Deuxièmement, en tant qu’Homme, Il est devenu un Serviteur de tous les hommes. Troisièmement, Il est allé plus bas et est mort comme un criminel (2 : 6-8). Ce sont les trois secrets de la vie Chrétienne : Humilité, Humilité, Humilité.
Il savait qu’il ne pouvait aider les gens qu’en les servant, et non s’il agissait comme un roi régnant sur eux. C’est pourquoi Il a refusé d’être un roi, lorsque les gens ont essayé de Le faire roi. Nous pourrions penser qu’en tant que roi, on peut aider beaucoup de personnes. Mais Jésus nous a montré par Sa vie que seul un serviteur peut aider les gens. Il a donc refusé de régner sur les gens. Il a passé toute Sa vie à servir les autres, ne prenant jamais un poste ou un titre. Il s’appelait Lui-même le ‘Fils de l’Homme’ – signifiant « un homme ordinaire ». Il était Dieu tout-puissant, même lorsqu’il était sur terre ; mais Il disait néanmoins qu’Il était uniquement un homme ordinaire. Il avait l’esprit d’un serviteur.
Il y a une différence entre servir et être un serviteur. Nous avons probablement vu des photos dans les journaux de certains ministres lavant une route, inaugurant une « Campagne de propreté ». Il nettoie la route pendant 5 secondes et attend que les journaux le prennent en photo. Est-il un serviteur ? Non. Il agit simplement comme un serviteur pendant 5 secondes pour se faire une réputation. Il y a un monde entre servir et être serviteur. Nous pouvons servir pour l’honneur des hommes. Mais être un serviteur signifie avoir une attitude d’esprit dans laquelle nous pensons toujours à nous-mêmes comme étant serviteurs.
Voici comment le Seigneur m’a enseigné cette vérité. J’ai passé onze ans dans l’armée où la ponctualité était extrêmement importante. Si un défilé était à 6 h 30 le matin, nous devions y être à 6 h 25 et non à 6 h 31. Si quelqu’un arrivait à 6 h 31, il recevait une leçon telle qu’il ne pourrait plus jamais arriver en retard de nouveau pour toute sa vie ! Quand je suis devenu un ancien dans une église, j’ai vu que plus de la moitié des personnes dans l’église ne venait jamais à l’heure pour les réunions du dimanche matin. Cela me dérangeait considérablement et j’essayais toutes les exhortations possibles pour amener les gens à arriver à l’heure ; mais rien ne marchait. Ensuite, le Seigneur m’a montré que j’agissais comme un maître dans l’église et non comme un serviteur. Dans un palais par exemple, le serviteur doit toujours être à l‘heure à la table du petit déjeuner. Mais le roi et la reine peuvent venir quand ils veulent. Le Seigneur m’a demandé d’être un serviteur dans Son église et de traiter les autres comme étant plus importants que moi. Je suis alors entré dans le repos. J’ai alors réalisé que j’avais besoin d’avoir une attitude de serviteur et non pas servir uniquement. Cela m’a libéré ; et je n’étais plus perturbé par le manque de ponctualité que je voyais dans les autres. Je laissais « les rois et les reines » venir au moment où ça les arrangeait. Graduellement, certains parmi eux pourraient devenir serviteurs - et commencer à venir à temps !
Jésus s’est humilié pour être un serviteur – et Dieu l’a élevé. Plus vous vous humiliez, plus Dieu vous élèvera – spirituellement. Il ne vous élèvera pas au-dessus des gens mais au-dessus du péché, du monde et du diable.
Dans 2 : 14, il nous est demandé de faire toutes choses sans murmures ni hésitations. Cela semble être un standard impossible et donc la plupart des Chrétiens ignorent ce commandement. Mais cela peut être accompli avec la puissance de Dieu. Dans les deux versets précédents (2 : 12,13), il est dit que Dieu travaille d’abord en nous. Nous devons ensuite le faire sortir. Nous ne pouvons pas produire l’humilité et l’amour généreux de Christ par nous-mêmes. Dieu doit d’abord travailler en nous. Et il le fait. Mais ensuite, nous devons le faire sortir dans nos situations quotidiennes. Le Saint-Esprit travaille continuellement en nous – et nous devons faire ressortir ce qu’il fait à l’intérieur. Ainsi nous grandirons dans la ressemblance à Christ jour après jour (2 Corinthiens 4 : 16). Et ainsi, nous serons capables de vivre sans murmures ni hésitations à tout moment.
Paul cite ensuite les exemples de deux de ses co-ouvriers – Timothée (2 : 19-21) et Epaphrodite (2 : 25) qui ont manifesté l’attitude de générosité de Christ dans leurs vies. Paul a dit que parmi tous ses co-ouvriers qui étaient avec lui à ce moment, il ne pouvait envoyer que Timothée à Philippes parce que tous les autres recherchaient leur propre intérêt. Les autres étaient tous des Chrétiens nés de nouveau, qui avaient été baptisés dans le Saint-Esprit. Ils parlaient en langue et pouvaient bien prêcher. Ils avaient même une passion pour les âmes. Mais ils recherchaient néanmoins leurs propres intérêts – certains de l’honneur, d’autres de l’argent et du confort. Paul étant un homme spirituel, pouvait discerner que ces bons frères n’étaient pas de qualité égale. Seul Timothée était entièrement généreux. C’est la même chose aujourd’hui parmi les ouvriers Chrétiens.
Dans chaque groupe de Chrétiens, nous trouvons de bons frères, de bonnes sœurs, des frères excellents et des sœurs excellentes. Ceux qui sont excellents sont ceux qui ne recherchent pas leur propre intérêt. La plupart des ouvriers Chrétiens (ceux que j’ai rencontrés) me semblent rechercher leur intérêt. Ils ne sont pas comme Timothée. Dieu recherche ceux qui désirent premièrement les choses de Christ. À de telles personnes, Il donne la révélation et à travers eux, Il accomplit une œuvre éternelle. Timothée et Epaphrodite étaient comme cela. Epaphrodite était malade et au bord de la mort pendant qu’il servait Dieu, cependant sa vie rayonnait la gloire de Christ.
Dans 3 : 1, Paul dit, « Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et pour vous cela est salutaire ». Paul n’avait pas honte de faire des répétitions dans ses écrits. Il recherchait le bien des gens et non son propre honneur. La plupart des prédicateurs ne font pas le même sermon, parce qu’ils recherchent l’honneur des hommes. Ils conservent une liste de leurs sermons et notent où est-ce que cela a été prêché, afin de ne pas répéter de sermons où que ce soit ! De telles personnes sont des prédicateurs professionnels et non des prophètes. Les prophètes de l’ancienne alliance répétaient leurs sermons beaucoup de fois, parce qu’ils étaient plus intéressés à amener les personnes à obéir à Dieu qu’à obtenir l’honneur ou l’argent. Paul a répété ses exhortations, parce qu’il a vu que les gens avaient besoin d’écouter cela.
4. TOUT EN DEHORS DE CHRIST EST ORDURE
Dans 3:2, Paul dit, « Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis. Car les circoncis, c'est nous ». La circoncision – le fait de couper la chair symbolisait « ne point mettre sa confiance dans la chair et se glorifier uniquement en Christ » (3 : 3). Paul continue en disant qu’il a plusieurs raisons de se vanter, concernant la chair – il était un pharisien parmi les pharisiens et irréprochable selon la justice de la loi. Cela signifie que depuis son enfance, il avait gardé fidèlement les 9 premiers commandements et vivait une vie droite (personne dans l’ancienne alliance ne pouvait garder le 10ème commandement – voir Romains 7 : 7-9). Mais lorsqu’il a trouvé Christ, il a découvert que toute sa « bonté humaine » était en fait des déchets – des ordures.
J’utilise souvent les mots « déchets » et « ordures » pour faire référence aux choses sans valeur de cette terre. Mais ce mot ne vient pas de moi. Paul l’a utilisé le premier ici (3 : 8) ! Il a dit que tout sur terre, y compris la justice humaine, était en fait des déchets et des ordures comparé à Christ. Aviez-vous vu cela ? Avez-vous vu que tout l’argent dans le monde est une ordure comparé à Christ ? Avez-vous vu que tout l’honneur d’un homme est une ordure comparé à Christ ? Avez-vous vu que tout le confort terrestre est une ordure comparé à Christ ? Faire la volonté de Dieu, être à l’endroit où Dieu veut vous soyez, grandir dans la ressemblance à Christ et accomplir le ministère que Dieu a pour vous – voilà les seules choses qui comptent du point de vue de l’éternité.
Si les autres ouvriers Chrétiens sont honorés et vous non, qu’importe ? Notre appel est de prendre part au reproche de Christ. L’honneur terrestre est une ordure dans tous les cas. Êtes-vous jaloux parce qu’un autre ouvrier Chrétien a plus d’argent que vous et vit une vie plus confortable ? Alors vous n’avez pas vu l’argent comme une ordure. Tout ce qu’il a c’est un peu plus de déchets que vous ! Êtes-vous triste à ce sujet ? C’était parce que Paul a vu le manque de valeur de toutes ces choses qu’il était un homme si libre – pas dérangé par le plaisir terrestre, la richesse et l’honneur – et libre de servir le Seigneur sans blocage.
Nous ne pouvons pas servir le Seigneur fidèlement à moins de voir que tout en dehors de Jésus-Christ est un déchet. Nous avons certainement besoin d’argent pour vivre sur cette terre. En tant que serviteurs du Seigneur, nous pouvons recevoir de l’argent en travaillant de nos mains ou en recevant des dons (sans demander et sans rechercher) et nous pouvons l’utiliser pour notre vie sur cette terre – pour payer à manger, pour nous habiller et nous loger et pour l’éducation de nos enfants. Mais si nous comparons notre sort avec celui des autres sur le plan financier, ou si nous sommes « calculateurs » dans notre attitude vis-à-vis de l’argent, ou si nous faisons de l’argent un élément dans notre service pour le Seigneur, alors nous avons complètement raté les voies de Dieu. L’argent doit être notre serviteur et jamais notre maître.
Les rues au ciel sont pavées d’or. L’or est sous nos pieds au ciel. C’est la place que devrait avoir l’argent pour tout véritable serviteur du Seigneur sur terre également. Sur terre, ils mettent l’or sur leurs têtes. Si vous pouvez mettre l’or sous vos pieds maintenant, alors vous êtes prêts pour le ciel. Mais si vous avez toujours l’or dans votre tête (votre esprit) à tout moment, alors vous n’êtes pas encore prêts à aller au ciel. Vous feriez mieux d’apprendre rapidement à mettre l’argent dans l’endroit approprié ; et de même avec l’honneur. L’honneur et le déshonneur mondain doivent être exactement pareils pour vous – des déchets !
Paul continue en parlant de son grand désir dans la vie. Il ne s’agissait pas de devenir un prédicateur célèbre ou d’être connu. Tout cela était des déchets pour lui. Son désir sincère était de connaître davantage Christ, de connaître davantage la puissance de Sa résurrection et davantage la communion à Ses souffrances (3 : 10). Il dit ensuite qu’il n’a pas atteint tout ce qu’il voulait – il n’avait pas encore atteint la perfection de Christ (3 : 12). Mais, il dit également qu’il était parfait (verset 15). Et il dit qu’il y avait d’autres personnes parfaites comme lui. Il exhorte les Philippiens de faire de telles personnes leur exemple. Avez-vous compris ce paradoxe – « Parfait – cependant imparfait » ? C’est le paradoxe de la véritable spiritualité. Beaucoup de Chrétiens ont peur du mot ‘perfection’, parce qu’ils n’ont pas étudié le Nouveau Testament attentivement. Il y a une perfection que nous ne pouvons jamais atteindre avant le retour de Christ, mais il Y A une perfection que nous pouvons avoir pendant que nous sommes sur terre.
La perfection que nous pouvons avoir sur terre est une conscience parfaite – lorsque tous les sujets sont en ordre avec Dieu et avec les hommes (Actes 24 : 16), tous les péchés connus confessés et purifiés dans le sang de Jésus-Christ (1 Jean 1 : 7,9), toutes les restitutions effectuées, toutes les dettes remboursées, toutes les excuses demandées, etc. Notre conscience est alors parfaite. C’est cela la perfection que nous pouvons avoir. La perfection que nous ne pouvons pas avoir est la ressemblance totale à Christ. Paul a reconnu qu’il n’était pas devenu entièrement parfait comme Christ – mais il avançait vers ce but. Cette perfection viendra lorsque Christ reviendra sur terre. Mais ce but est comme le sommet d’une montagne. Quand nous sommes nés de nouveau, nous sommes au pied de cette montagne. Devenir entièrement comme Christ est le sommet de la montagne. Chaque jour nous devons grimper un peu plus haut vers ce sommet. C’est ainsi que nous avançons vers la perfection. Nous ne devons pas nous assoir au pied de la montagne toute notre vie. Nous devons avancer.
Donc ce que Paul dit ici c’est que nous devons faire de ceux qui vivent avec une conscience parfaite à tout moment nos exemples (verset 17) – et pas les autres, puisque la plupart des Chrétiens ne marchent pas comme cela. Au contraire, ils sont ennemis de la croix de Christ (verset 18). Leur dieu est leur ventre (verset 19). Comment savons-nous si notre ventre (notre appétit) est notre dieu ? Si la nourriture que votre femme a préparée n’a pas de goût un jour, et que vous êtes fâchés contre votre femme pour cela, alors vos papilles gustatives sont votre dieu ! Si c’est le cas, alors lorsque vous priez avant de manger votre nourriture, vous imaginez simplement que vous priez au Seigneur Jésus. Vous êtes en fait en train de vous incliner devant vos papilles gustatives. Ne faites pas de vos papilles gustatives votre dieu. Ne faites pas de votre ventre votre dieu. Laissez Christ seul être votre Dieu. Quand vous avez de la bonne nourriture, louez le Seigneur. Si un jour la nourriture n’a pas si bon goût, louez de nouveau le Seigneur. Si un jour le petit déjeuner n’est pas prêt à temps avant que vous n’alliez au travail, ne vous fâchez pas contre votre femme. Dites plutôt, « peut-être que le Seigneur voulait que je jeûne ce matin. C’est peut-être pour cela qu’il a permis que le petit déjeuner ne soit pas prêt. Peut-être que le Seigneur voit que j’aime beaucoup la nourriture et qu’Il veut me libérer de cela ». Donc, rendez grâces et allez au travail sans petit déjeuner ! Ne faites pas de votre ventre votre dieu – parce que nous sommes citoyens du ciel (verset 20).
5. LA FORCE POUR TOUTES CHOSES EN CHRIST
Paul était un prisonnier dans un piètre cachot d’une prison à Rome quand il a écrit ces mots. S’il a pu se réjouir dans de telles circonstances, alors pourquoi ne le pouvons-nous pas ?
Dans Philippiens 4:4, le Saint-Esprit nous exhorte : “Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur” - pas parfois ni même la plupart du temps, mais tout le temps. Ce verset m'a interpellé il y a de nombreuses années. J'ai reconnu que ce verset n'était pas vrai dans ma vie ; et j'ai alors demandé au Seigneur de le rendre vrai dans ma vie. Voulez-vous être en bonne santé seulement parfois, ou la plupart du temps, ou tout le temps ? Nous voulons tous être en bonne santé tout le temps. Alors, voulez-vous vous réjouir parfois, la plupart du temps ou tout le temps ? Vous dites : “Est-ce possible ?” Par la grâce de Dieu, c’est possible. Dieu ne nous aurait pas donné un tel commandement s'IL savait que c'était impossible. Si cela n'est pas encore vrai dans notre vie, alors soyons honnêtes et disons-le au Seigneur. Demandez-lui de vous remplir du Saint-Esprit et de vous enseigner que tout dans le monde est ordures en dehors de Christ. Alors vous vous réjouirez tout le temps. Beaucoup de grognements, de plaintes et de murmures que l'on trouve chez les croyants est dû au fait qu'ils n'ont pas vu tout ce qui est dans le monde comme des ordures, en dehors de Christ - dans ce cas, il est en effet impossible de se réjouir toujours ! Paul était prisonnier dans un piètre cachot d'une prison à Rome lorsqu'il a écrit ces mots. S'il pouvait se réjouir dans de telles circonstances, alors pourquoi pas nous ?
Ensuite Paul dit une autre chose stimulante : « Ne vous inquiétez de rien » (4 : 6). Cela est encore un autre sommet de montagne à gravir. L’anxiété vient si facilement à chacun d’entre nous. L’anxiété vient lorsque vous n’avez pas assez d’argent pour vos besoins jusqu’à la fin du mois. Quand vos enfants ne rentrent pas de l’école à l’heure habituelle, vous commencez à être anxieux. Quand vous êtes une jeune personne, si vous n’avez aucune perspective de mariage en vieillissant, vous pouvez devenir anxieux. Beaucoup de choses nous rendent anxieux. Nous pourrions ne jamais atteindre le sommet de cette montagne sur terre. Mais nous devons avancer, afin que notre foi et notre confiance en Dieu croisse, afin que chaque fois que nous sommes anxieux à propos de quelque chose, nous partagions cela avec le Seigneur dans la prière. Comme le dit le vieil hymne, « O quelle paix nous perdons souvent, O quelle douleur inutile nous portons, Tout cela parce que nous ne portons pas Tout à Dieu dans la prière! ». En plus de notre prière, nous devons ajouter les actions de grâces. Les actions de grâces signifient, « Seigneur, Je Te remercie parce que Tu as écouté ma prière ». Alors vous êtes certains que votre demande a atteint le ciel. Alors le Seigneur en prendra soin. Une fois que vous avez remercié Dieu, vous pouvez quitter la prière, sans anxiété. Si l’anxiété demeure, ça pourrait être parce que vous n’avez pas conclu votre prière avec actions de grâces.
Nous sommes encouragés plus loin à faire de l’objet de nos pensées les choses excellentes (4 : 8). Paul nous dit ensuite qu’il a appris dans sa propre vie le secret du contentement avec suffisamment ou peu, quel que soit ce que Dieu dans sa sagesse a choisi de lui donner (4 : 11,12). C’est effectivement un secret – car la plupart des Chrétiens ne l’ont pas appris.
Paul fait ensuite cette déclaration triomphante : « Je puis tout par celui qui me fortifie » (4 : 13). Puisque Christ nous fortifie, nous serons capables de toujours nous réjouir et ne pas être anxieux. Nous ne pouvons pas atteindre cette vie de nous-mêmes, mais nous le pouvons grâce à la puissance que Christ donne.
L’église de Philippes était l’unique église qui a aidé Paul financièrement et pour laquelle Paul se sentait libre de recevoir des dons (4 : 14-18). Et donc à une telle église généreuse, Paul dit, « mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ » (4 : 19). Dieu pourvoira à tout ce dont nous avons besoin pour vivre une vie sainte. Cette promesse ne parle pas des choses terrestres premièrement, mais des richesses de Dieu en gloire. Il nous donnera tout ce dont nous avons besoin pour vaincre le péché et Satan, et pour vivre une vie continuelle de joie et de paix, remplie et ointe du Saint-Esprit. Il pourvoira également à nos besoins matériels. Il ne parle pas du luxe, mais uniquement de nos besoins. Rappelez-vous néanmoins que cette promesse a été donnée à ceux qui avaient été généreux envers l’œuvre de Dieu premièrement. À de tels croyants, Dieu ne refusera rien. Il leur donnera le meilleur – et tout ce qu’IL a.
CHRIST EN VOUS – L’ESPÉRANCE DE LA GLOIRE
Colosses était une place que Paul n’avait jamais visitée. Il est néanmoins probable que lorsque Paul était à Éphèse pendant trois ans, un de ses co-ouvriers, Epaphrodite est allé là-bas et ait implanté une église à Colosses (1 : 7). Donc Paul savait beaucoup de choses sur cette église grâce à Epaphrodite, et il avait donc un réel intérêt concernant le développement de cette église. Nous pourrions dire que la lettre de Paul aux Colossiens est comme une lettre jumelle de celle aux Éphésiens.
1. JESUS - DIEU ET HOMME
2. ACHEVER LES SOUFFRANCES DE CHRIST
3. LES MYSTÈRES DE LA SAINTETÉ
4. LA VICTOIRE DE JÉSUS SUR SATAN
5. L’OMBRE ET LA RÉALITÉ
6. ÊTRE PACIFIQUE ET RECONNAISSANT
1. JESUS - DIEU ET HOMME
Dans Éphésiens, le thème était ‘En Christ’. Dans Colossiens, le thème est ‘Christ en vous’. Nous trouvons cela dans le verset 1 : 27 : « Christ en vous, l’espérance de la Gloire ». Dans Éphésiens, il est question de notre position en Christ qui nous a rendus riches de toutes les bénédictions spirituelles dans les lieux célestes. Dans Colossiens, nous voyons l’autre face de cette vérité – que parce que Christ est en nous, IL peut manifester à travers nous la même vie céleste qu’IL a manifestée lorsqu’IL était sur terre. Nous pouvons donc dire d’une autre façon que l’accent principal dans Colossiens est la plénitude de Dieu demeurant en Christ dans un corps (Colossiens 2 : 9). La plénitude de Dieu demeurant dans un corps humain a été vue pour la première fois en Jésus-Christ et maintenant que Christ demeure dans nos corps humains, il peut manifester cette même vie divine. C’est cela le thème de cette lettre.
L’autre enseignement était que le corps humain n’était pas important, puisque la chose principale était l’esprit humain ; et donc qu’on pouvait satisfaire ses passions corporelles comme on voulait. Cela a conduit à l’immoralité et la fornication au nom de la religion. Vous avez dû entendre parler des temples de prostituées dans les religions païennes.
À travers les siècles, beaucoup de religions ont eu ces deux attitudes extrêmes par rapport au corps humain. Ces deux enseignements méprisent le corps humain.
À cause de cet enseignement, certains à Colosses ne pouvaient pas croire que Dieu tout-puissant puisse venir dans un corps humain comme le nôtre et marcher comme un homme sur cette terre. Même aujourd’hui, beaucoup de chrétiens qui croient que Jésus est venu comme un homme, ne trouvent néanmoins aucune application pratique de cette vérité dans leurs vies quotidiennes sur terre.
Jésus-Christ est Dieu – et a toujours été Dieu. Même lorsqu’il était sur terre, IL était toujours Dieu. IL est également devenu totalement Homme. Ces deux vérités sont d’égale importance. Si nous perdons de vue l’une d’elles et leur application pratique, notre vie Chrétienne en pâtira dans la même mesure.
Si nous ne croyons pas que Jésus-Christ est Dieu, nos péchés ne peuvent pas être pardonnés, car personne autre que Dieu Lui-même ne peut prendre la punition pour les péchés de toute l’humanité sur la croix.
Si nous ne croyons pas que Jésus-Christ est devenu Homme comme nous, « il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères » (Hébreux 2 : 17), alors nous ne pouvons pas Le suivre, car nous ne pouvons pas suivre quelqu’un qui n’était que Dieu. Mais Jésus a abandonné Ses privilèges en tant que Dieu quand IL a vécu sur terre avec nos limitations, et c’est pourquoi nous pouvons le suivre (Philippiens 2 : 5).
Le péché n’est pas quelque chose que l’on trouve dans le corps. Ce n’est pas parce que vous avez un corps que vous péchez. Jésus avait un corps comme le nôtre. Son corps venait de sa mère, à travers « la descendance de David » (2 Timothée 2 : 8 – version King James – « le sperme de David » c’est la traduction littérale du mot grec). Mais bien qu’il ait un corps humain comme le nôtre, il n’y a jamais eu de péché dans ce corps – aucun péché conscient et aucun péché inconscient. Il était totalement pur de la naissance jusqu’à sa mort.
D’un autre côté, Satan qui n’a pas de corps est plein de péchés.
Donc nous voyons que le péché n’a rien à voir avec le corps humain. Nous faisons le choix nous-mêmes dans les moments de tentation – soit de permettre au péché de se manifester à travers notre corps, soit que la vie de Dieu et la pureté soient manifestées à travers notre corps.
Colossiens traite de la plénitude de Dieu demeurant dans le corps de Christ, et du Christ demeurant maintenant en nous. Le chapitre 1 met l’accent sur la prééminence de Christ dans la création et la rédemption. Paul remercie premièrement Dieu pour eux et prie pour eux, comme il le fait toujours pour toutes les églises auxquelles il a écrit, « nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle » (1 : 9). Paul priait ici pour des Chrétiens qu’il n’avait jamais rencontrés (1 : 7,8). Son co-ouvrier Epaphrodite était celui qui avait établi cette église. Il a parlé à Paul des croyants de Colosses.
Une étude biblique intéressante que vous pourriez faire serait d’étudier les prières de l’Apôtre Paul. Il y a beaucoup de prières de Paul de Romains à 2 Timothée. Vous remarquerez que dans toutes ses prières il ne priait que pour les choses spirituelles pour les croyants. Il n’a jamais prié que les Chrétiens deviennent riches, ou qu’ils aient de belles maisons dans lesquelles ou qu’ils aient des promotions dans leur travail. Il n’a jamais prié pour de telles choses matérielles. Il a toujours prié pour les choses éternelles et spirituelles. Paul était saisi dans son cœur par le fait que tout sur terre était uniquement pour une courte période.
Pour utiliser une illustration : Notre vie sur terre peut être comparée à un voyage en train vers l’éternité. Le voyage en train est uniquement pour une courte période. Puis nous atteignons notre destination finale. Si nous sommes sages, nous nous concentrerons davantage sur le fait d’avoir une bonne place où vivre dans notre destination finale qu’avoir un voyage en train confortable. Donc Paul a prié pour les croyants, qu’ils vivent sur terre d’une telle manière que lorsqu’ils arrivent à l’éternité qu’ils n’aient aucun regret.
Il a prié qu’ils soient « remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle » (1 : 9). Ou en d’autres termes, « Je prie que vous regardiez aux choses avec le point de vue de Dieu » (Paraphrase de J.B. Philips). Regardez votre corps physique du point de vue de Dieu et ne le méprisez ni ne vous livrez pas à lui. Jésus est venu dans un corps humain. Ne méprisez donc pas votre corps. Regardez toute chose dans la vie du point de vue de Dieu. C’est une bonne prière à faire pour nous : « Seigneur, aide-moi à voir toute chose qui arrive dans ma vie avec ton point de vue ». Que pensez-vous des circonstances qui sont arrivées dans votre vie, cette maladie, cette écharde dans la chair, cette personne qui vous a mal traités ? Regardez à tout cela du point de vue de Dieu. Cela a-t-il surpris Dieu quand cela vous est arrivé ? Non. Cela ne l’a pas surpris. Mais cela vous a surpris, parce que vous êtes un être humain limité par le temps et l’espace. Mais rappelez-vous que Dieu n’a pas été surpris. Donc quand vous prenez le point de vue de Dieu, vous trouverez que votre cœur est au repos sur beaucoup de choses qui vous auraient dérangées si vous aviez regardé cela d’un point de vue terrestre.
Si vous pouvez bâtir une église où les gens ont appris à regarder aux choses du point de vue de Dieu, vous aurez une église spirituelle. Une église n’est pas spirituelle uniquement parce qu’elle s’engage dans beaucoup d’évangélisation et d’actions sociales. Nous devons enseigner à tout le monde à regarder aux choses du point de vue de Dieu. Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons « marcher d'une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres » (1 : 10). Paul parle ensuite d’être « fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse » (verset 11) qui fait référence à une vie remplie du Saint-Esprit.
1 : 15 est l’une des descriptions les plus claires du fait que Jésus-Christ était Dieu quand IL était sur terre dans le Nouveau Testament (si quelqu’un doute de cela). « Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création ». Cela signifie qu’IL était Dieu en forme humaine – Celui qui a commencé (car il a créé) toutes les choses qui ont été créées, Qui a existé avant que toutes choses ne soient créés et qui a créé toutes choses (comme cela est clarifié dans 1 : 15-17). Le « corps de chair » de Christ est souligné dans 1 : 22, parce que certaines personnes ont alors dit qu’IL n’avait pas un corps de chair.
2. ACHEVER LES SOUFFRANCES DE CHRIST
Paul dit dans 1 : 24, « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous; et ce qui manque aux souffrances de Christ ». Qu’est-ce qui manque aux souffrances de Christ ? N’a-t-il pas dit sur la croix que tout était accompli ? Il y a une grande vérité ici.
Nous lisons certaines des souffrances physiques de Jésus dans les évangiles. Mais il a souffert dans Son âme également et cela n’est pas décrit dans les Écritures. Quand Il a dit, « Tout est accompli » sur la croix, Il n’avait pas seulement fini de payer le prix pour le péché de l’homme, Il avait également fini de vaincre l’ensemble des tentations auxquelles un homme peut faire face. Il avait été tenté en tous points comme nous le sommes et avait vaincu (Hébreux 4 : 15). Dans toutes les tentations, nous avons le choix de céder à la tentation et choisir le chemin du plaisir, ou résister à la tentation et choisir le chemin de la souffrance (l’opposé du plaisir). Jésus a choisi de façon constante le chemin de la souffrance et a « souffert dans la chair » (1 Pierre 4 : 1). C’est ainsi qu’Il est devenu un précurseur pour nous. Maintenant nous devons suivre Ses pas et devenir de mini-précurseurs pour les autres. Quand nous sommes tentés par le péché, le Saint-Esprit nous conduit à choisir le même chemin de la souffrance dans notre chair par lequel Jésus est passé. Ce que Paul disait dans 1 : 24 était qu’il n’avait pas encore achevé dans sa vie toutes les souffrances (dans les tentations) que Jésus avait traversées.
Jésus a également souffert extérieurement de beaucoup de façons parce qu’il s’est tenu pour la vérité. Si vous prenez un verre pour représenter la souffrance, alors dans le cas de Jésus, toutes les souffrances qu’Il a choisi de traverser dans Sa vie ont complètement rempli ce verre. À la fin, sur la croix Il a dit, « Tout est accompli ». Maintenant nous suivons les pas de Jésus, et nous avons également un corps comme lui. Le Saint-Esprit doit faire le même travail en nous – remplir ce verre. Quand nous naissons de nouveau, notre verre est vide parce que nous n’avons pas souffert pour Christ. Graduellement avec le temps, ce verre commence à se remplir avec ce dont nous souffrons pour Christ. Le même Christ qui a souffert sur terre demeure en nous maintenant et Il veut nous faire traverser les mêmes souffrances qu’il a traversées mais maintenant dans notre corps. Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. Toutes ses souffrances doivent être achevées maintenant, dans notre corps. C’est en réalité un grand privilège. Paul a dit que ce verre n’était pas encore rempli.
Beaucoup de Chrétiens ne comprennent pas que lorsqu’ils traversent des souffrances, ils sont en communion avec les souffrances de Christ. Je ne parle pas des souffrances que nous avons parce que nous avons fait quelque chose d’insensé ou parce que nous avons péché. Jésus n’a jamais péché et n’a rien fait d’insensé. Il a souffert parce que Son style de vie était totalement contraire à ce monde. Son ministère entier était en constant conflit avec les savants de la Bible et les théologiens de son temps. Ils l’ont détesté et l’ont finalement tué.
C’est la même chose aujourd’hui. Si nous sommes des véritables disciples de Christ, nous nous retrouverons en conflit avec l’ensemble du système religieux de ce monde et également avec beaucoup de prétendue théologie Chrétienne et la religion. Nous nous retrouverons en conflit tout comme Jésus l’a été – avec des personnes qui ne connaissent pas Dieu, mais qui sont très religieuses. Quels sont ceux qui ont appelé Jésus ‘Béelzébul’ ? Ce n’était pas les Grecs ou les Romains. C’était les personnes qui avaient une Bible (l’Ancien Testament à ce moment). Quels sont ceux qui ont persécuté Jésus le plus et l’ont tué ? C’était les personnes religieuses ayant une Bible. Donc si nous devons achever les souffrances de Christ, nous trouverons des personnes religieuses ayant une Bible nous accabler également, parce qu’ils ne connaissent pas Dieu. Jésus a dit qu’ils l’ont haï et L’ont persécuté parce qu’ils ne connaissent pas Son Père. Ils nous feront la même chose.
Paul dit, « Je me réjouis dans ces souffrances, parce que c’est ma participation ». Chacun d’entre nous doit y participer à cause de ce Corps de Christ, l’église. Premièrement, Jésus a souffert dans Son corps physique. Maintenant Il doit souffrir dans Son corps spirituel, l’église. Vous avez votre part et j’ai la mienne dans ces souffrances. Je ne peux pas accomplir votre partie et vous ne pouvez pas accomplir la mienne. Quand vous traversez certaines souffrances, je ne peux pas être fidèle pour vous. Vous devez être fidèles vous-mêmes, quand vous souffrez à cause de vos proches ou vos voisins, ou lorsque vous êtes persécutés ou jetés hors de votre maison parce que vous voulez suivre Jésus. Cela fait partie des souffrances de Christ. Réjouissez-vous à ce moment et dites, « Seigneur, merci de m’avoir donné le privilège de remplir un petit peu de tes afflictions pour l’église qui est ton corps ». C’est comme cela que nous aurons un ministère pour les autres et c’est comme cela que nous pouvons bâtir l’église.
C’est pourquoi cela est appelé une part de la « communion aux souffrances de Christ ». Christ n’a rien gagné pour Lui-même à travers Ses souffrances. Mais nous avons beaucoup gagné. Quand nous sommes en communion avec les souffrances de Christ, nous ne gagnons rien de cela. C’est pour le bien de l’église. Les autres gagneront à travers nos souffrances. Le voulez-vous ? J’espère que nous dirons, « Oui, Seigneur. Je le veux. Je veux être en communion avec ton avis, ton esprit et ton attitude. Je veux souffrir afin que les autres gagnent quelque chose à travers mes souffrances ».
Avez-vous vu comment la canne à sucre est écrasée dans un broyeur ? Ils mettent ces bâtons de cannes à sucre dans le broyeur, les écrasent et le jus en ressort. Après que cela est fait plusieurs fois, l’on pourrait penser que tout le jus est sorti de ces bâtons de cannes à sucre. Mais non ! Ils le remettent de nouveau – et du jus supplémentaire en ressort. Pour le bénéfice de qui est-ce qu’ils sont écrasés ? Pour que quelqu’un d’autre le boive. C’est comme cela que Dieu fait de nous une bénédiction pour les autres également. Nous sommes écrasés et pressés dans les circonstances et les épreuves de la vie, et nous nous humilions et acceptons cela joyeusement, et de cet écrasement l’éclat, la beauté et l’arôme de Christ ressort. C’est la seule façon d’être une bénédiction pour les autres.
Dans 1 : 28, Paul dit qu’avec cette expérience de la souffrance de Christ, « C'est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ ». Cela est à la fois de la prophétie et de l’enseignement – avec toute la sagesse. Le but ultime de Paul était de « présenter tout homme, devenu parfait en Christ ». Si Paul avait une église de 100 personnes, il ferait tout son possible afin de s’assurer que toutes ces 100 personnes – tous les frères et toutes les sœurs – deviennent parfaits en Christ. Il allait les exhorter, les réprimander et les enseigner avec toute la sagesse parce qu’un jour il devra les présenter à Dieu.
Il y a très peu de pasteurs et de bergers qui ont un tel fardeau. Ils prêchent simplement. C’est tout. Mais Paul avait un fardeau de conduire chaque personne à la maturité spirituelle. Vous ne pouvez pas prendre la responsabilité d’être un ancien dans une église à la légère. Quand j’étais un ancien dans notre église à Bangalore pendant 25 ans, je cherchais à savoir la condition spirituelle de chacun des adultes de mon église, afin de pouvoir les corriger, les reprendre, leur donner la sagesse, dire des paroles d’encouragement et des paroles fortes afin de pouvoir les présenter parfaits en Christ un jour. Je n’ai jamais voulu quelque chose venant d’eux pour moi. Pour leur bien, pour le bien du Corps de Christ, j’ai dû traverser beaucoup d’écrasement dans ma vie privée. Dieu a traité avec moi de tellement de façons afin que l’arôme de Christ puisse sortir de moi afin que les autres soient bénis. C’est cela le véritable ministère Chrétien.
Dans 1 : 29, Paul continue en disant, « C'est à quoi je travaille, en combattant ». Comment combat-il ? « Avec la puissance du Saint-Esprit – que Dieu a d’abord travaillé puissamment en moi ». Dieu doit toujours travailler à l’intérieur de nous par le Saint-Esprit d’abord et c’est seulement ensuite qu’il peut travailler à travers nous pour bénir les autres. Ceux d’entre vous qui servez dans l’église, faites de ces deux versets votre but, de présenter tout homme parfait en Christ (1 : 28) et avoir la plénitude du Saint-Esprit par lequel vous atteindrez ce but (1 : 29).
3. LES MYSTÈRES DE LA SAINTETÉ
Dans 2 : 2, Paul dit, « afin qu'ils aient le cœur rempli de consolation, qu'ils soient unis dans la charité, et enrichis d'une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir Christ ». Ce mot « mystère » vient peu de fois dans le Nouveau Testament et fait référence à une vérité qui ne peut être connue que si Dieu nous le révèle à travers son Saint-Esprit. 1 Corinthiens 2 : 9-10 dit, « ce sont des choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment. Dieu nous les a révélées par l'Esprit ». Il n’y a que deux mystères qui sont appelés « grands mystères » dans la Bible. L’un est le mystère que Dieu est venu dans une chair humaine (1 Timothée 3 : 16) : « le mystère de la piété est grand: celui qui a été manifesté en chair ». Cela est appelé le mystère de la piété ou le secret d’une vie pieuse.
Le second mystère concerne l’église en tant que Corps et fiancée de Christ. Éphésiens 5 : 32 dit, « C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l'Église ». Le fait que l’église fasse une chair avec Christ est le second grand mystère.
Nous avons besoin de la révélation de Dieu pour comprendre que Jésus est venu dans la chair, a été tenté comme nous, et a vaincu toutes les tentations, et pour savoir que nous pouvons suivre Ses pas, vaincre le péché et bâtir ainsi le Corps de Christ avec les autres qui marchent de la même façon. Bâtir l’église comme le Corps de Christ est le plus grand ministère que l’on puisse faire sur terre. Il n’y a absolument rien de plus grand que cela.
Paul a passé toute sa vie à labourer pour bâtir cette église. Les plus grands serviteurs de Dieu sont ceux qui travaillent avec Christ pour bâtir Son église. C’est important de vivre une vie pieuse ; mais ce n’est pas suffisant. Nous devons aussi faire ce que Paul a fait – bâtir l’église. Paul n’a pas passé sa vie à faire des œuvres sociales. Ader les pauvres pour des choses matérielles est une bonne chose, mais cela n’accomplira pas le but éternel de Dieu. Si vous rendez la vie des gens plus confortable en leur donnant seulement l’éducation et les traitements médicaux, vous aurez seulement lissé leur chemin vers l’enfer ! Initialement, ils allaient en enfer sur un chemin rugueux, mais vous avez rendu leur chemin un peu plus lisse. Paul a réalisé que le ministère le plus important de tous était de conduire les gens à Christ, les conduire vers une vie pieuse et ensuite les bâtir ensemble dans un Corps. C’est le plus grand ministère que nous pouvons faire.
Nous respections tous ceux qui font des œuvres sociales et aident les pauvres dans le nom de Christ. Que Dieu bénisse tous ceux qui sont appelés à faire cela. Mais Paul ne s’est jamais impliqué dans cela – bien qu’il y ait eu beaucoup de besoins sociaux dans le monde en son temps. Ceux qui aident les pauvres peuvent avoir les honneurs terrestres comme le prix Nobel de la paix. Mais Jésus et Paul n’auraient jamais pu gagner le prix Nobel de la paix. Personne ne donne des prix Nobel à ceux qui bâtissent l’église.
Dans 2 : 11, Paul dit, « Et c'est en lui que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair ». Tout comme dans la circoncision il y a la coupure de la chair, nous devons reconnaître que notre chair (notre propre volonté) a été coupée sur la croix. Nous devons prendre cette position par la foi. Dans le baptême d’eau, nous témoignons que nous avons été ensevelis et ressuscités avec Christ (2 : 12). Dieu a commandé à Abraham que tous ses descendants soient circoncis. De la même façon, tout enfant de Dieu doit être circoncis spirituellement – ils ne doivent avoir aucune confiance dans leur chair (Philippiens 3 : 3). Le baptême est un symbole de cette circoncision intérieure.
4. LA VICTOIRE DE JÉSUS SUR SATAN
Dans 2 : 14,15, nous lisons deux choses que Jésus a faites pour nous sur la croix. Premièrement, Il a annulé notre dette vis-à-vis de Dieu. La loi de Dieu avait une liste de commandements que nous devions garder. Mais nous les avons tous transgressés. Chaque péché que nous commettons est une dette envers Dieu notre créateur – et nous avons tous accumulé une énorme dette dans nos vies. Jésus a payé complètement notre dette sur la croix et a déchiré le certificat de dette. Il n’y a plus aucune dette à notre nom maintenant.
La seconde chose que Jésus a faite sur la croix était d’enlever l’armure de toutes les principautés et puissances démoniaques. Quand Jésus les a vaincus sur la croix, Il a pris toutes leurs armes. Nous pouvons le représenter de cette façon : beaucoup de démons avaient des armes pointées contre des êtres humains impuissants comme nous – et nous avions peur d’eux. Ils étaient toujours en train de tirer sur nous, et nous devions toujours courir pour nous protéger. Mais Jésus a pris toutes leurs armes et nous les a toutes données. Maintenant c’est eux qui s’enfuient devant nous. Nous ne devons plus avoir peur de Satan ou de ses démons. Si nous vivons avec une conscience pure et demeurons dans l’humilité, alors nous pouvons vivre dans la victoire sur toutes les forces de Satan à tout moment au nom de Jésus. Le nom du Seigneur est une tour forte. Le juste s'y réfugie, et se trouve en sûreté (Proverbes 18 : 10).
Satan et tous ses démons ont été vaincus sur la croix, une fois pour toutes. Si vous rencontrez une personne possédée, rappelez-vous que le démon qui est en cette personne a été vaincu sur la croix. Sa mitraillette a été retirée sur la croix – et il n’a aucune arme. Vous pouvez tirer le nom de Jésus sur ce démon maintenant. Peu importe si vous êtes faibles. Le soldat le plus faible ayant une mitraillette peut tirer sur un ennemi plus fort qui n’a aucune arme. Ce géant démon de Goliath tombera devant vous. Le nom de Jésus est l’arme la plus puissante.
5. L’OMBRE ET LA RÉALITÉ
Dans 2:16-23, Paul parle de différents moyens « de devenir saint » auxquels les gens ont pensé sans avoir reçu une révélation de Dieu. Certains disent, « Observez les jours saints, faites des pèlerinages, observez le sabbat », etc. Mais le Saint-Esprit dit, « Ne laissez personne vous juger sur de tels sujets. Le sabbat n’était qu’une ombre. La réalité est en Christ ». Quand vous avez la réalité pourquoi avez-vous besoin de l’ombre ?
Si Paul vivait aujourd’hui, il aurait dit, « Tous ces rituels, les lois de l’ancienne alliance et les festivals n’étaient que comme une photo. Maintenant vous avez la réalité en Christ ». Je ne regarde la photo de ma femme que lorsque je voyage et que je suis loin d’elle. Mais si elle est juste à côté de moi, je serais fou de regarder sa photo. De même, quand Christ lui-même demeure en vous, pourquoi avez-vous besoin de toutes ces images ? Christ, votre mari est avec vous. Pourquoi donc avez-vous besoin de Sa photo ? Le jour du sabbat et tous ces festivals de l’ancienne alliance n’étaient que des photos et des ombres. Vous avez maintenant la réalité – Christ.
Paul continue ensuite en disant, « Que personne ne vous ravisse votre prix ». Il y a un prix que Dieu a réservé pour vous au ciel. Ne laissez personne le ravir en vous faisant prendre plaisir à vous abaisser (c’est une fausse humilité). Il y a beaucoup de fausse humilité parmi les croyants. La fausse humilité est en fait de l’orgueil spirituel, c’est porter des vêtements d’humilité en prétendant être très humble. Débarrassez-vous de cela.
Paul parle de l’adoration des « anges ». Le mot « ange » peut également être traduit comme « messager ». Il y a beaucoup d’adoration des messagers de Dieu dans la Christianité aujourd’hui. Beaucoup de non-Chrétiens adorent leurs prétendus ‘dieux’. Beaucoup de Chrétiens ont également des dieux – des leaders Chrétiens qu’ils admirent tellement que cela équivaut presque à l’adoration ! Respecter un homme pieux, l’apprécier et écouter attentivement ses conseils est très bien. Mais, faites attention à ce qu’il ne prenne pas la place de Christ dans votre vie. Sinon, ça devient de l’adoration. Cela fait partie de cette fausse humilité. Vous ne pouvez pas devenir aussi saints. Plutôt que de s’attacher à ce messager, vous devez vous attacher à la Tête (2 : 19). Le meilleur messager est celui qui vous aide à rapprocher de Christ, la Tête.
L’autre moyen de sainteté que beaucoup de personnes enseignent est à travers la discipline : « Ne prends pas! Ne goûte pas! Ne touche pas! » (Verset 21) – rechercher la sainteté en changeant de régime. Ou par un traitement sévère du corps « Dormir sur le sol et non sur un lit. Jeûner pendant 40 jours » (verset 23). J’ai vu des personnes qui jeûnent pendant beaucoup de jours mais qui continuent de perdre leur sang-froid et qui ont de l’amertume dans leur cœur. Tout leur jeûne ne les a pas rendus saints. Ils continuent à faire du commérage et parler en mal des autres. Un traitement sévère du corps ne rend personne saint. Cela donne « une apparence de sainteté », mais cela ne délivre personne du péché.
Comment le péché peut-il être traité ? Dans 3 : 3, Paul dit, « Vous êtes morts avec Christ ». C’est cela le moyen. Prenez votre position comme mort avec Christ. Vous avez aussi été ressuscités avec Christ (3 : 1). C’est le moyen d’avoir une sainteté authentique. Pas en respectant les jours saints, en adorant les messagers, en traitant sévèrement le corps, par la discipline ou le jeûne. Rien de cela ne vous rendra saints. Même si vous pratiquez cela toute votre vie, cela ne vous rendra pas saints. Le moyen d’être saint est de mourir avec Jésus à ce monde et de vivre avec Jésus. Ce n’est pas uniquement la mort. Si vous ne pensez qu’à la mort à soi, vous pouvez être trompés par une sainteté de type yoga, avec renoncement à soi, etc. Mais le Saint-Esprit veut vous communiquer la vie de Christ et manifester la vie de Jésus dans votre corps. Il veut vous permettre de vivre la vie que Jésus a vécue sur terre dans Son corps. Une preuve de cela sera que votre pensée sera portée sur les choses d’en-haut (3 : 2). Vous ne serez pas occupés par le type de nourriture que vous mangez et les autres disciplines terrestres. Vous serez occupés par les choses qui sont en-haut. C’est là que commence la véritable sainteté.
Remarquez le contraste entre « votre pensée » dans 3 : 2 et « votre corps » dans 2 : 23. Ce n’est pas en supprimant les désirs et les passions de notre corps que nous devenons saints. C’est lorsque notre pensée est portée sur les choses d’en-haut que notre corps obéira au Saint-Esprit. « Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts » (3 : 1-3). C’est le chemin de la sainteté que Paul explique également dans Romains : Vous êtes morts et ressuscités avec Christ. Demandez à Dieu de vous donner la compréhension de cela, car c’est le secret de la sainteté authentique. Quand vous voyez cette vérité, cela peut causer une crise aussi grande dans votre vie que lorsque vous êtes nés de nouveau.
6. ÊTRE PACIFIQUE ET RECONNAISSANT
Il y a beaucoup de préjugés que nous avons qui doivent être crucifiés dans cette nouvelle vie. Il n’y a aucune différence entre les gens de différentes races dans le corps de Christ (3 : 11). Nous regardons maintenant tous les croyants de la même façon, quelle que soit leur race ou leur culture. Nous nous supportons les uns les autres et nous pardonnons les uns les autres comme Jésus nous a pardonnés. La paix de Christ devient la référence dans nos cœurs, dans nos relations avec les autres (3 : 15). Notre conscience est comme un arbitre qui nous dit lorsqu’il y a un mal. Dans un match de football, dès qu’un joueur commet une faute, l’arbitre siffle. Quand l’arbitre siffle, le jeu s’arrête. Rien n’est compté avant que la faute ne soit réparée.
Quand vous perdez la paix dans votre cœur, et que vous êtes agités et troublés, c’est votre conscience qui siffle – indiquant ainsi que vous avez commis un mal. Peut-être que vous avez parlé durement à votre femme, ou vous avez fait quelque chose d’injuste avec l’argent. Dès qu’il y a ce signal, tout doit s’arrêter. Vous devez corriger la faute immédiatement. Ne parlez jamais lorsque vous êtes agités – à la maison ou lors d’une réunion à l’église. Vous pouvez bénir les gens en gardant votre bouche fermée. Confessez simplement votre péché à Dieu et aux hommes ; ou remettez ce que vous avez pris à tort. Alors la paix de Christ sera restaurée dans votre cœur. Si vous écoutez cet arbitre, vous ne vous perdrez jamais. Dans certains matchs de football, les joueurs discutent avec l’arbitre. Mais l’arbitre a le dernier mot. Ne discutez pas avec lui car il peut vous faire sortir du terrain ! Mettez juste les choses en ordre immédiatement.
Dans 3 : 15, Paul dit, « soyez reconnaissants ». Il parlait du Corps de Christ. Nous devons apprendre à être reconnaissants les uns envers les autres dans notre église locale.
Paul parle ensuite de la vie dans les foyers : « Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez pas contre elles » (3 : 19). Quelle parole ! Combien de jours dans une année vous est-il permis d’être aigris contre votre femme ? Pas même un jour. Quand la Bible dit, « Ne commettez pas de meurtre », nous savons que ça signifie que nous ne devons jamais tuer personne – pas même une fois. De même, lorsque la Bible dit, « Ne vous aigrissez pas contre votre femme », cela signifie que nous ne devons pas nous aigrir contre nos femmes, pas même une fois. Le même Dieu qui dit, « Ne commettez pas de meurtre » dit également « Ne vous aigrissez pas contre votre femme ». Si vous êtes un Chrétien sérieux, vous allez vous efforcer d’atteindre ce but quel que soit le prix. Dans 3 : 21, il y a une exhortation pour les pères : « N'irritez pas vos enfants ». Ne les harcelez pas sans arrêt, pour qu’ils ne se découragent pas. Dans 4 : 1, nous avons un mot pour les maîtres : « Accordez à vos serviteurs ce qui est juste et équitable ». Soyez bons envers eux. Donnez-leur de l’argent, même s’ils sont vos esclaves et que vous n’êtes pas obligés de les rémunérer.
Ensuite, il y a une liste d’exhortations pratiques : Persévérez dans la prière (4 : 2). Parlez toujours avec grâce, afin de répondre avec sagesse à tout le monde (4 : 6). Vous pourriez parler comme un lion sur le pupitre, comme porte-parole de Dieu. Mais dans vos conversations privées avec les gens, soyez comme un agneau. Parlez toujours avec grâce, bonté et miséricorde.
Dans 4 : 12, nous lisons que le Frère Epaphrodite priait tout le temps pour les Chrétiens de Colosses afin qu’ils deviennent parfaits. C’était le fardeau des apôtres – que chaque frère et chaque sœur devienne parfait en Christ. Ils n’étaient pas contents lorsque les gens étaient justes convertis. Ils voulaient qu’ils deviennent disciples. Et ils voulaient ensuite que ces disciples deviennent parfaits. Ces apôtres n’étaient pas tellement occupés à faire de l’évangélisation qu’ils n’avaient pas de temps de conduire les gens à la perfection. C’est comme cela que nous devons également servir Dieu aujourd’hui.
Dans 4 : 16, Paul fait référence à une lettre qu’il avait écrite à l’église de Laodicée. Nous lisons l’état pathétique dans lequel se trouvait cette église dans Apocalypse 3 : 14-17. S’ils avaient pris à cœur les avertissements que Paul leur avait écrits, ils ne seraient pas arrivés à cet état. La lettre de Paul aux Laodicéens n’est pas dans la Bible. Mais je suis certain qu’elle a dû être pleine d’exhortations prophétiques qui auraient pu sauver cette église de la calamité. Parfois, Dieu peut envoyer un prophète vers vous avec une parole qui vous est spécialement destinée. Si vous y prenez garde, cela peut vous sauver. Si vous la rejetez, vous pouvez être détruits.
Paul mentionne Demas qui, à ce moment, était un de ses co-ouvriers (4 : 14). Mais plus tard, Demas s’est laissé attirer par les choses de ce monde et s’est perdu (2 Timothée 4 : 10).
Dans 4 : 17, nous lisons une exhortation merveilleuse que Paul donne à Archippe : « Prends garde au ministère que tu as reçu dans le Seigneur, afin de le bien remplir ». Ne vous embarrassez pas au sujet des ministères que Dieu a donnés aux autres. Dieu vous a donné un ministère particulier. Concentrez-vous sur cela et accomplissez cela quel que soit le prix. Mettez votre nom à la place d’Archippe et prenez cela comme une parole pour votre cœur. Quand j’étais un jeune homme et que je lisais ce verset, j’ai mis mon nom là à la place d’Archippe et j’ai entendu le Seigneur me dire « Prends garde au ministère que je t’ai donné, et accomplis le. Ne dérive pas pour faire quelque chose d’autre ».
Je veux vous dire à tous, « Ne dérivez pas pour faire des œuvres sociales, si Dieu vous a appelé à bâtir une église. Ne vous asseyez pas derrière une chaise en tant que Directeur d’une organisation Chrétienne, si Dieu vous a appelé à un ministère prophétique. Prenez garde au ministère que Dieu vous a donné et accomplissez-le ».
UNE ÉGLISE PRÊTE POUR LE RETOUR DE CHRIST
Bien que les lettres de Paul dans la Bible commencent avec Romains et se terminent avec Tite, de ce que nous savons, elles n’ont pas été écrites dans cet ordre. Il y a des indications de temps dans certaines lettres. Paul s’est converti probablement 6 ans après la mort et la résurrection de Jésus. 1 Thessaloniciens était probablement la première lettre de Paul – écrite 15 ans après sa conversion, et 5 ans après qu’il ait commencé son premier voyage missionnaire (Actes 13). L’ordre dans lequel Paul a écrit ses lettres était très probablement 1 et 2 Thessaloniciens, Galates, 1 et 2 Corinthiens, Romains, Éphésiens, Colossiens, Philémon, Philippiens, 1 Timothée, Tite et 2 Timothée (les quatre dernières ayant été écrites en prison).
Il est intéressant de noter que la toute première lettre que Paul a écrite traite de la seconde venue de Christ. Le thème de la lettre est être prêt pour le retour de Christ. L’église à Thessalonique était une église persécutée ; et Paul avait été préparé à rendre ministère aux personnes là-bas en étant persécuté lui-même à Philippes avant d’y arriver. Les véritables serviteurs de Dieu sont faits mini précurseurs par Dieu pour les autres personnes. Vous ne pouvez pas encourager une église persécutée si vous n’avez jamais été persécuté vous-même. Dieu savait que l’église à Thessalonique allait souffrir de beaucoup de persécution. Donc, avant d’envoyer Paul à Thessalonique, Il a permis à Paul d’être battu et emprisonné à Philippes (Actes 16 : 22-24). Donc Paul y est venu avec une expérience récente de persécution. Plus tard, quand les Chrétiens de Thessalonique ont été persécutés, ils ont réalisé que Paul, qui leur avait donné l’évangile et avait établi l’église là-bas avait lui-même été persécuté. Dieu nous prépare pour un ministère vers des gens en nous faisant passer par les mêmes choses que ces personnes vont souffrir. Seul un tel prédicateur peut rendre ministère avec puissance, sans être simplement théorique. Donc ce que Dieu vous fait traverser est une préparation pour votre futur ministère.
1. LA VÉRITABLE REPENTANCE ET LA FOI
2. L’EXEMPLE DE PAUL DANS LE SERVICE POUR LE SEIGNEUR
3. L’AMOUR DANS LES RELATIONS HUMAINES
4. LE RETOUR DE CHRIST DANS LES NUAGES
5. EXHORTATIONS FINALES
1. LA VÉRITABLE REPENTANCE ET LA FOI
Paul parle d’abord de la foi, de l’amour et de l’espérance : « l'œuvre de votre foi, le travail de votre amour et la fermeté de votre espérance » (1 : 3) et dans les derniers versets du chapitre 1 il parle de la véritable repentance. Nous avons ici l’une des définitions les plus claires de la véritable repentance dans le Nouveau Testament : « se tourner vers Dieu en abandonnant les idoles » (1 : 9). La repentance c’est se détourner de toutes nos idoles et faire face à Dieu. Quand vous vivez dans le péché, vous faites face à vos idoles et votre dos fait face à Dieu. Votre idole peut être l’argent, votre travail, vos ambitions, des plaisirs dans le péché, votre petite amie, ou vous-même. Cela peut être des idoles visibles également. Il y a beaucoup de types d’idoles. La repentance c’est se détourner de toutes ces idoles et se retourner à 180 degré pour faire face à Dieu, si bien que vos idoles sont derrière votre dos. Si vous n’avez pas donné votre dos à de telles idoles, vous ne vous êtes pas véritablement repentis.
Beaucoup de Chrétiens essaient de faire face à Dieu alors qu’ils ont toujours des idoles dans leurs vies. Leurs ambitions et leurs intérêts sont tous dans le monde, mais ils imaginent également qu’ils sont des Chrétiens nés de nouveau ! De tels « Chrétiens » sont les personnes les plus malheureuses dans le monde. Les personnes qui vivent entièrement pour leurs idoles du plaisir et de l’argent sont plus heureuses que de tels « Chrétiens » ! Mais les personnes qui vivent pour Dieu uniquement sont suprêmement heureuses. Les personnes les plus misérables dans le monde sont ceux qui essaient de vivre pour Dieu et pour le monde. C’est comme garder ses pieds dans deux bateaux qui vont dans des directions différentes. Vous allez tomber dans le fleuve qui est au milieu. Beaucoup de problèmes auxquels les « Chrétiens » font face sont dus au fait qu’ils n’ont pas établi une fondation adéquate de repentance dans leurs vies.
Une idole c’est toute chose qui prend la place de Dieu dans votre vie. Cela peut même être un leader Chrétien que vous admirez tellement qu’il remplace Dieu dans votre vie ; ou une doctrine Biblique particulière que vous aimez.
Une fois que nous nous sommes tournés vers Dieu, nous devons passer le reste de notre vie à servir le Dieu Vivant et Vrai, et attendre le retour de Son Fils des cieux (1 : 9,10). Nous avons ici une description parfaite de ce que sont la véritable repentance et la foi. Seul un Chrétien qui a été converti de cette façon a une bonne fondation. Il a mis l’argent, le confort, la nourriture, le sommeil, l’opinion des gens et toutes les autres choses sur terre à la place appropriée, et il s’est tourné entièrement vers Dieu. Son but principal dans la vie ensuite est de servir Dieu. Il pourrait être dans un travail séculier, mais son but principal est de servir Dieu. Il sert Dieu en attendant le retour de Christ des cieux. Quand Jésus reviendra, Il nous « délivrera de la colère à venir » (1 : 10). Il est bon pour tout Chrétien de vérifier si son expérience correspond aux versets 1 : 9,10.
2. L’EXEMPLE DE PAUL DANS LE SERVICE POUR LE SEIGNEUR
Dans le Chapitre 2, Paul les rappelle que juste avant de venir à Thessalonique, il a été persécuté et a été maltraité à Philippes. Les Thessaloniciens se rappelaient comment Paul leur avait prêché l’évangile avec audace au milieu de beaucoup d’oppositions. Paul était donc un exemple pour les Chrétiens de Thessalonique, de quelqu’un qui n’avait pas peur d’être persécuté à cause de l’évangile.
Paul dit ensuite une chose à laquelle nous devrions tous prêter attention sur son ministère : « nous parlons, non comme pour plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu, qui sonde nos cœurs » (2 : 4). Ça devrait être le témoignage de tous ceux qui prêchent et enseignent - qu’ils ne prêchent jamais pour faire plaisir à ceux qui écoutent mais à Dieu uniquement. Dieu examine constamment le cœur de tous ceux qui prêchent pour voir s’ils cherchent à ne plaire qu’à Lui.
Paul a également mis l’accent sur cela lorsqu’il a écrit aux Chrétiens de Galates. Paul met souvent l’accent sur le fait qu’il n’a jamais cherché à plaire aux hommes. Rechercher l’honneur des hommes est un péché qui n’est pas suffisamment reconnu dans la Chrétienté. Les autres péchés sont facilement reconnus, mais pas celui-ci. Rechercher l’honneur des hommes est un péché très sérieux. Une telle personne ne peut jamais être un serviteur de Christ (Galates 1 : 10).
Paul dit dans 2 : 5, qu’il n’a jamais flatté personne dans ses prédications. Il n’a jamais dit quelque chose juste pour faire plaisir aux personnes riches de la congrégation – même pas dans les conversations privées. Beaucoup de prédicateurs flattent les riches et les personnes influentes pour obtenir certains profits d’eux. Mais un véritable serviteur de Dieu ne flattera jamais personne.
Paul dit ensuite qu’il n’a jamais prêché pour gagner de l’argent (2 : 5). Beaucoup de prédicateurs savent quoi dire pour que les gens leur donnent de bonnes offrandes. Mais s’ils prêchent la vérité que Dieu veut qu’ils prêchent, ils seront rejetés par la plupart des églises. La majorité des prédicateurs veulent être invités par les églises larges et riches et donc ils disent ce qui plait aux gens.
Paul ne recherchait pas la gloire venant des gens lorsqu’il prêchait (2 : 6). Il n’a jamais affirmé son autorité sur les gens, bien qu’il ait pu le faire en tant qu’apôtre. Il y a un certain nombre de versets ici qui nous enseignent comment nous devons servir le Seigneur. Tous ceux qui servent le Seigneur doivent méditer sur cette section des écritures : Il n’y avait aucune flatterie, aucun désir d’argent, aucune recherche de la gloire venant des gens et aucune affirmation d’autorité.
En plus de ces déclarations négatives, Paul parle de certaines choses positives également sur la façon dont il a rendu ministère parmi eux. Premièrement, il a servi avec douceur comme une nourrice prend soin de ses enfants (2 : 7). Deuxièmement il dit, « notre vive affection pour vous » (2 : 8). Aucun homme ne convient pour donner la parole de Dieu à des personnes à moins d’avoir un grand amour pour ceux à qui il parle. Si vous n’avez pas un amour réel dans votre cœur pour les gens, abandonnez l’idée de leur prêcher. Aller faire quelque chose d’autre. Troisièmement, il dit, « nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l'Évangile de Dieu, mais encore nos propres vies » (2 : 8). Quel exemple stimulant pour nous ! Ils ne voulaient pas seulement leur donner un message ; ils voulaient prendre de leur propre vie pour les servir. Quatrièmement, il dit comment il a travaillé dur nuit et jour afin de ne pas devenir un fardeau financier pour eux (2 : 9). Un serviteur de Dieu doit être un travailleur. Beaucoup d’ouvriers Chrétiens à plein temps dans notre pays ne travaillent pas réellement durement. Ils vont les soirs ici et là pour certaines réunions, mais gaspillent la plupart du reste de la journée. Ils ne sont pas réellement des ouvriers à plein temps. Ils ne sont que des ouvriers du soir. Les vrais ouvriers à temps plein en Inde sont ceux qui ont un travail séculier durant la journée, toute la semaine, et qui vont faire l’œuvre du Seigneur dans la soirée et les dimanches. Paul faisait des tentes la journée et lorsqu’il avait du temps libre, tard dans la nuit. C’est ainsi qu’il gagnait sa vie et n’est devenu un fardeau pour personne.
Paul continue en disant comment il s’est comporté avec dévouement, droiture, et de manière irréprochable envers les croyants à Thessalonique (2 : 10). Partout où Paul est allé, il pouvait dire, « Ce n’est pas juste mon message, mais la façon dont je vis qui démontre l’évangile ». Quel besoin il y a pour des ouvriers Chrétiens en Inde qui peuvent dire cela !
Dans 2 : 11, Paul dit qu’il a également repris, encouragé et imploré ces croyants comme un père. Un véritable serviteur de Dieu est à la fois une mère et un père. Comme une mère, il agit avec douceur envers les croyants, et comme un père il leur donne des conseils et les discipline quand c’est nécessaire. Tous les serviteurs de Dieu et tous les leaders d’église doivent avoir ces deux qualités. J’encourage toute personne qui veut servir le Seigneur à lire et à beaucoup méditer sur 2 : 4-11, s’il veut être efficace.
Dans 2 : 18, Paul dit, « nous avons voulu aller vers vous, du moins moi Paul, à une ou deux reprises, mais Satan nous en a empêchés ». C’est vrai que Satan a été vaincu sur la croix, son armure lui a été enlevée, et il n’a aucun pouvoir sur nous. Jésus nous a donné l’autorité sur toute la puissance de l’ennemi (Luc 10 ; 19). Paul était un serviteur de Dieu de cœur entier, cependant il dit que Satan l’a empêché à un certain moment. Il voulait aller à Thessalonique mais Satan l’en a empêché.
Nous savons de 2 Corinthiens 12, que Dieu a permis à un messager de Satan de tourmenter constamment Paul. C’est parce que Paul était un tel serviteur entier de cœur que Satan le tourmentait constamment. Satan pouvait envoyer ses démons juniors (moins puissants) après les autres Chrétiens, mais Satan lui-même suivait Paul. Donc, je suppose qu’aujourd’hui, Satan suivra celui qu’il considère comme étant le serviteur de Dieu le plus entier de cœur dans le monde.
Parmi les démons il y a différents niveaux de puissance. La Bible parle des principautés et des puissances (Éphésiens 6 :12). Les démons les plus forts iront après les ouvriers Chrétiens de cœurs plus entiers, et les démons juniors iront après ceux qui sont d’un cœur partagé. Satan ignorera complètement les orgueilleux et les ouvriers Chrétiens aimant l’argent parce qu’il sait qu’ils ne peuvent nuire à son royaume d’aucune façon ! Il sait qu’ils se détruiront et détruiront les autres avec eux. Donc c’est en fait un grand honneur si Satan vous considère digne d’être persécuté, tourmenté et troublé. Cela signifie qu’il vous considère comme une menace pour son royaume.
Satan a empêché Paul d’aller à Thessalonique. Mais Dieu a utilisé cela pour accomplir Sa volonté – tout comme Il a utilisé l’écharde dans la chair de Paul pour le garder humble. Lorsque Paul n’a pas pu aller à Thessalonique, il a envoyé Timothée là-bas (3 : 2). Cela a donné à Timothée de l’expérience nécessaire dans le ministère, et lui a permis de grandir en maturité. Parfois quand un ouvrier senior ne peut pas aller quelque part, cela peut être une bonne chose parce qu’un ouvrier junior ira à sa place et aura de l’expérience. Donc Dieu a tourné la table sur Satan ici, comme il le fait toujours. Dans notre ministère, si nous vivons dans la volonté de Dieu, rien de ce que Satan peut faire ne peut gêner les projets de Dieu pour notre ministère.
Paul avait une grande joie à servir Dieu. Il y a un certain nombre d’expressions de joie de 2 : 19 à 3 : 9. Il dit, « Comment exprimer en retour toute notre reconnaissance à Dieu à votre sujet pour toute la joie que nous éprouvons à cause de vous devant notre Dieu » (3 : 9). Il y a quelque chose de sérieusement anormal avec un serviteur de Dieu qui ne trouve pas de joie en ceux qu’il sert.
3. L’AMOUR DANS LES RELATIONS HUMAINES
Dans 3:12,13, nous lisons comment nous pouvons avoir un cœur de véritable sainteté. Paul dit, « Que le Seigneur augmente de plus en plus parmi vous, et à l'égard de tous, cette charité que nous avons nous-mêmes pour vous, afin d'affermir vos cœurs pour qu'ils soient irréprochables dans la sainteté ». Donc la sainteté authentique grandit dans l’amour les uns pour les autres. Nous ne pouvons être établis irrépréhensibles dans la sainteté que si nous nous aimons les uns les autres. C’est une correction très importante pour ceux qui imaginent que la sainteté est liée uniquement à la libération des pensées impures et l’habillement immodeste. Beaucoup de ceux qui ont ces qualités sont profondément égoïstes dans leur conduite. Ils se préoccupent de leur propre pureté intérieure, mais ne s’intéressent pas beaucoup aux besoins et aux problèmes des autres. Ils ne grandissent pas dans l’amour pour les autres. De telles personnes ne sont pas saintes : ce sont des pharisiens. La façon dont Dieu nous établit irrépréhensibles dans la sainteté c’est en remplissant nos cœurs avec de plus en plus d’amour pour les autres. La sainteté sans un amour fervent pour les autres est une sainteté contrefaite. La véritable sainteté est un amour fervent pour Dieu, un amour fervent pour nos frères et sœurs et un amour fervent pour tous les hommes. Ceux qui suivent ce chemin seront établis irrépréhensibles dans la sainteté lors du retour de Christ (3 : 13).
Dans 4 : 1-8, Paul parle de la pureté dans le domaine sexuel. Le verset 4 : 4 peut être traduit de deux façons. Le mot « vase » ici (skeuos en grec) peut faire référence soit à notre corps soit à notre vie.
Donc, ça peut signifier : « Chacun d’entre vous doit savoir comment posséder son propre corps dans la sanctification et l’honneur ». Nous devons apprendre à garder notre corps saint et pur, parce que la volonté de Dieu est que nous soyons sanctifiés (4 : 3). Il y a beaucoup de domaines pour lesquels nous ne connaissons pas quelle est la volonté de Dieu. Mais voici un domaine pour lequel nous connaissons assurément quelle est sa volonté. Être sanctifié signifie être séparé de tout ce qui est péché, mondain et non semblable à Christ. Nous devons apprendre comment garder nos corps libres de tels maux.
4 : 4 peut aussi signifier : « Chacun d’entre vous doit savoir comment prendre sa propre femme dans la sanctification et l’honneur ». Cela signifie, que la façon dont vous obtenez votre femme doit être sainte et pure. Il y a beaucoup de façons profanes par lesquelles les gens essaient d’obtenir des femmes. Rechercher une dot est l’une de ces façons profanes. Recherchez-vous une femme d’une façon sainte, ou recherchez-vous des qualifications mondaines lorsque vous recherchez une femme ? Rechercher une femme « dans les passions du désir », c’est rechercher une femme comme les païens le font. Mais si vous voulez servir Dieu, vous devez rechercher une femme qui a le même désir pieux que vous.
Dans 4 : 6, Paul continue en disant « que personne dans ce domaine ne fasse de tort à son frère ou ne porte atteinte à ses droits ». Cela signifie, « Ne soyez pas très ami avec la femme de quelqu’un d’autre » car « le Seigneur fait justice de tous ces actes ». Nous devons faire très attention dans nos relations avec le sexe opposé, parce que nous vivons aujourd’hui dans une société qui est très proche de celle dans laquelle les Thessaloniciens ont vécu, une société dans laquelle l’immoralité sexuelle n’est pas considérée comme un péché. Il y a malheureusement, beaucoup d’immoralité parmi les jeunes dans les églises et même parmi les ouvriers Chrétiens aujourd’hui. Il est important que, comme Chrétiens, nous soyons différents du monde, et que nous ayons un témoignage pur dans ce domaine. Vous devez savoir comment préserver votre corps dans la pureté dans ce domaine. Sinon vous allez décevoir le Seigneur. Samson et David sont des exemples tragiques de personnes qui connaissaient Dieu qui ont échoué. Il y a beaucoup comme eux de nos jours également.
Dans 4 : 11, Paul exhorte les croyants : « efforcez-vous de vivre en paix, à vous occuper de vos propres affaires et à travailler de vos mains ». Dans 2 Corinthiens 5 : 9, nous avons vu que Paul dit que son ambition était de plaire à Dieu. Sa déclaration ici ne contredit pas la précédente. Notre ambition doit toujours être de vivre une vie paisible, sans se quereller avec les gens, s’occuper de nos propres affaires, ne pas être pas des personnes occupées dans les affaires des autres, travailler dur pour prendre soin de nos familles et de nous-mêmes. C’est un grand verset avec certaines exhortations importantes auxquelles nous devons prendre garde.
4. LE RETOUR DE CHRIST DANS LES NUAGES
Dans les versets 4:13-18, Paul parle du retour de Christ. « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui dorment ». Il fait référence à ceux qui sont morts en Christ. Jésus est mort et est ressuscité et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront également. Quand Jésus reviendra, nous qui sommes vivants ne serons pas enlevés avant ceux qui sont morts en Christ avant nous. Ils se lèveront des tombeaux. Ce sera la première résurrection. Et nous serons enlevés ensemble avec eux pour rencontrer le Seigneur. Les non-croyants ne ressusciteront pas avant mille ans. Ils ressusciteront pendant la seconde résurrection.
À son retour, notre Seigneur descendra avec un cri, la voix de l’archange et avec la trompette de Dieu. Alors tous les saints seront enlevés pour rencontrer le Seigneur dans les nuages. Jésus a parlé de cela, quand Il a parlé à Ses disciples de Son retour. Il a dit, « Si donc on vous dit: Voici, il est dans le désert, n'y allez pas; voici, il est dans les chambres, ne le croyez pas » (Matthieu 24 : 26). Ce qu’il disait était qu’il ne viendrait pas secrètement, comme beaucoup le pensent aujourd’hui. Quand Il viendra, ce sera comme l’éclair qui brille d’est en ouest. Tout le monde pourra le voir.
Quand Christ reviendra-t-il ? Jésus a également répondu à cette question : « Immédiatement après la tribulation » (Matthieu 24 : 29). Beaucoup croient que Christ enlèvera Ses saints avant la tribulation. Mais il n’y a aucun verset dans les écritures qui enseigne cela : C’est une doctrine humaine. Les évènements mentionnés ici dans 4 : 16,17 sont exactement les mêmes que ceux mentionnés par Jésus dans Matthieu 24 : 30,31 : Jésus apparaît dans les nuages avec les anges et un son de trompette, et les saints sont enlevés pour le rencontrer.
Dans 5 : 2, nous lisons, « le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit ». Un voleur n’annonce pas sa venue, mais vient à l’improviste. C’est pourquoi tous les non-croyants seront surpris lorsque le Seigneur reviendra. Nous, les fils de lumière, par contre, attendons le retour de notre Seigneur (5 :4). Nous ne vivons pas dans les ténèbres. Donc nous ne devons pas être endormis spirituellement, mais éveillés (5 : 6). Comment pouvons-nous savoir si nous sommes éveillés ou endormis ? Quand un homme est endormi, les choses réelles autour de lui dans la chambre sont invisibles ; mais les choses qui ne sont pas réelles (dans ses rêves) semblent être réelles. De la même façon, un croyant est endormi spirituellement quand les choses réelles de l’éternité lui semblent irréelles, et les choses irréelles de ce monde lui semblent réelles. Ce monde est comme un rêve irréel comparé au ciel et à l’éternité. Les choses réellement éternelles sont celles des cieux. Pour les croyants endormis, le Seigneur viendra certainement comme un voleur dans la nuit. Paul dit que nous attendons ce jour et nous attendons vivement sa venue. Les gens autour de nous imaginerons que tout est paisible et sûr (5 : 3). Mais la destruction viendra sur eux brusquement.
Cette destruction, viendra comme il est dit ici brusquement « comme les douleurs de l'enfantement surprennent la femme enceinte » (5 : 3). Jésus a utilisé la même expression lorsqu’il parlait des derniers jours (dans Matthieu 24 : 8). Chaque femme sait qu’avant de donner naissance à un enfant, il y a un moment douloureux de travail qui peut durer plusieurs heures (certaines mères disent que c’était si pénible qu’elles ont pensé mourir). Ce n’est qu’après cela que l’enfant naît. C’est une image de la période douloureuse de tribulation qui précèdera la venue du Christ. Aucun enfant ne naît sans ces douleurs de l’enfantement. Et la venue du Seigneur n’aura pas lieu avant cette tribulation douloureuse. Nous n’avons pas peur de cette période. Ce sera un grand honneur pour nous si le Seigneur nous permet d’être ici en tant que témoin pour Lui et de donner nos vies à cause de l’évangile.
5. EXHORTATIONS FINALES
Dans 5:12, il nous est dit « d'avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi nous, qui nous dirigent dans le Seigneur, et qui nous exhortent ». Ceux qui prennent soin de nous en tant qu’anciens et qui nous enseignent la Parole de Dieu doivent être hautement estimés, et nous devons leur exprimer notre appréciation. Cette dette d’appréciation que nous leur devons est autant importante qu’une dette d’argent que nous devons rembourser. Il y a deux extrêmes que j’ai vus parmi les Chrétiens : certains adorent leurs leaders comme des dieux, alors que d’autres n’estiment pas leurs leaders ou ne leur expriment pas leur appréciation. Si vous désobéissez à ce commandement de Dieu, seuls vous serez perdants.
Dans 5 : 14-18, Paul donne neuf exhortations brèves et puissantes : avertissez ceux qui vivent dans le désordre, consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles, usez de patience envers tous, ne rendez pas le mal pour le mal, poursuivez toujours le bien pour les autres, soyez toujours joyeux, priez sans cesse (cela signifie avoir un esprit de prière à tout moment) et rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu.
Ensuite dans 5 : 19-21, Paul donne certains conseils sur le don de prophétie – d’abord à ceux qui prophétisent et ensuite à ceux qui écoutent. Si le Saint-Esprit vous pousse parfois à partager la Parole, levez-vous et parlez. N’éteignez pas ce feu. Et ceux qui écoutent sont avertis de ne pas mépriser les « paroles prophétiques » (le partage de la Parole de Dieu lors des réunions de l’église) et deuxièmement de ne pas accepter tout ce qu’ils entendent comme étant une prophétie. On a grandement besoin de ce deuxième avertissement de nos jours, étant donné qu’il y a tellement de fausses « prophéties ». Ils doivent utiliser leur discernement qui leur a été donné par Dieu pour décider ce qui est de Dieu ou non. Ils doivent tenir fermement à ce qui les édifie et mettre de côté le reste. Pour utiliser une illustration, éplucher la banane en enlevant sa peau et manger la banane. Plus celui qui prophétise est mature, plus la peau de la banane sera fine !
Dans 5 : 22 et 23, nous sommes exhortés à nous abstenir de toute forme de mal. Si nous faisons cela, nous sommes certains que la paix de Dieu nous sanctifiera et nous rendra parfaitement saints esprit, âme et corps et nous préservera jusqu’au second retour de notre Seigneur Jésus-Christ.
Dans 5 : 23, nous voyons plus clairement que partout ailleurs dans la Bible que l’homme est esprit, âme et corps. L’homme est le tabernacle de Dieu, et le tabernacle de l’Ancien Testament avait trois parties – le Lieu le Très Saint, le Lieu Saint et la Cour extérieure, qui correspondent à l’esprit, l’âme et le corps de l’homme. Dieu demeurait alors dans le Lieu Très Saint. Cela nous enseigne que Dieu demeure maintenant dans notre esprit – la partie la plus importante de notre être. Notre âme est constituée de nos pensées, nos émotions et notre volonté. Dieu ne demeure pas dans nos pensées ni dans nos émotions. Notre esprit est constitué de notre conscience et la capacité de recevoir la vie de Dieu.
LES DANGERS DANS LES DERNIERS JOURS
La seconde lettre de Paul aux Thessaloniciens traite également de la seconde venue de Christ. Cette lettre a probablement été écrite un an après la première. La première lettre a été écrite pour les réconforter avec l’espérance du retour du Seigneur. La seconde lettre a été écrite pour corriger leurs fausses idées concernant la seconde venue de Christ. Dans sa première lettre, Paul a dit aux Thessaloniciens d’être prêts pour le retour de Christ. Certains Chrétiens ont alors dit, « Si le Seigneur vient bientôt, pourquoi perdons-nous notre temps à travailler ? Démissionnons de notre travail et passons notre temps à parler aux gens partout du retour du Seigneur ». Ils se sont donc assis là paresseusement ne faisant aucun travail. Paul a donc dû corriger leurs idées erronées.
Nous lisons dans les journaux de temps en temps que certains groupes sectaires insensés ont dit que le Seigneur viendrait à une certaine date et qu’ils sont allés sur le sommet de certaines montagnes pour L’attendre. Le leader de cette secte se fait généralement beaucoup d’argent de ses disciples en leur faisant vendre tous leurs biens pour lui donner l’argent ! Ces disciples attendent donc quelques jours et découvrent qu’ils ont été trompés.
Jésus a dit qu’aucun homme ne savait la date exacte ou l’heure de Son retour. Il a dit que nous pouvions savoir quand cela sera proche, mais pas la date exacte. Israël a réoccupé Jérusalem (Luc 21 : 24). Nous savons donc que la venue du Seigneur est proche. Il y a beaucoup de conflits autour de Jérusalem (Luc 21 : 24). Donc, nous savons que la venue du Seigneur est proche. Mais nous ne connaissons pas la date ou l’heure. Ce n’est pas à nous de savoir les temps et les saisons (Actes 1 : 7). Donc personne ne doit démissionner de son travail et attendre sur une montagne le retour du Seigneur. 2000 ans sont passés depuis que Jésus a dit qu’il reviendrait. Si ces Chrétiens de Thessalonique n’avaient pas été repris par Paul, ils auraient été sans emploi et affamés jusqu’à leur mort. Nous ne devons pas être insensés comme eux.
Dans 1 : 4, Paul encourage les Chrétiens à être fidèles au milieu de la tribulation. Leur fidélité et leur persévérance au milieu de leurs persécutions étaient une preuve claire qu’ils étaient dignes du royaume de Dieu (1 : 5). En même temps, c’était une preuve claire du jugement juste de Dieu sur les non-croyants. Ce sera juste pour Dieu de punir tous ceux qui affligent Ses enfants un jour. Paul leur a dit que lorsque Christ reviendra, ils seront délivrés de leurs tribulations. Cela nous enseigne que les tribulations continueront jusqu’au retour de Christ (1 : 7).
Quand Paul a écrit cela, il ne savait pas que 2000 ans d’histoire de l’église seraient remplis de persécution de Chrétiens partout. Il écrivait sous l’inspiration du Saint-Esprit, et il a dit que la délivrance ne viendrait que lorsque Christ viendra de nouveau. Même aujourd’hui, les Chrétiens sont persécutés. J’ai lu que plus de personnes ont été tuées pour leur fidélité au Seigneur Jésus-Christ dans les 100 dernières années que dans les 1900 ans années précédentes cumulées. La majorité des persécutions de Chrétiens n’est jamais publiée. Mais quand Christ reviendra, il punira « ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 : 8). Et ce jour-là, Christ sera « glorifié dans ses saints » (1 : 10).
Donc jusqu’au retour de Christ, nous pouvons être persécutés, si nous sommes fidèles. Nous serons persécutés non pas seulement par les non Chrétiens, mais par nos proches et les Chrétiens de noms également. C’est notre sort en tant que croyants, parce que nous sommes ici sur terre comme des poissons hors de l’eau. Ce monde n’est pas notre maison, et nous sommes en conflit constant avec ce système du monde. Nous sommes étrangers ici et nous sommes une menace pour le système mondain de Satan. C’est pourquoi il nous hait et nous persécute. Si vous devenez ami avec ce monde, il arrêtera de vous tourmenter. Mais vous ne serez pas un témoin pour Christ.
1. L'ASCENSION DE L'ANTÉCHRIST 2. EXHORTATIONS FINALES
1. L'ASCENSION DE L'ANTÉCHRIST
Dans le Chapitre 2, Paul continue à corriger les notions fausses concernant le retour du Seigneur. Il leur demande de ne pas être perturbés ou ébranlés par les gens qui déclarent avoir des messages ou des visions du Seigneur concernant Son retour. Ne les croyez pas. C’est un avertissement très pertinent pour nos jours puisque beaucoup déclarent justement cela. Ne les croyez pas. Nous avons la Parole de Dieu comme guide, et cela nous suffit.
En ce temps, les gens écrivaient des lettres aux Chrétiens et les signaient « Paul », pour que les autres croient que ces lettres étaient de Paul. En ce temps, les gens n’avaient pas le Nouveau Testament comme nous aujourd’hui.
Paul a dit à ces Chrétiens, « ne vous laissez pas troubler par des paroles disant que le Seigneur est venu ». Paul voulait dire, « Ne laissez personne vous dire que Jésus est venu secrètement et a enlevé ses saints ». Paul continue en disant que la venue de Christ ne sera pas comme cela, parce que le jour de Son retour n’arrivera pas avant qu’il n’y ait, tout d’abord un grand abandon des Chrétiens de la foi. Cette « apostasie » a lieu de nos jours. Deuxièmement, Paul a dit que Christ ne peut pas venir avant que l’Antéchrist (l’homme de l’iniquité) ne soit révélé (2 : 3). L’Antéchrist doit d’abord venir et la période de tribulation doit être terminée. Partout ailleurs dans le Nouveau Testament nous lisons cette vérité que Jésus ne viendra qu’après la grande tribulation – et quand il viendra, tout le monde verra sa venue (voir Matthieu 24 : 27-31).
Le Chapitre 2 parle du « jour du Seigneur » - il s’agit du jour du retour de Christ. Certains Chrétiens distinguent le jour du Seigneur de la venue du Seigneur. Les personnes intelligentes peuvent tordre les Écritures pour que ça corresponde à leurs propres doctrines. Nous ne devons pas nous laisser tromper par eux. Nous ne devons pas venir aux Écritures avec des idées préconçues et faire correspondre les Écritures à ce que nous croyons. Si nous le faisons, Dieu permettra que nous soyons trompés (c’est ce qui est dit dans 2 : 10,11). Nous devons venir aux Écritures sans opinion propre. Nous devons laisser nos opinions être moulées par les Écritures. Ce n’est qu’ainsi que nous connaîtrons la vérité.
Beaucoup de Chrétiens ont des opinions qu’ils ont héritées des enseignements de leurs églises. Ils font ensuite correspondre toutes les écritures à cette opinion. J’étais comme cela moi-même, mes premiers jours en tant que croyant, parce que je n’avais pas étudié les Écritures attentivement. Mais quand j’ai étudié la Parole de Dieu avec un esprit ouvert, j’ai vu que je devais changer plusieurs de mes idées préconçues pour qu’elles correspondent aux Écritures. L’une des vérités que j’ai alors vues était qu’avant la venue de Christ, l’Antéchrist allait venir et que les Chrétiens traverseraient une grande tribulation.
Cela ne signifie pas qu’en tant que croyants nous attendons la grande tribulation. Non. Nous attendons le retour de notre Seigneur. Si vous demandiez à une femme enceinte, « attends-tu les douleurs de l’enfantement ? », elle dirait « non. J’attends la naissance de mon bébé ! ». Elle sait très bien que les douleurs de l’enfantement viendront en premier ; mais elle n’attend pas ces douleurs, mais plutôt la naissance de son enfant. De la même façon, j’attends le retour de mon Seigneur. Mais je sais qu’il y aura un temps de tribulation qui précèdera le commencement du millénaire de règne de Christ.
Pendant la tribulation, l’Antéchrist « s’assiéra dans le temple comme dieu » (2 : 4). Il fera en sorte que les gens l’adorent. Jean dit que l’esprit de l’Antéchrist est déjà dans le monde. Certaines personnes sont déjà assises dans l’église et règnent sur les gens comme s’ils étaient Dieu. Cette caractéristique de l’Antéchrist – agir dans l’église comme dieu est appelée « le mystère de l’iniquité » - et c’est déjà à l’œuvre (verset 7). Quand les leaders Chrétiens essaient de contrôler votre vie, ils agissent comme Dieu. C’est l’esprit de l’antéchrist et cet esprit est malheureusement trouvé dans beaucoup de leaders Chrétiens aujourd’hui.
Il y a un mystère de l’iniquité, tout comme il y a un mystère de la piété. Le mystère de la piété est que Christ a été manifesté dans la chair (1 Timothée 3 : 16). Nous manifestons par nos vies qu’il est possible de vivre une vie pieuse sur terre – parce que Jésus a vécu comme cela sur terre. Le mystère de l’iniquité (le péché) par contre est Satan manifesté dans la chair. Satan ne devient pas en réalité chair, mais il influence les pensées des Chrétiens afin qu’ils croient qu’il n’est pas possible de vivre une vie pieuse dans cette chair. Ils prennent donc le péché à la légère, et proclament par leurs vies que le péché règnera toujours sur eux (ils contredisent Romains 6 : 14). De cette façon, ils sont en accord avec Satan.
Le Seigneur détruira l’Antéchrist par le souffle de sa bouche quand il reviendra (2 : 8). Mais avant que l’Antéchrist n’apparaisse, son esprit se mouvra dans le monde pour lui préparer le chemin. Tout comme Jean-Baptiste a préparé le chemin pour la venue de Christ, il y aura un grand mouvement qui préparera le chemin pour l’Antéchrist. Cet esprit se manifestera dans tous les types de maux, puissance Satanique, puissance de l’âme, les signes et les prodiges contrefaits. Il y aura beaucoup de guérisons et de miracles contrefaits dans les derniers jours (2 : 9). Nous voyons déjà cela dans les multitudes de « campagnes de guérison » aujourd’hui, où des hommes sont exaltés jusqu’à la place de Dieu et dépouillent les personnes pauvres de leur argent. Tout ceci prépare le chemin pour l’Antéchrist. Jésus guérit les malades et fait des miracles même aujourd’hui. Je les ai expérimentés moi-même. Mais il y a beaucoup de contrefaçons également et nous devons discerner entre les deux.
Il est écrit ici que Dieu enverra une « puissance d'égarement » (verset 11) sur beaucoup de personnes parce qu’ils « n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés » (verset 10). C’est l’un des versets les plus effrayants dans le Nouveau Testament. Si nous ne voulons pas faire face à la vérité sur nous-mêmes quand Dieu nous montre notre égoïsme ou notre orgueil ou d’autres péchés, et si nous ne désirons pas ardemment être sauvés de ces péchés, alors Dieu Lui-même permettra que nous soyons trompés. Quelle terrible tragédie ce sera ! Satan nous trompe déjà, nos cœurs sont trompeurs ainsi que nos convoitises. En plus de cela, si Dieu permet également que nous soyons trompés, nous sommes condamnés sans espoir.
Donc nous ferions mieux de nous assurer que Dieu est de notre côté. Si vous voulez que Dieu soit de votre côté, aimez la vérité sur vous-mêmes quand Dieu vous montre votre péché. Quand Dieu vous montre votre convoitise, votre égoïsme, votre amour de l’argent ou votre orgueil, reconnaissez cela. Dites ensuite, « Seigneur, je veux être sauvé de cela de tout mon cœur ». Si vous vous justifiez et couvrez votre péché, je peux garantir que Dieu Lui-même enverra une puissance d’égarement sur vous pour que vous croyiez ce qui est faux. Vous croirez aux miracles contrefaits que vous verrez. Pourquoi tellement de croyants sont trompés aujourd’hui par ces miracles contrefaits ? Voici la réponse : Ils ne reconnaissent pas le péché dans leur propre vie et ils ne désirent pas ardemment être sauvés du péché.
« Pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâces à Dieu, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l'Esprit et par la foi en la vérité » (2 : 13). Le but de l’évangile est que nous puissions acquérir cette gloire du Seigneur Jésus – la plénitude de grâce et de vérité en Lui au moyen duquel Il a manifesté Sa gloire (Jean 1 : 14).
2. EXHORTATIONS FINALES
Dans 3 : 6-11, Paul avertit les Chrétiens (et nous) de « se tenir à l’écart des frères qui vivent une vie de paresse ». Il leur rappelle comment il a vécu parmi eux. Il avait travaillé dur, ne prenant jamais d’argent d’eux pour son soutien. Il payait même son propre repas. Quel exemple fantastique Paul était comme serviteur de Dieu. Très peu d’ouvriers Chrétiens à plein temps pensent à payer pour la nourriture qu’on leur donne. Mais Paul était différent. Ce n’est pas qu’il payait les croyants qui l’invitaient chez eux pour un repas. Mais puisque Paul y est resté longtemps, certains croyants ont dû lui donner régulièrement à manger – et il n’a pas profité d’eux. Il les servait en tant que serviteur du Seigneur, il avait donc le droit de recevoir la nourriture d’eux de façon régulière. Mais il n’a pas utilisé ce droit. Il payait la nourriture. Il travaillait nuit et jour fabriquant des tentes, gagnait de l’argent et payait la nourriture. Quel exemple à suivre pour nous. Un véritable serviteur du Seigneur doit être capable de dire aux autres, « Suivez mon exemple ».
Paul leur a montré son exemple, parce qu’il a entendu que certains parmi eux vivaient une vie indisciplinée, ne travaillant pas pour gagner leur vie. Peut-être à cause des idées erronées concernant le retour du Seigneur, certains parmi eux ont pensé, « Si le Seigneur vient bientôt, quittons tous notre travail et allons prêcher l’évangile ». Et finalement, ils étaient là ne faisant rien la plupart de la journée, comme la majorité des ouvriers Chrétiens à plein temps aujourd’hui ! Et cela les a conduits à passer leur temps à être occupés à parler des affaires des autres.
Paul a donc établi une règle pour eux, « Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus. Nous invitons ces gens-là, et nous les exhortons par le Seigneur Jésus-Christ, à manger leur propre pain, en travaillant paisiblement » (3 : 10,12).
Si vous servez le Seigneur à plein temps, vous devriez travailler plus durement que ceux qui ont un travail séculier. Vous pourriez ne pas être capables de gagner votre vie vous-même comme Paul l’a fait en fabriquant des tentes. Peut-être que vous êtes supportés financièrement par les dons des membres de votre église. Si c’est le cas, posez-vous cette question : Si les membres de mon église doivent travailler si dur, quitter leur maison à 8 h du matin et rentrer à 19 h le soir, pour gagner leur vie, et c’est eux qui me soutiennent financièrement, est-ce que je travaille aussi dur qu’ils le font ? Si vous ne travaillez pas aussi dur qu’ils le font, alors il n’est pas juste d’attendre que ces personnes vous soutiennent. Un serviteur du Seigneur doit être une personne travailleuse – du matin jusqu’au soir. La tragédie dans la Chrétienté est que la plupart des Chrétiens qui ont un emploi séculier travaillent plus durement que les ouvriers Chrétiens à plein temps !
Pour terminer, Paul dit, « si quelqu'un n'obéit pas à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n'ayez point de communication avec lui, afin qu'il éprouve de la honte. Ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère » (3 : 14,15). Nous devons refuser de nous associer avec des ouvriers à plein temps paresseux qui n’ont pas été appelés par Dieu mais qui sont allés dans l’œuvre Chrétienne simplement pour gagner leur vie. Il y a des milliers comme cela en Inde. Nous ne les traitons pas comme des ennemis ; mais nous ne devons pas nous associer avec eux mais les avertir.
Que le Seigneur nous aide à considérer tout ce qui est écrit dans cette lettre sérieusement, parce que ce sont des vérités importantes auxquelles nous devons prendre garde, si nous voulons être prêts pour la seconde venue de Christ.
L'ÉGLISE ET SES BERGERS
Les lettres à Timothée et Tite sont les dernières lettres que Paul a écrites vers la fin de sa vie – 2 Timothée étant la dernière. Toutes les trois sont relatives au service dans l’église. Le thème de 1 Timothée est l’église et ses bergers – l’attitude que les bergers et les leaders de l’église doivent avoir, la façon dont ils doivent vivre et la façon dont ils doivent conduire les affaires de l’église. Il est intéressant de noter que ces trois dernières lettres de Paul ont toutes le même thème. Paul a ressenti que son temps sur terre s’achevait et il était très préoccupé que les leaders de l’église de la génération suivante aient les principes et valeurs qu’il avait lui-même en tant que serviteur du Seigneur. Dans ses lettres précédentes, il a parlé davantage de la vie Chrétienne. Mais dans ces trois dernières lettres il parle plus de la génération suivante de leaders ayant ses valeurs. Et il leur a donné des avertissements prophétiques concernant la façon dont les choses seront dans les derniers jours, pour les préparer pour ce temps.
Paul décharge son cœur sur Timothée ici. Et donc nous verrons certaines des choses les plus importantes qu’un serviteur du Seigneur doit avoir à l’esprit. Premièrement, Paul dit, « recommande à certaines personnes de ne pas enseigner d'autres doctrines » (1 : 3). Si vous êtes un leader dans votre église, vous avez la responsabilité de vérifier les enseignements qui sont donnés dans votre église. Vous devez être vigilants. Au début de l’église, les croyants avaient la liberté de se lever et de partager ce qui était sur leur cœur. Certains d’entre eux ont dû avoir des idées étranges concernant la vie Chrétienne, parce que personne n’avait la Bible en ces jours-là. Mais aujourd’hui, même avec les Bibles en main, des doctrines étranges sont proclamées dans beaucoup d’églises. Un leader doit toujours être vigilant et ne doit pas permettre que des doctrines étranges soient proclamées dans son église.
Paul a également dit à Timothée et l’a répété dans ses deux lettres, « de ne pas s'attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui produisent des discussions ». Les fables (ou spéculations) font référence aux sujets qui ne sont pas mentionnés dans les Écritures, comme par exemple « Qui était la femme de Caïn ». Vous n’avez pas besoin de connaître la réponse à de tels sujets, parce que cela ne vous aidera d’aucune manière. Il y a beaucoup de questions similaires que les esprits curieux peuvent demander. Ne vous engagez pas dans de telles spéculations.
Paul rappelle ensuite à Timothée que le but de tous les enseignements : c’est que les gens aiment d’un cœur pur, avec une bonne conscience et une foi sincère (1 : 5). Un cœur pur est un cœur qui aime Dieu totalement – un cœur qui n’a aucune place pour personne d’autre et rien d’autre que Dieu. Si les croyants dans votre église assistent simplement aux réunions d’église mais ne grandissent pas dans l’amour pour Dieu et les uns pour les autres, alors votre ministère est un échec, car de tels croyants ont échoué à ce que Dieu voulait qu’ils soient.
Cet amour doit également venir d’une bonne conscience et d’une foi sincère. Vers la fin de sa vie, Paul a fréquemment insisté sur l’importance d’avoir une bonne conscience. Il mentionne sa propre « bonne conscience » quand il s’est tenu pour le jugement devant le souverain sacrificateur (Actes 23 : 1) et devant Félix (Actes 24 : 16). Et maintenant, il dit à Timothée quelle est son importance. Paul avait vu comment les ouvriers Chrétiens avaient fait naufrage à leur vie en ne gardant pas une bonne conscience (1 : 19). La foi sincère que Paul mentionne ici est une foi qui peut croire au Seigneur dans les épreuves quotidiennes de la vie, et pas uniquement une foi qui croit qu’Il pardonne nos péchés et nous emmène au ciel.
C’est un bon verset (1 : 5) à ga